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Le chèque-éducation


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Posté

Salut

Je ne vois pas ce que vous reprochez au chèque éducation dont le socio communiste Milton Friedman fut l'un des ardents défenseurs.

1èrement lorsque l'on privatise quelquechose qui était publique, il est tout à fait normal de rendre l'argent au contribuable qu'il paie des impôts directes et/ou indirectes, sinon cela s'appelle de la spoliation, c'est ce que tout nos gouvernements qui prétendent prendre des mesures libérales font et vous ce que vous souhaitez.Le chèque éducation constitue une privatisation du système scolaire.

2èmement le chèque éducation ou instruction comme vous voulez introduit de ce fait une concurence entre les établissements, pour la simple raison que leurs financements ne leurs est plus alloué par l'Etat, ce qui est généralement très mal répartie, mais par les parents ou les étudiants selon le niveau, ce qui entraine de facto une amélioration des performances de l'école si celle ci veulent survivre.Les études menés dans différents pays montrent que les résultats scolaires des élèves en bénéficiant ont augmenté de 20 % par rapport à leurs autres camarades, la productivité des établissements à audmenté ainsi que les salaires des enseignants n'étants plus des fonctionnaires aussi, mai étant embauché ou licensié directement par l'école.

3èmement je ne vois pas de quel droit certains peuvent qualifier d'autre de faux libéraux, sur quels critères ils se basent, ils feraient mieux de revoir leurs copies et je reste polie pour l'instant.

Posté
le socio communiste Milton Friedman

Attention la Palme d'or! M.F a plus fait pour le libéralisme que tout ce que tu pourra rêver de faire en 100 vies. Un peu de respect pour le Monsieur.

Qu'il ne soit pas Libertarien, c'est convenu, mais c'est un vrai libéral.

3èmement je ne vois pas de quel droit certains peuvent qualifier d'autre de faux libéraux, sur quels critères ils se basent, ils feraient mieux de revoir leurs copies et je reste polie pour l'instant.

I like the smell of contradiction.

Posté
Attention la Palme d'or! M.F a plus fait pour le libéralisme que tout ce que tu pourra rêver de faire en 100 vies. Un peu de respect pour le Monsieur.

Qu'il ne soit pas Libertarien, c'est convenu, mais c'est un vrai libéral.

Je pense que c'est de l'ironie (au carré donc).

Posté
Quelques informations sur le site de la fondation Friedman

http://www.friedmanfoundation.org/friedman….do?filterId=72

notamment :

voire aussi là

http://www.friedmanfoundation.org/friedman…room/ShowFaq.do

en particulier :

Bon c'est chez Friedman, il faut sans doute s'attendre à ce qu'ils fassent la pub du chèque éducation. Mais ça tendrait à montrer que les problèmes soulevés ne sont peut-être pas insurmontables.

Oui, c'est sûr que la Fondation Friedman est un peu juge et partie mais bon… Sur le fond, tu remarqueras tout de même que mon argument n°1 (ou plutôt ma principale crainte) ne concernait pas tellement l'emprise de l'Etat sur les programmes scolaires des écoles privées mais plutôt l'état des finances publiques.

Si tu pouvais juste répondre à la question que j'ai posée, à savoir de me dire ce que tu aurais contre une CE qui fonctionnerait de la façon que je décris, au lieu de m'expliquer que ça ne se passerait pas comme je le décris, ce serait bien.

J'ai tendance, face à un problème, à procéder par étapes.

Etape n°1 : Analyse de l'existant

Etape n°2 : Identification des problèmes

Etape n°3 : Définition des buts à atteindre.

Etape n°4 : Définition des méthodes à employer.

Etape n°5 : Mise en place du système

Etape n°6 : Analyse du résultat

Etape n°7 : Si besoin, retour à l'étape n°1.

Là, on en est à l'étape n°3, et tu réponds sur l'étape n°2 de la deuxième passe, parce que tu assumes que l'étape n°4 sera mal réalisée.

Donc, s'il te plaît, répond à la question posée, afin que je puisse progresser dans la réflexion. Je n'ai, moi-même, pas d'avis tranché sur la question du CE, mais tu ne m'aides pas des masses en m'en faire une, pour l'instant.

Je suis désolé mais quand une mesure est votée, on doit s'intéresser au long terme. On ne connaît que trop ces dispositifs dont les dérives seront soi-disant très bien régulées par des règles strictes… Donc, pour moi, c'est non et pour des raisons fondées sur le réalisme et l'expérience politique qui nous enseigne qu'il faut se méfier comme de la peste de ce type de mesures qui tendent à long terme à s'étendre presque indéfiniment.

L'IR en France : 57 M d'euros.

Les intérêts de la dette : 41 M d'euros

Le budget de l'éducation : 80 M d'euros

Déficit du budget : 43 M d'euros

Total recettes : 293 M d'euros

Total dépenses : 335 M d'euros

Tu peux me montrer une personne non contribuable en France ?

Je répondais juste à alex6 sur le fait que les tax refunds australiens auxquels il fait allusion ne sont pas symétriques aux chèques-éducation car, si j'ai bien compris comment fonctionnait le système australien, lesdits tax refunds ne concernent que les contribuables à l'I.R.

Je ne vois pas ce que vous reprochez au chèque éducation dont le socio communiste Milton Friedman fut l'un des ardents défenseurs.

Et bien tu n'as qu'à lire le fil dans sa totalité au lieu de débarquer comme un prince!

1èrement lorsque l'on privatise quelquechose qui était publique, il est tout à fait normal de rendre l'argent au contribuable qu'il paie des impôts directes et/ou indirectes, sinon cela s'appelle de la spoliation, c'est ce que tout nos gouvernements qui prétendent prendre des mesures libérales font et vous ce que vous souhaitez.Le chèque éducation constitue une privatisation du système scolaire.

Bref, je crois qu'il est inutile que je m'attarde à te répondre. Tu ne sais apparemment pas ce qu'est le chèque-éducation, ta réponse en témoigne, donc cultive-toi et reviens sur ce fil ensuite.

2èmement le chèque éducation ou instruction comme vous voulez introduit de ce fait une concurence entre les établissements, pour la simple raison que leurs financements ne leurs est plus alloué par l'Etat, ce qui est généralement très mal répartie, mais par les parents ou les étudiants selon le niveau, ce qui entraine de facto une amélioration des performances de l'école si celle ci veulent survivre.

:icon_up:

Enorme! Et après, tu as le culot de me demander de revoir ma copie?

Puis-je te faire remarquer que, venant de quelqu'un qui tient un blog consacré à la réforme de l'éducation nationale, ça la fout très mal de ne pas connaître ss fondements? Qui finance les parents d'après toi?

Les études menés dans différents pays montrent que les résultats scolaires des élèves en bénéficiant ont augmenté de 20 % par rapport à leurs autres camarades, la productivité des établissements à audmenté ainsi que les salaires des enseignants n'étants plus des fonctionnaires aussi, mai étant embauché ou licensié directement par l'école.

Et quid des dépenses publiques alors? J'ai donné l'exemple du Wisconsin tout à l'heure. Quant à ce que je disais à propos des réclamations supplémentaires à venir des parents d'élèves, je viens de découvrir ceci qui confirme mes craintes (à propos du Royaume-Uni):

A peine cinq mois plus tard, la demande populaire exigea un changement : celui de gouvernement. Et l’on apprend aujourd’hui qu’en fait dès 1996, les Conservateurs avaient mis en place un projet-pilote dans quatre académies : les familles pouvaient utiliser des vouchers (chèques) dans les "nursery schools" de leur choix, et que cela avait été étendu début avril à l’ensemble du pays.

Mais la somme attribuée par enfant de quatre ans (1100 livres/an) ne couvre que la scolarité d’un trimestre, la qualité de l’enseignement est jugée médiocre par l’inspection dans quatre écoles sur cinq, et la logistique administrative du système est onéreuse (20 millions de livres) !

Evidemment, il faudrait que je fasse de plus amples recherches pour recouper l'information mais a priori…

3èmement je ne vois pas de quel droit certains peuvent qualifier d'autre de faux libéraux, sur quels critères ils se basent, ils feraient mieux de revoir leurs copies et je reste polie pour l'instant.

Effectivement, tu ferais mieux de rester poli au vu de ton bide sur ce fil. Qui plus est, j'ai déjà dit à Sekonda que j'ironisais sur l'expression "faux libéraux" que, contrairement à certains de mes contradicteurs, je n'emploie qu'avec parcimonie. En conclusion, jeune homme, vous avez perdu une bonne occasion de vous taire!

Posté
Je suis désolé mais quand une mesure est votée, on doit s'intéresser au long terme.

Je suis d'accord. Mais on n'en est pas là. Ça, c'est l'étape suivante. Pour l'instant, j'essaie juste de savoir si la proposition de loi, dans l'état, et en assumant que l'ensemble soit respecté, te conviendrait.

Ne sois pas obtus à ce point, sinon, on pourrait aussi te répondre que ce que tu espères de tes vœux n'aura jamais lieu, parce qu'il y aura toujours tel ou tel groupe de pression, lobby, corporation, ou parti politique pour revenir sur chaque avancée anarcapiste. Cela étant dit, chacun reste sur ses position, et le débat n'avance pas.

Or, comme on n'est pas au PS ici, le débat a le droit d'être plus productif. :doigt:

Evidemment, il faudrait que je fasse de plus amples recherches pour recouper l'information mais a priori

C'est bien ce qu'on te reproche, a priori:icon_up:

Posté
Oui, c'est sûr que la Fondation Friedman est un peu juge et partie mais bon… Sur le fond, tu remarqueras tout de même que mon argument n°1 (ou plutôt ma principale crainte) ne concernait pas tellement l'emprise de l'Etat sur les programmes scolaires des écoles privées mais plutôt l'état des finances publiques.

Argument irrecevable en France. Les écoles privées, ça n'existe quasiment pas.

nous ne sommes pas aux US.

Pour la Belgique, je n'en sais rien, mais je parle de la France.

Je suis désolé mais quand une mesure est votée, on doit s'intéresser au long terme. On ne connaît que trop ces dispositifs dont les dérives seront soi-disant très bien régulées par des règles strictes… Donc, pour moi, c'est non et pour des raisons fondées sur le réalisme et l'expérience politique qui nous enseigne qu'il faut se méfier comme de la peste de ce type de mesures qui tendent à long terme à s'étendre presque indéfiniment.

Justement, je ne vois pas en quoi le CE serait plus inflationniste que le système actuel.

Les syndicats de profs sont bien plus puissants que ne peut l'être l'électeur moyen.

Posté
Justement, je ne vois pas en quoi le CE serait plus inflationniste que le système actuel.

Les syndicats de profs sont bien plus puissants que ne peut l'être l'électeur moyen.

L'arrogance de Roniberal masque son argumentation. A mon sens son argument principal est logique. Comme le souligne Waldganger (je crois), tant que les profs ont un statut de fonctionnaires et sont indéboulonnables, le système du chèque éducation ne peut qu'être inflationniste. En effet les établissements désertés continueraient à payer leur mauvais profs tandis que les meilleurs établissements devront embaucher pour faire face à la demande.

La mise en place du chèque éducation doit donc être suivi en parallèle par la réforme du statut des profs.

Partant de là, pourquoi ne pas faire table rase de l'existant et de privatiser l'Education?

Posté
L'arrogance de Roniberal masque son argumentation.

Un brevet-qualité délivré par l'honorable Dr Rocou de l'université d'Ontraidonnemie, sise à Contractualia.

Sinon, les gars, c'est quoi cette manie de parler de "l'existant" au lieu, plus simplement, de la réalité ? C'est pour se la jouer encore plus pédant que nature ?

Posté

Je ne reponds pas au reste, par manque de temps mais aussi par refus de discuter dans cette ambiance de fight a coup de quote.

Je répondais juste à alex6 sur le fait que les tax refunds australiens auxquels il fait allusion ne sont pas symétriques aux chèques-éducation car, si j'ai bien compris comment fonctionnait le système australien, lesdits tax refunds ne concernent que les contribuables à l'I.R.

En Australie les taxes sont prelevees a la source, tout le monde est donc contribuable a partir du moment ou il touche un revenu declare. Ensuite les taxes sont plus ou moins "rendues" selon un calcul annuel.

Le retour de taxe est donc general au niveau de l'education (sans entrer dans les details parcequ'il y a plusieurs requetes possibles) et est plus ou moins important en fonction des revenus. Je suppose qu'il est proportionnel mais je n'en suis pas certain (usine a gaz)

On peut critiquer ce systeme car il est une forme de redistribution mais il n'empeche qu'il permet concretement aux plus pauvres d'acceder aux etudes et surtout de conserver une notion de cout associe au fonctionnement educatif.

L'ideal serait ensuite bien sur la privatisation du systeme mais le principe d'un retour de taxe me parait bien plus realiste que le systeme de bourses privees dont je doute qu'il soit capable d'aider les plus demunis et ce meme dans un ensemble tout-prive.

C'est en tout cas une etape dont le systeme francais peut difficilement faire l'economie tant il est centralise et bloque.

Posté

Salut

Concernant Milton Friedman c'était bien évidement de l'ironie.

Concernant le CE , il permettrait d'abbaisser la dépense budgétaire du fait de la meilleur répartition des CE, de plus il réduirait le nombre de profs donc de fonctionnaire car c'est l'école qui les paient et non l'Etat, en clair ceux qui n'ont pas de boulot ne sont pas payé.

Cher Roniliberal

Je pense savoir aussi bien que toi ce qu'st le chèque éducation.

Tu me demandes qui finance les parents, ma réponse est qui finance l'Etat puisque l'Etat ne crée pas de richesse.

Pour ce qui est des réclamations des parents, tout dépend du montant alloué aux parents, il est normal que si le montant alloué comme aux Royaume Unis ne couvre qu'un trimestre, que les parents en demandent un peu plus.

Mais en état normal, le CE n'augmente qu'en fonction de l'inflation et il impose naturellement la disparition de l'école publique sinon il a aucun intérêt.

Pour le reste je ne prend pas le temps de te répondre.

Posté
Il y a toujours une petite concurrence, même dans le public, et elle existe d'ailleurs déjà un peu comme je l'ai expliqué dans mon précédent post.

Disons qu'il y a une possibilité de choix pour les parents (ou l'élève) mais je n'appelle pas ça de la concurrence. Pourqu'il y ait concurrence il faut effectivement que les élèves cherchent à aller dans le meilleur établissement, mais aussi qu'en réponse, l'établissement cherche à être meilleur pour attirer les élèves. Pour ça il faut deux conditions, tout d'abord de l'autonomie (sinon l'établissement n'a pas d'outils pour s'améliorer), et ensuite un mécanisme incitatif (qui peut être le profit, ou la menace de fermeture). Aujourd'hui il y a peu d'autonomie et pas d'incitation (qui est parfois sans doute remplacée par la bonne volonté de certains profs et chefs d'établissement).

Posté
Ça, c'est l'étape suivante.

Peut-être mais elle viendra tôt ou tard. Il faut donc en tenir compte.

Pour l'instant, j'essaie juste de savoir si la proposition de loi, dans l'état, et en assumant que l'ensemble soit respecté, te conviendrait.

Mais quel est l'intérêt? On parle de réalité, pas d'idéal théorique.

Argument irrecevable en France. Les écoles privées, ça n'existe quasiment pas.

Et tu vas donc donner des chèques-éducation à des parents qui ne payent déjà pas l'école de leurs enfants ou presque? Et inutile de venir me dire "oui, mais les établissements publics ne seront plus subventionnés désormais" parce que, en l'état actuel, c'est inconcevable.

Justement, je ne vois pas en quoi le CE serait plus inflationniste que le système actuel.

J'en ai déjà parlé un million de fois dans ce fil et donné l'exemple très révélateur (car il s'agit d'un Etat en pointe en la matière) du Wisconsin où la population payait de très lourds impôts fonciers pour financer le chèque-éducation.

Les syndicats de profs sont bien plus puissants que ne peut l'être l'électeur moyen.

Et alors?

d'Ontraidonnemie

:icon_up:

L'ideal serait ensuite bien sur la privatisation du systeme mais le principe d'un retour de taxe me parait bien plus realiste que le systeme de bourses privees dont je doute qu'il soit capable d'aider les plus demunis et ce meme dans un ensemble tout-prive.

En France, il y a, je pense, plus de consommateurs nets d'impôts qu'en Australie et ceux-là profiteront du système. On ne peut donc pas parler de remboursement de taxes les concernant. Ensuite, je t'ai donné l'exemple intéressant d'Extra Mile Education Foundation en Pennsylvanie. Ce cas-ci est déjà plus intéressant car il s'agit de chèques-éducation financés par des organisations privées.

Concernant le CE , il permettrait d'abbaisser la dépense budgétaire du fait de la meilleur répartition des CE, de plus il réduirait le nombre de profs donc de fonctionnaire car c'est l'école qui les paient et non l'Etat, en clair ceux qui n'ont pas de boulot ne sont pas payé.

Bref, je confirme que tu n'as pas compris grand chose. Et, pour ta gouverne, avec le système du chèque-éducation, l'Etat finance les parents qui paient ensuite l'école. Donc, peut-être que c'est l'école, comme tu dis, qui paie directement les profs mais le financement provient de l'Etat. CQFD.

Je pense savoir aussi bien que toi ce qu'st le chèque éducation.

Bien sûr, bien sûr… le lecteur objectif s'en est probablement tout de suite rendu compte!

Tu me demandes qui finance les parents, ma réponse est qui finance l'Etat puisque l'Etat ne crée pas de richesse.

COLLECTOR!

Pour ce qui est des réclamations des parents, tout dépend du montant alloué aux parents, il est normal que si le montant alloué comme aux Royaume Unis ne couvre qu'un trimestre, que les parents en demandent un peu plus.

Au Wisconsin également, en 1995 (dans la ville de Milwaukie), le montant alloué était, en 1995, de 3200 dollars. Puis l'année scolaire suivante, il est passé à 4400 dollars. Et, en 2003/2004 à 5600 dollars et, évidemment, le nombre d'éligibles à une telle aide a doublé en quelques années. Phénomène classique…

Mais en état normal, le CE n'augmente qu'en fonction de l'inflation et il impose naturellement la disparition de l'école publique sinon il a aucun intérêt.

Bien sûr, bien sûr… Et j'imagine qu'au Wisconsin, le passage de l'aide de 3200 à 4400 dollars correspond aux chiffres de l'inflation?

Pourqu'il y ait concurrence il faut effectivement que les élèves cherchent à aller dans le meilleur établissement, mais aussi qu'en réponse, l'établissement cherche à être meilleur pour attirer les élèves.

Encore une fois, en dépit de la carte scolaire, il demeure possible d'aller dans l'école de son choix sous conditions de niveau et de places restantes. Je peux te dire que, dans le meilleur lycée marseillais, se trouvent des gens venant d'un peu tous les quartiers de Marseille et que le concurrence pour y entrer est féroce.

Posté
En France, il y a, je pense, plus de consommateurs nets d'impôts qu'en Australie et ceux-là profiteront du système. On ne peut donc pas parler de remboursement de taxes les concernant. Ensuite, je t'ai donné l'exemple intéressant d'Extra Mile Education Foundation en Pennsylvanie. Ce cas-ci est déjà plus intéressant car il s'agit de chèques-éducation financés par des organisations privées.

Ca j'avoue ne pas savoir. Le taux de chomage a une influence non negligeable, il est clair que le risque d'assistanat est plus important en France.

Je continue a croire qu'il faut reintegrer la notion du cout de l'education ce qui a terme demontrera a quel point le systeme centralise est une catastrophe.

Qu'ensuite les retours de taxes se fassent via des bourses privees c'est clairement l'ideal mais je doute que cela soit possible en France sans dynamiter les taux de prelevements du secteur prive, impossible en l'etat des choses.

Posté
Je continue a croire qu'il faut reintegrer la notion du cout de l'education ce qui a terme demontrera a quel point le systeme centralise est une catastrophe.

Oui, je suis évidemment d'accord.

Posté
Et tu vas donc donner des chèques-éducation à des parents qui ne payent déjà pas l'école de leurs enfants ou presque? Et inutile de venir me dire "oui, mais les établissements publics ne seront plus subventionnés désormais" parce que, en l'état actuel, c'est inconcevable.

Tout les parents payent l'impôt que ce soit en impôt directe(IR…) et/ou indirecte(TVA…).

J'en ai déjà parlé un million de fois dans ce fil et donné l'exemple très révélateur (car il s'agit d'un Etat en pointe en la matière) du Wisconsin où la population payait de très lourds impôts fonciers pour financer le chèque-éducation.

Justement non parce qu'en utilisant le budget de l'education nationale actuel qui se réduirait pour les raisons évoqués précédement on serait capable de financer l'ensemble des acteurs sans augmentations de quelconque impôts, c'est un jeu à somme nul.

Bref, je confirme que tu n'as pas compris grand chose. Et, pour ta gouverne, avec le système du chèque-éducation, l'Etat finance les parents qui paient ensuite l'école. Donc, peut-être que c'est l'école, comme tu dis, qui paie directement les profs mais le financement provient de l'Etat. CQFD.

Tu est vraiment borné.L'Etat ne créant pas de richesse(collector),lorsque l'Etat donne aux parents les CE, c'est insidueusement leurs propres argents qu'il leurs remet.

Ton raisonnement est faussée, car tu te base sur le fait que le financement de l'Education nationnale et donc dans le cas précis des CE se fait par le seul IR qui est recouvrée que par la moitié des français, ce qui en soi est une abbération de notre système fiscale, or c'est ignoré que la majorité des recettes de l'Etat et donc du financement du CE vient des impôts indirectes que ce soit la TVA, la TIPP… qui eux sont payés par l'ensemble des français.

Alors je te le répète tu ferais mieux de revoir ta copie!

Posté
Et tu vas donc donner des chèques-éducation à des parents qui ne payent déjà pas l'école de leurs enfants ou presque? Et inutile de venir me dire "oui, mais les établissements publics ne seront plus subventionnés désormais" parce que, en l'état actuel, c'est inconcevable.

Je ne comprends pas l'intérêt du chèque éducation, si le financement ne suit pas l'élève. Il me semblait que c'était justement le principe fondateur du CE.

Encore une fois, on ne doit pas parler de la même chose.

Et si MF a pensé son CE sans penser que le financement doit suivre l'élève, et bien, ce n'est pas ce CE là que je défends.

Enfin, tu me réponds sur le plan de concevabilité pratique à partir de la situation actuelle.

Donc sur ce plan, explique moi comment tu peux concevoir pratiquement une privatisation de l'école tout en rendant le financement qui va avec aux contribuables ?

Posté
Alors je te le répète tu ferais mieux de revoir ta copie!

Relire la tienne pour l'orthographe ne serait pas du luxe, en attendant.

Posté
sans intérêt

Pardon, mais quand on parle de chèque-éducation (éducation comme dans "je vais à l'école pour apprendre à lire, écrire et compter), on fait un petit effort. Tes posts sont un parcours du combattant orthographique, entre les féminins farfelus, les verbes torturés et les pluriels rigolos, tu perds une partie de ta crédibilité avec une forme maladroite. A moins bien sûr que ces posts soient déjà le résultat de multiples lectures baignées d'une transpiration laborieuse …

Posté
Tout les parents payent l'impôt que ce soit en impôt directe(IR…) et/ou indirecte(TVA…).

Merci, je sais. Mais cela n'empêche pas le fait qu'il y a quand même des consommateurs nets d'impôts (c'est-à-dire des gens qui reçoivent plus de subventions qu'ils ne payent d'impôts, comme une grande partie des fonctionnaires) auxquels on va graisser la patte plus encore.

Justement non parce qu'en utilisant le budget de l'education nationale actuel qui se réduirait pour les raisons évoqués précédement on serait capable de financer l'ensemble des acteurs sans augmentations de quelconque impôts, c'est un jeu à somme nul.

Mais quelles raisons évoquées précédemment?

L'Etat ne créant pas de richesse(collector),lorsque l'Etat donne aux parents les CE, c'est insidueusement leurs propres argents qu'il leurs remet.

COLLECTOR!

Je ne réponds même pas, tant cette phrase montre ton ignorance crasse du système.

Ton raisonnement est faussée, car tu te base sur le fait que le financement de l'Education nationnale et donc dans le cas précis des CE se fait par le seul IR qui est recouvrée que par la moitié des français, ce qui en soi est une abbération de notre système fiscale, or c'est ignoré que la majorité des recettes de l'Etat et donc du financement du CE vient des impôts indirectes que ce soit la TVA, la TIPP… qui eux sont payés par l'ensemble des français.

Je vois que tu lis aussi bien que tu n'écris…

Où ai-je dit que l'Education Nationale n'était financée que par l'I.R.? J'avais juste écrit, tout à l'heure, que la comparaison tax refunds australiens/chèque-éducation était impertinente selon moi car je pensais que les tax refunds ne profitaient qu'aux contribuables à l'IR australien.

Je ne comprends pas l'intérêt du chèque éducation, si le financement ne suit pas l'élève.

Je n'ai pas dit que le chèque-éducation ne suivait pas l'élève, relis. J'ai juste dit qu'il était inconcevable que, dans le même temps, le financement direct par l'Etat, des établissements publics disparaîtrait.

Enfin, tu me réponds sur le plan de concevabilité pratique à partir de la situation actuelle.

Ben oui, tu me reproches d'être déconnecté de la réalité, je te réponds que je ne soutiens pas le chèque-éducation uniquement parce que je me fonde sur la réalité politico-syndicale dans mon argumentation. CQFD.

Posté
Encore une fois, en dépit de la carte scolaire, il demeure possible d'aller dans l'école de son choix sous conditions de niveau et de places restantes. Je peux te dire que, dans le meilleur lycée marseillais, se trouvent des gens venant d'un peu tous les quartiers de Marseille et que le concurrence pour y entrer est féroce.

Oui il s'agit bien d'une concurrence entre élèves, le chèque éducation vise une concurrence entre établissements.

Posté
Je n'ai pas dit que le chèque-éducation ne suivait pas l'élève, relis. J'ai juste dit qu'il était inconcevable que, dans le même temps, le financement direct par l'Etat, des établissements publics disparaîtrait.

Dans ce cas, le financement ne suit pas l'élève. Il reste dans l'école publique. Pendant qu'on créé un autre financement pour l'école "privée" où va l'élève.

Ben oui, tu me reproches d'être déconnecté de la réalité, je te réponds que je ne soutiens pas le chèque-éducation uniquement parce que je me fonde sur la réalité politico-syndicale dans mon argumentation. CQFD.

et donc, quelle est ta proposition ?

explique moi comment tu peux concevoir pratiquement une privatisation de l'école tout en rendant le financement qui va avec aux contribuables ?

Posté
Oui il s'agit bien d'une concurrence entre élèves, le chèque éducation vise une concurrence entre établissements.

Elle existe également. Je peux te dire que, dans nombre de lycées, l'objectif des directeurs est de se rapprocher le plus possible des 100% de réussite.

Dans ce cas, le financement ne suit pas l'élève. Il reste dans l'école publique. Pendant qu'on créé un autre financement pour l'école "privée" où va l'élève.

Encore une fois (*soupir*), je crois qu'on ne se comprend pas. Ce qui se passera est que les subventions aux élèves ne feront que s'ajouter aux subventions aux établissements et ne les remplaceront pas. Je suis curieux de savoir si les subventions aux établissements ont disparu dans les écoles ayant adopté le système du chèque-éducation. Perso, je suis sceptique. Je ferai de plus amples recherches pour le Wisconsin.

Posté
explique moi comment tu peux concevoir pratiquement une privatisation de l'école tout en rendant le financement qui va avec aux contribuables ?

Tous les jours, en allant chercher les enfants à l'école, les parents donneront la pièce à l'instituteur ou au prof.

Posté

Oui je sais que je fais beaucoup, je dirais même énormément pour vous faire plaisir étant dans un secteur où l'on écrit plus en abrégé, l'orthographe n'étant pas la préocupation principale, ceci étant dit revenons au chose sérieuse.

Merci, je sais. Mais cela n'empêche pas le fait qu'il y a quand même des consommateurs nets d'impôts (c'est-à-dire des gens qui reçoivent plus de subventions qu'ils ne payent d'impôts, comme une grande partie des fonctionnaires) auxquels on va graisser la patte plus encore.

Je ne nie pas ce fait, et je serai de ton côté pour combattre toute les niches fiscales et les privilèges qui existent en France.

Mais quelles raisons évoquées précédemment?

Les raisons évoquées précédement sont la meilleurs répartitions des dépenses, donc une meilleure gestion financière ainsi que la réduction du nombre de fonctionnaire qui s'opère automatiquement car les enseignants et IATOS qui ne travaillent pas mais sont quand même payé par l'Etat ne le sont plus car ce sont les écoles qui les paient directement et aucune école n'accèpterait normalement de grever son budget pour quelqun en qui elle ne retire aucun bénéfice.

Imaginons que l'on privatise comme tu l'entends et d'autre aussi, que se passerait t'il?

-Inégalité d'accès à l'éducation

-Endettement des familles, en clair une grande partie de la consommation des familles qui est déja absorbé par le loyer, sera aussi absorbé par l'éducation, soit du pouvoir d'achat en moins.

-Le budget de l'éducation servira en partie à enrayé la dette ce qui est une bonne chose, mais à préservé le modèle sociale auquel tu tiens tant en renflouant les caisses de la sécu, ainsi qu'a maintenir certains privligèges.

Elle existe également. Je peux te dire que, dans nombre de lycées, l'objectif des directeurs est de se rapprocher le plus possible des 100% de réussite.

Encore une fois (*soupir*), je crois qu'on ne se comprend pas. Ce qui se passera est que les subventions aux élèves ne feront que s'ajouter aux subventions aux établissements et ne les remplaceront pas. Je suis curieux de savoir si les subventions aux établissements ont disparu dans les écoles ayant adopté le système du chèque-éducation. Perso, je suis sceptique. Je ferai de plus amples recherches pour le Wisconsin.

Les subventions aux élèves qui n'en sont pas ne s'additione pas avec les subventions aux établissements, ils sont remplacés par le chèque éducation, il n'y a pas de subvention faîte aux établissements, les élèves reçoivent un CE qui sert a financé les établissement (infrastructures….) et la masse salariale.

Posté
Je ne nie pas ce fait, et je serai de ton côté pour combattre toute les niches fiscales et les privilèges qui existent en France.

Rien à voir avec la question des niches fiscales.

Posté
Elle existe également. Je peux te dire que, dans nombre de lycées, l'objectif des directeurs est de se rapprocher le plus possible des 100% de réussite.

Encore une fois (*soupir*), je crois qu'on ne se comprend pas. Ce qui se passera est que les subventions aux élèves ne feront que s'ajouter aux subventions aux établissements et ne les remplaceront pas. Je suis curieux de savoir si les subventions aux établissements ont disparu dans les écoles ayant adopté le système du chèque-éducation. Perso, je suis sceptique. Je ferai de plus amples recherches pour le Wisconsin.

Oui, on ne se comprends pas, je ne parlais de ce qui se passera, mais que ta phrase était un contre-sens.

Tu as dis : "Je n'ai pas dit que le chèque-éducation ne suivait pas l'élève, relis. J'ai juste dit qu'il était inconcevable que, dans le même temps, le financement direct par l'Etat, des établissements publics disparaîtrait."

Or, si le financement direct reste, c'est bien que le financement ne suit pas l'élève, mais reste attaché à l'établissement.

Sinon, tu n'as pas répondu : et donc, quelle est ta proposition ?

explique moi comment tu peux concevoir pratiquement une privatisation de l'école tout en rendant le financement qui va avec aux contribuables ?

Tous les jours, en allant chercher les enfants à l'école, les parents donneront la pièce à l'instituteur ou au prof.

Et bien, au moins la moitié de la population ne pourra pas payer l'école à leurs enfants.

En France, la moitié des gens sont à 1800euros (soit env 1.5 smics) . Si tu comptes quelques basiques comme le loyer et la nourriture, je ne vois pas comment ces familles pourront payer mini 5000 euros par an (cout au plus bas d'une année d'école).

J'ai du mal à croire que cela va convaincre beaucoup de monde.

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Et bien, au moins la moitié de la population ne pourra pas payer l'école à leurs enfants.

Et tu penses que le niveau d'éducation et intellectuel changera ?! :doigt: Je me demande si les choses ne vont pas s'amméliorer. Et de toute façon tu penses qu'il y aurait un droit à l'éducation ? Ah beh, ou on est anar ou on ne l'est pas.

Sinon ma phrase sur la pièce avait une vocation humoristique :icon_up: En matière d'Ed Nat, pour ma part je suis républicain.

Posté
Et tu penses que le niveau d'éducation et intellectuel changera ?! :doigt: Je me demande si les choses ne vont pas s'amméliorer. Et de toute façon tu penses qu'il y aurait un droit à l'éducation ? Ah beh, ou on est anar ou on ne l'est pas.

Sinon ma phrase sur la pièce avait une vocation humoristique :icon_up: En matière d'Ed Nat, pour ma part je suis républicain.

Je n'ai pas parlé de "droit à" ou de savoir si les gens ne seraient pas mieux sans école.

Le sujet était : est-ce que cela va convaincre du monde ?

Parce qu'à moins qu'une révolution anarcap survienne de je ne sais où, nous sommes en démocratie, et donc l'opinion des gens, c'est à prendre en compte.

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