Bastiat Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Obtenus par corruption d'un employé d'une banque du Lichtenstein, elle les divulgue aupres des autres fisc. http://tf1.lci.fr/infos/monde/europe/0,,37…-trembler-.html a ce titre, un article complet sur l'anti concurence fiscale http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=7522 Il est donc vital de progresser vers l’harmonisation des systèmes fiscaux, ce qui impose de rapprocher les règles d’assiette et d’instituer des taux minimums pour éviter une concurrence sur les seuls taux. Pour y parvenir, il pourrait être institué un « serpent fiscal européen » qui, progressivement, limiterait puis diminuerait les écarts entre fiscalités et, ainsi, entraînerait une harmonisation « par le haut » [3]. Ce serpent fiscal serait constitué d’un ensemble de mesures visant à instituer des taux moyens d’imposition « plancher » pour les impôts directs (sur les revenus, les patrimoines et les sociétés) et, a contrario, « plafond » pour les impôts indirects (TVA, accises), à intensifier la coopération entre autorités publiques contre l’évasion et la fraude fiscales internationales, à rapprocher les règles juridiques en matière de droit des sociétés ou encore à automatiser les échanges d’informations entre autorités publiques. Ce dernier point est important : il doit permettre de parvenir à lever le secret bancaire ainsi que diverses formes d’obstacles juridiques relatifs, par exemple, aux sociétés écrans. Enfin, l’élargissement a rendu la question du budget européen également sensible, on l’a vu : le limiter conduit à maintenir les nouveaux Etats dans une logique de dumping, puisqu’en l’absence de solidarités, il ne leur reste comme stratégie de développement que leur stratégie fiscale. Le budget est l’acte politique majeur dans une démocratie : pour prendre en charge les besoins européens et financer les solidarités européennes, renverser la tendance actuelle est indispensable. Cela consisterait dans un premier temps à utiliser toutes les marges de manœuvre existantes [4] pour dépasser la limite actuelle et développer une véritable politique budgétaire européenne.
john_ross Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 De plus en plus, Léviathan se voit forcé de dévoiler son vrai visage. Point de différence, de ce point de vue, entre son petit bras provincial et son gros organe fédéral. Il ne sert à rien que ses sujets tentent d'appaiser Léviathan par leur obéissance: depuis des décennies que nous sommes gentils avec lui, et qu'il n'a cessé de profiter de notre bonasserie pour nous enserrer dans des autorisations, des contrôles et un quadrillage administratif de plus en plus étouffants. Il importe, quand Léviathan est aux abois, d'en profiter pour le harceler, lui donner des coups de pique, l'épuiser, jusqu'au jour où un nombre suffisant d'individus libres lui diront simplement et calmement: "Non serviam ." Pierre Lemieux http://www.pierrelemieux.org/ch-levia.html
teabag Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Obtenus par corruption d'un employé d'une banque du Lichtenstein, elle les divulgue aupres des autres fisc. Ca je l'aurais parié ! Les banques belges et suisses doivent s'arracher les cheveux pour tenir leurs employés et éviter les fuites !
Punu Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Cette affaire est un véritable scandale. Non seulement les nazis versent des millions à un criminel en parfaite connaissance de cause et puis s'en vantent, mais en plus ils comptent envoyer ces informations éminemment personnelles à quelques milliers de fonctionnaires2merde. Ce sont les mêmes charognes qui nous promettent ensuite que le futur casier judiciaire européen ne sera transmis aux autorités nationales qu'à la demande d'un juge, qui nous parlent jour et nuit de la protection de la vie privée, du respect des droits de l'homme, etc. Chiens, chiens, chiens.
L.F. Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Cette affaire est un véritable scandale. Non seulement les nazis versent des millions à un criminel en parfaite connaissance de cause et puis s'en vantent, mais en plus ils comptent envoyer ces informations éminemment personnelles à quelques milliers de fonctionnaires2merde. Ce sont les mêmes charognes qui nous promettent ensuite que le futur casier judiciaire européen ne sera transmis aux autorités nationales qu'à la demande d'un juge, qui nous parlent jour et nuit de la protection de la vie privée, du respect des droits de l'homme, etc. Chiens, chiens, chiens. Purée, qu'est-ce qui m'a pris d'aller lire l'article du monde sur le sujet et les commentaires des lecteurs ? Maintenant, je suis déprimé pour la journée.
Sous-Commandant Marco Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Le Parisien titrait ce matin que cette affaire allait se propager en France. Je suppose qu'il y a des Français dans les petits papiers du Lichtenstein…
0100011 Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Seuls les Danois ont résisté avant de craquer : http://www.lesechos.fr/info/analyses/4692973.htm La poussée de fièvre allemande contre la fraude fiscale gagne de proche en proche toute l'Europe, trouvant un écho jusqu'aux Etats-Unis. De quoi relancer, en termes politiques, le vieux casse-tête des paradis fiscaux : sans même parler de blanchiment d'argent sale, comment imposer un minimum de transparence et de coopération à ces confettis d'Etats et centres offshore pour limiter les dérives qui privent les gouvernements d'une part non négligeable de leurs recettes budgétaires ?Au départ, le scandale né, outre-Rhin, de placements discrets au Liechtenstein avait pris des allures de tour de passe-passe électoral. Le sursaut de sévérité d'Angela Merkel semblait moins tenir du rappel au civisme que de la volonté de calmer une grogne sociale montante. Exacerbées par la charge émotionnelle véhiculée, de tout temps, par les termes d'« impôt » et de « justice fiscale », les accusations de populisme ou d'hypocrisie ont fusé entre la droite et la gauche. La polémique a été relayée depuis lors hors des frontières allemandes, par la méthode utilisée par le fisc. Récompenser, au nom de la moralité fiscale, un informateur monnayant des listes volées de fraudeurs en laisse plus d'un rêveur. Notamment au Danemark, où un ministre, après avoir fustigé une forme avancée de « recel », s'est déclaré prêt à bénéficier… gratuitement des informations fournies par Berlin. Au-delà des arrière-pensées, ce dossier explosif fera les délices des fiscalistes. Pour certains, les paradis fiscaux, devenus un élément de la stratégie fiscale des sociétés transnationales pour limiter leur imposition, constituent un aiguillon pour empêcher les Etats de taxer toujours davantage les entreprises. Il s'agirait d'un mal nécessaire. D'autres, au contraire, dénoncent des pratiques opaques ouvrant la voie à tous les abus et limitant, par le détournement de capitaux de toute sorte, la marge de manoeuvre des gouvernements de pays riches ou pauvres. Où situer le curseur ? Le scandale allemand rappelle la persistance d'une pratique vieille comme… l'impôt : quelque 2.000 ans avant Jésus-Christ des commerçants grecs s'entendaient sur des points de transbordement des marchandises pour échapper à toute taxation portuaire. Depuis lors, l'imagination financière et fiscale a fait des merveilles. La fraude aussi. Or, tant qu'un paradis fiscal échappera aux règles du jeu mondial, il fera le bonheur des centres offshore comme de ceux qui cherchent à escamoter leurs bénéfices, bien ou mal acquis. Singapour et Hong Kong ne sont pas seuls à vouloir prendre la relève de ceux qui perdront de leur attrait en acceptant une surveillance rapprochée. En d'autres termes, le bonneteau fiscal aux dimensions de la planète a encore de beaux jours devant lui. En dépit des progrès incontestables réalisés par l'Union européenne pour en limiter les conséquences.
Invité jabial Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 De plus en plus, Léviathan se voit forcé de dévoiler son vrai visage. Point de différence, de ce point de vue, entre son petit bras provincial et son gros organe fédéral. Il ne sert à rien que ses sujets tentent d'appaiser Léviathan par leur obéissance: depuis des décennies que nous sommes gentils avec lui, et qu'il n'a cessé de profiter de notre bonasserie pour nous enserrer dans des autorisations, des contrôles et un quadrillage administratif de plus en plus étouffants. Il importe, quand Léviathan est aux abois, d'en profiter pour le harceler, lui donner des coups de pique, l'épuiser, jusqu'au jour où un nombre suffisant d'individus libres lui diront simplement et calmement: "Non serviam ."Pierre Lemieux http://www.pierrelemieux.org/ch-levia.html +1 J'appuie particulièrement les coups de piquer
Rincevent Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 J'appuie particulièrement les coups de piquer Oh oui, dans les yeux surtout.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.