roubachov Posté 14 mai 2008 Signaler Posté 14 mai 2008 "Pour une fois, la couverture du livre dit beaucoup de son contenu. Sur ce pastiche de la photo officielle du Président, Sarkozy a disparu. En quatrième, une célèbre citation du général de Gaulle suffit à cerner le projet : «Je n’aime pas les communistes parce qu’ils sont communistes ; je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes ; et je n’aime pas les miens parce qu’ils aiment trop l’argent.» On aura compris que la fin de cette profession de foi pourrait s’appliquer à celui dont le nom n’apparaîtra jamais dans ces pages habitées d’une colère sèche et implacable. À travers les attitudes du Président et la politique qu’il mène, c’est à la «Grande Machine» techno-marchande qu’Il faut qu’il parte s’attaque. Convoquant Bossuet, Marx, Dostoïevski, Orwell ou Balzac, Lapaque décrypte la révolution libérale-libertaire et le nouveau capitalisme à l’œuvre depuis un quart de siècle. Derrière les valeurs promues (individualisme, hédonisme, consumérisme, infantilisme, narcissisme…) par le temps présent, la mise à bas de vieux réflexes et de conditions de vie anciennes («liens de filiation, dettes à l’égard du passé, mémoires populaires, pudeurs et même tabous») met en place un vaste processus de déshumanisation. Ce mouvement global qui voit droite et gauche professant de concert le culte du taux de croissance et du progrès perpétuel «nous expose à devenir à notre tour les victimes du cycle démoralisation, fatalisme, nihilisme», souligne l’auteur. À cela, ce bernanosien oppose les vertus de la lenteur, du silence et du secret tout en se refusant de désespérer jusqu’au bout." C'est un résumé de ce bouquin de Sébastien Lapaque: Il me semble que cet auteur - qui s'assume "de droite" - a certains points communs avec Michea, notamment lorsqu'il dénonce le libéral-libertarianisme, non ? J'ai l'impression que c'est un ouvrage qui intéresserait Melodius et Ronnie Hayek
h16 Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Sarkozy, libéral-libertaire ? Pourquoi pas de la jaquette flottante, tant qu'on y est ?!
Ronnie Hayek Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Il y a un peu de ça, quand même. Je ne sais plus qui (Ash ?) avait posté sur ce forum un entretien dans lequel Sarko considérait que les limites n'étaient utiles que pour mieux être transgressées - et que ce culte de la transgression constituait le vrai sens de la liberté.
h16 Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 C'est donc un authentique trou du cul… Parfaitement en adéquation avec l'électorat français, au final .
José Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 À travers les attitudes du Président et la politique qu’il mène, c’est à la «Grande Machine» techno-marchande qu’Il faut qu’il parte s’attaque. Convoquant Bossuet, Marx, Dostoïevski, Orwell ou Balzac, Lapaque décrypte la révolution libérale-libertaire et le nouveau capitalisme à l’œuvre depuis un quart de siècle. Derrière les valeurs promues (individualisme, hédonisme, consumérisme, infantilisme, narcissisme…) par le temps présent, la mise à bas de vieux réflexes et de conditions de vie anciennes («liens de filiation, dettes à l’égard du passé, mémoires populaires, pudeurs et même tabous») met en place un vaste processus de déshumanisation. Dire qu'on abat des arbres pour imprimer les conneries d'un foetus de pou qui se rêve fasciste.
Ronnie Hayek Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Dire qu'on abat des arbres pour imprimer les conneries d'un foetus de pou qui se rêve fasciste. A.B, sors de ce corps ! C'est donc un authentique trou du cul… Parfaitement en adéquation avec l'électorat français, au final . Avec un certain état d'esprit contemporain, disons.
Apollon Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Il y a un peu de ça, quand même. Je ne sais plus qui (Ash ?) avait posté sur ce forum un entretien dans lequel Sarko considérait que les limites n'étaient utiles que pour mieux être transgressées - et que ce culte de la transgression constituait le vrai sens de la liberté. C'était à l'occasion d'un entretien "intime" avec Michel Onfray. Qui ne montre pas tant que Sarkozy serait un enfant de 68 que c'est un séducteur qui dit à son public ce que celui-ci a envie d'entendre. Le livre du fil illustre àmha la tentative d'union droite-gauche hors du libéralisme.
José Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 …la tentative d'union droite-gauche hors du libéralisme. Les conneries d'un foetus de pou qui se rêve fasciste.
Apollon Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Les conneries d'un foetus de pou qui se rêve fasciste. Un Michéa de droite quoi.
Ash Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Il y a un peu de ça, quand même. Je ne sais plus qui (Ash ?) avait posté sur ce forum un entretien dans lequel Sarko considérait que les limites n'étaient utiles que pour mieux être transgressées - et que ce culte de la transgression constituait le vrai sens de la liberté. Il faut bien que jeunesse se passe. [dailymotion]x57yth&v3=1&related=1[/dailymotion]
Ronnie Hayek Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Les conneries d'un foetus de pou qui se rêve fasciste. J'adore quand Lucilio donne dans le libéralement correct. (Mais si un troll gauchiste avait dit la même chose à propos d'un nostalgique de Franco, notre ami lui aurait assurément remonté les bretelles…)
José Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 …si un troll gauchiste avait dit la même chose à propos d'un nostalgique de Franco… Franco tapait sur les libéraux, les francs-maçons, les socialistes et les cocos. Un saint homme.
Ronnie Hayek Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Franco tapait sur les libéraux, les francs-maçons, les socialistes et les cocos. Un saint homme. Cela ne répond pas à ma remarque, mais j'en ai pris l'habitude.
José Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Cela ne répond pas à ma remarque… Quelle importance, tu ne lis plus rien.
Ronnie Hayek Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Quelle importance, tu ne lis plus rien. Si, puisque je ne lis plus la presse.
h16 Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 La presse, ce n'est pas de la lecture. Du coloriage, mettons.
Ronnie Hayek Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 La presse, ce n'est pas de la lecture. Du coloriage, mettons. Exactement. Au final, les individus n'ont jamais été aussi mal informés que depuis son invention. Notons que, pour Lucilio, ne plus lire la presse, cela revient à ne plus rien lire. Après, je ne m'étonne plus qu'il se contente des quatrièmes de couverture.
José Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 …je ne m'étonne plus qu'il se contente des quatrièmes de couverture. Time is money.
Ronnie Hayek Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Time, je ne sais pas… mais Reason assurément.
A.B. Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Exactement. Au final, les individus n'ont jamais été aussi mal informés que depuis son invention. La presse et le caractère amovible sont certainement l'invention de satan c'est bien connu, ^^
Ronnie Hayek Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 La presse et le caractère amovible sont certainement l'invention de satan c'est bien connu, ^^ Aaah, le canard déchaîné revient en force !
roubachov Posté 15 mai 2008 Auteur Signaler Posté 15 mai 2008 Exactement. Au final, les individus n'ont jamais été aussi mal informés que depuis son invention. La connaissance inutile, quoi.
Dardanus Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Exactement. Au final, les individus n'ont jamais été aussi mal informés que depuis son invention. Funeste fut le jour où le peuple découvrit que la plume est plus puissante que le pavé, et peut blesser autant que la brique. Il se mit aussitôt en quête du journaliste, le trouva, l’aida à s’épanouir et en fit un serviteur zélé et bien rémunéré.
William White Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Le Sarkozy-bashing va-t-il dépasser le Bush-bashing? J'ai bien peur que oui. Bon, c'est vrai, il y met du sien, il tend la joue.
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