José Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 AN ARTIST has created a new exhibition of drawings by masturbating over paper. Controversial performance artist Jordan McKenzie, 40, has made 55 images by ejaculating over canvas and sprinkling carbon over the results to immortalise them. The results of his labour entitled Spent are to go on display at the Centre for Recent Drawing in Highbury, north London, for a month. But Father Kit Cunningham, of St Etheldredas Church in Clerkenwell, said: “All we can do is pray for the artist.” The clergyman, based at the oldest Roman Catholic church in London, stressed: “The extraordinary thing is that someone actually thought it was art and put it on at his gallery. “We are clearly dealing with a very mixed-up person. Art lover and artist David Gleeson said: “Tracy Emin showed her knickers but this is a different thing entirely. “I am in favour of almost any form of expression but I do baulk at ejaculating over a piece of paper. Oh please! “Excuse the pun, but it sounds like he’s taking the p***.” Jordan, who intends to create three drawings a week, said: “This is only the first batch of them. “It is a diary of my ejaculations they are heartfelt and delicate. “I hope people will come and see them - not judge them out of hand.” http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/news/article672423.ece
Bob Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 A 40 ans ce n'est pas réellement une performance . (C'est moi ou il est beaucoup question de branlette sur le forum ces temps ci?)
walter-rebuttand Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Les vues esthétiques de Jackson Pollock poussées à leurs conclusions logiques.
L.F. Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 “I hope people will come and see them - not judge them out of hand.”
h16 Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Les vues esthétiques de Jackson Pollock poussées à leurs conclusions logiques. Pollock, exactement. Bien vu.
Bob Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Pollock, exactement. Bien vu. En grand format par contre, faut s'y mettre à plusieurs.
L.F. Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 En grand format par contre, faut s'y mettre à plusieurs. Copenhague accueille en mai le marathon de la masturbation CQFD
0100011 Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 “It is a diary of my ejaculations they are heartfelt and delicate. Sa prochaine performance : a diary of my traveler's diarrheas ?
Brock Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 je vais entreprendre de coller mes crottes de nez sur une grande planche blanche que j'exposerai a la face ebahie du monde qui enviera mon talent.
José Posté 11 janvier 2008 Auteur Signaler Posté 11 janvier 2008 je vais entreprendre de coller mes crottes de nez sur une grande planche blanche… Déjà été fait.
David Boring Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 je vais entreprendre de coller mes crottes de nez sur une grande planche blanche que j'exposerai a la face ebahie du monde qui enviera mon talent. Comme si c'était aussi facile que ça ! Il faut coucher avec le ou la propriétaire d'une galerie pour que ce soit de l'art.
Bob Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Déjà été fait. Je pense que toutes les sécrétions et composante du corps humain ont déjà été recyclées par l'art contemporain. Par exemple en 1969 le performeur Michel Journiac se faisait lui-même une prise de sang, pendant que cuisait une poelée d'oignons, puis il mélangeait son sang à l'oignon et en confectionnait du boudin avant d'aller le proposer au public tartiné sur du pain http://www.exporevue.com/magazine/fr/journiac.html
h16 Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Aaaah, le charme rustique et bienvenu d'un petit caca thermomoulé !
Bob Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Aaaah, le charme rustique et bienvenu d'un petit caca thermomoulé ! Ouai, pas comme ce belge qui fait de la merde industrielle : http://www.cloaca.be/machines.htm
Harald Posté 11 janvier 2008 Signaler Posté 11 janvier 2008 Ce qui illustre parfaitement la grande question que je me pose à propos de l'art moderne : est-ce de l'art ou du cochon ?
Librekom Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Ce qui illustre parfaitement la grande question que je me pose à propos de l'art moderne : est-ce de l'art ou du cochon ?
Saucer Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Ca me rappelle une p'tite anecdote de Muray sur l'art contemporain, toujours pertinent avec sa verve habituelle : On a tout essayé pour faire durer l’illusion de l’art. L’œuvre, l’absence d’œuvre, l’œuvre comme vie, la vie comme œuvre, l’œuvre sans public, le public sans œuvre, l’œuvre irrespectueuse (si irrespectueuse qu’elle n’est respectueuse que de l’irrespect), l’œuvre provocante, l’œuvre dérangeante. On a essayé l’intimidation, l’outrage, l’injure, la dérision, l’humiliation, la péroraison. En fin de compte, on le voit bien, il n’y a qu’une seule chose qui marche encore, c’est le chantage. L’art de la modernité en coma dépassé y fait entendre sa voix la plus irréfutable, en même temps qu’il s’enveloppe d’une sorte de sacré qui interdit absolument de s’interroger. Il y a peu, les amusants responsables du musée d’art moderne de la ville de Paris résolurent d’acquérir une œuvre de l’artiste belge Marcel Broodthaers. Cette œuvre « met en scène », paraît-il, un perroquet. Pas un perroquet mort et empaillé, non, un beau perroquet vivant avec ses plumes aux couleurs multiples et son gros bec dur recourbé. Un perroquet, donc, destiné comme tout le monde, hélas, à mourir un jour. Une œuvre périssable en quelque sorte. Et même une œuvre de la nature. Un oiseau. De la famille des psitaccidés. Comme on en trouve généralement dans les régions tropicales. Ou, plus simplement, sur le quai de la Mégisserie. Ou chez des particuliers, dans des cages. Un de ces volatiles divertissants qu’on appelle d’ordinaire Coco et auxquels il arrive d’imiter le langage humain avec des voix de clowns enrhumés. Flanqué de deux palmiers et accompagné d’un magnétophone répétant en boucle un poème qui dit « Moi je dis, moi je dis » sans fin, Coco est donc une œuvre d’art. Au même titre qu’un croquis de Michel-Ange. Le bonheur d’être art, de nos jours, est simple comme deux palmiers et un magnétophone. L’ours du Jardin de plantes, les lions de la savane et l’orang-outang de Bornéo en sont verts de jalousie : ils aspirent au magnétophone et aux palmiers en pot de la modernité. L’écureuil qui tourne sa roue attend aussi son Broodthaers. Et la grenouille dans son bocal avec sa petite échelle. Et les chiens de faïence, et les chiennes de garde. Et encore tant d’autres bestioles de compagnie comme les canaris et les crocodiles. D’autant que, ainsi artistifié, Coco a vu sa côte s’envoler : le musée d’Art moderne de la Ville de Paris l’a acquis pour la somme d’un million trois cent soixante-dix-sept mille de nos francs de l’année dernière. Et c’est là que les problèmes commencent. Ainsi que le chantage. Au-delà de quatre cent quatre-vingt-onze mille neuf cent soixante-sept francs (toujours de l’année dernière), les achats du musée d’Art moderne de la Ville de Paris doivent en effet être soumis pour approbation au Conseil de Paris. Où certains élus se sont tout de même émus. Et ont posé quelques timides questions. Du genre : est-il bien sage d’attribuer le statut d’œuvre d’art à un animal vivant et mortel, si plaisant soit-il ? Ou encore un million trois cent soixante-dix-sept mille de nos francs de l’année dernière pour l’achat d’un oiseau, même flanqué de deux palmiers, est-ce bien raisonnable ? Et aussi : une « œuvre » à laquelle il faut apporter tous les jours à manger et à boire peut-elle être considérée comme œuvre d’art au même titre que La Joconde ou La Vénus de Milo ? Et que dire de la nécessité de renouveler chaque soir le sable de sa cage ? Est-ce qu’on change le sable du Sacre de David ou des Noces de Cana de Véronèse ? Même pas celui des innombrables plages de Monet. Où pourtant il y a du sable. Du vrai. Peint. Autant d’interrogations dangereuses, comme on voit, et tout à fait en désaccord avec la modernité moderne qui exige comme première condition, pour ne pas se fâcher, qu’on ne la discute pas. C’est d’ailleurs par là que Christophe Girard, sinistre préposé à la Culture de la Mairie de Paris, a clos la controverse. En déclarant qu’hésiter plus longtemps à reconnaître sans réserve au perroquet de Broodthaers le statut d’œuvre d’art revenait à « ouvrir la porte au fascisme ». Devant une telle mise en demeure, qui ne se dresserait pas au garde-à-vous ? Qui, surtout, aurait le mauvais goût de faire remarquer que c’est précisément ça l’essence du fascisme, le refus de la discussion sur la réalité au profit des mots d’ordre ; et qu’en se servant du Mal comme instrument de chantage on le laisse s’incruster dans le discours du Bien et s’y exprimer avec la force décuplée de l’intimidation ? Personne. Voilà donc Coco, entre ses palmiers, destiné à monter la garde à la porte de l’enfer. Chargé de veiller au salut de la civilisation contre la barbarie. En tant qu’œuvre d’art confirmée et estampillée. Cher Coco. On a quand même envie de lui dire de tenir bon. Et de bien surveiller la porte. Toutes les portes. Y compris celles de la Mairie de Paris.
walter-rebuttand Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Pour ceux qui veulent comprendre comment on en est arrivé là en un demi-siècle: Où est passé l'art?
Nick de Cusa Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Les vues esthétiques de Jackson Pollock poussées à leurs conclusions logiques. Rien à voir.
walter-rebuttand Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Rien à voir. En effet. Circulez.
Nick de Cusa Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Qu'on aime ou non, la répartition des formes et des couleurs est intentionnelle chez Pollock et ne l'est pas dans le cas du branleur. Je comprends la pose libertaire = anti intellectuel, version lib.org du politiquement correct, mais là tu t'es planté. Ça arrive même aux meilleurs.
Mobius Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Qu'on aime ou non, la répartition des formes et des couleurs est intentionnelle chez Pollock et ne l'est pas dans le cas du branleur. Je comprends la pose libertaire = anti intellectuel, version lib.org du politiquement correct, mais là tu t'es planté. Ça arrive même aux meilleurs. si ca t'intéresse j'ai un bouquin sur la densité des villes et le rapport que l'on peut y voir avec les compositions de Pollock
walter-rebuttand Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Qu'on aime ou non, la répartition des formes et des couleurs est intentionnelle chez Pollock et ne l'est pas dans le cas du branleur. Je comprends la pose libertaire = anti intellectuel, version lib.org du politiquement correct, mais là tu t'es planté. Ça arrive même aux meilleurs. C'est bien ce que j'ai dit: le branleur supprime les derniers oripeaux rationnels de l'action painting.
Punu Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Ca me rappelle une p'tite anecdote de Muray sur l'art contemporain, toujours pertinent avec sa verve habituelle : Dans la veine satirique, le quatrième tome des Exorcismes spirituels est le meilleur de Muray. Presque tous les articles sont exceptionnels. C'est d'autant plus triste qu'on se rend compte qu'il est mort alors qu'il se trouvait au sommet de ses capacités. Qu'on aime ou non, la répartition des formes et des couleurs est intentionnelle chez Pollock et ne l'est pas dans le cas du branleur. Je comprends la pose libertaire = anti intellectuel, version lib.org du politiquement correct, mais là tu t'es planté. Ça arrive même aux meilleurs. Ok, c'est un beau papier peint, mais ce n'est rien de plus.
h16 Posté 12 janvier 2008 Signaler Posté 12 janvier 2008 Dans la veine satirique, le quatrième tome des Exorcismes spirituels est le meilleur de Muray. Presque tous les articles sont exceptionnels. C'est d'autant plus triste qu'on se rend compte qu'il est mort alors qu'il se trouvait au sommet de ses capacités. Qui sait ce qui se passe de l'autre côté ? Il est peut-être même encore meilleur à présent ?
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