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Ni pauvres ni soumis


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Les handicapés et les malades "ni pauvres, ni soumis" crient "leur révolte"

Manifestation à Paris de personnes malades, handicapées ou invalides, le 29 mars 2008

Plusieurs milliers de personnes, malades, handicapés, invalides et leurs accompagnants, venus de toute la France, ont manifesté samedi à Paris à l'appel du collectif "Ni pauvre, ni soumis" pour exprimer leur "révolte" et réclamer un revenu "décent", au niveau du SMIC brut.

Accidentés, séropositifs, myopathes, aveugles ont défilé aux cris de "On veut des sous!", derrière une banderole "handicap, maladie invalidante: l'urgence d'un revenu d'existence".

En fauteuil ou sur des béquilles, guidés par une canne blanche ou un chien, les manifestants, évalués à "pratiquement 35.000 personnes" par les organisateurs et 16.500 par la police, rassemblaient l'ensemble du monde des "accidentés de la vie" pour une mobilisation "historique", a indiqué Arnaud de Broca, président de la Fnath, une de la centaine d'associations membres du collectif.

Une délégation a été reçue à l'Elysée pour remettre une pétition comportant 80.000 signatures.

"C'est la révolte des handicapés, c'est la révolte de millions de personnes pour dire qu'il y en a assez de toucher 628 euros par mois (montant de l'allocation adultes handicapés (AAH), ndlr), qu'avec ça, on ne peut pas vivre", a ajouté M. de Broca.

Beaucoup brandissaient des panneaux jaune et noir, couleurs du collectif portant le slogan "handicap + pauvreté = double peine". Dans le défilé également, des sourds-muets, des trisomiques, arrivés avec quelques-uns des 13 trains, 5 avions ou 700 autocars affrétés pour l'occasion.

"Sur le sujet des ressources et des conditions de vie, ça fait 30 ans qu'on ne veut pas en parler, on est là pour mettre le sujet sur la table pour que les choses changent définitivement", a déclaré Jean-Marie Barbier, président de l'Association des paralysés de France (APF).

Edmond Thomas, 57 ans, paraplégique depuis 35 ans après un accident de moto, venu de Valence (Drôme), résume le problème à sa façon: "J'ai dû appeler ma banque pour augmenter mon autorisation de découvert à -700 euros".

"J'arrive à me débrouiller", estime-t-il. "Je viens plus pour le +Ni soumis+ que pour le +Ni pauvre+, parce qu'en Belgique ou dans les pays du Nord, les handicapés sont mieux considérés. C'est une question de dignité et de droits de l'Homme", s'emporte cet homme.

Quelque 810.000 handicapés, qui ne peuvent pas ou plus travailler, reçoivent l'AAH.

Bernard, 58 ans dont 54 cloué dans un fauteuil roulant par la poliomyélite, estime avoir "eu de la chance": il a pu travailler pendant 30 ans à mi-temps comme psychologue.

Il s'est déplacé de Bretagne par solidarité. "Moi, j'ai pu travailler, donc j'aurai une petite retraite, mais pour d'autres, c'est difficile", explique l'homme, qui hausse les épaules lorsqu'on évoque l'augmentation de 5% de l'AAH annoncée par Nicolas Sarkozy, quatre jours avant la manifestation.

"Ca ne fera pas passer les gens au-dessus du seuil de pauvreté" (817 euros par mois pour une personne seule)", rappelle-t-il.

Daniel M., 46 ans, membre de l'association Aides, s'accroche à son travail dans le milieu hospitalier malgré sa séropositivité. "Je n'ai pas demandé l'AAH parce que je veux travailler le plus longtemps possible", explique-t-il. "Mais je connais beaucoup de gens qui ne vivent qu'avec l'AAH et pour eux c'est souvent l'exclusion sociale".

"Je viens aussi pour mon avenir, parce que je sais que j'aurai besoin de l'AAH quand je ne pourrais plus travailler", ajoute-t-il.

Appuyé sur une perfusion à roulettes débranchée, il se dit "épuisé" par les quatre heures de marche et station debout. "Mais j'irai jusqu'au bout, c'est trop important".

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Ca a surement déjà été abordé sur le forum, mais quelqu'un pourrait justement me dire comment les personnes invalides (aveugles, handicapés, tétra etc…) pourraient s'en sortir dans un système libéral ou libertarien?

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Ca a surement déjà été abordé sur le forum, mais quelqu'un pourrait justement me dire comment les personnes invalides (aveugles, handicapés, tétra etc…) pourraient s'en sortir dans un système libéral ou libertarien?

Mais justement, ces personnes manifestent parce qu'elles ne s'en sortent pas dans un système collectiviste. Il nous suffit de constater que coût de l'intervention militaire en Afghanistan, que l'on se propose d'augmenter sans aucun débat parlementaire, suffirait largement à accéder à leurs demandes.

Sinon, je pourrais citer Muhammad Yunus, qui est passé dans le JT de France 3 samedi et qui a dit, en substance: "il y a plein d'emplois que les handicapés peuvent obtenir. Il suffit de leur donner les moyens de devenir autonomes." Ce n'est pas en augmentant les allocations que l'on y arrivera.

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Ca a surement déjà été abordé sur le forum, mais quelqu'un pourrait justement me dire comment les personnes invalides (aveugles, handicapés, tétra etc…) pourraient s'en sortir dans un système libéral ou libertarien?

Assurances privées + solidarité (je parle donc de vraie solidarité, c'est à dire volontaire).

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Ca a surement déjà été abordé sur le forum, mais quelqu'un pourrait justement me dire comment les personnes invalides (aveugles, handicapés, tétra etc…) pourraient s'en sortir dans un système libéral ou libertarien?

http://www.liberalia.com/htm/cm_gens_riches.htm

Mais justement, ces personnes manifestent parce qu'elles ne s'en sortent pas dans un système collectiviste. Il nous suffit de constater que coût de l'intervention militaire en Afghanistan, que l'on se propose d'augmenter sans aucun débat parlementaire, suffirait largement à accéder à leurs demandes.

Sinon, je pourrais citer Muhammad Yunus, qui est passé dans le JT de France 3 samedi et qui a dit, en substance: "il y a plein d'emplois que les handicapés peuvent obtenir. Il suffit de leur donner les moyens de devenir autonomes." Ce n'est pas en augmentant les allocations que l'on y arrivera.

Voici déjà deux éléments très importants de réponse.

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[…]

Voici déjà deux éléments très importants de réponse.

Yunus fait d'ailleurs une analogie amusante mais qu'il ne pousse hélas pas au bout: selon lui, les pauvres sont comme les bonsaï. Les bonsaï sont issus des mêmes graines que les arbres normaux mais restent petits. Si on leur donne les moyens de pousser, il n'y a pas de raison qu'ils ne deviennent pas grands. Mais la réalité, c'est qu'on empêche les bonsaïs de pousser.

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Yunus fait d'ailleurs une analogie amusante mais qu'il ne pousse hélas pas au bout: selon lui, les pauvres sont comme les bonsaï. Les bonsaï sont issus des mêmes graines que les arbres normaux mais restent petits. Si on leur donne les moyens de pousser, il n'y a pas de raison qu'ils ne deviennent pas grands. Mais la réalité, c'est qu'on empêche les bonsaïs de pousser.

Comment les empêche-t-on de pousser? En quoi un système collectiviste les en empêche (ça paraît mais c'est juste pour que tout soit clair dans ma tête)?

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Comment les empêche-t-on de pousser? En quoi un système collectiviste les en empêche (ça paraît mais c'est juste pour que tout soit clair dans ma tête)?

En simplifiant: un pauvre ou un handicapé, c'est quelqu'un qui est moins productif qu'un riche ou une personne valide. Or on interdit aux personnes peu productives de travailler, avec le SMIC (interdiction de travailler en dessous d'un certain niveau de productivité) et les impôts délirants qui pèsent sur les salaires (qui obligent à avoir une productivité élevée pour trouver un travail). Les autorités ont beau jeu de considérer ces personnes comme inaptes au travail, sachant que c'est l'état qui décide de ce qui constitue un travail acceptable. Sachant cela, même si la "solidarité" n'était pas obligatoire, elle n'aurait guère de sens puisque, dans le même temps, on interdit aux nécessiteux de s'en sortir par eux-mêmes.

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En simplifiant: un pauvre ou un handicapé, c'est quelqu'un qui est moins productif qu'un riche ou une personne valide. Or on interdit aux personnes peu productives de travailler, avec le SMIC (interdiction de travailler en dessous d'un certain niveau de productivité) et les impôts délirants qui pèsent sur les salaires (qui obligent à avoir une productivité élevée pour trouver un travail). Les autorités ont beau jeu de considérer ces personnes comme inaptes au travail, sachant que c'est l'état qui décide de ce qui constitue un travail acceptable. Sachant cela, même si la "solidarité" n'était pas obligatoire, elle n'aurait guère de sens puisque, dans le même temps, on interdit aux nécessiteux de s'en sortir par eux-mêmes.

+1. Il faut ajouter que le système bureaucratique d'allocations aux handicapés a souvent l'effet de désinciter ceux-ci à devenir (partiellement) autonomes en trouvant un travail à leur portée. A cela tu ajoutes les innombrables fraudes. L'effet final, c'est que les handicapés "méritants", ceux qui ont objectivement besoin d'assistance, quasi-totale ou partielle, se retrouvent moins bien lotis que si on laissait la solidarité naturelle et la société civile s'exprimer.

Dans ce domaine, il faut surtout bien comprendre que les chômeurs, les "faux" handicapés, etc., ne sont absolument pas des fainéants. Ils savent simplement calculer et ils sont plutôt malins.* Et les gauchistes sont des cons. ( :icon_up: )

* Certes, on peut leur reprocher une certaine défaillance morale, au sens où ils se font entretenir par les autres…

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+1. Il faut ajouter que le système bureaucratique d'allocations aux handicapés a souvent l'effet de désinciter ceux-ci à devenir (partiellement) autonomes en trouvant un travail à leur portée. A cela tu ajoutes les innombrables fraudes. L'effet final, c'est que les handicapés "méritants", ceux qui ont objectivement besoin d'assistance, quasi-totale ou partielle, se retrouvent moins bien lotis que si on laissait la solidarité naturelle et la société civile s'exprimer.

Eh ben, plus je fréquente ce forum, plus je réalise que le libéralisme demande vraiment de la réflexion et une grande remise en cause de ce que sont l'Homme et la société. Merci de vos réponses et liens, c'est fort fructifiant :icon_up: !

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Oui, il faut réfléchir, c'est peut être pour ça que ça a si peu de succès dans nos contrées…

Par contre, la doctrine du "il suffit de prendre l'argent où il y en a" est très populaire !

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Comment les empêche-t-on de pousser? En quoi un système collectiviste les en empêche (ça paraît mais c'est juste pour que tout soit clair dans ma tête)?

Les socialistes ont tendance à considérer que les pauvres sont, entre guillemets, "génétiquement" (ou congénitalement) pauvres. C'est à dire qu'on est pauvre comme on est noir ou blanc, grand ou petit, que c'est la faute à pas de chance et qu'on ne peut pas y faire grand chose. D'ailleurs, ils parlent de classes sociales.

Je ne sais pas si c'est conscient ou inconscient. Mais du coup, ils ne considèrent pas qu'il faut "donner un coup de pouce" aux pauvres pour les remettre en selle et qu'ils puissent eux-aussi prospérer ; ils considèrent qu'il faut les assister toute leur vie (puisqu'ils sont pauvres de par leur identité et non de par leurs ressources matérielles à un instant donné). Et donc ces gens se retrouvent coincés dans des "trappes à pauvreté" : le saut à faire pour sortir de leur condition (en gros, passer du chômage et de l'assistanat au travail) est bien trop grand pour la plupart des gens.

Et pour être honnête, quitte à faire du socialisme, autant faire du socialisme intelligent : l'impôt négatif (ce que certains appellent le revenu d'existence) est je pense la moins pire des solutions socialistes. Cela consiste à dire : chaque individu reçoit une somme fixe qu'il gère comme il veut et on supprime toutes les autres allocations, services publiques d'assistance, subventions aux associations (ainsi que le SMIC, les réglementations sur les loyers, le code du travail, etc.)

Il faudrait faire le calcul mais je pense que si on supprime toute cette bureaucratie coûteuse et inefficace, ça doit faire une somme correcte qui permet de vivre décemment.

Je pense que c'est un premier pas réaliste vers la minarchie (et pourquoi pas bien sûr, ensuite, vers l'anarcho-capitalisme).

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Les socialistes ont tendance à considérer que les pauvres sont, entre guillemets, "génétiquement" (ou congénitalement) pauvres. C'est à dire qu'on est pauvre comme on est noir ou blanc, grand ou petit, que c'est la faute à pas de chance et qu'on ne peut pas y faire grand chose. D'ailleurs, ils parlent de classes sociales.

Je ne sais pas si c'est conscient ou inconscient. Mais du coup, ils ne considèrent pas qu'il faut "donner un coup de pouce" aux pauvres pour les remettre en selle et qu'ils puissent eux-aussi prospérer ; ils considèrent qu'il faut les assister toute leur vie (puisqu'ils sont pauvres de par leur identité et non de par leurs ressources matérielles à un instant donné). Et donc ces gens se retrouvent coincés dans des "trappes à pauvreté" : le saut à faire pour sortir de leur condition (en gros, passer du chômage et de l'assistanat au travail) est bien trop grand pour la plupart des gens.

Et pour être honnête, quitte à faire du socialisme, autant faire du socialisme intelligent : l'impôt négatif (ce que certains appellent le revenu d'existence) est je pense la moins pire des solutions socialistes. Cela consiste à dire : chaque individu reçoit une somme fixe qu'il gère comme il veut et on supprime toutes les autres allocations, services publiques d'assistance, subventions aux associations (ainsi que le SMIC, les réglementations sur les loyers, le code du travail, etc.)

Il faudrait faire le calcul mais je pense que si on supprime toute cette bureaucratie coûteuse et inefficace, ça doit faire une somme correcte qui permet de vivre décemment.

Je pense que c'est un premier pas réaliste vers la minarchie (et pourquoi pas bien sûr, ensuite, vers l'anarcho-capitalisme).

Ca enlèverait certainement pas mal de paperasse inutile de même j'imagine :icon_up:

Posté
Ca a surement déjà été abordé sur le forum, mais quelqu'un pourrait justement me dire comment les personnes invalides (aveugles, handicapés, tétra etc…) pourraient s'en sortir dans un système libéral ou libertarien?

:mrgreen: Le problème sera évidemment réglé par la solidarité volontaire qui se développera une fois l’état disparu :mrgreen: . On peut espérer sans optimisme exagéré que les handicapés seront pris en charge par des fondations philanthropiques privées qui les aideront à partir dans la dignité :icon_up: . Grâce aux dons qui ne manqueront pas d’affluer et à la saine concurrence qui s’exercera une fois libérées les capacités créatrices de l’Homme, il est clair que cette activité sera beaucoup plus efficace et productive que le régime actuel :mrgreen: , qui conserve encore quelque chose d’artisanal, disons-le franchement :doigt: .

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Comment les empêche-t-on de pousser? En quoi un système collectiviste les en empêche (ça paraît mais c'est juste pour que tout soit clair dans ma tête)?

Exemple pratique : les C.A.T. (Centres d'Aide par le Travail).

Ce qu'en dit l'Etat :

Ce sont des établissements médico-sociaux, accessibles sur décision d’orientation de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

Ils permettent aux personnes handicapées qui n’ont pas acquis suffisamment d’autonomie pour travailler en milieu ordinaire, y compris en entreprise adaptée ou de façon indépendante, d'exercer une activité à caractère professionnel dans un milieu de travail protégé. Ces personnes bénéficient, en fonction de leurs besoins, d’un suivi médico-social et éducatif.

Le statut d’un travailleur handicapé en ESAT est particulier, n’étant pas soumis aux dispositions du code du travail.

Ce que l'on ne dit pas, c'est que de toute manière, quelle que soit la technicité du travail réalisé la rémunération ne dépassera pas le SMIC, que le temps de travail est de 39 heures (on aura noté le côté social de la chose), qu'ils n'ont pas droit à la représentation syndicale pas plus qu'ils ne peuvent avoir recours aux prud'hommes.

Aide ou esclavage ?

Posté
Exemple pratique : les C.A.T. (Centres d'Aide par le Travail).

Ce qu'en dit l'Etat :

Ce que l'on ne dit pas, c'est que de toute manière, quelle que soit la technicité du travail réalisé la rémunération ne dépassera pas le SMIC, que le temps de travail est de 39 heures (on aura noté le côté social de la chose), qu'ils n'ont pas droit à la représentation syndicale pas plus qu'ils ne peuvent avoir recours aux prud'hommes.

Aide ou esclavage ?

Hum, Herbert West a raison: les pauvres sont vraiment considérés comme une race à part victime d'un déterminisme étatique presque considéré comme génétique. Ca me rappelle beaucoup le marxisme c'est vrai.

C'est dingue, j'aurais jamais imaginé que la solution était que l'état ne s'occupe pas des pauvres, je déteste de plus en plus l'éducation nationale :icon_up: !

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:mrgreen: Le problème sera évidemment réglé par la solidarité volontaire qui se développera une fois l’état disparu :mrgreen: . On peut espérer sans optimisme exagéré que les handicapés seront pris en charge par des fondations philanthropiques privées qui les aideront à partir dans la dignité :icon_up: . Grâce aux dons qui ne manqueront pas d’affluer et à la saine concurrence qui s’exercera une fois libérées les capacités créatrices de l’Homme, il est clair que cette activité sera beaucoup plus efficace et productive que le régime actuel :mrgreen: , qui conserve encore quelque chose d’artisanal, disons-le franchement :doigt: .

Artisanal, je ne sais pas… Personnellement, j'aurais plutôt tendance à le qualifier de créateur net de pauvreté (alors qu'il prétend lutter contre celle-ci) car les entraves à l'enrichissement et les mauvaises incitations produites ont un effet supérieur à ce que les aides et allocations diverses peuvent apporter de bon.

Au-delà de l'ironie, qu'as-tu à dire ?

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:mrgreen: Le problème sera évidemment réglé par la solidarité volontaire qui se développera une fois l’état disparu :mrgreen: . On peut espérer sans optimisme exagéré que les handicapés seront pris en charge par des fondations philanthropiques privées qui les aideront à partir dans la dignité :icon_up: . Grâce aux dons qui ne manqueront pas d’affluer et à la saine concurrence qui s’exercera une fois libérées les capacités créatrices de l’Homme, il est clair que cette activité sera beaucoup plus efficace et productive que le régime actuel :mrgreen: , qui conserve encore quelque chose d’artisanal, disons-le franchement :doigt: .

Kimon, tu es le Verbe fait autrichien.

:blushing:

Invité Arn0
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:mrgreen: Le problème sera évidemment réglé par la solidarité volontaire qui se développera une fois l’état disparu :blushing: . On peut espérer sans optimisme exagéré que les handicapés seront pris en charge par des fondations philanthropiques privées qui les aideront à partir dans la dignité :icon_up: . Grâce aux dons qui ne manqueront pas d’affluer et à la saine concurrence qui s’exercera une fois libérées les capacités créatrices de l’Homme, il est clair que cette activité sera beaucoup plus efficace et productive que le régime actuel :mrgreen: , qui conserve encore quelque chose d’artisanal, disons-le franchement :mrgreen: .

:doigt:

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Kimon, tu es le Verbe fait autrichien.

:icon_up:

Le détail qui fait mouche, c'est le H majuscule dans "capacités créatrices de l’Homme". Il annonce tout un programme, en forme de hache.

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Les handicapés qui travaillent, ça existe déjà, sous la forme des ateliers protégés. Et ça marche gentiment.

J'ajoute que pour toutes les entreprises de taille respectable (tous ça pour dire je ne connais pas le nombre d'employés qui correspond) tu dois respecter un quota de personnes handicapées.

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Les handicapés qui travaillent, ça existe déjà, sous la forme des ateliers protégés. Et ça marche gentiment.

Les plus de 55 ans qui travaillent ça existe aussi. Ça ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de problème.

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Les plus de 55 ans qui travaillent ça existe aussi. Ça ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de problème.

Le lien avec les handicapés est qu'eux aussi marchent doucement ? :icon_up:

Posté

Le problème c'est que des quantités non négligeables d'individus touchent l'AAH alors qu'ils ne sont pas handicapés (des schizos, des dépressifs, des "retardés" légers etc..).

Sur les CAT, je crois qu'il y a un livre récent à ce sujet.

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