maurice b. Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 AFP 26/05/2008L'UMP "souhaite peser" sur la réforme de l'intéressement et de la participation et veut en faire "une priorité de l'action économique du gouvernement", selon l'un de ses porte-parole, Frédéric Lefebvre. "Alors que 50% des Français n'ont le droit ni à l'intéressement ni à aucune participation", l'UMP considère "qu'il s'agit là d'une des principales inégalités". "C'est une réforme essentielle sur laquelle l'UMP souhaite peser", écrit dans un communiqué M. Lefebvre. Lors d'une visite d'usine à Verberie (Oise), le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé que l'intéressement aux bénéfices (facultatif pour les entreprises) allait être doublé "en quatre ans", et que la participation (obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés), pourrait être débloquée "tout de suite". D'une manière générale, les liberaux vous etes plutot dogmatiquement contre ça ? j'aimerais comprendre pourquoi .
Stan Selene Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 D'une manière générale, les liberaux vous etes plutot dogmatiquement contre ça ?j'aimerais comprendre pourquoi . Momo depuis le temps que tu traines tes guetres sur ce forum tu devrais savoir que nous ne sommes pas contre l'interessement dans les entrepirses mais contre l'action politique qui pretend egaliser quoi que ce soit en volant les uns pour donner aux autres. Que notre President s'occupe des fesses qui sont sous sa responsaiblite et qu il arrete de foutre le boxon dans les relations entreprises - employes
maurice b. Posté 26 mai 2008 Auteur Signaler Posté 26 mai 2008 Que notre President s'occupe des fesses qui sont sous sa responsaiblite et qu il arrete de foutre le boxon dans les relations entreprises - employes reuters"Mon objectif c'est que les sommes distribuées par les entreprises aux salariés augmentent de 20% par an. Cela veut dire un doublement en quatre ans", a dit Nicolas Sarkozy à des patrons et élus locaux, à qui il a présenté son projet de réforme de l'intéressement et de la participation, à Verberie, près de Compiègne, dans l'Oise
h16 Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Toi, tu n'as pas lu Bastiat, "ce qui se voit et ce qui ne se voit pas". Dès lors, tu alignes des arguments vieux comme le monde (et Sarko, tout quinqua frétillant qu'il est, n'est pas capable de faire mieux que ça) et tu ne comprends pas pourquoi ça ne marchera pas. Sarko ne peut pas imposer aux entreprises de distribuer 20% de plus à leurs salariés sans que ceci ait immédiatement des effets néfastes à court, moyen et long termes. Pas parce que Sarko est nul ou qu'il s'y prend mal (c'est vrai qu'il est nul et qu'il s'y prend comme un manche, mais ce n'est pas pour ça). Tout simplement parce qu'aussi habile ou intelligent soit-il, Sarko ne peut pas savoir ce qui va se passer dans chacune des milliers d'entreprises qui sont concernées. Et pour certaines d'entre elles, ce genre d'intrusion va se terminer par de la casse ou créer plus de problèmes qu'elle ne va en résoudre. En outre, d'où sort-il cet objectif ? S'est-il regardé le nombril, tâté les écrouelles, papouillé le gland pour aboutir à 20% et pas 30 ou 10 ? Fumisterie.
Harald Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 D'une manière générale, les liberaux vous etes plutot dogmatiquement contre ça ?j'aimerais comprendre pourquoi . Peut-être parce que c'est imposé, non ? Après tout lorsque l'on regarde l'histoire du monde industriel français au XIXème siècle, on s'aperçoit que pas mal d'entreprises avaient instauré un système maison d'assurance sociale que les républicains et socialistes s'empressèrent de dénoncer comme un intolérable paternalisme avant que de l'imposer à l'ensemble des citoyens.
teabag Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Le problème, c'est qu'augmenter arbitrairement les sommes allouées à la participation de 20%, revient à en réduire d'autant les sommes réservées aux investissements ou à la rémunération des actionnaires. Et débloquer les sommes "tout de suite", revient à toucher moins, tout de suite.
Harald Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 En outre, d'où sort-il cet objectif ? S'est-il regardé le nombril, tâté les écrouelles, papouillé le gland pour aboutir à 20% et pas 30 ou 10 ? Voila la grande différence entre le Roy et notre bon sarko. Le Roy guérissait les écrouelles par imposition des mains, sarko se contente de les tâter. O tempora ! O mores !
KaptN Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Et à ceux qui parlent de l'indispensable rôle des salariés dans la réussite d'une entreprise comme cause légitime de l'intéressement : les entreprises travaillent avec beaucoup de gens extérieurs à l'entreprise (comme leurs fournisseurs) qui leur sont aussi peu dispensables que leur propres salariés. Et qui oserait demander aux entreprises de donner des primes à leurs collaborateurs extérieurs, selon les bénéfices réalisés ? Si l'intéressement était une bonne chose, pourquoi 20 % et pas 40 ou 100 ?
Timur Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Peut-être parce que c'est imposé, non ? +1. Après tout lorsque l'on regarde l'histoire du monde industriel français au XIXème siècle, on s'aperçoit que pas mal d'entreprises avaient instauré un système maison d'assurance sociale que les républicains et socialistes s'empressèrent de dénoncer comme un intolérable paternalisme avant que de l'imposer à l'ensemble des citoyens. +1. Sarkozy veut doper le pouvoir d'achat par l'intéressementNicolas Sarkozy confirme sa volonté de "booster" le pouvoir d'achat des Français par l'intéressement des salariés et promet un crédit d'impôt aux entreprises qui développeront ce système. L'objectif est de doubler en quatre ans les sommes versées à ce titre, a dit le chef de l'Etat à des patrons et élus locaux, à qui il a présenté son projet de réforme de l'intéressement et de la participation, à Verberie, près de Compiègne, dans l'Oise. Plus tôt, devant les salariés d'une usine du groupe Poclain Hydraulics, il avait parlé de cinq ans. A ces derniers comme aux chefs d'entreprise, il a expliqué que l'intéressement était, avec la défiscalisation des heures supplémentaires et la baisse des prix à la consommation, un des leviers sur lequel il misait pour améliorer le pouvoir d'achat. "Il n'est pas normal que dans une entreprise les salariés qui se donnent du mal et qui en assurent le succès ne soient pas associés aux fruits de la croissance", a-t-il souligné. Il s'est placé dans la filiation du général Charles de Gaulle, fondateur de la Ve République, qui créa l'intéressement en 1959 et la participation en 1967 : "Je souscris à cette vision non pas antagoniste mais réconciliée du lien entre le travail et le capital", a-t-il dit. Nicolas Sarkozy, qui avait d'abord envisagé le doublement des sommes au titre de la participation, a choisi de mettre l'accent sur l'intéressement, "car c'est un instrument souple". Dans le système actuel, la participation des salariés aux résultats de la société est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés alors que l'intéressement est facultatif. Les primes versées au titre de la participation sont calculées selon une formule fixe alors que celles liées à l'intéressement reposent sur des critères négociés pour trois ans entre la direction et les représentants des salariés. Enfin, sous le régime actuel, les primes de participation sont bloquées cinq ans, sauf neuf exceptions. Les primes d'intéressement ne sont pas bloquées mais sont soumises à l'impôt sur le revenu, contrairement à la participation. Pour inciter les entreprises qui n'ont pas encore d'accord d'intéressement à en conclure, un crédit d'impôt de 20% sur les primes versées pendant trois ans sera créé par le projet de loi qui sera présenté en juin au conseil des ministres. "UN PROJET DE SOCIÉTÉ" Pour celles qui ont déjà un accord et le renégocieront pour le rendre plus avantageux, un crédit d'impôt de 20% s'appliquera au surplus distribué pendant les trois ans de l'accord. Le gouvernement permettra d'autre part à toute entreprise qui négociera un accord d'intéressement avant la fin du premier semestre 2009 de verser une prime en 2009 au titre de 2008. "Mon objectif c'est que les sommes distribuées par les entreprises aux salariés augmentent de 20% par an. Cela veut dire un doublement en quatre ans", a dit Nicolas Sarkozy. Selon son entourage, le montant des primes d'intéressement versées en 2008 est évalué à sept ou huit milliards d'euros. Il s'agit donc de porter cette somme à 14 à 16 milliards en 2012. Un premier bilan sera dressé à mi-étape, en 2010, a précisé Nicolas Sarkozy, qui a admis que la réalisation de cet objectif supposait notamment que les PME jouent le jeu. Si tel n'était pas le cas, le gouvernement envisagera de mettre en place un dispositif "spécifique et obligatoire" pour les PME qui n'auraient pas conclu d'accord d'intéressement. Selon Nicolas Sarkozy, moins d'un travailleur sur dix bénéficie aujourd'hui d'un accord d'intéressement dans les PME de moins de 50 salariés. Enfin, le projet de loi permettra aux salariés d'utiliser librement les sommes reçues au titre de la participation. Au lieu de les bloquer, ils pourront ainsi recevoir immédiatement ces primes, qui seront alors soumises à l'impôt sur le revenu. En 2005, sept milliards d'euros ont été distribués à 4,9 millions de salariés au titre de la participation. Le Medef s'est déclaré en février favorable à l'adoption de mesures incitatives pour l'intéressement, notamment à destination des PME. "Nous avons en France un système d'intéressement sous-utilisé, boostons-le!", avait déclaré à cette occasion Laurence Parisot, présidente du Medef. Alors que les syndicats craignent de voir l'intéressement se substituer à des hausses de salaires, certains milieux patronaux disent redouter une atteinte à la compétitivité des entreprises. Une idée contre laquelle le chef de l'Etat s'est élevé. "Je suis prêt à en débattre le moment venu avec qui voudra", a-t-il dit. "La compétitivité des entreprises françaises passe par la confiance des salariés dans leurs entreprises, passe par la qualité de vie des salariés dans l'entreprise." "Il ne faut pas opposer intéressement et compétitivité, au contraire", a-t-il ajouté. "C'est un projet de société qui fera que chacun trouvera la juste récompense de jouer le jeu." Reuters J'ai grassé les passages ubuesques.
Taishar Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Maurice, tu fais dans les questions rhétoriques maintenant? Tu aimerais savoir pourquoi les libéraux sont contre tout en soulignant le mot obligatoire. C'est stupide.
Herbert West Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Encore un truc qui va faire baisser les salaires français, déjà pas bien élevés…
Rincevent Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 D'une manière générale, les liberaux vous etes plutot dogmatiquement contre ça ?j'aimerais comprendre pourquoi . Tu veux connaitre notre dogme ? Le voilà. L'Etat n'a rien à foutre dans les comptes des entreprises (ni dans la vie des gens). Et comme d'hab', à Harald.
Stan Selene Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 CITATIONreuters"Mon objectif c'est que les sommes distribuées par les entreprises aux salariés augmentent de 20% par an. Cela veut dire un doublement en quatre ans", a dit Nicolas Sarkozy à des patrons et élus locaux, à qui il a présenté son projet de réforme de l'intéressement et de la participation, à Verberie, près de Compiègne, dans l'Oise J'offre un poney en plus!
maurice b. Posté 27 mai 2008 Auteur Signaler Posté 27 mai 2008 revient à en réduire … la rémunération des actionnaires. En gros tu es prêt à applaudir à chaque fois qu'il est question de remettre en cause des acquis salariaux , mais pas touche aux acquis des actionnaires .
DiabloSwing Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 En gros tu es prêt à applaudir à chaque fois qu'il est question de remettre en cause des acquis salariaux , mais pas touche aux acquis des actionnaires . Stop. ici on a pas le langage socialiste. Retente ta chance.
h16 Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 En gros tu es prêt à applaudir à chaque fois qu'il est question de remettre en cause des acquis salariaux , mais pas touche aux acquis des actionnaires . C'est quoi ce charabia ?
teabag Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 En gros tu es prêt à applaudir à chaque fois qu'il est question de remettre en cause des acquis salariaux , mais pas touche aux acquis des actionnaires . Tu n'as pas compris que la répartition des richesses créées, entre intéressement, investissement et rémunération, est un jeux d'équilibre qu'une mesure étatiste comme celle-ci, même remplie des meilleurs intentions, aura pour effet de perturber. Ton Sakozy serait bien meilleur à vendre des aspirateurs pour M6 Boutique.
john_ross Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 C'est quoi ce charabia ? Des relents de 68 faut croire que l'UMP n'en a toujours pas fini avec ce mois de mai.
h16 Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 Et pourtant, il ne passera pas le ouikande, ce mois de mai !
Rincevent Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 En gros tu es prêt à applaudir à chaque fois qu'il est question de remettre en cause des acquis salariaux , mais pas touche aux acquis des actionnaires . Stop. Le salaire est, normalement, librement négocié entre un patron et son employé, éventuellement aidé d'un syndicat. Pourquoi parles-tu d'acquis ?
pankkake Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 D'ailleurs, je ne savais pas que les actionnaires avaient des acquis.
Harald Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 Stop. Le salaire est, normalement, librement négocié entre un patron et son employé, éventuellement aidé d'un syndicat. Pourquoi parles-tu d'acquis ? Parce que Maurice est un camarade UMPien. La drouate sociââle étoussa.
WALDGANGER Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 Le problème, c'est qu'augmenter arbitrairement les sommes allouées à la participation de 20%, revient à en réduire d'autant les sommes réservées aux investissements ou à la rémunération des actionnaires. Ou à terme, à réduire les salaires d'autant.
Herbert West Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 Stop. Le salaire est, normalement, librement négocié entre un patron et son employé, éventuellement aidé d'un syndicat. Pourquoi parles-tu d'acquis ? Je tiens à ajouter cette précision pour maurice : le salaire est librement négocié entre un employeur et un salarié, mais dans un contexte défini par le marché. Or si l'on oublie ce dernier, il est facile de s'imaginer que l'on peut, par la législation, modifier le supposé "rapport de force" et augmenter les salaires (ce que font Sarkozy et les autres socialistes qui pensent que 2 + 2 peuvent faire 5 si le second 2 représente de l'argent public). Et l'on commet la même erreur si l'on croit que "la loi du marché" n'est pas une loi économique mais "la loi des patrons".
teabag Posté 27 mai 2008 Signaler Posté 27 mai 2008 C'est quoi ce charabia ? Un maurice.b qui boit la tasse et qui s'agite bêtement en poussant des cris. Ou à terme, à réduire les salaires d'autant. Oui aussi.
maurice b. Posté 28 mai 2008 Auteur Signaler Posté 28 mai 2008 Stop. Le salaire est, normalement, librement négocié entre un patron et son employé. ça c'est ce qu'on t'apprend à l'école. mais en réalité c'est plus subtil ………d'où les problèmes Source Le Figaro : correspondant à Bruxelles Pierre / Avril 14/05/2008 Les conditions d'attribution de salaires mirobolants, de bonus et autres parachutes dorés aux dirigeants d'entreprise ont fait l'objet, mardi à l'Eurogroupe, d'une attaque en règle de la part des quinze ministres des Finances de la zone euro. «Les dérapages excessifs de rémunération des dirigeants d'entreprise que nous constatons sont proprement scandaleux», a déclaré le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Selon une note rédigée par le Comité de politique économique débattue mardi à Bruxelles, les rémunérations des patrons s'effectuent trop souvent dans la plus parfaite opacité, estiment les Quinze. Le lien entre le salaire qu'ils perçoivent et leur propre niveau de «performance» dans l'entreprise est «faible», voire inexistant.
john_ross Posté 28 mai 2008 Signaler Posté 28 mai 2008 Encore une intervention des politiques visant à mettre un terme à ce scandale qu'est le contrat. Il n'est décemment pas possible de laissez poursuivre de tel agissements.
Stan Selene Posté 28 mai 2008 Signaler Posté 28 mai 2008 Encore une intervention des politiques visant à mettre un terme à ce scandale qu'est le contrat. Ce genre de vide juridique est tout simplement intolerable, l'etat doit y mettre bon ordre!
William White Posté 28 mai 2008 Signaler Posté 28 mai 2008 Je suis triste de voir Sarkozy s'agiter comme ça n'importe comment pour le pouvoir d'achat. Il est parti voir la France qui se lève tôt à Rungis. Mais il aurait pu aller voir la France qui spécule, la France qui parie à la hausse sur le prix du riz. C'est elle, la France du pouvoir d'achat!
john_ross Posté 28 mai 2008 Signaler Posté 28 mai 2008 C'est vrai que la rémunération des patrons regarde l'état. Par contre le fait pour les fonctionnaires Le lien entre le salaire qu'ils perçoivent et leur propre niveau de «performance» ne semble pas beaucoup traumatiser l'état et nos ministres.
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