Stan Selene Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Prix de l'Education Nationale pour "Che" Source "Che", dans lequel Ernesto Guevara est incarné par Benicio del Toro, retrace en deux parties le parcours du révolutionnaire argentin: la révolution cubaine aux côtés de Fidel Castro puis la fin du guérillero en Bolivie. Les films sortiront successivement en France en octobre et novembre. Je crains le pire… Quelqu'un a-t-il plus d'infos?
Taishar Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Quelques avis sur le film qui est passé à Cannes… Après, il faudrait juger sur-pièce. Cela étant dit, je doute (correction) que le film retrace la vérité…
Stan Selene Posté 24 mai 2008 Auteur Signaler Posté 24 mai 2008 Quelques avis sur le film qui est passé à Cannes… Après, il faudrait juger sur-pièce. J'ai plutot la sensation qu'il retrace plutot le Che, du facteur: "une braise toujours ardente" que le vrai visage du Che de Fontonva (dont Jesrad a fait une critique). Cela étant dit, je trouve que le film retrace la vérité… Tu l'as vu?
Taishar Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Mince non, je voulais dire "doute", au temps pour moi.
LeSanton Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Vous avez pourtant bien écrit "je trouve", comme c'est bizarre…humm, très bizarre… Je crois que l'on tient "notre" palme d'or, le président Penn ayant prévenu en substance qu'elle serait nécessairement décernée à un film politique. Je fais fabriquer de ce pas de monstrueux stocks de tee-shirts, ça va être une folie!
Polydamas Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 ANNULATION: le "Che" de Soderbergh, Prix de l'Education nationale 2008CANNES, 24 mai 2008 (AFP) - 24/05/2008 13h52 - Merci annuler notre dépêche Cinéma-Festival-Cannes, intitulée: Le "Che" de Soderbergh, Prix de l'Education nationale 2008. Le communiqué reçu par l'AFP à l'entête du ministère de l'Education nationale est un faux émanant d'une personne ayant usurpé l'identité d'un fonctionnaire de l'Education nationale. Le jury délibère dans l'après-midi a indiqué à l'AFP le ministère. Ici
h16 Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Chapeau au farceur. Je ne serai pas étonné que ce soit un libéral comique.
Ash Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Une critique du film en question : La projection de Che constitua un événement de taille considérable. Comme les grognards de Napoléon, nous aurons le droit de proclamer, buste gonflé : «J'y étais !». Quatre heures et demie à crapahuter dans la Sierra Maestra, cela n'était rien à côté de l'attente, de l'impatience, de la bousculade qui régnaient devant la salle. Mais quoi, la lutte armée exige quelques sacrifices, companeros. Quand on voit que Soderbergh a eu besoin de toute cette pellicule pour raconter le destin d'un guérillero mort à trente-neuf ans, on frémit à l'idée qu'il choisisse maintenant de s'attaquer à la biographie de Castro. À l'entracte, un sachet-repas était fourni. Cela permit de vérifier que décidément la révolution n'était pas un dîner de gala. http://www.lefigaro.fr/festival-de-cannes/…-un-comique.php
h16 Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Un truc comme ça, faut surtout pas que ça se perde ! Un merdage de l'AFP, une caricature de l'EdNat, un entartage de film coco, une ridiculisation de Cannes et d'un jury "engagé" ! Yeah !
Stan Selene Posté 24 mai 2008 Auteur Signaler Posté 24 mai 2008 Un truc comme ça, faut surtout pas que ça se perde ! Un merdage de l'AFP, une caricature de l'EdNat, un entartage de film coco, une ridiculisation de Cannes et d'un jury "engagé" ! Yeah ! H16 16 fois plus rapide que speedy gonzales!
LeSanton Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 S'ils délibèrent encore, il peut toujours l'avoir…
Ash Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Le Che, icône des collectivistes romantiques, auquel on aura eu la présence d'esprit de retrancher les morceaux les plus sombres pour n'en conserver que la viande bien tendre, celle qui fait pleurnicher dans les chaumières. Et qui en profite pour s'inspirer débat sur le remballage ! Il passe son temps à écrire des vannes, mais en vrai il est fortiche ce H16.
Sous-Commandant Marco Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 La viande avariée fiche la diarrhée. Le Che a dépassé la date limite depuis plus de 40 ans mais on s'en sert encore comme logo sur les T-shirts. Même remballé par Soderbergh, même s'il était découpé en kebab avec beaucoup de harissa, c'est un peu normal qu'il fiche la logorrhée.
Stan Selene Posté 24 mai 2008 Auteur Signaler Posté 24 mai 2008 Et qui en profite pour s'inspirer débat sur le remballage ! Il passe son temps à écrire des vannes, mais en vrai il est fortiche ce H16. Captain blame, isn't he?
Largo Winch Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Et qui en profite pour s'inspirer débat sur le remballage ! Il passe son temps à écrire des vannes, mais en vrai il est fortiche ce H16. Je viens justement d'écrire ce petit commentaire.
Samizdat Posté 24 mai 2008 Signaler Posté 24 mai 2008 Le Che, icône des collectivistes romantiques, auquel on aura eu la présence d'esprit de retrancher les morceaux les plus sombres pour n'en conserver que la viande bien tendre, celle qui fait pleurnicher dans les chaumières. You make my day
Stan Selene Posté 24 mai 2008 Auteur Signaler Posté 24 mai 2008 Bon ben meme si Libe ecrit ca… Ainsi, les films ne disent rien sur la prise de pouvoir à Cuba, rien sur la période sombre du Che quand il est nommé commandant de la prison de la Cabaña, à La Havane, où il fait exécuter quelque 200 opposants , rien sur sa politique industrielle (qui ruine le pays en 1962), rien sur son souhait de lancer des missiles nucléaires contre les Etats-Unis, rien sur l’échec de son expérience africaine au Congo (où il qualifie les rebelles qu’il est censé coacher d’«armée de parasites»), rien sur sa passion pour Staline, rien sur son silence coupable quand le fameux guérillero Huber Matos est condamné à vingt ans de prison en 1959 pour avoir dénoncé la dérive autocratique du pouvoir… Le film trahit surtout la naïveté d’une certaine intelligentsia hollywoodienne. La messe est dites.
Samizdat Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Bon ben meme si Libe ecrit ca… Pour paraphraser le titre de l'article : "Bobos, cocos, bien-pensants : bienvenue chez le Che"
Taranne Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Le film trahit surtout la naïveté d’une certaine intelligentsia hollywoodienne. La preuve par l'exemple: FILMS EN COMPETITION«Che»: Benicio del Toro attend les commentaires de Castro L'acteur américain Benicio del Toro qui joue le «Che» dans le film de Steven Soderbergh en compétition au 61e Festival de Cannes, a souhaité que l'ancien leader cubain Fidel Castro donne son avis sur sa performance, jeudi lors d'une conférence de presse. «Je l'ai rencontré cinq minutes, il connaissait le projet, il savait ce que nous faisions et il m'a dit qu'il était très heureux que nous consacrions autant de temps à effectuer une recherche sur cette période», a déclaré Del Toro. «J'aimerais bien qu'il voie ce film, j'accepterais très volontiers tous ses commentaires car personne ne connaissait le +Che+ aussi bien que lui je suppose», a-t-il ajouté. Steven Soderbergh n'a pas eu non plus l'occasion d'avoir l'avis de l'ancien leader cubain, qui s'est retiré du pouvoir en février au profit de son frère Raul pour des raisons de santé. «Je suis allé cinq fois à Cuba, Castro est légendaire pour appeler les gens à deux heures du matin mais il ne nous a pas appelés pendant notre séjour», a-t-il dit. «Peut-être ne pourrait-il pas survivre à ces deux films, je ne sais pas», a plaisanté le réalisateur américain devant la presse. Le Parisien , jeudi 22 mai 2008, 14h02
LeSanton Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Quelle réunion de bisounours! Le marxisme ne réussit pas dans le réel mais triomphe dans la fiction *. Son quart d'heure de gloire, sans doute. * tout jugement sur le film mis à part.
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