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Je raconte my life II - Le retour


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Posté

Pour ce qui me concerne qu'a été la fête de la musique? Vu que j'habite en hauteur, j'ai eu droit à un mélange de beaucoup de choses, ce qui donnait un brouhaha informe, essentiellement composé de Djembés. Que celui qui a eu l'idée d'importer des djembé en France soit maudit.

+1

Posté

Je hais la fête de la musique.

Moi qui n'y ait jamais participé, expliquez moi pourquoi ?

A priori, des groupes de musique un peu partout dans la rue avec de quoi manger et boire, ça me semble plutôt sympathique.

En plus vu la largeur de l'offre dans les grandes villes, on doit inévitablement trouver un truc à son gout, et aussi découvrir d'autre trucs.

Maintenant j'imagine que quand il y a trop de monde ça doit être chiant pour ceux qui n'aiment pas la foule et ont une faible marge de tolérances aux incivilités.

J'imagine aussi que c'est rempli de bobos et de gauchistes, mais c'est comme ça dans tous les festivals et ça ne m'empêche pas de m'y amuser.

J'imagine aussi que ce n’est pas top quand on vit dans le centre et qu'il y a du bruit dans la rue toute la nuit, mais quand on choisi de vivre dans le centre, on sait qu'on s'expose à ce genre de trucs.

Donc, voilà l'image que j'ai de l'évènement sans jamais y avoir assisté.

Racontez-moi ce qui le rend si unanimement détestable dans la réalité.

Posté

Maintenant j'imagine que quand il y a trop de monde ça doit être chiant pour ceux qui n'aiment pas la foule et ont une faible marge de tolérances aux incivilités.

Il y a ça, le brouhaha permanent, le mélange des genres pas très heureux, et la meute de gens bourrés dès 8h du soir. Il faut aimer les rues dégueulasses, le bruit permanent, les cons déchirés partout, et l'ambiance débilitante de kermesse.

Posté
Moi qui n'y ait jamais participé, expliquez moi pourquoi ?

Parce-que:

1- Ça vient de Jack Lang

2- Ça vient de Jack Lang

3- On demande jamais aux habitants si cela les dérange d'avoir un groupe de musique qui joue de la merde devant leur salon. Bon, certes, ce n'est qu"une soirée, mais j'imagine que c'est une longue soirée pour n'importe quel habitant un tant soi-peu mélomane…

Après, perso, je ne suis ni pour, ni contre, j'ai choisi d'habiter loin du centre-ville pour éviter ce genre de désagrément…

Posté

Je hais la fête de la musique.

Moi j'aime bien… les soirs d'alerte orange météo.

Il y a ça, le brouhaha permanent, le mélange des genres pas très heureux, et la meute de gens bourrés dès 8h du soir. Il faut aimer les rues dégueulasses, le bruit permanent, les cons déchirés partout, et l'ambiance débilitante de kermesse.

+1 Pas mieux.

Parce-que:

1- ça vient de Jack Lang

+2 Huhuhu, pas mieux.

Posté

J'ai l'habitude du bruit des bars dans ma rue, ça je peux dormir avec (ainsi que les connards qui gueulent par intermittence à 3 h du matin) mais avoir des mecs qui font de la musique (à fond) sous mes fenêtres jusqu'à 3 h du matin j'ai un peu de mal. J'ai dormi dans la cuisine (et c'était encore le bordel).

Posté

Moi à la fête de la musique je sors mon flingue. Par chance pour la sécurité nationale, je ne dois plus la supporter là où je suis, heureusement que cette fête de merde ne s'est pas exportée.

Posté

Les mecs bourrés, les bastons, les rues qui puent la pisse, c'est aussi ca pour les fetes de Bayonne et tout un tas de fetes de villages du Pays Basque et de tout un tas d'autres regions…

Posté

Les mecs bourrés, les bastons, les rues qui puent la pisse, c'est aussi ca pour les fetes de Bayonne et tout un tas de fetes de villages du Pays Basque et de tout un tas d'autres regions…

C'est bien ce qui me semblait, à Mons il y a le doudou, ça dure 6 jours.

Quand on vit dans le centre, à Mons, si on aime pas le bordel, on part en vacance cette semaine là.

Posté

oui et ?

Et donc réduire ca juste a la fete de la musique quand la fete de la musique n'est qu'un exemple parmi tant d'autres (gay prides, techno parades, les fetes de Pampelune, etc. etc.) c'est un peu reducteur…

Quand on vit dans le centre, à Mons, si on aime pas le bordel, on part en vacance cette semaine là.

A Rio, au moment du Carnaval, les iles alentours du type Ilha Grande sont envahies par les Cariocas (habitants de Rio) qui ne veulent pas s'emmerder avec le carnaval de rue.

Posté

Parce-que:

1- Ça vient de Jack Lang

2- Ça vient de Jack Lang

3- On demande jamais aux habitants si cela les dérange d'avoir un groupe de musique qui joue de la merde devant leur salon. Bon, certes, ce n'est qu"une soirée, mais j'imagine que c'est une longue soirée pour n'importe quel habitant un tant soi-peu mélomane…

Après, perso, je ne suis ni pour, ni contre, j'ai choisi d'habiter loin du centre-ville pour éviter ce genre de désagrément…

C'est sûr que si Ça vennait de quelqu'un d'autre Ça changerait tout.

Le brouhaha deviendrais une douce mélodie, l'urine sentirait la rose, les bagarres se transformeraient en palpitant combat d'art martiaux en plein air et surtout, surtout, les gens non concerné serait jaloux des copains du maire qui ont la chance d'avoir un groupe qui joue devant leur salon.

Posté

Que celui qui a eu l'idée d'importer des djembé en France soit maudit.

Le problème c'est pas l'importation des djembés.

Je boycottais cette kermesse depuis plusieurs années, mais un attroupement de rapeurs bruyants non loin de chez moi m'a poussé à faire une excursion dans le centre de Paris. Autour de Beaubourg c'était assez décadent, le boulevard Sebastopol constituant une ligne de démarcation entre racailleland et boboland, avec au milieu une zone tampon remplie de punks tatoués bien dégénérés.

Finalement j'ai trouvé refuge au centre culturel de Serbie, où jouait un groupe folklo-électro tout droit sorti d'un film de Kusturica, une réunion improbables de gens des balkans, quelques vieux nationalistes décrépis, costume hors d'âge et badges de héros de guerre sur la poitrine, plus les inévitables danseuses africaines du coin.

Posté
C'est sûr que si Ça vennait de quelqu'un d'autre Ça changerait tout.

Le brouhaha deviendrais une douce mélodie, l'urine sentirait la rose, les bagarres se transformeraient en palpitant combat d'art martiaux en plein air et surtout, surtout, les gens non concerné serait jaloux des copains du maire qui ont la chance d'avoir un groupe qui joue devant leur salon.

Un peu d'humour que diable ! On est dans la taverne ;)

Posté

Il y a ça, le brouhaha permanent, le mélange des genres pas très heureux, et la meute de gens bourrés dès 8h du soir. Il faut aimer les rues dégueulasses, le bruit permanent, les cons déchirés partout, et l'ambiance débilitante de kermesse.

Je comprend tout ça, mais c'est ié à n'importe quelle fête de ville.

J'irai pas jusqu'à la gay pride, mais c'est ce qui se passe avec les fpette de wallonie à Namur, avec le doudou à Mons, avec le carnaval de Binche, de Nice, … la braderie de Lille, … l'oktoberfest de Munich et toutes les fêtes folkloriques candidates au patrimoine universelle immatériel de l'UNESCO.

En gros, vous n'aimez pas ce genre d'évènement.

Moi ça dépend. Si y a trop de monde ça me lourde, si y a rien d'intéressant à vor ou a écouter, ça ne m'intéresse pas.

Mais à priori la fête de la musique ça me tente.

En plus je suis sûr que c'est un super endroit pour draguer.

Posté

Disons qu'il faut non seulement aimer la promiscuité avec la multitude et les rues dégueulasses comme dans un certain nombre de fêtes susmentionnées, mais qu'en plus, on est obligé de faire l'expérience de la dissonance permanente. La juxtaposition de groupes aux talents et styles assez inégaux entre eux donne un bruit assourdissant qu'il est impossible de ne pas entendre. Philippe Muray parlait du caractère totalitaire de ce genre de fête à la con qu'il résumait en reprenant un des slogans d'une de ces manifestations festives que le monde entier nous envie : "si tu viens pas à la fête, la fête viendra à toi".

Oui, la braderie de Lille, encore une occasion pour moi de ne pas sortir (quand je suis dans le coin). Et tu ne me verras jamais au carnaval de Dunkerque non plus.

Posté
le boulevard Sebastopol constituant une ligne de démarcation entre racailleland et boboland, avec au milieu une zone tampon rempli de punks tatoués bien dégénérés.

C'est fou, je faisais remarquer cela à mon coloc justement hier soir!

Posté

Disons qu'il faut non seulement aimer la promiscuité avec la multitude et les rues dégueulasses comme dans un certain nombre de fêtes susmentionnées, mais qu'en plus, on est obligé de faire l'expérience de la dissonance permanente. La juxtaposition de groupes aux talents et styles assez inégaux entre eux donne un bruit assourdissant qu'il est impossible de ne pas entendre. Philippe Muray parlait du caractère totalitaire de ce genre de fête à la con qu'il résumait en reprenant un des slogans d'une de ces manifestations festives que le monde entier nous envie : "si tu viens pas à la fête, la fête viendra à toi".

Le caractère totalitaire est augmenté par l'idéologie multiculturaliste obligatoire devenue le mot d'ordre et la justification de cette célébration de la foule.

J'observe aussi que de plus en plus de quartiers parisiens présentent des signes de tiers-mondisation.

Posté

Je vous maudis tous pour avoir été les précurseurs d'un truc qui s'exporte aussi en Suisse.

J'observe aussi que de plus en plus de quartiers parisiens présentent des signes de tiers-mondisation.

What do you mean ?

Posté

Disons qu'il faut non seulement aimer la promiscuité avec la multitude et les rues dégueulasses comme dans un certain nombre de fêtes susmentionnées, mais qu'en plus, on est obligé de faire l'expérience de la dissonance permanente. La juxtaposition de groupes aux talents et styles assez inégaux entre eux donne un bruit assourdissant qu'il est impossible de ne pas entendre.

Ah non, ils sont tous égaux dans la merde. Tous ceux qui jouent dans la rue à l'arrache ont ce dénominateur commun.

Posté

Rien entendu hier soir à part les hurlements primaires de joie de mon voisin portugais (Portugal 1 - Tchéquie 0).

Posté

Ah non, ils sont tous égaux dans la merde. Tous ceux qui jouent dans la rue à l'arrache ont ce dénominateur commun.

Ça dépend vraiment, je me souviens avoir entendu de bons groupes il y a quelques années quand je m'étais aventuré dans le quartier latin pour l'occasion (à l'invitation d'amis je précise : je suis naturellement plutôt agoraphobe, il me faut donc de sérieuses motivations pour affronter ce genre de foules). Mais le tout est noyé dans la masse, et un connard avec un djembé sera mis sur le même plan qu'un groupe pop amateur mais jouant aux standards pro. Et Ça sur des kilomètres, entrecoupé de vendeurs de merguez et entouré d'une foule compacte.

Posté

C'eût pu être pire encore, des ingés geeks qui reprennent les génériques des dessins animés de leur enfance !

Tu ne crois pas si bien dire : je ne sais pas si tu as suivi, mais dans un autre post, j'avais parlé d'une soirée d'ingés (très sympas au demeurant) qui n'arrêtaient pas de parler de geekeries dans le genre. Eh bien ils ont créé une chorale sur ce thème pour la fête de la musique. :online2long:

Posté

Les mecs bourrés, les bastons, les rues qui puent la pisse, c'est aussi ca pour les fetes de Bayonne et tout un tas de fetes de villages du Pays Basque et de tout un tas d'autres regions…

Disons qu'il faut non seulement aimer la promiscuité avec la multitude et les rues dégueulasses comme dans un certain nombre de fêtes susmentionnées, mais qu'en plus, on est obligé de faire l'expérience de la dissonance permanente. La juxtaposition de groupes aux talents et styles assez inégaux entre eux donne un bruit assourdissant qu'il est impossible de ne pas entendre. Philippe Muray parlait du caractère totalitaire de ce genre de fête à la con qu'il résumait en reprenant un des slogans d'une de ces manifestations festives que le monde entier nous envie : "si tu viens pas à la fête, la fête viendra à toi".

Oui, la braderie de Lille, encore une occasion pour moi de ne pas sortir (quand je suis dans le coin). Et tu ne me verras jamais au carnaval de Dunkerque non plus.

Je trouve qu'on ne peut pas comparer les fêtes de Bayonne ou autres fêtes locales avec la fête de la musique. Les premières sont des traditions, elles sont ancrées dans la population et sont autrement plus populaires et sympathiques, certaines ont un ancrage depuis des siècles. Les deuxièmes sont totalement artificielles et font forcées, la preuve: il n'y a que des groupes de merde dans la rue, on s'ennuie comme des rats morts, c'est une fête de geeks habitués au smoothie et au coca, on fait la fête de la musique parce que faut le faire, ça fait forcé.

Seul problème: dans les deux cas c'est souvent financé par des mairies.

J'ai fait une fois les fêtes de Bayonne, je me suis juré de le refaire, et de faire celles de Pampelune.

Visiblement, l'exportation a pas si mal marché que ca…

http://en.wikipedia….sique#Locations

Sérieusement ils le fêtent autant qu'en France?! Cette fête est absurde, puisqu'il y avait déjà la Saint-Jean pour fêter le passage à l'été, de fait plusieurs pays fêtent la Saint-Jean à la place.

Posté

Effectivement.

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Les commentaires en dessous sont gratinés.

J'ai fait le test il y a quelques jours et les questions sont bien gratinées…

J'avais pas lu les commentaires mais ça envoit du lourd…. :icon_biggrin:

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