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Croisade contre le porno "obscène"


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Je suppose que c'est dû à la liberté d'expression puisqu'il semble que cela soit le terme retenu pour évoquer la libre circulation de ces machins immondes. J'ai cru comprendre que le libéralisme favorisait le développement de certains attributs virils,

Ah non, ça c'est le fait de manger des carottes toutes mignonnes, des cerises confites et des cacahouètes de bar.

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C'est exact, mais ce sont les seules données quantifiées évitant de parler dans le vide, à méthodologie équivalente d'une enquête sur l'autre. Si l'on considère qu'elles sont irrémédiablement faussées, c'est la porte ouverte à n'importe quel discours. Je peux très bien dire dans ce cas que les hommes et les femmes ont des pratiques sexuelles bien plus prudes et conservatrices en 2006 qu'en 1992 et 1970, ils ont simplement appris à mentir aux enquêteurs. J'en déduis que le X a un effet repoussoir, qu'il faut le diffuser à 20h sur les télés à grand audimat pour que les gens deviennent encore plus chastes. C'est délirant, mais pourquoi pas.

Je ne considère pas que ces données soient "irrémédiablement faussées" mais qu'elles sont à prendre avec précaution du fait de la méthodologie. Ce d'autant plus que les chercheurs ne sont pas neutres (leur rapport ne serait pas publié chez La Découverte sinon :icon_up: ) Je me rappelle avoir pris une pinte de bon sang en entendant Mme Bajos à la radio nous expliquer que le nombre de partenaires déclaré par les femmes devait être révisé à la hausse "parce que les femmes ne tiennent compte que de ceux qui ont compté" tout en acceptant comme parole d'évangile les déclarations des hommes (qui, c'est bien connu, ne se vantent jamais)

:doigt: je ne pense pas que les homos pesent tant que ca dans la balance…

Que viennent-ils faire là-dedans?

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Ah non, ça c'est le fait de manger des carottes toutes mignonnes, des cerises confites et des cacahouètes de bar.

J'espère pour toi que l'adage "on devient ce que l'on mange" ne tire rien de la vérité :icon_up:

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J'espère pour toi que l'adage "on devient ce que l'on mange" ne tire rien de la vérité :icon_up:

Je te fais un bras d'honneur avec mon troisième bras et cligne de mes 8 yeux :doigt::mrgreen: :mrgreen: :mrgreen::blushing: :blushing: :blushing::sourd:

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:icon_up: je ne pense pas que les homos pesent tant que ca dans la balance…

C'est bien le problème et cela conduit à penser que les femmes sous-estiment les déclarations de partenaires sexuels. On a pensé que les hommes les sur-estimaient, mais une expérience amusante d'Alexander et Fischer 2003 a suggéré que l'inverse est vrai. Je me permets un copier-coller d'un passage de mon bouquin à ce sujet :

(…) Il faut se rendre à l’évidence : en sexualité comme en politique, les sondés ne disent pas toujours la vérité aux sondeurs. Oui, mais qui ment en l’occurrence ? En général, ce sont ici les hommes que l’on suspecte d’accroître généreusement leur nombre réel de conquêtes sexuelles. Pour en avoir le cœur net, Michele G. Alexander et Teri D. Fisher (Universités de l’Ohio et du Maine) ont fait remplir un questionnaire à 200 étudiants âgés de 18 à 25 ans, dans des conditions un peu particulières. Un premier groupe remplissait un questionnaire anonyme ; un deuxième groupe remplissait le même questionnaire pouvant être lu par l’examinateur ; le troisième groupe répondait aux mêmes questions… avec un détecteur de mensonge.

Résultat : quelle que soit la méthode, les résultats des hommes n’ont guère varié, se situant entre 3,7 et 4,0 partenaires. Les résultats des femmes ont été très différents. Celles qui remplissaient de manière anonyme ont confessé 3,4 partenaires en moyenne. Celles dont les réponses étaient lues par les examinateurs 2,6 seulement. Et ce chiffre a grimpé à… 4,4 lorsque les étudiantes craignaient le verdict du détecteur de mensonges !

Ainsi, ce sont les femmes qui tendraient à minimiser leur nombre réel de partenaires sexuels lors des enquêtes de comportement. « Nous vivons dans une culture qui attend réellement une attitude différente de la part de chaque sexe », souligne T.D. Fisher. En d’autres termes, le cliché est toujours bien vivant selon lequel un homme ayant beaucoup de conquêtes est un séducteur ou un charmeur, une femme dans la même situation une nymphomane ou une putain. On dit que le sexe est libéré, mais les mentalités ne le sont pas vraiment.

Alexander M.G., T.D. Fisher (2003), Truth and consequences : using the bogus pipeline to examine sex differences in self-reported sexuality, J. Sex Res., 40, 27

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Je ne considère pas que ces données soient "irrémédiablement faussées" mais qu'elles sont à prendre avec précaution du fait de la méthodologie. Ce d'autant plus que les chercheurs ne sont pas neutres (leur rapport ne serait pas publié chez La Découverte sinon :icon_up: ) Je me rappelle avoir pris une pinte de bon sang en entendant Mme Bajos à la radio nous expliquer que le nombre de partenaires déclaré par les femmes devait être révisé à la hausse "parce que les femmes ne tiennent compte que de ceux qui ont compté" tout en acceptant comme parole d'évangile les déclarations des hommes (qui, c'est bien connu, ne se vantent jamais)

(…)

Voir ci-dessus pourquoi Bajos a sans doute raison. Le point qu'elle avance est cependant une hypothèse cognitive (les femmes ne se remémorent pas leurs partenaires comme les hommes) qui m'a toujours semblé très douteuse. Je ne crois pas que c'est essentiellement un biais de mémorisation, mais surtout un biais d'attention à sa réputation conduisant les femmes à minimiser en toute connaissance de cause.

Cela dit, entre les femmes qui sous-estiment, les hommes qui sur-estiment sans doute un peu, les prostituées (fréquentées par les hommes surtout) qui ne sont pas toujours exclues clairement du questionnaire, le tourisme (qui permet de trouver des partenaires ailleurs que dans la population étudiée), on doit y retrouver son compte. Le compte étant bien sûr le même nombre moyen de partenaire sur la durée de vie dans la population et pour chaque sexe, car sans cela, on se demande où ont été trouvés les 11 partenaires moyens d'un sexe quand l'autre n'en avoue que 4.

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Certes, mais la législation de l'époque sur le X contribuait pour beaucoup à ce résultat. Maintenant si la protection de la jeunesse passe pour de la censure et bien je veux bien être un censeur. La nota censoria avait du bon.

Est-ce qu'on censure également tous les films violents avec meurtres (en gros : tous les films hollywoodiens) ou c'est juste un problème lié aux rapports sexuels ?

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Débat sur la liberté d'expression, je veux bien mais Alex6 considéré comme troll, c'est un peu fort tout de même.

Surtout qu'Alex6 n'est pas ici le seul à s'être exprimé sur ce qu'il pense du porno ou des acteurs pornos.

Justement, ce n'est pas digne de lui. Qui aime bien châtie bien. :icon_up:

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Est-ce qu'on censure également tous les films violents avec meurtres (en gros : tous les films hollywoodiens) ou c'est juste un problème lié aux rapports sexuels ?

Oui, c'est la réflexion que je me faisais.

Non seulement il faut expliquer pourquoi une scène de violence ne provoque pas autant de "croisades" qu'une scène de sexe, mais il faut encore expliquer pourquoi une scène de sexe est en soi "dangereuse" pour un mineur.

Je trouve assez étonnant qu'un acte pour lequel nous sommes massivement programmés puisse provoquer un quelconque traumatisme psychique lorsqu'il est vu dans un film par un enfant. Lesquels enfants en ont vu d'autres au cours de l'évolution et de l'histoire, à l'époque où l'intimité au sein de la maisonnée était quand même très relative.

On peut ensuite argumenter sur la qualité des images d'acte sexuel, en disant que le X (surtout le gonzo) est médiocre et peu représentatif de la sexualité "normale" de l'être humain. Mais c'est un autre débat.

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Voir ci-dessus pourquoi Bajos a sans doute raison. Le point qu'elle avance est cependant une hypothèse cognitive (les femmes ne se remémorent pas leurs partenaires comme les hommes) qui m'a toujours semblé très douteuse. Je ne crois pas que c'est essentiellement un biais de mémorisation, mais surtout un biais d'attention à sa réputation conduisant les femmes à minimiser en toute connaissance de cause.

L'étude est intéressante, mais réalisée dans des conditions différentes de celle de l'Inserm. Le panel est différent lui aussi. Cela peut jouer.

Pour en revenir à Bajos, ce qui m'a le plus embêté dans sa théorie c'est sa manière de la présenter comme une évidence, sans l'appuyer de la moindre preuve. Vous qui avez lu le rapport dans son intégralité, Bajos y développe-t-elle ses arguments? Son hypothèse est-elle confirmée par les déclarations des femmes interrogées? Ou ne s'agit-il que d'un simple guesswork?

Est-ce qu'on censure également tous les films violents avec meurtres (en gros : tous les films hollywoodiens)

On y vient.

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Que viennent-ils faire là-dedans?

S'il n'y a que des relations heterosexuelles, le nombre de partenaire moyen d'un homme doit égaler le nombre de partenaire moyen d'une femme (a esperance de vie a peu pres égale et 50% d'hommes, 50% de femmes).

Entre 3 déclaré par les femmes et 11 déclaré par les hommes, il y a un sérieux gap. Le fait qu'il y ait plus de gay que de lesbiennes et qu'ils aient probablement plus de parternaires que ces dernieres fait pencher la balance du coté observé, mais a mon avis pas tant que ca. En réalité la statistique traduit surtout des mensonges par exagération et par omission :icon_up:

Invité Arn0
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Je suppose que c'est dû à la liberté d'expression puisqu'il semble que cela soit le terme retenu pour évoquer la libre circulation de ces machins immondes. J'ai cru comprendre que le libéralisme favorisait le développement de certains attributs virils, pour ma part j'aurais préféré qu'il développe le bon sens. Que ces saloperies puissent être tournées, après tout, pourquoi pas si il y a une clientèle. En revanche, je préférais la circulation sous le manteau comme cela se pratiquait jusque dans les années 70. Ca offrait au moins l'avantage de protéger la jeunesse de ce genre de spectacles et puis ça offrait un petit goût d'aventure pour ceux qui osaient passer le rideau du sex-shop ou qui bravaient le regard de la caissière du cinéma X du coin.

A mon avis c'est plus le développement des vidéoclubs, des chaines câblés et maintenant d'Internet qui ont changé la donne que les changements de législation.

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S'il n'y a que des relations heterosexuelles, le nombre de partenaire moyen d'un homme doit égaler le nombre de partenaire moyen d'une femme (a esperance de vie a peu pres égale et 50% d'hommes, 50% de femmes).

L'espérance de vie n'a rien à voir la dedans, la moyenne non plus et il s'agit d'une simple constatation mathématique connue sous le nom de théorème du bal de fin d'année. En gros : le lendemain du bal, chaque participante va nous dire avec combien de cavaliers elle a dansé. Nous obtiendrons le nombre F. Puis nous demanderons aux garçons avec combien de filles ils ont dansé, et nous obtiendrons le nombre G. En résumé on a G égal F qui est pareil que C, à savoir le nombre de couple qui ont dansé au bal.

On remplacera l'invitation à danser par toute sorte d'échange qu'on préférera.

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Est-ce qu'on censure également tous les films violents avec meurtres (en gros : tous les films hollywoodiens) ou c'est juste un problème lié aux rapports sexuels ?

J'ai vécu l'époque de l'interdiction aux moins de 18 ans, moins de 16 ans, moins de 12 ans et je n'en suis pas mort pour autant. Pour ma part je ne regarde pas les films gore et autres immondices du même ordre, mes enfants non plus. A trop montrer, on ne montre rien. La scène de la douche de Psychose est autrement plus terrorisante que toutes les conneries sanguinolentes qui font les délices des crétins acéphales actuels. Rien d'étonnant en fait pour une époque où l'on présente Tarantino, Rodriguez et consorts comme des metteurs en scène de talent.

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J'ai vécu l'époque de l'interdiction aux moins de 18 ans, moins de 16 ans, moins de 12 ans et je n'en suis pas mort pour autant. Pour ma part je ne regarde pas les films gore et autres immondices du même ordre, mes enfants non plus. A trop montrer, on ne montre rien. La scène de la douche de Psychose est autrement plus terrorisante que toutes les conneries sanguinolentes qui font les délices des crétins acéphales actuels. Rien d'étonnant en fait pour une époque où l'on présente Tarantino, Rodriguez et consorts comme des metteurs en scène de talent.

Où est le problème dans ce cas ?

J'ai horreur (sic) des films d'horreur "malsains" genre Saw et compagnie, mais il y a plein de gens que ça intéresse. Et comme j'ai également horreur que l'on décide pour moi (en l'occurence, de ce qui est bon ou mauvais pour moi ; chacun ses goûts après tout…) je ne vois pas pourquoi j'irai dicter aux autres ce qu'ils peuvent ou non regarder.

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(…)

Pour en revenir à Bajos, ce qui m'a le plus embêté dans sa théorie c'est sa manière de la présenter comme une évidence, sans l'appuyer de la moindre preuve. Vous qui avez lu le rapport dans son intégralité, Bajos y développe-t-elle ses arguments? Son hypothèse est-elle confirmée par les déclarations des femmes interrogées? Ou ne s'agit-il que d'un simple guesswork?

(…)

Je n'ai pas le livre sous la main, mais pour le souvenir que j'en ai, le passage sur ce sujet se réfère surtout à l'hypothèse de la mémorisation différentielle selon les sexes (en gros, quand on demande à une femme de donner un nombre de partenaires sexuels, elle aurait tendance à réfléchir au cas par cas en évacuant éventuellement des actes jugés sans importance - du type simple coup d'un soir - et en oubliant certains partenaires dans leur décompte précis, alors que l'homme aurait tendance à donner plus rapidement une estimation globale, en exagérant un peu au passage). J'avais noté en le lisant que la question était évacuée un peu trop rapidement.

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Tiens, à propos de Saw, rien que lire la page Wikipédia me met mal à l'aise. C'est une torture psychologique extrêmement violente, à donner du mal à s'endormir la nuit.

Posté
Où est le problème dans ce cas ?

J'ai horreur (sic) des films d'horreur "malsains" genre Saw et compagnie, mais il y a plein de gens que ça intéresse. Et comme j'ai également horreur que l'on décide pour moi (en l'occurence, de ce qui est bon ou mauvais pour moi ; chacun ses goûts après tout…) je ne vois pas pourquoi j'irai dicter aux autres ce qu'ils peuvent ou non regarder.

Le problème, c'est que tout ne se limite pas à ma petite personne et à ma famille. Croire que la liberté sans contraintes peut exister, c'est une vue de l'esprit. En l'occurrence, la contrainte dans le cas d'espèce qui nous intéresse, c'est de préserver le jeune public de cette saloperie pour débiles, à moins bien sûr de se foutre de tout.

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Le problème, c'est que tout ne se limite pas à ma petite personne et à ma famille. Croire que la liberté sans contraintes peut exister, c'est une vue de l'esprit. En l'occurrence, la contrainte dans le cas d'espèce qui nous intéresse, c'est de préserver le jeune public de cette saloperie pour débiles, à moins bien sûr de se foutre de tout.

Certes, mais cela ne fait que repousser la question : comment sais-tu que la contrainte proposée est bonne ou juste ? Nous sommes tous des "petites personnes" ayant certaines vues sur les choses, pourquoi nos vues personnelles seraient-elles valables pour les autres ?

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J'ai vécu l'époque de l'interdiction aux moins de 18 ans, moins de 16 ans, moins de 12 ans et je n'en suis pas mort pour autant. Pour ma part je ne regarde pas les films gore et autres immondices du même ordre, mes enfants non plus. A trop montrer, on ne montre rien. La scène de la douche de Psychose est autrement plus terrorisante que toutes les conneries sanguinolentes qui font les délices des crétins acéphales actuels. Rien d'étonnant en fait pour une époque où l'on présente Tarantino, Rodriguez et consorts comme des metteurs en scène de talent.

Tiens, je me faisais la même remarque pour Massacre à la Tronçonneuse - on s'attend à un film super gore (mauvaise réputation ?), alors qu'en fait on ne voit rien, et ça rend le film terriblement efficace.

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C'est quoi ce commentaire de troll qui n'a strictement rien à voir avec le fil?

Il doit y avoir meprise… Je ne fais pas de tout de provoc et le sujet m'interesse vraiment. Je n'arrive pas a comprendre que l'on puisse trouver excitant le fist fucking et autres joyeusetes.

En revanche, et meme sans etre specialement amateur, je concois bien l'attirance que l'on peut avoir pour l'erotisme lorsque c'est fait avec gout et sens de l'esthetisme.

Ca me fait penser a l'excellent 8mm, j'etais ressorti avec l'impression d'avoir decouvert un monde cauchemardesque que je pensais reserve a quelques extremistes.

Maintenant il semble qu'il y ait une clientele pour ca et franchement je peine a comprendre ses motivations. A mon sens la violence peut attirer mais pas dans le domaine sexuel ou l'idealisation me semble essentiel. Voila.

Posté
Certes, mais cela ne fait que repousser la question : comment sais-tu que la contrainte proposée est bonne ou juste ? Nous sommes tous des "petites personnes" ayant certaines vues sur les choses, pourquoi nos vues personnelles seraient-elles valables pour les autres ?

Parce qu'il s'agit en l'occurrence de protection de l'enfance. Si d'aventure vous êtes père, je gage que vous ne laissez pas vos enfants regarder les films dont il est question ici.

Et encore, par père, j'entends père normal. J'ai déjà eu à faire avec quelques spécimens assez coquets qui laissaient visionner à leurs gamins de CE2 des pornos gerbatoires, expliquant à l'institutrice que l'on est au XXIème siècle, qu'il faut vivre avec son temps, que ça fait partie de l'éducation et que globalement le cul c'est bien à tout âge.

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PJ'ai déjà eu à faire avec quelques spécimens assez coquets qui laissaient visionner à leurs gamins de CE2 des pornos gerbatoires, expliquant à l'institutrice que l'on est au XXIème siècle, qu'il faut vivre avec son temps, que ça fait partie de l'éducation et que globalement le cul c'est bien à tout âge.

A quoi l'on pourrait rajouter, si nous etions mauvaise langue, "et c'est liberal".

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Le problème, c'est que tout ne se limite pas à ma petite personne et à ma famille. Croire que la liberté sans contraintes peut exister, c'est une vue de l'esprit. En l'occurrence, la contrainte dans le cas d'espèce qui nous intéresse, c'est de préserver le jeune public de cette saloperie pour débiles, à moins bien sûr de se foutre de tout.

Bien vu. Je ne laisserai pas mes enfants s'approcher d'une tronçonneuse, c'est beaucoup trop dangereux. Allons tout de suite attaquer Monsieur Bricolage en justice pour qu'il retire de la vente ces instruments de mort :icon_up:

Plus sérieusement, tu peux interdire la télé dans la chambre à tes enfants (j'imagine que c'est le cas), contrôler l'utilisation d'internet, etc.

Posté

Comme ça a déjà été dit, il est franchement difficile d'interdire quelque chose à un enfants ; s'il a envie de voir un truc, il y arrivera sûrement : chez un copain, en cachette, etc. En plus, l'interdiction, c'est souvent ce qui les pousse à regarder.

Je suis donc d'accord avec ce qu'a dit LaféeC en ne l'appliquant pas qu'au sexe : il est important d'expliquer à ses enfants pourquoi il ne faut pas faire ça, lui expliquer pourquoi c'est "mal", ou encore bien leur faire comprendre qu'un film ne reflète pas la réalité sans chercher à interdire systématiquement.

Posté
Le problème, c'est que tout ne se limite pas à ma petite personne et à ma famille. Croire que la liberté sans contraintes peut exister, c'est une vue de l'esprit. En l'occurrence, la contrainte dans le cas d'espèce qui nous intéresse, c'est de préserver le jeune public de cette saloperie pour débiles, à moins bien sûr de se foutre de tout.

Bon, ça y est, tu y es arrivé, tu peux enlever "libéral" de ta tendance.

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Bon, ça y est, tu y es arrivé, tu peux enlever "libéral" de ta tendance.

Si par libéral tu sous-entends le règne du me, myself, I au détriment de toute autre considérations, si par libéral tu sous-entends la négation de toute règle de vie en société, effectivement je ne suis pas libéral. Peut-être parce que je ne suis pas un ado attardé.

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Si par libéral tu sous-entends le règne du me, myself, I au détriment de toute autre considérations, si par libéral tu sous-entends la négation de toute règle de vie en société, effectivement je ne suis pas libéral. Peut-être parce que je ne suis pas un ado attardé.

Non rien à voir. C'est ta volonté de "préserver la jeunesse", c'est à dire imposer tes critères moraux à autrui qui fait que ton côté conservateur à pris le dessus.

Pour ma part, je "préserve" mes gosses, je laisse le soin à autrui de "préserver" les leurs.

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