Abominable NH Posté 11 avril 2008 Signaler Posté 11 avril 2008 La liberté consiste à pouvoir faire ce qui ne nuit pas à autrui. Plus simple, non ? Je ne trouve pas. Justement. Pourrais-tu développer ? Je me suis peut-être parfaitement mépris sur le sens de ton propos.
Apollon Posté 11 avril 2008 Signaler Posté 11 avril 2008 Pourrais-tu développer ? Je me suis peut-être parfaitement mépris sur le sens de ton propos. Impossible je dois éteindre et je pars pour Bute jusqu'à dimanche soir pas de querelle byzantine sur les droits ce soir.
Invité jabial Posté 11 avril 2008 Signaler Posté 11 avril 2008 La liberté consiste à pouvoir faire ce qui ne nuit pas à autrui. Plus simple, non ? Simple, mais faux. Il y a tout un tas de choses qui nuisent à autrui et qui sont pourtant tout à fait légitimes. L'exemple typique est de concurrencer quelqu'un. En fait, presque tous nos actes économiques profitent de façon infinitésimale à des millions de personnes et nuisent de façon tout aussi infinitésimale à des millions d'autres, en ce qu'ils participent à la variation des prix dont certains ont intérêt à ce qu'elle soit à la hausse et d'autres à la baisse. Certains de nos actes légitimes peuvent nuire gravement à quelques personnes : renvoyer un employé, par exemple. Nuire est quelque chose de beaucoup trop général pour caractériser ce qui est illégitime. C'est en celà que la non-agression est un principe supérieur à la non-nuisance. L'agression est le sous-ensemble des nuisances qui violent un droit. Et voilà, les droits sont revenus, on ne s'en débarrasse pas si facilement.
Abominable NH Posté 11 avril 2008 Signaler Posté 11 avril 2008 Impossible je dois éteindre et je pars pour Bute jusqu'à dimanche soir pas de querelle byzantine sur les droits ce soir. Ni souci, ni querelle, et puis, ça peut attendre. Mais ce débat m'intéresse beaucoup en tout cas. Bon w-e.
L'affreux Posté 12 avril 2008 Signaler Posté 12 avril 2008 La liberté est la faculté de pouvoir poursuivre les fins qu'on se choisit par les moyens dont on dispose. Les pressions familiales sont aussi des contraintes qui réduisent la liberté. Elles sont dans de ta définition mais probablement pas dans tes pensées, et elles sortent en tout cas du domaine du libéralisme. Pouvoir? Encore un monde d'incompréhension qui se cache derrière un mot qui a plus de sens différents qu'il faut de pixels pour le représenter sur un écran.Ce que tu cherches est la définition suivante : la liberté libérale est l'état (sans majuscule) où les droits des individus ne sont pas violés. Mais ça évacue le problème dans le contenu des dits droits. Rien à faire, on ne définira pas en une ligne ce qu'est la liberté - sans quoi le libéralisme serait bien simple puisqu'il suffirait de respecter cette définition. Tout à fait. Jabial a raison.
Ronnie Hayek Posté 12 avril 2008 Signaler Posté 12 avril 2008 Rien à faire, on ne définira pas en une ligne ce qu'est la liberté - sans quoi le libéralisme serait bien simple puisqu'il suffirait de respecter cette définition. En tant qu'axio je pense qu'une définition existe, mais elle serait plutôt de la taille d'un bouquin. Cela ne te semble pas quelque peu contradictoire avec ton souci permanent de dire d'un ton catégorique et définitif pour décrire des situations relativement complexes : "Ceci respecte la liberté; cela est de l'esclavage" ?
Invité jabial Posté 12 avril 2008 Signaler Posté 12 avril 2008 Cela ne te semble pas quelque peu contradictoire avec ton souci permanent de dire d'un ton catégorique et définitif pour décrire des situations relativement complexes : "Ceci respecte la liberté; cela est de l'esclavage" ? Devant un cas concret, il est souvent assez facile de se prononcer, même si personne n'est à l'abri d'une erreur. C'est donner une règle générale qui est, à mon avis, un brin hors de portée. Bien sûr, encore une fois, je crois que c'est possible à condition de limiter sérieusement ce que couvre cette règle - c'est la démarche axiomatique, qui choisit par prudence de préférer garantir d'autoriser tout ce qui est juste quitte à ne pas interdire tout ce qui est injuste. Tu me diras que suivre cette démarche conduit, à l'extrême, à l'anomie, mais nous en sommes tout de même loin ; et après tout, ce que l'axiomatisme libertarien a pour but de produire n'est certainement pas un nouveau droit construit de zéro - ce serait pure folie - mais simplement une sorte de constitution de la liberté pour encadrer la loi.
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