Serge Posté 6 mai 2008 Signaler Posté 6 mai 2008 Il ne manque plus que la dénomination à la française pour cette nouvelle avancée sociale, simple d'application : "ORE" Dans le cadre de la réforme de l'assurance chômage, le gouvernement veut contraindre les demandeurs d'emplois à accepter des « offres raisonnables » sous peine de radiation. Bercy vient de préciser ses critères.Bercy a transmis aux partenaires sociaux un document dans lequel il précise sa définition d’une « offre raisonnable d’emploi ». Pour le gouvernement, ce texte doit servir de base aux discussions qui débuteront mardi entre l’Etat, le patronat et les syndicats, sur la réforme de l’assurance chômage. Le gouvernement compte notamment sur cette réforme pour atteindre les objectifs fixés par Nicolas Sarkozy à l’horizon 2012 : un taux de chômage de 5% et un taux d’emploi de 70%. Dans cette optique, le gouvernement plaide pour « une logique de droits et de devoirs renforcés », à l’égard des demandeurs d’emplois. Au chapitre des « devoirs », les chômeurs ne pourraient refuser, sous peine de radiation et de perte des allocations, plus de deux offres valables d’emploi. Que le gouvernement s’efforce de requalifier en « offre raisonnable ». Le principe de sanction des chômeurs en cas de refus d’une offre valable d’emploi est pourtant déjà prévu par le code du travail. Mais, selon le ministère de l’économie, le système actuel « pose des difficultés » : « les critères (d’une OVE) ne sont ni définis objectivement, ni adaptables à la situation de la personne. Cela laisse la place à des interprétations variables, c’est à dire à la fois à l’inéquité et à l’inefficacité ». Une offre valable d'emploi selon Bercy Bercy a donc édicté des critères, plus draconiens à mesure que dure la recherche d’emploi. Durant les trois premiers mois de sa recherche, l’emploi proposé doit s’inscrire dans le projet professionnel du demandeur et être au moins rémunéré au niveau de salaire antérieur. Au-delà du troisième mois de la recherche, l’emploi proposé doit être compatible avec ses qualifications, être rémunéré à 95% du salaire antérieur. Au-delà de six mois, tout en répondant aux mêmes conditions de qualification, l’emploi proposé doit être rémunéré à 80% du salaire antérieur, être situé à une distance maximale de 30 km ou qui n'entraîne pas un temps de transport en commun supérieur à 1 heure. Au-delà du 12e mois, tout en répondant aux mêmes conditions en termes de qualification et d’éloignements géographique, l’emploi proposé doit être rémunéré à un salaire supérieur à l’allocation dont bénéficie le demandeur d’emploi. Le refus de deux offres raisonnables d’emploi telles que définies aurait pour conséquence une radiation de deux mois, prononcées par le nouvel opérateur de service issu de la fusion ANPE Unedic. Cette radiation entraînerait, le cas échéant, la suspension provisoire de l’allocation chômage. Les syndicats y sont fortement hostiles. « La CGT n'acceptera pas de voir les salariés français être contraints d'accepter une forme de dumping social », a ainsi déclaré Bernard Thibault, lundi, à la sortie de son entretien avec François Fillon. « On ne peut pas avoir une même règle pour tout le monde », conteste pour sa part la CFDT. On ne demande pas un système anarchique, mais qu’on définisse cette offre d’emploi en fonction de la personne », s’est expliqué lundi François Chérèque. Se voir contraint d’accepter 95% du salaire antérieur n’est pas la même chose pour « quelqu’un qui habite seul avec ses enfants et qui est au Smic » et pour « un jeune ingénieur », fait-il valoir. Cependant pour la CFDT, le sujet ne doit pas polluer la négociation à venir. Selon elle, le plus important est que le demandeur d’emploi retrouve un emploi le plus rapidement possible : « grâce à un accompagnement personnalisé et qu’il reçoive une indemnisation suffisante afin de pouvoir se concentrer sur sa recherche ». http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/ bataille-autour-des-offres-raisonnables-d-emploi_152439.html
h16 Posté 6 mai 2008 Signaler Posté 6 mai 2008 Il ne manque plus que la dénomination à la française pour cette nouvelle avancée sociale, simple d'application : "ORE" En France, on n'a pas de pétrole, plus vraiment d'idées, mais on a de l'ORE. Bof.
Wallace Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 En gros, par le biais de cette notion bien foireuse d'ORE, il s'agira de sucrer les assedics à un type qui refusera une offre d'emploi en Inde à 300 euros par mois ! L'époque à venir nous révèlera bien des surprises….
Serge Posté 8 mai 2008 Auteur Signaler Posté 8 mai 2008 En gros, par le biais de cette notion bien foireuse d'ORE, il s'agira de sucrer les assedics à un type qui refusera une offre d'emploi en Inde à 300 euros par mois ! Autant quitter le navire tout de suite.
Wallace Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Autant quitter le navire tout de suite. Si tu es précaire ça ne sert pas à grand chose j'ai l'impression, ça sera partout la même chose. En vérité la seule question que je me pose, c'est celle de savoir, si les occidentaux accepteront une réduction massive de leur niveau de vie. Et cela en parallèle avec une hausse du niveau de vie de pays, qui autrefois étaient sous domination occidentale, mais qui maintenant non seulement sont des puissances financières mais aussi des puissances militaires. Je pense qu'avec cette histoire d'ANPE qui propose une offre d'emploi en Inde à 300 euros par mois, au motif que pour l'endroit c'est un gros salaire, on a franchis - dans l'indifférence presque générale - une étape historique très importante.
José Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 En gros, par le biais de cette notion bien foireuse d'ORE, il s'agira de sucrer les assedics à un type qui refusera une offre d'emploi en Inde à 300 euros par mois ! Nimportenawak. En Allemagne, les conditions qui obligent un chômeur à accepter un "emploi raisonnable" sont depuis longtemps beaucoup plus strictes que ce qui vient d'être proposé par le ministre français. Pour autant que l'on sache, ce n'est pas le Götterdämmerung pour les allocataires sociaux allemands.
Sous-Commandant Marco Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Au lieu de s'en prendre à la main qui les nourrit (Assedic) ou à des agences gouvernementales comme l'ANPE, certes détestables mais en rien responsables du marasme, les chômeurs feraient mieux de se demander pourquoi ils sont dépendants des allocations et surtout comment ne plus l'être.
Wallace Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Nimportenawak. En Allemagne, les conditions qui obligent un chômeur à accepter un "emploi raisonnable" sont depuis longtemps beaucoup plus strictes que ce qui vient d'être proposé par le ministre français. Pour autant que l'on sache, ce n'est pas le Götterdämmerung pour les allocataires sociaux allemands. Bien sur. Mais j'essaye juste de tirer des conclusion sur l'avenir, à partir d'évènements nouveaux. En particulier les offres d'emploi de l'ANPE dont j'ai parlé, et les propositions de reclassement pour les ouvriers licenciés, dans des pays comme le Brésil par exemple. Et à mon avis, ces faits ne laissent rien présager de bon pour l'avenir, ils sont peut être même annonciateurs de ce qui se passera. A savoir une perte immense de niveau de vie, sous le fait de la pression économiques des pays pauvres en pleine émergence. Ce qui a déjà commencé. Non ? Je rappelle que je suis un jeunot, qui est encore en plein dans sa phase de découverte et de compréhension du monde. De fait je m'interroge.
José Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Bien sur. Mais j'essaye juste de tirer des conclusion sur l'avenir, à partir d'évènements nouveaux. En particulier les offres d'emploi de l'ANPE dont j'ai parlé, et les propositions de reclassement pour les ouvriers licenciés, dans des pays comme le Brésil par exemple. Tu conclus mal : les conditions dont on parle ici pour continuer à percevoir les allocations signifient que le boulot proposé doit se trouver à moins de 30 kilomètres du domicile. Bref, tu cries inutilement au loup. …une perte immense de niveau de vie, sous le fait de la pression économiques des pays pauvres en pleine émergence. Ce qui a déjà commencé. Non ? Non. Où vois-tu une "perte immense de niveau de vie" en France, en Europe ou aux States depuis que chaque fois plus de pays du Tiers-monde s'extraient de la misère, et cela à partir des années '50. Tu as encore l'esprit encombré par les sottises marxistes de "l'armée de réserve" des pauvres du Tiers-monde.
Serge Posté 8 mai 2008 Auteur Signaler Posté 8 mai 2008 Si tu es précaire ça ne sert pas à grand chose j'ai l'impression, ça sera partout la même chose. Je ne parle pas d'expatriation, mais de l'assurance chômage.
Invité Arn0 Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Bien sur. Mais j'essaye juste de tirer des conclusion sur l'avenir, à partir d'évènements nouveaux. En particulier les offres d'emploi de l'ANPE dont j'ai parlé, et les propositions de reclassement pour les ouvriers licenciés, dans des pays comme le Brésil par exemple.Et à mon avis, ces faits ne laissent rien présager de bon pour l'avenir, ils sont peut être même annonciateurs de ce qui se passera. A savoir une perte immense de niveau de vie, sous le fait de la pression économiques des pays pauvres en pleine émergence. Ce qui a déjà commencé. Non ? Je rappelle que je suis un jeunot, qui est encore en plein dans sa phase de découverte et de compréhension du monde. De fait je m'interroge. L'enrichissement des pays pauvres est une formidable chance d'enrichissement pour les pays riches. Cela ne veut pas dire que les pays développés ne peuvent pas connaitre des difficultés voir sombrer à terme dans la pauvreté, mais ce sera alors malgré et non à cause du développement des pays du tiers monde.
h16 Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Je pense qu'avec cette histoire d'ANPE qui propose une offre d'emploi en Inde à 300 euros par mois, au motif que pour l'endroit c'est un gros salaire, on a franchis - dans l'indifférence presque générale - une étape historique très importante. Eh bien tu penses de travers. Quand les mêmes Assedic proposent un emploi au Canada pour le salaire moyen sur place, personne ne moufte. Tu peux m'expliquer pourquoi ? La réalité, c'est que les gens sont choqués qu'on puisse faire là-bas (dans un pays, qui, il y a 20 ans, était vu comme du Tiers-Monde) aussi bien un truc qu'on faisait encore ici pour cher. Et pour ta gouverne, un étudiant qui fait un stage non rémunéré en Fraônce et qui devra enfiler CDD sur CDD pour devenir crédible devrait réfléchir à la possibilité d'aller là-bas pour en revenir, dans 2 ou 3 ans, avec une crédibilité bien plus grande et des espoirs sérieux de gagner 10 ou 20 fois plus. Là encore, on voit qu'il s'agit de mentalités : quitter le giron familial ? Horreur ! L'herbe n'est pas plus verte ailleurs, voyons…
Wallace Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 L'enrichissement des pays pauvres est une formidable chance d'enrichissement pour les pays riches. Cela ne veut pas dire que les pays développés ne peuvent pas connaitre des difficultés voir sombrer à terme dans la pauvreté, mais ce sera alors malgré et non à cause du développement des pays du tiers monde. C'est précisément ça qui m'inquiète. Imagine que la France sombre dans la pauvreté, alors elle sera plus pauvre que des pays qui autrefois étaient du tiers monde. Alors dans une pareille hypothèse, la pauvreté s'apprécie par apport aux autres. De fait si l'occident devient pauvre, c'est bien parce que les autres seront plus riches. Cette pauvreté pourra donc être considérée comme étant "à cause" des pays du tiers monde (enfin ceux d'autrefois). La réalisation d'une pareille hypothèse ne te gênerait pas ? Bien entendu, cette question est posée en toute innocence. Eh bien tu penses de travers.Quand les mêmes Assedic proposent un emploi au Canada pour le salaire moyen sur place, personne ne moufte. Tu peux m'expliquer pourquoi ? La réalité, c'est que les gens sont choqués qu'on puisse faire là-bas (dans un pays, qui, il y a 20 ans, était vu comme du Tiers-Monde) aussi bien un truc qu'on faisait encore ici pour cher. Et pour ta gouverne, un étudiant qui fait un stage non rémunéré en Fraônce et qui devra enfiler CDD sur CDD pour devenir crédible devrait réfléchir à la possibilité d'aller là-bas pour en revenir, dans 2 ou 3 ans, avec une crédibilité bien plus grande et des espoirs sérieux de gagner 10 ou 20 fois plus. Là encore, on voit qu'il s'agit de mentalités : quitter le giron familial ? Horreur ! L'herbe n'est pas plus verte ailleurs, voyons… Bon, bon, d'accord.
José Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Imagine que la France sombre dans la pauvreté, alors elle sera plus pauvre que des pays qui autrefois étaient du tiers monde. Alors dans une pareille hypothèse, la pauvreté s'apprécie par apport aux autres. De fait si l'occident devient pauvre, c'est bien parce que les autres seront plus riches. Cette pauvreté pourra donc être considérée comme étant "à cause" des pays du tiers monde. Non, comme actuellement le Bangladesh n'est pas pauvre "à cause" de la France.
Poil à gratter Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Là encore, on voit qu'il s'agit de mentalités : quitter le giron familial ? Horreur ! L'herbe n'est pas plus verte ailleurs, voyons… Il y a toujours une chose qui me dérange avec ce genre de discours, c'est le fait qu'on présuppose qu'il est souhaitable et loisible pour tout un chacun de tout plaquer du jour au lendemain pour aller vers les meilleures opportunités. Le fait est que les gens peuvent avoir une vie sociale qu'ils n'ont pas envie de quitter, une vie amoureuse, des enfants ou un patrimoine à entrentenir est complètement mis de côté pour ne garder que le côté "rationnel" de l'économie. C'est bien joli mais l'être humain n'est pas forcément fait pour s'allouer au mieux de la loi de l'offre et de la demande tel le capital ou bien une simple ressource. Donc, non, il ne s'agit pas "que" de mentalités. Il s'agit de changer l'homo sapiens sapiens en homo œconomicus.
MMorateur Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Il y a toujours une chose qui me dérange avec ce genre de discours, c'est le fait qu'on présuppose qu'il est souhaitable et loisible pour tout un chacun de tout plaquer du jour au lendemain pour aller vers les meilleures opportunités.Le fait est que les gens peuvent avoir une vie sociale qu'ils n'ont pas envie de quitter, une vie amoureuse, des enfants ou un patrimoine à entrentenir est complètement mis de côté pour ne garder que le côté "rationnel" de l'économie. C'est bien joli mais l'être humain n'est pas forcément fait pour s'allouer au mieux de la loi de l'offre et de la demande tel le capital ou bien une simple ressource. Donc, non, il ne s'agit pas "que" de mentalités. Il s'agit de changer l'homo sapiens sapiens en homo œconomicus. Il a bien sûr la Liberté de ne pas plaqué sa vie familliale. Le corollaire est qu'il doit accepter toutes les conséquences économiques de ce choix. Il n'existe pas de "droit à une vie sociale épanouie assortie à un boulot rémunérateur et intéressant".
William White Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Au-delà du caractère bon ou mauvais de cette mesure, je suis pessimiste sur les modalités d'application. Je ne crois pas que les agents de l'Etat et dérivés appliqueront à la lettre cette mesure, mais s'enfermeront plutôt dans leur laxisme habituel.
vincponcet Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Il y a toujours une chose qui me dérange avec ce genre de discours, c'est le fait qu'on présuppose qu'il est souhaitable et loisible pour tout un chacun de tout plaquer du jour au lendemain pour aller vers les meilleures opportunités.Le fait est que les gens peuvent avoir une vie sociale qu'ils n'ont pas envie de quitter, une vie amoureuse, des enfants ou un patrimoine à entrentenir est complètement mis de côté pour ne garder que le côté "rationnel" de l'économie. C'est bien joli mais l'être humain n'est pas forcément fait pour s'allouer au mieux de la loi de l'offre et de la demande tel le capital ou bien une simple ressource. Donc, non, il ne s'agit pas "que" de mentalités. Il s'agit de changer l'homo sapiens sapiens en homo œconomicus. Et donc des gens qui ne veulent pas assumer les conséquences de leur choix doivent se faire payer par les autres ? tiens, moi, je vais aller en vacances toute l'année et tu vas me les payer.
Poil à gratter Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Et donc des gens qui ne veulent pas assumer les conséquences de leur choix doivent se faire payer par les autres ?tiens, moi, je vais aller en vacances toute l'année et tu vas me les payer. Autant je suis d'accord avec MMorateur qu'il ne faut pas "vouloir le beurre et l'argent du beurre", autant je ne vois pas comment vous arrivez à une telle conclusion.
MMorateur Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Autant je suis d'accord avec MMorateur qu'il ne faut pas "vouloir le beurre et l'argent du beurre", autant je ne vois pas comment vous arrivez à une telle conclusion. Son argument est le même, simplement il est plus cru dans la forme.
Wallace Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Il a bien sûr la Liberté de ne pas plaqué sa vie familliale. Le corollaire est qu'il doit accepter toutes les conséquences économiques de ce choix. Il n'existe pas de "droit à une vie sociale épanouie assortie à un boulot rémunérateur et intéressant". Donc en gros, l'individu vit dans un monde où l'aboutissement économique dans lequel il se trouve est le fait d'économies étatisées, mais à part ça il est évident que par libéralisme il doit aller bosser en Inde, et s'il ne le veut pas c'est un assisté collectiviste. L'adhésion inconditionnelle des "libéraux" à des systèmes qui se sont formé dans un univers de contrainte, me fait vraiment marrer. Tout ça est complétement illogique. C'est une sorte de cul de sac idéologique.
Poil à gratter Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Son argument est le même, simplement il est plus cru dans la forme. Il me semble qu'il y a une nette nuance entre ne pas pouvoir revendiquer une carrière optimale parcequ'on refuse de partir à l'étranger et devenir un assisté si on choisit de ne pas quitter ses attaches.
MMorateur Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Donc en gros, l'individu vit dans un monde où l'aboutissement économique dans lequel il se trouve est le fait d'économies étatisés, mais à part ça il est évident que par libéralisme il doit aller bosser en Inde, et s'il ne le veut pas c'est un assisté collectiviste. L'adhésion inconditionnelle des "libéraux" à des systèmes qui se sont formé dans un univers de contrainte, me fait vraiment marrer. Tout ça est complètement illogique. C'est une sorte de cul de sac idéologique. Donc il faut subventionner quelqu'un parce qu'il a décidé de rester en France, c'est grande Naaaation ? S'il reste il assume son choix, il ne gagne pas des milles et des cents, et ne demandent pas que l'Etat vide les ppoches de ces voisins. Il fait ce qu'il veut à partir du moment où il assume ses choix. Il me semble qu'il y a une nette nuance entre ne pas pouvoir revendiquer une carrière optimale parcequ'on refuse de partir à l'étranger et devenir un assisté si on choisit de ne pas quitter ses attaches. Le problème ce sont ceux qui demandent un travail à 2 kilomètres de chez eux. Bien payé et pas trop contraignant bien sur. On est assisté que si on le demande. Or le demander c'est ne pas assumer ses choix. Le système actuel permet de ne pas assumer les conséquences de ses actes.
Wallace Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Donc il faut subventionner quelqu'un parce qu'il a décidé de rester en France, c'est grande Naaaation ? S'il reste il assume son choix, il ne gagne pas des milles et des cents, et ne demandent pas que l'Etat vide les ppoches de ces voisins. Il fait ce qu'il veut à partir du moment où il assume ses choix. Ridicule. Ou est la substance dans ton post ? J'ai parlé de Nation ici ? De subventions ? D'impôts ? J'ai soulevé ce que je pense être (pour le moment, ce n'est pas une opinion figée) une sorte de cul de sac idéologique. Lequel étant que des libéraux et libertariens, se font les avocats d'un système qui est né dans un contexte étatisé. Et un système généré par les Etats. Etudie l'histoire de la finance et des banques. Et en se faisant l'avocat de ce système, au nom de la liberté, il est fort probable qu'ils défendent une chose qui n'aurait jamais vu le jour en anarcapie ou tout simplement dans un univers où les Etats ne se seraient occupé que de justice et sécurité. De fait est ce qu'il n'y a pas une sorte de manque de logique. Est ce que l'émergence de géants économiques privés aurait eu lieu en anarcapie par exemple ? Est ce qu'une économie partant au départ de simples initiatives privées, celles d'individus isolés ou de petits groupes aurait débouchée sur le contexte éco que nous connaissons ? Faut-il donc défendre ce contexte ? Bref à cela, tu t'es bien gardé d'y répondre ! Coquin !
MMorateur Posté 8 mai 2008 Signaler Posté 8 mai 2008 Et en se faisant l'avocat de ce système, au nom de la liberté, il est fort probable qu'ils défendent une chose qui n'aurait jamais vu le jour en anarcapie ou tout simplement dans un univers où les Etats ne se seraient occupé que de justice et sécurité. De fait est ce qu'il n'y a pas une sorte de manque de logique. Est ce que l'émergence de géants économiques privés aurait eu lieu en anarcapie par exemple ? Est ce qu'une économie partant au départ de simples initiatives privées, celles d'individus isolés ou de petits groupes aurait débouchée sur le contexte éco que nous connaissons ? Faut-il donc défendre ce contexte ? C'est complètement HS par rapport au sujet. Que les entreprises soient multinationales et gigantesques ne changent rien à l'affaire. Mon entreprise se résume à moi, pourtant j'ai des clients au UK, et je sous-traite en Inde. Il se trouve que les meilleures opportunités, pour un français, se trouvent généralement à l'étranger. On parle ici du réél, pas d'un raisonnement théorique en anarcapie, sachant tout de même qu'en anarcapie les gens font ce qu'ils veulent, et ils y auraient donc de la place pour tout le monde. La taille optimale des entreprises n'existe pas, pas même dans un secteur donné.
h16 Posté 9 mai 2008 Signaler Posté 9 mai 2008 Il y a toujours une chose qui me dérange avec ce genre de discours, c'est le fait qu'on présuppose qu'il est souhaitable et loisible pour tout un chacun de tout plaquer du jour au lendemain pour aller vers les meilleures opportunités. Non. Un boulanger n'aura aucun intérêt à exercer en Inde. Question expérience, ça ne va pas lui rapporter quelque chose (sur le plan technique, s'entend). La situation est à évaluer au cas par cas, et dans celui qui nous occupe, on ne peut pas dire que ce soit réellement un scandale. L'ANPE propose aussi des offres pour devenir DRH dans des grands groupes, payés chers et dans des pays lointains. Là encore, ça ne fait pas de vague… Le fait est que les gens peuvent avoir une vie sociale qu'ils n'ont pas envie de quitter, une vie amoureuse, des enfants ou un patrimoine à entrentenir est complètement mis de côté pour ne garder que le côté "rationnel" de l'économie. J'ai parlé d'étudiant et de jeune diplômé, ce qui est d'ailleurs la cible de cette annonce. Un jeune diplômé qui a des enfants, un patrimoine et une vie amoureuse est relativement atypique. J'ai soulevé ce que je pense être (pour le moment, ce n'est pas une opinion figée) une sorte de cul de sac idéologique. Lequel étant que des libéraux et libertariens, se font les avocats d'un système qui est né dans un contexte étatisé. Et un système généré par les Etats. Etudie l'histoire de la finance et des banques. Straw man. On ne se fait pas avocats. Le système est comme ça. Tu peux au choix : a/- batailler contre b/- en profiter. L'attitude rationnelle, quand on est jeune, étudiant, et avec peu d'attaches, c'est b/ . Les syndicats, vieux, sclérosés et totalement ancrés dans l'image sépia d'une Fraônce qui ne bouge pas se sont empressés de sauter sur a/ . Ca devrait donner des pistes. Accessoirement, même dans un monde avec 0 états, il y aurait des marchés avec des asymétries de salaires en fonction de la géographie. Le raisonnement à tenir dépendrait de pas mal de facteurs, mais ceux cités (retour d'expérience, valorisation au retour, opportunités sur place, …) tiendraient toujours. La richesse naissant à l'interface des différences, je ne comprends pas pourquoi les gens ne recherchent pas ces dernières pour espérer obtenir la première (qu'elle fut humaine ou financière).
alex6 Posté 9 mai 2008 Signaler Posté 9 mai 2008 J'ai soulevé ce que je pense être (pour le moment, ce n'est pas une opinion figée) une sorte de cul de sac idéologique. Lequel étant que des libéraux et libertariens, se font les avocats d'un système qui est né dans un contexte étatisé. Et un système généré par les Etats. Etudie l'histoire de la finance et des banques. Je crois que tu generalises de maniere bien imprudente. La critique liberale du systeme financier est bien reelle, lis un peu ce qu'ecrivent les liberaux contre le Fed aux US. La derive du systeme actuel est par ailleurs une demonstration extraordinaire de la justesse des analyses des monetaristes, theses aujourd'hui defendues par nombre de liberaux. Pour le reste tout a ete dit, c'est une question de responsabilite et de prise de risque que chacun doit assumer seul. J'ai suffisamment paye d'impot par le passe en voyant a chaque repas de famille un ou deux glandeurs au chomage venerer le systeme social dont ils ne supportent aucun cout. Je les ecoute aujourd'hui avec un leger sourire…
Poil à gratter Posté 9 mai 2008 Signaler Posté 9 mai 2008 La richesse naissant à l'interface des différences, je ne comprends pas pourquoi les gens ne recherchent pas ces dernières pour espérer obtenir la première (qu'elle fut humaine ou financière). Peut-être parceque les gens ne réagissent pas toujours de manière rationelle ou de manière à maximiser leur expérience humaine ou financière ?
L'affreux Posté 10 mai 2008 Signaler Posté 10 mai 2008 La richesse naissant à l'interface des différences, je ne comprends pas pourquoi les gens ne recherchent pas ces dernières pour espérer obtenir la première (qu'elle fut humaine ou financière). Alors il serait peut-être sage d'essayer de comprendre. Au lieu de s'en prendre à la main qui les nourrit (Assedic) ou à des agences gouvernementales comme l'ANPE, certes détestables mais en rien responsables du marasme, les chômeurs feraient mieux de se demander pourquoi ils sont dépendants des allocations et surtout comment ne plus l'être. Ils sont dépendants car la cotisation à ce genre d'organisme est obligatoire. Donc si si, c'est bien cette main-là qu'il faut mordre.
h16 Posté 10 mai 2008 Signaler Posté 10 mai 2008 Alors il serait peut-être sage d'essayer de comprendre. Il n'y a de pire sot celui qui ne veut pas comprendre. Ceux qui ne veulent pas des différences sont ceux qui nourrissent les rangs des nationalistes ou des socialistes pur jus, par exemple. Essayer de comprendre un socialiste ou un nationaliste, c'est risquer le cautionnement. Très peu pour moi.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.