Hayek's plosive Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 15:22, JIM16 a dit : C'est qui les vainqueurs de Angouleme ? Stan Lee.
Brock Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 ah putain je viens de voir la liste des gagnants, c'est vrai que il y aurait eu moyen de mettre des femmes sans descendre la qualite je pense...
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 15:36, JIM16 a dit : ah putain je viens de voir la liste des gagnants, C'est pas les gagnants, c'est la sélection. Les nommés. Il n'y a qu'un seul grand prix, qui sera décerné durant le festival. A moins que tu parles de ceux qui ont déjà gagné le grand prix les années précédentes ? Sinon, apparemment, il y a malgré tout quelque résistance à l'idéologie dans le milieu de la BD, comme en témoigne ce statut facebook de Camille Bricod : Citation Je vois certain(e)s de mes collègues râler (pour rester polie) contre le fait que la gente féminine ne soit pas représentée dans la sélection d'auteurs en lice pour le grand prix d'Angoulême 2016. J'ai beaucoup de mal, de manière générale, avec la discrimination, qu'elle soit positive ou non. D’un point de vue mathématique, j’aimerai que nous rappelions que le pourcentage de femmes auteurs est encore aujourd’hui inférieur à celui de leur collègues masculins. Pas d’ambigüité ni de machisme là dedans, c’est un fait. L’écart est encore plus évident si l’on s’intéresse à la génération d’auteurs qui est celle qui occupe majoritairement la liste des sélectionnés (là, je parle un peu dans le vent, j’avoue ne pas être encore allée voir la liste de cette année). Mathématiquement donc, il ne me semble pas anormal qu’une sélection de 30 auteurs ne fasse pas apparaitre ce petit pourcentage féminin, bien difficile à représenter sur un si ridicule échantillon de “grands” du monde bédéistique, tout pays confondus. Maintenant, si nous allons contre les chiffres, est-ce que cela voudrait dire que c’est la condition de femme, et non celle du talent, qu’il faudrait mettre en avant? Est-ce qu’une œuvre, qu’un quelconque jury à jugé moins importante qu’une autre, devrait être privilégiée, juste par port d’ovaires règlementaire? D’autres hommes devraient être en lice aussi, beaucoup d’autres, ni plus ni moins méritants. Je ne dis pas être toujours d’accord avec les choix fait par Angoulême à propos de ce “grand prix” pour lequel nous sommes amenés à voter depuis quelque temps. Mais s’il-vous-plait, qu’on arrête de vouloir mettre en avant les femmes, juste par paranoïa féministe. Nous n’avons pas “besoin” de cette discrimination positive pour faire valoir ce que nous sommes et ce que nous créons. Je suis dessinatrice, je suis une femme, je porte un prénom mixte et j’aimerai bien simplement qu’on oublie un peu mon sexe, pour ne regarder que ce que je fais.
Atika Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 "Je suis dessinatrice, je suis une femme, je porte un prénom mixte et j’aimerai bien simplement qu’on oublie un peu mon sexe, pour ne regarder que ce que je fais." Elle sera perçue comme conne et naïve par les féministes. Pour lutter contre le sexisme et le racisme, il faut le prendre en compte et le dénoncer. Le colorblind ne fait que le jeu du système.
Hayek's plosive Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Si un mec gagne on dira que de toute façon les dés étaient pipés. Et si une femme gagne, on peut avoir un shitstorm dantesque faisant imploser le festival.
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 C'était lequel l'épisode de South Park où ils trouvaient que le drapeau de la ville était raciste ?
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 15:50, José a dit : Combien de blacks dans cette liste ?
José Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Dès qu'une profession se féminine, c'est de la daube.
Fagotto Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 15:52, José a dit : Dès qu'une profession se féminine, c'est de la daube. Les grands chauves se rencontrent.
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 La réaction du festival : Citation LE FESTIVAL D’ANGOULÊME AIME LES FEMMES…. MAIS NE PEUT PAS REFAIRE L’HISTOIRE (de la bande dessinée)« La Sélection Officielle du Festival d’Angoulême 2016 ne comprend aucune femme cette année ! Comment un tel oubli est-il possible ? ».Voilà, en synthèse, l’objet de discussions et de polémiques qui se développent depuis hier.Sauf que… sauf qu’il faut y regarder de plus près, ou plutôt de plus haut et de plus loin en arrière.De quoi est-il question ? De la liste des auteurs sélectionnés au titre de la désignation du « Grand Prix du Festival ».Qu’est-ce que « le Grand Prix » ? Un prix qui vient couronner un.e auteur.e pour l’ensemble de son œuvre et sa contribution à l’évolution de la bande dessinée. En ce sens, il ressemble à l’inscription des groupes de rock au« Rock’n’Roll all fame » ou à un César d’honneur.Les lauréats de ces trois dernières années incarnent la nature de ce Prix. Ils se nomment, Willem, Bill Watterson, Katsuhiro Otomo, … Ces artistes réalisent des créations depuis plusieurs décennies.Lorsque l’on remonte dans ce laps de temps pour regarder quelle était la place des hommes et des femmes, dans le champ de la création, en matière de bande dessinée, force est de constater qu’il y très peu d’auteures reconnues. Si l’on observe la bande dessinée franco-belge, qui nous est la plus proche, et que l’on regarde des marqueurs générationnels, tels que les périodiques Tintin, Spirou, Pilote, A suivre, Métal Hurlant, Fluide Glacial, … il est objectivement beaucoup plus rapide de compter leurs auteures (presque sur les doigts de la main) que leurs auteurs.Le Festival ne peut pas refaire l’histoire de la bande dessinée.Si l’on veut juger de l’action du Festival par rapport aux auteures au regard du temps présent, c’est vers sa Sélection Officielle qu’il convient de se tourner (elle prend en compte les livres parus pendant l’année écoulée). Pour l’édition 2016 de l’événement, celle-ci fait apparaître des créatrices dans une proportion tout à fait significative (25% des livres alors que la représentation de celles-ci parmi l’ensemble des auteur.e.s est inférieure à 15%).Le Festival ne se contente pas de sélectionner des auteur.e.s, il les prime aussi.Même si elles doivent tout à leur propre talent, le Festival a joué un rôle important dans l’émergence d’auteures comme Marjane Satrapi ou Julie Maroh (dont les œuvres ont été portées à l’écran et couronnées de succès).Il promeut également des auteures par ses expositions, ses concours, ses spectacles, ses rencontres (au 42e Festival, Lisa Mandel, entourée de consoeurs, organisait avec succès une rencontre happening sur le thème « La place des hommes dans la bande dessinée » ; pour l’édition 2016, il en est prévue deux dont les intitulés sont « Les femmes dans la bande dessinée française et suédoise » et « Trait féminin, trait masculin, venez deviner qui a dessiné quoi ? »).Le Festival constitue bien, par conséquent, un espace de débat où cette question est régulièrement abordée. Il est lui-même un acteur volontariste de la cause des auteures, qu’il ne veut pas néanmoins desservir en les catégorisant ou en s’inscrivant dans une discrimination positive, qui n’aurait pas de sens en matière artistique.Ainsi, il y a deux ans, lorsqu’il a changé le mode de désignation de son Grand Prix en faisant élire celui-ci par l’ensemble des auteur.e.s de bande dessinée professionnel.le.s (soit un collège de l’ordre de 3 000 votants), le Festival a introduit dans la liste des sélectionnés des auteures : Marjane Satrapi et Posy Simmonds. Il se trouve que celles-ci ont recueilli très peu de votes et sont arrivées dans les dernières. C’est ainsi qu’elles ont été sorties de la liste (conformément au règlement).Même si le Festival déplore que sa relation aux auteures puisse être considérée, en la circonstance, par le prisme réducteur du Grand Prix, il comprend très bien qu’aujourd’hui des femmes et des hommes soient sensibles à cet enjeu de la présence des créatrices dans la bande dessinée. Il comprend également que la dimension symbolique qui s’attache à lui, en tant qu’événement phare, puisse être l’occasion, pour elles et eux, de faire entendre cette préoccupation et la défense de cette cause.Et si finalement, ce débat d’aujourd’hui permettait de la faire avancer concrètement et constituait un marqueur pour les années à venir, le Festival aurait apporté sa contribution.En conséquence, le Festival va, sans enlever aucun autre nom, introduire de nouveau des noms d’auteures dans la liste des sélectionnés au titre du Grand Prix 2016. Par ailleurs, après Riad Sattouf et Daniel Clowes, c'est au tour de Milo Manara de vouloir être retiré de la liste.
Alchimi Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 15:44, Gio a dit : Sinon, apparemment, il y a malgré tout quelque résistance à l'idéologie dans le milieu de la BD, comme en témoigne ce statut facebook de Camille Bricod : Oh putain cette nana me remonte le moral. Ce shitstorm hystérique me gavait à vitesse V. Le 06/01/2016 à 15:52, José a dit : Dès qu'une profession se féminine, c'est de la daube. Obvious troll is obvious. Au passage, de nombreux métiers de l'ombre (notamment dans l'art) sont historiquement très féminins. Par ex: le montage dans le cinéma. (Et le montage est un poste très haut placé dans la hiérarchie de production). Par contre, des que la renommée publique entre dans l'équation, le ratio descend souvent sec. je prend la peine de cette précision concernant le montage cinéma parce que c'est peu connu mais bien réel.
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 15:50, José a dit : Combien de blacks dans cette liste ? J'ai posé la question, on m'a rétorqué qu'un combat ne devait pas en balayer un autre.
José Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:03, Alchimi a dit : Au passage, de nombreux métiers de l'ombre (notamment dans l'art) sont historiquement très féminins. Par ex: le montage dans le cinéma. (Et le montage est un poste très haut placé dans la hiérarchie de production). Ergo, cette profession ne s'est pas féminisée.
José Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:07, Gio a dit : J'ai posé la question, on m'a rétorqué qu'un combat ne devait pas en balayer un autre. Et le quota d'handicapés ?
Alchimi Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:07, José a dit : Ergo, cette profession ne s'est pas féminisée. Désolé, je ne comprend pas le sens de ta remarque.
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:08, José a dit : Et le quota d'handicapés ? Trop gros. Passera pas.
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:10, Alchimi a dit : Désolé, je ne comprend pas le sens de ta remarque. Une profession qui n'a jamais été masculine ne peut pas s'être féminisé. (Autre exemple de métier qui a toujours historiquement été féminin : l'infirmerie.)
jubal Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 14:13, Marlenus a dit : Les norvégiennes se sont battues pour ça et l'ont obtennue. http://www.marieclaire.fr/,service-militaire-conscription-norvege-femmes-egalite-homme-femme,20123,694224.asp Non, c'est clairement pas un service militaire obligatoire: Citation Seuls les plus aptes et les plus motivés sont appelés sous les drapeaux. La ministre espère arriver a 20% de femme pour la conscription, ce qui serait impossible si c’était obligatoire. Ca aurait été très surprenant que les femme se battent pour être oblige de faire leur service.
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Apparemment 10 des 30 sélectionnés se sont déjà désistés. C'est une débâcle pour le festival. Et les désistés sont :Riad Sattouf, Daniel Clowes, Joann Sfar, Charles Burns, Etienne Davodeau, Milo Manara, Christophe Blain, Pierre Christin, François Bourgeon et Chris Ware. Fleur Pellerin est touchée : "La culture doit être exemplaire en matière de parité et de respect de la diversité, le compte n'y est pas tout à fait"
Brock Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:10, Gio a dit : Trop gros. Passera pas. C'est le fauteuil roulant qui bloque dans les portes
Alchimi Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Et vazy que l'émotionnel l'emporte et que tout le monde accoure pour montrer son soutien en se retirant. Ça faisait quelque temps que je regardais plus trop le bordel d'Angougou, c'est manifestement devenu aussi politique et show-biz que Cannes. (Bon ça faisait longtemps mais là quand le ministère de la kultur s'en mèle tu vois le délire). La BD est officiellement devenue la même chose que le cinéma, une affaire de politique et d'état. Youpi.
Hayek's plosive Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:08, José a dit : Et le quota d'handicapés ?Et les trans queer gender fluid mammal-kin ?Ce cis-centrisme est tellement répugnant.
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Extrait de commentaires facebook : "Le fait qu'il n'y ai que des hommes dans la sélection ne prouvent en rien le caractères sexiste et discriminatoire de la sélection." "...c'est le degré zéro de la pensée, ne pas voir le caractère sexiste d'une absence totale de femme alors qu'il y en a largement assez méritant une présence (et non pas en leur laissant la place), Personne ne demande la parité, mais une juste représentation, et aux dernières nouvelles 15% de qqchose ne fait pas 0." ou encore : "Tenir la porte à une femme pour qu'elle passe devant, c'est sexiste?" "Pour la porte, c'est sexiste si tu ne tiens pas la porte également aux hommes, oui."
Atika Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 "La culture doit être exemplaire en matière de parité et de respect de la diversité, le compte n'y est pas tout à fait" "Le compte n'y est pas" phrase tellement symptomatique du constructivisme où nous sommes des pions soumis, gerbant
Alchimi Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Qui c'est qui disait que le bordel SJW n'avait pas encore déferlé en france? http://bdegalite.org/faq/ (Voir Pourquoi un tel collectif et pourquoi est-il non-mixte ? ) Citation Notre collectif est non-mixte car nous faisons face à des situations basées sur des préjugés sexués. Nos confrères masculins ont le privilège de ne pas les subir dans leur quotidien.Ceci étant dit, de même que la lutte contre le racisme est suivie par des personnes bénéficiant des privilèges blancs, la lutte contre le sexisme est également l'affaire de tous, pour un meilleur vivre ensemble.
Ultimex Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:22, Alchimi a dit : Ça faisait quelque temps que je regardais plus trop le bordel d'Angougou, c'est manifestement devenu aussi politique et show-biz que Cannes. (Bon ça faisait longtemps mais là quand le ministère de la kultur s'en mèle tu vois le délire). La BD est officiellement devenue la même chose que le cinéma, une affaire de politique et d'état. Youpi. Qu'attendre d'autre de la part de gens qui te disent que tout est politique...
Gio Posté 6 janvier 2016 Signaler Posté 6 janvier 2016 Le 06/01/2016 à 16:26, Alchimi a dit : Qui c'est qui disait que le bordel SJW n'avait pas encore déferlé en france? Je ne me souviens pas que quelqu'un de ce forum ait dit ça, moi par contre j'avais dit que SJWisme était d'importation américaine, ce qui est fort différent.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant