Bastiat Posté 28 décembre 2007 Signaler Posté 28 décembre 2007 Il me semble conclure des docs (lus en diagonale) suivants que: don moyen annuel USA 3300$ don moyen annuel France 223€ Soi pour une parité €/$ de 1/1 un ratio de 14,7 ! HOOOOUUUUUUUUU la france ! Le système de de fiscalisation americain semble par ailleurs moins "généreux". Quebec est aussi à la traine. Je vous propose d'enrichir ce fil de nouveaux docs ou d'effectuer des calculs plus fins, j'ai pu me tromper ça me parait beaucoup. je cherche notamment des docs sur le don en temps. http://www.catalogueforphilanthropy.org/na…index/2006.html - http://www.catalogueforphilanthropy.org/cf…ed%20States.xls http://www.francebenevolat.org/ - http://www.francebenevolat.org/PDF/La_gene…ancais_2006.pdf - p20 et aussi http://www.fraserinstitute.org/commerce.we…/Generosity.pdf j'ai pu calculer pour quelques états US (ceux qui se copiaient collaient facilement) un taux de corrélation entre le remboursement fiscal et de la part de don sur le revenu relativement peu élevée : +0.26 ça influe donc de manière sensible sur le don mais ce n'est pas déterminant.
toccata Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 C'est un problème culturel. En France le citoyen attend que les problèmes sociaux soient traités par l'Etat. Il y a beaucoup de choses à dire sur ce sujet… Premièrement que c'est toujours plus facile d'être généreux avec l'argent des autres! Ensuite, il y a un fantasme de l'égalitarisme qui pousse à recourir à l'Etat comme garant de l'uniformisation, dès fois qu'un citoyen pourrait ne pas être traité comme les autres. Or l'Egalité de notre devise républicaine est celle des Hommes devant la loi, pas celle des chances ni du niveau social. Balle au centre, quelle est le système le plus efficace: le centralisé égalitaire, ou l'inégalitaire individualisé? Ceci étant posé, considérer que l'aide de l'Etat est réellement égalitaire relève du foutage de gueule, les récentes polémiques sur les HLM en étant un exemple frappant… D'autre part, en abandonnant la gestion des problèmes sociaux à l'Etat, les citoyens abandonnent leur droit de regard et leur influence sur la gestion des aides. Persécuter un député pour réclamer des comptes sur les dépenses de l'Etat est en effet moins efficace que de disposer du droit de donner ou non de l'argent à une association qui vit des dons. Enfin, on ne considère pas l'aide sociale comme un secteur économique à part entière. On la considère comme un coût. C'est peut-être subtil comme différence, mais cela aboutie à la vampirisation de l'économie sociale. Les contrats aidés de l'Etat (payés à 75% par celui-ci) pour les chômeurs, à destination des collectivités et associations, en sont un parfait exemple. La concurrence devient impossible tandis que les bénéficiaires des fameux contrats de réinsertions sont condamnés à repointer au chômage faute de viabilité économique de leurs emplois. Si aides il doit y avoir, pourquoi ne pas les accorder frontalement pour un service social, même à des entreprises privées?
Minus Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 C’est peut-être aussi que les français ne sont pas aussi riches que les américains, notamment nos milliardaires.
Rincevent Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 De fait, l'utilité marginale du milliardième dollar face à un Etat gourmand est souvent bien moindre que celle du millionième euro face à un Etat rapace. Sinon, quel est l'état des déductions fiscales pour les dons faits à de bonnes oeuvres, des deux côtés de l'Atlantique ? C'est peut-être l'autre versant de la réponse.
h16 Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 C’est peut-être aussi que les français ne sont pas aussi riches que les américains, notamment nos milliardaires. La différence par tête de pipe ne justifie pas en tout cas un rapport de 14 entre les uns et les autres. Les Français ne sont pas 14 fois plus pauvres que les Américains, hein.
Mike Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 Barron Hilton, grand-père de Paris, annonce qu'il lègue sa fortune à une association caritative, soit 2.3 milliards US$. Désolé Paris.
DiabloSwing Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 La différence par tête de pipe ne justifie pas en tout cas un rapport de 14 entre les uns et les autres. Les Français ne sont pas 14 fois plus pauvres que les Américains, hein. Mais alors, les français sont rapiats !
Bastiat Posté 29 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 29 décembre 2007 C’est peut-être aussi que les français ne sont pas aussi riches que les américains, notamment nos milliardaires. En regardant vite je n'ai trouvé de comparable entre les 2 doc que ce chiffre en cherchant on devrait pouvoir trouver des choses plus précises comme le don moyen par habitant plutôt que la moyenne des dons. De fait, l'utilité marginale du milliardième dollar face à un Etat gourmand est souvent bien moindre que celle du millionième euro face à un Etat rapace.Sinon, quel est l'état des déductions fiscales pour les dons faits à de bonnes oeuvres, des deux côtés de l'Atlantique ? C'est peut-être l'autre versant de la réponse. si j'ai bien compris la page 21 du doc français indique des taux de reduction de 66% et 75% avec un plafon de 20% de l'irpp ce qui diminurais le taux remboursement pour les dons les plus importants (faut croire que l'on aime pas les gros dons pour les pauvres !). pour les USA et le canada ils tournent apparemment vers les 30%. Le texte semble indiqué que les dons des français ont été sensibles à une meilleure défiscalisation. J'ais recalculé avec tous les chiffres la corrélation entre déduction et part de dons dans le revenus, elle est de +0.38 (forte) pour les USA et +0.86 pour la Canada (tres forte, mini=-1, max=1). correlation_des_dons.xls La différence par tête de pipe ne justifie pas en tout cas un rapport de 14 entre les uns et les autres. Les Français ne sont pas 14 fois plus pauvres que les Américains, hein. Je ne m'attendais pas à de tels chiffres ! cette article du QL les met en perspective avec les mécanismes de redistribution étatiques. http://www.leblogueduql.org/2007/12/la-guignole-tat.html Barron Hilton, grand-père de Paris, annonce qu'il lègue sa fortune à une association caritative, soit 2.3 milliards US$.Désolé Paris. Si elle se retrouve sans logis, je veux bien lui offrit le gite et le couvert. J'ai aussi pitié des simples d'esprits (même si ce n'est pas désintéressé ).
h16 Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 Désolé Paris. Si elle se retrouve sans logis, je veux bien lui offrit le gite et le couvert.J'ai aussi pitié des simples d'esprits (même si ce n'est pas désintéressé ). Ici Paris, à vous les studios ?
Ronnie Hayek Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 Ici Paris, à vous les studios ? A vous Cognac ? J'ai… !
Invité jabial Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 Barron Hilton, grand-père de Paris, annonce qu'il lègue sa fortune à une association caritative, soit 2.3 milliards US$.Désolé Paris. Ca ne veut pas dire qu'elle se retrouve sans rien. Elle doit bien avoir un trust fund avec quelques (dizaines de?) millions dedans.
Mike Posté 29 décembre 2007 Signaler Posté 29 décembre 2007 Ca ne veut pas dire qu'elle se retrouve sans rien. Elle doit bien avoir un trust fund avec quelques (dizaines de?) millions dedans. Selon la presse il reste 70 millions de $ pour elle. Mais parait il qu'elle et son grand père sont en mauvais termes, ce dernier lui reprochant d'avoir terni la réputation de la famille (difficile de lui donner tort sur ce point là). En 1979 Conrad Hilton, l'arrière grand-père, avait décidé de léguer sa fortune à la même fondation, et Barron avait attaqué le testament pour empêcher une telle manoeuvre. Il avait en parti réussi (en 1988 un jugement avait été prononcé en sa faveur), aussi sa décision de procéder de la même manière que son père (alors qu'il avait désapprouvé 20 ans auparavant) semble surprenante.
Invité jabial Posté 3 janvier 2008 Signaler Posté 3 janvier 2008 Paris Hitlon attaquera le testament à son tour Bon, ceci dit, 70M, ça va hein, elle va pas se retrouver aux pâtes.
POE Posté 3 janvier 2008 Signaler Posté 3 janvier 2008 Je suis encore surpris de la générosité des donateurs américains face à celle des français. J'aimerais bien savoir de quelle manière cette manne financière est utilisée aux EU, et comparativement en France. J'aimerais bien connaitre aussi la structure des dons comparativement. Est ce que la proportion de riches qui donnent est plus importante aux EU par exemple… Edit : C'est précisément le genre d'info qu'on entend pas sur les EU, il se trouve que c'est justement ce type d'info qui peut favoriser les idées libérales ou du moins remettre en question certains principes.
Bastiat Posté 3 janvier 2008 Auteur Signaler Posté 3 janvier 2008 Je suis encore surpris de la générosité des donateurs américains face à celle des français.J'aimerais bien savoir de quelle manière cette manne financière est utilisée aux EU, et comparativement en France. J'aimerais bien connaitre aussi la structure des dons comparativement. Est ce que la proportion de riches qui donnent est plus importante aux EU par exemple… Edit : C'est précisément le genre d'info qu'on entend pas sur les EU, il se trouve que c'est justement ce type d'info qui peut favoriser les idées libérales ou du moins remettre en question certains principes. un aspect déjà frappant http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_%…ut_non_lucratif Depuis 1917, les associations à but non lucratif sont régies par l'article 501c3 du code des impôts américain[2]. 909 000 associations américaines[2] sont reconnues d'utilité publique (public charity) et les dons qui leur sont adressés sont déductibles des impôts. soit une pour 300 habitants Contre 2000 en france (une pour 30 000 habitants). http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissanc…%C3%A9_publique je n'ai pas d'infos pour les asso d'IG apparemment c'est confidentiel mais ça reçois nos Impots ! Celà semble clairement plus facile qu'en france, si un anglophone veut bien s'y pencher. http://www.wikihow.com/Start-a-501c3-Nonprofit-Organization
Nick de Cusa Posté 3 janvier 2008 Signaler Posté 3 janvier 2008 Ceci inclut probablement les dons aux Universités (qui augmentent la chance que son rejeton y soit admis) et aux églises. Je n'écris pas sa pour amoindrir la portée de ce fil mais pour rappeler le monde qui sépare les deux pays (et le rôle bien moindre que joue l'Etat aux USA dans nombre de domaines clé).
miniTAX Posté 3 janvier 2008 Signaler Posté 3 janvier 2008 J'ais recalculé avec tous les chiffres la corrélation entre déduction et part de dons dans le revenus, elle est de +0.38 (forte) pour les USA et +0.86 pour la Canada (tres forte, mini=-1, max=1).correlation_des_dons.xls Le niveau des dons ne se réduit pas à une corrélation à la déductibilité fiscale, faut pas d.conner ! C'est l'argument qu'on entend systématiquement chez les gauchistes français pour justifier la faible "générosité" des français (tout est relatif parce que si on se compare aux Kamarads russes ou cubains, pourtant acquis à la cause collective, on est champion).Il y a de multiples études qui cherchent à analyser l'indice de générosité en fonction de multiples facteurs, notamment pourquoi aux USA, les états républicains sont plus généreux que les états démocrates. Les causes sont innombrables et la part culturelle est bien plus forte que la part purement financière. Ce qui est incontestable, de mon expérience perso pour avoir vécu quelques années aux USA, c'est que culturellement, les ricains sont beaucoup plus donneurs que les français, non seulement de leur fric mais aussi de leur temps dans les multiples associations, club, réunion, messe… Ma femme a gardé de ça son engagement associatif alors que moi, au contraire, le fait de vivre en France et de payer un max d'impôt a plutôt pour effet de me dissuader de donner: pourquoi faire puisque l'Etat pourvoie à tout. Et je ne suis pas le seul à adopter ce raisonnement. Eh oui, un effet pervers de plus du tout-état.
Bastiat Posté 3 janvier 2008 Auteur Signaler Posté 3 janvier 2008 Le niveau des dons ne se réduit pas à une corrélation à la déductibilité fiscale, faut pas d.conner ! C'est l'argument qu'on entend systématiquement chez les gauchistes français pour justifier la faible "générosité" des français (tout est relatif parce que si on se compare aux Kamarads russes ou cubains, pourtant acquis à la cause collective, on est champion). je n'ai pas dis cela d'ailleurs aux USA ou l'état est le moins présent, la corellation est plus faible, ce qui va dans votre sens. EDIT Ceci inclut probablement les dons aux Universités (qui augmentent la chance que son rejeton y soit admis) et aux églises.Je n'écris pas sa pour amoindrir la portée de ce fil mais pour rappeler le monde qui sépare les deux pays (et le rôle bien moindre que joue l'Etat aux USA dans nombre de domaines clé). Le doc francais dont j'ai parlé au debuthttp://www.francebenevolat.org/PDF/La_gene…ancais_2006.pdf inclus aussi les dons fais à l'église, p12-14. Je ne vois pas a priori pourquoi les dons aux universités devraient ne pas être contés (vu le prix de l'université je pense que les dons intéressés doivent être marginaux face à la masse des autres).
Bastiat Posté 19 février 2008 Auteur Signaler Posté 19 février 2008 He Hop ! la version 2007 du rapport du cerphi http://www.cerphi.org/pdf_publications/La_…ancais_2007.pdf Le combat ne surprendra pas car il n’est pas nouveau. Il est un peu « personnalisé » mais les multiples échos qu’il reçoit chez les collecteurs m’encouragent à le poursuivre et même à l’intensifier. L’équité fiscale face à toutes les causes est indispensable. Ce que les Restaurants du Coeur continuent de nommer la « loi Coluche »6 a peut-être été une bonne idée le 20 octobre 1988. Sorte d’électrochoc face à la multiplication de détresses individuelles. Près de 20 ans après, il est grand temps de faire un bilan et de constater que ce bonus accordé aux associations qui agissent en faveur des personnes en difficulté, non seulement ne résout rien, mais surtout ne fait que créer une disparité insupportable au détriment des associations qui agissent précisément pour éviter que certaines personnes ne tombent dans la précarité. Je développe ce sujet dans le coeur de cette étude. L’action de terrain des Restaurants du Coeur est remarquable en tous points, mais son action dans les couloirs du Parlement ne correspond en rien à l’image que l’association doit donner en termes de solidarité, notamment vis-à-vis des associations qui, comme elle, s'ouvrent pour améliorer la situation des plus démunis, notamment dans le domaine de l’éducation, des loisirs ou de la culture. Au passage voici un registre national des associations françaises. http://www.rnaf.net/ L´Association des Professionnels de la Collecte de Fonds http://www.fundraisers.fr/
Bastiat Posté 27 septembre 2009 Auteur Signaler Posté 27 septembre 2009 Un label AFNOR pour les associations qui demandent à faire la preuve librement de la véracité de leurs comptes et de leur gouvernance. L'émission sur canal académie. Le site web de l'invité Pierre-Patrick Kaltenbach La norme Gestion de la candidature d’une association ou d’une fondation 1. Dépôt de la candidature 1.1 Retrait du formulaire de candidature 1.2 Phase contractuelle 1.3 Dépôt de la candidature 2. Gestion du dossier en phase initiale 2.1 Recevabilité de la candidature 2.2 Evaluation par AFNOR Certification 3. Labellisation 3.1 Décision de labellisation 3.2 Délivrance d’une attestation de labellisation 3.3 Procédures de suivi 3.4 Utilisation de la marque 3.5 Conditions de suspension et de retrait de la marque 3.6 Appels et réclamations 4. Renouvellement 4.1 Préparation du renouvellement de la labellisation par AFNOR Certification 4.2 Renouvellement de la labellisation par AFNOR Certification 4.3 Décision de renouvellement de labellisation Gestion de la candidature d’une association ou d’une fondation Ce document définit les modalités de gestion de la candidature d’une association ou d’une fondation au « Label Gouvernance et gestion responsable des associations et fondations » et d’attribution de la marque, témoignage de la labellisation de l’association ou de la fondation. (note 1) Le « Label Gouvernance et gestion responsable des associations et fondations » est la reconnaissance formelle, par un organisme tierce partie indépendant, AFNOR Certification, de la conformité d’un dispositif d’une association ou d’une fondation, en matière de gouvernance et de gestion, aux items d’un cahier des charges. Cette reconnaissance donne lieu à l’attribution d’une attestation de conformité qui permet l’usage d’une marque, par le titulaire de cette attestation, dans des conditions précises d’utilisation et dans le respect des principes de clarté et de sincérité. Le « Label Gouvernance et gestion responsable des associations et fondations » est destiné à toutes les associations ou fondations ayant des activités en France ou à l’étranger, quelle que soit leur taille ou activité(s). Ce label est délivré dans le respect de procédures établies et publiques, associant des acteurs reconnus du domaine des associations et fondations. AFNOR Certification assure la gestion de la demande de labellisation depuis la réception de la candidature jusqu’à la délivrance du label sur la base d’un rapport d’évaluation et d’une préconisation transmis à une commission de labellisation AFNOR Certification « Label Gouvernance et gestion responsable des associations et fondations » Cette commission AFNOR Certification examine le rapport et la préconisation et rend un avis permettant à AFNOR Certification de prendre la décision de labellisation. La commission de labellisation AFNOR Certification « Label Gouvernance et gestion responsable des associations et fondations » est une commission spécialisée, laquelle est composée de l’Etat, de représentants d’acteurs reconnus et de personnalités qualifiées. Sa présidence est assurée par le représentant du Ministère en charge de la Vie Associative. Un règlement intérieur définit ses modalités de fonctionnement.
Glockinette Posté 27 septembre 2009 Signaler Posté 27 septembre 2009 C'est un problème culturel. En France le citoyen attend que les problèmes sociaux soient traités par l'Etat. C'est tout à fait ça, oui. Et certains ont aussi sans-doute la sensation (à juste tître) de payer trop d'impôts, et donc de déjà contribuer bien assez par ce biais là. Le problème, c'est que les impôts payés servent davantage à payer notamment tous nos gentils fonctionnaires qu'à aider les vrais pauvres - il y a avait un article très intéressant là-dessus sur le site de l'iFRAP, si je me souviens bien. Edit: voilà, j'en ai retrouvé un: http://www.ifrap.org/Punir-les-plus-riches…vrete,0728.html
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.