Nartreb Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Et voilà, ça devait arriver. Le PS - Police Sémantique - conscient de la ringardise de son idéologie fondatrice et à la recherche d'un nouveau souffle, définit maintenant le libéralisme en se l'appropriant évidemment, après l'avoir décrié et erigé en modèle à abattre. http://www.lefigaro.fr/politique/2008/05/2…liberalisme.php Tout ça me dégoûte. Il se pourrait que la gauche s'en sorte par cette pirouette. (Même si je doute fort que les militants du PS adhèrent à la vision révolutionnaire de Delanoë). Si tel est le cas, ce sera bien fait pour les nullards de la droite rpr qui n'ont aucune culture politique. Le paysage politique français est à gerber.
José Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Le «sarkozysme, ce bonapartisme modéré par la désinvolture, est profondément antilibéral». Ce constat de Delanoë n'est pas faux.
Nartreb Posté 21 mai 2008 Auteur Signaler Posté 21 mai 2008 Ce constat de Delanoë n'est pas faux. Tout à fait, le pire c'est qu'il a raison, Delanoë.
William White Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Ce constat de Delanoë n'est pas faux. C'est surtout une énorme raclure politique: Delanoë est à Paris ce que Sarkozy est à la France. Je ne crois pas un mot de ce qu'il dit. Il rejette d'ailleurs le libéralisme à la fin de l'article. Il cherche une fenêtre idéologique pour exister dans sa conquête du parti, sinon il n'a rien à proposer.
José Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Je ne crois pas un mot de ce qu'il dit. Moi, je suis d'accord avec l'avis de Delanoë : Sarkozy n'est pas un libéral. Et je trouve pas mal qu'un socialiste français de poids le dise.
Rolanddezar Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Bertrand Delanoë veut reconquérir le terrain perdu par la gauche sur le plan des idées en défendant la «liberté» au sens philosophique. «M. Sarkozy se veut souverain omnipotent : le libéralisme, c'est le contraire, c'est la tolérance devant les démarches individuelles. Je suis libéral. La droite ne l'est pas. La gauche doit se réapproprier avec fierté le mot et la chose.» Pour le maire de Paris, «libertaire» qui n'a «jamais été marxiste», la gauche doit adopter «une doctrine de la liberté et de la justice dans une société imparfaite et non une doctrine de la lutte des classes qui nous promet une société égalitaire et parfaite Enorme Bon j'ai cité que le passage qui me plaisait aussi
José Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Enorme Pourquoi ? Delanoë goes to blairism. C'est tout.
William White Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Moi, je suis d'accord avec l'avis de Delanoë : Sarkozy n'est pas un libéral. Et je trouve pas mal qu'un socialiste français de poids le dise. Oui, bah ca ne m'étonne pas. En France, on écoute toujours la gauche distribuer les étiquettes. C'est toujours plus crédible.
Rolanddezar Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Pourquoi ? Delanoë goes to blairism. C'est tout. Désolé mais un homme politique francais qui dit "je suis libéral" (au moins sur certains points), c'est pas tout les 4 matins, et en même temps l'un des seuls qui remet a sa bonne place le libéralisme. Ca met un gros doigt à l'extrême gauche, et ca a de quoi me faire plaisir .
Sous-Commandant Marco Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Ce qui est inacceptable pour un progressiste, c'est de hisser le libéralisme au rang de fondement économique et même sociétal avec ses corollaires, désengagement de l'État et laisser-faire économique. Et voilà! Libéralisez tant que vous voulez mais ne touchez pas à notre fonds de commerce.
Taishar Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 C'est tant mieux qu'un socialiste (comme Delanoë) dise que Sarkozy n'est pas libéral. Les militants se diront : s'il le dit, c'est que c'est vrai. Cela dit, je ne pense pas que le maire de Paris devienne du jour au lendemain un libéral ; ce n'est pas parce qu'il se dit libéral qu'il faut commencer à avoir confiance en lui (ce que vous ne faites pas, hein). Je parie sur la parution d'un article de Fillias à ce sujet.
José Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 En France, on écoute toujours la gauche distribuer les étiquettes. C'est toujours plus crédible. Tu sais, un socialiste me dirait qu'il fait sombre à minuit, je serais tenté de le croire. Et pour le coup, concernant Sarkozy, Delanoë a raison. Je parie sur la parution d'un article de Fillias à ce sujet.
Ash Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Voila qui devrait conforter tous ceux qui pensent que le libéralisme est l'idéologie des bobos. Et ils sont nombreux.
Sous-Commandant Marco Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Voila qui devrait conforter tous ceux qui pensent que le libéralisme est l'idéologie des bobos. Et un truc bon pour les tapettes.
Saucer Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Voila qui devrait conforter tous ceux qui pensent que le libéralisme est l'idéologie des bobos. Et ils sont nombreux. Les fameux li-li bobos ? Très soc-dem. S'ils disent aimer la liberté, c'est seulement pour la noblesse du mot, pour encore une fois affirmer leur supériorité morale à peu de frais.
LeSanton Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Les libéraux prog du forum seraient donc des socialos tendance parisienne? Bien des choses s'éclaircissent… Tout de même, il faut admirer l'arrogance: ce n'est pas nous qui venons au libéralisme, nous ne faisons que récupérer ce bien notre dénaturé par la droite! Cela dit, sa démarche est intéressante et bien plus claire que celle de l'immaculée poitevine, il prend acte que la synthèse est impossible. On va tout droit vers l'UMPS.
Calembredaine Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Les fameux li-li bobos ?Très soc-dem. S'ils disent aimer la liberté, c'est seulement pour la noblesse du mot, pour encore une fois affirmer leur supériorité morale à peu de frais. C'est exactement la définition d'un "libéral" conservateur.
Mike Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Je parie sur la parution d'un article de Fillias à ce sujet. Ayé
Harald Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 C'est exactement la définition d'un "libéral" conservateur. Ayé Article stupide. Il ne se rend même pas compte qu'ainsi AL perd sa dernière raison d'être.
DiabloSwing Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 On va subir le même glissement sémantique qu'aux USA.
José Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Il ne se rend même pas compte qu'ainsi AL perd sa dernière raison d'être. Pas vraiment, la raison d'être d'Alternative libérale étant de pousser le couple Fillias dans le microcosme politocard.
Fëanor Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 En même temps, Sarkozy avait lui aussi dit "je suis un libéral" pour récupérer les libéraux de l'UMP. Il faut donc que Delanoë prouve cette vision, on peut parfaitement être à gauche et libéral, l'étatisme n'est caractéristique de la gauche que par des raisons historiques. Souvenez-vous lorsque Blair à abrogé la clause 4 de la charte du Labour Pas vraiment, la raison d'être d'Alternative libérale étant de pousser le couple Fillias dans le microcosme politocard. AL peut toujours être une sorte de filet de sécurité, une garantie. Si jamais le PS déconne, AL permet une représentation des libéraux.
William White Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Pas vraiment, la raison d'être d'Alternative libérale étant de pousser le couple Fillias dans le microcosme politocard. Lui qui a pourtant fait les grandes écoles comme on dit, il se trompe lourdement: la classe prépa PS, c'est SOS racisme, les syndicats étudiants et salariés, et l'EdNat.
Coldstar Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0…roite-est-.html Dans son livre, Bertrand Delanoë veut marque les esprits avec une redéfinition du libéralisme. Il oppose le terme au mode de gouvernement de Nicolas Sarkozy. "Nicolas Sarkozy se veut souverain omnipotent. Le libéralisme c'est le contraire, c'est la tolérance devant les démarches individuelles . Je suis libéral, la droite ne l'est pas. La gauche doit se réapproprier avec fierté le mot et la chose", explique-t-il "Si les socialistes du XXIe siècle acceptent enfin pleinement la libéralisme, s'ils ne tiennent plus les termes de 'concurrence' et de 'compétition' pour des gros mots , c'est tout l'humanisme libéral qui entrera de plein droit dans leur corpus idéologique", ajoute-t-il. "Ce qui est inacceptable pour un progressiste, c'est de hisser le libéralisme au rang de fondement économique et même sociétal avec ses corollaires, désengagement de l'Etat et laisser-faire économique ", nuance-t-il. Sa conception du libéralisme est super socdem, pas de quoi effrayer les statolâtres.
Harald Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 AL peut toujours être une sorte de filet de sécurité, une garantie. Si jamais le PS déconne, AL permet une représentation des libéraux. A ce compte je préfère encore faire une croix sur le libéralisme s'il ne reste qu'eux.
Ash Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Article stupide. Il ne se rend même pas compte qu'ainsi AL perd sa dernière raison d'être. En même temps on connait le talent du stratagème politique qu'est Edouard la loose.
Taishar Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Ayé J'avais bien vu, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi rapide. Edouard est un vrai chasseur de tête libéral ! Il est vraiment temps qu'ils arrêtent les frais.
Goldberg Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Le PS liberal, MDR, ce ramassis de fonctionnaires ou assimilés. Delanoé, liberal … sur le plan sexuel, tout les plans lui sont possibles
Bob Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Sa conception du libéralisme est super socdem, pas de quoi effrayer les statolâtres. Oui, encore une simple variation sur le thème jospinien "Oui à l'économie de marché, non à la société de marché". Malgré tout, ne boudons pas un certain plaisir : tout ce qui s'abstrait un tant soit peu de l'antienne anti-libérale primaire propre au paysage politique français est bon à prendre.
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