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Bulletin scolaire utilisé comme tract politique


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Posté
Bref la recherche du monopole est par essence ce qui anime l'acteur économique, comment pouvoir prétendre que cette chose qui par substance découle de l'initiative privée ne pourrait pas se réaliser sans…l'Etat. Je maintiens donc ce que j'ai soutenu plus haut, à savoir que cette idée me semble un peu crétine.

Si de nombreuses entreprises cherchent à obtenir un monopole dans un système concurrentiel, rien ne garantit qu'elles y arriveront.

L'état a cette formidable faculté de pouvoir garantir un monopole, grâce à la loi et à l'usage de la force.

Ainsi, c'est bien l'état qui a viré les milliers de curés profs en 1905 et qui a organisé l'offre éducative.

Pas un établissement privé ne peut voir le jour sans l'autorisation de l'état, pas une classe supplémentaire ne peut voir le jour en établissement privé sans le consentement de l'état.

Malgré une demande de plus en plus forte pour le service privé, ce qui est, me semble t'il, la preuve d'un service public de plus en plus mauvais, l'état refuse de reconnaître son incapacité (normale) à gérer l'offre éducative.

Parler de crétinerie alors qu'on a bien à faire avec un monopole d'état me semble exagéré. Tu prépares le concours de prof ou bien ?

Pour en revenir au sujet initial, en tant que parent d'élève, je n'hésiterai pas à houspiller les enseignants si d'aventure ils faisaient leur propagande sur les bulletins de mon fils.

Note : sur le nombre d'enseignants, l'iFRAP rappelle que nombreux sont les salariés de l'éducation nationale détachés dans les rectorats, les syndicats et certains ministères, il suffit de les remettre à leur véritable travail.

Posté
Ce que tu décris, c'est une représentation bien particulière de la fonction publique. Donc une opinion.

Le service public d'éducation français est pourtant bien un fait. Et dans ce système, quand un prof se fait inspecter, l'inspecteur ne cherche pas à savoir si les élèves progressent bien et réussissent bien avec ce professeur, il cherche à savoir si le professeur suit bien les consignes en termes de programme, de méthodologie et de pédagogie officiels. Applique-t-il bien le B.O. ? Est-il bien imprégné de la littérature des inspecteurs généraux ? Voilà les questions. Celui qui applique mal les textes sera mal noté et donc gagnera moins d'argent et aura plus de difficulté pour bouger. C'est un constat, c'est la réalité du terrain, pas une représentation ni une opinion.

Il suffit par exemple de comparer les modes d'organisation de l'enseignement public de la France et de la Finlande pour constater qu'il existe des conceptions différentes du rôle des profs. Et, comme par hasard, c'est justement l'organisation qui s'écarte le plus de la standardisation et de la centralisation bureaucratique qui obtient les meilleurs résultats (cf. enquête PISA de l'OCDE).

Oui, il existe des conceptions différentes, je ne dis pas le contraire. Je parlais juste de ce qui est et non de ce qui pourrait être.

Posté
Le ciel est bleu à condition que tu sois un humain non-daltonien possédant des yeux et que le ciel soit dégagé.

Si tu es une mouche à merde daltonienne et qu'il pleut; tu ne verras pas les mêmes couleurs.

Tout dépend du point de vue.

Y en a marre de ces gens qui ont des préjugés sur le ciel…

Si je suis une mouche à merde, inquiète-toi de mon intérêt pour toi ! :icon_up:

Posté
Le service public d'éducation français est pourtant bien un fait. Et dans ce système, quand un prof se fait inspecter, l'inspecteur ne cherche pas à savoir si les élèves progressent bien et réussissent bien avec ce professeur, il cherche à savoir si le professeur suit bien les consignes en termes de programme, de méthodologie et de pédagogie officiels. Applique-t-il bien le B.O. ? Est-il bien imprégné de la littérature des inspecteurs généraux ? Voilà les questions. Celui qui applique mal les textes sera mal noté et donc gagnera moins d'argent et aura plus de difficulté pour bouger. C'est un constat, c'est la réalité du terrain, pas une représentation ni une opinion.

Les inspecteurs, on ne les voit jamais même quand on réclame d'être inspecté (pour passer à l'échelon supérieur) : ils sont accaparés par des tâches qui les empêchent d'inspecter.

Pour le reste, il y a des épreuves du Bac qui consistent à faire tel type d'exercice : donc il faut bien préparer les élèves à ce type d'exercice. Pour le reste, les profs font bien ce qu'ils veulent (et les élèves aussi d'ailleurs).

Posté
Les inspecteurs, on ne les voit jamais même quand on réclame d'être inspecté (pour passer à l'échelon supérieur) : ils sont accaparés par des tâches qui les empêchent d'inspecter.

Pour le reste, il y a des épreuves du Bac qui consistent à faire tel type d'exercice : donc il faut bien préparer les élèves à ce type d'exercice. Pour le reste, les profs font bien ce qu'ils veulent (et les élèves aussi d'ailleurs).

Oui. Mais ils sont en théorie payés pour mettre en œuvre les textes et non pour faire ce qu'ils veulent. (Certes, il y a plein de fonctionnaires qui ne font pas ce pour quoi ils sont payés, c'est une réalité bien connue. Et c'est parfois pas plus mal ainsi…)

Posté
Parler de crétinerie alors qu'on a bien à faire avec un monopole d'état me semble exagéré.

J'ai dis que la définition du monopole dont nous parlons me semblait pas juste du tout, et j'ai employé pour ce faire le mot crétin certes. J'ai jamais prétendu que l'Ed Nat ne constituait pas un monopole. Il faut tout lire ma bonne dame ! :mrgreen::mrgreen:

Tu prépares le concours de prof ou bien ?

Mais je l'ai déjà eu voyons ! :icon_up:

Note : sur le nombre d'enseignants, l'iFRAP rappelle que nombreux sont les salariés de l'éducation nationale détachés dans les rectorats, les syndicats et certains ministères, il suffit de les remettre à leur véritable travail.

"Il suffit" :doigt:. Quant à ces salariés de l'Ed Nat dont il est question, j'aimerai savoir combien sont -ils et pourquoi ils ont bénéficié d'un détachement ?

Bref encore une fois où l'iFRAP raconte n'importe quoi en faisant passer des pratiques communes aux secteurs public et privé comme spécifiques au secteur public et en en faisant de fait une grande marque de feignasserie et d'incompétence du secteur public. Désolé de le redire mais l'iFRAP sur le plan réflexion et analyse, c'est zéro. Les publications de l'iFRAP c'est un peu au libéralisme ce que alternative éco est à l'économie.

Posté
Que penser du projet de Sarkozy de fixer, à l'avenir, le niveau du concours à Bac +5 ?

Absolument rien. Il ne faut plus penser en France. Surtout pas.

C'est dangereux.

Heureusement, tu ne risques rien.

Posté
Mais je l'ai déjà eu voyons ! :icon_up:

Tu défends ton steak quoi…

Quelle matière ?

"Il suffit" :doigt:. Quant à ces salariés de l'Ed Nat dont il est question, j'aimerai savoir combien sont -ils et pourquoi ils ont bénéficié d'un détachement ?

Pour cela, faut prendre la peine de lire le dossier en question.

Bref encore une fois où l'iFRAP raconte n'importe quoi en faisant passer des pratiques communes aux secteurs public et privé comme spécifiques au secteur public et en en faisant de fait une grande marque de feignasserie et d'incompétence du secteur public. Désolé de le redire mais l'iFRAP sur le plan réflexion et analyse, c'est zéro. Les publications de l'iFRAP c'est un peu au libéralisme ce que alternative éco est à l'économie.

L'iFRAP se revendiquait apolitique jusqu'à il y a peu, et, encor une fois, prends la peine de lire leurs études avant de les traiter comme tu le fais.

Le fait est que les pires feignasses et les pires incompétents on les retrouve chez les fonctionnaires plus souvent que dans le privé, et il n'y a pas que des salariés du privé pour le dire.

Maintenant, si des entreprises privées ont envie de claquer leur pognon comme elles l'entendent, c'est leur problème et celui des actionnaires, l'état, lui, a à rndre des comptes sur ses propres pratiques, point.

Encore un peu et tu vas te syndicaliser et faire grève, ma parole :mrgreen:

Posté
Tu défends ton steak quoi…

Bien sûr.

Quelle matière ?

Serbo -croate. J'aurais pas de classes surchargées ! C'est cool.

Pour cela, faut prendre la peine de lire le dossier en question.

J'ai lu quelques publications de l'iFRAP, je sais comment ils construisent leurs dossiers.

L'iFRAP se revendiquait apolitique jusqu'à il y a peu, et, encor une fois, prends la peine de lire leurs études avant de les traiter comme tu le fais.

Visiblement tu ne sais pas qui dirige la ligne idéologique de l'iFRAP.

Le fait est que les pires feignasses et les pires incompétents on les retrouve chez les fonctionnaires plus souvent que dans le privé, et il n'y a pas que des salariés du privé pour le dire.

Ca dépend des secteurs et du type de fonctionnaire. La généralisation bornée et outrancière à propos de la fonction publique révèle un réel manque de réflexion, d'observation, et est en plus, une des marques de fabrique de la petite France poujadiste, celle qui parfois ne gagne pas beaucoup et qui met cela sur le compte du vol, attitude qui est le fruit d'une frustration et non celui d'un raisonnement intellectuel. Petite France qui est visiblement le public visé par l'iFRAP.

Il est particulièrement regrettable que le libéralisme soit associé à ça. Et je remarque généralement que ceux qui entretiennent ce genre d'idée, ne sont n'y au fait de ce qui se passe dans la FP ni de ce qui se passe dans de grandes entreprises privées.

Quelques amis sortis de grandes écoles de commerces et qui ont eu l'occasion de toucher à de nombreux secteurs dont celui du public, sont les premiers à déconstruire le cliché d'une FP qui ne branle rien.

Il ne s'agit pas non plus de présenter la FP comme le secteur où l'on travail le plus (il est évident que perdurent encore de très gros problèmes de RH dans la FP), mais d'avoir un regard juste. Et cet objectif n'est pas atteint par l'iFRAP simplement parce que c'est pas son but. En associant L'iFRAP et l'idée libérale on continue à perdurer le gros problème des libéraux en France, qui est de rentrer automatiquement dans les cases que le grand public lui attribue, sous l'impulsion des médias socialos droitards. C'est nul.

Maintenant, si des entreprises privées ont envie de claquer leur pognon comme elles l'entendent, c'est leur problème et celui des actionnaires, l'état, lui, a à rndre des comptes sur ses propres pratiques, point.

Bien sûr que l'Etat a à rendre des comptes sur ses pratiques. Et sur ce plan je ne suis pas si sûr qu'il soit moins efficace que beaucoup d'entreprises privées. Ceci ne voulant pas dire que la situation est parfaite et qu'il faut arrêter de gueuler quand on voit les abberations financières chroniques.

Maintenant il faut se pencher sur le travail de la cour des comptes, et notamment du récent travail de certification des comptes publics (très rares sont les pays à avoir réussi à faire ça, par exemple les Etats Unis n'ont jamais réussis), pour avoir une idée. L'as tu fait ? C'est peut être plus facile de lire les publication sensationnelles de l'iFRAP.

Encore un peu et tu vas te syndicaliser et faire grève, ma parole :icon_up:

Bien sûr ! Je me demande si je ne vais pas de ce pas, aller acheter un drapeau CGT ! :mrgreen::doigt:

Posté
Ca dépend des secteurs et du type de fonctionnaire. La généralisation bornée et outrancière à propos de la fonction publique révèle un réel manque de réflexion, d'observation, et est en plus, une des marques de fabrique de la petite France poujadiste, celle qui parfois ne gagne pas beaucoup et qui met cela sur le compte du vol, attitude qui est le fruit d'une frustration et non celui d'un raisonnement intellectuel. Petite France qui est visiblement le public visé par l'iFRAP.

objectivement, c'est un fait que les pires feignants se trouvent à la fonction publique, et qu'il y a plus de feignants dans le public (notamment à l'EN) que dans le privé. ce qui ne signifie pas que tous ceux qui travaillent dans le public soient des feignants : il n'y avait aucune généralisation dans ce que disait la Fée C.

Posté
J'ai lu quelques publications de l'iFRAP, je sais comment ils construisent leurs dossiers.

Je te parle de celui sur les employés de l'éducation nationale.

Visiblement tu ne sais pas qui dirige la ligne idéologique de l'iFRAP.

J'ai passé un bout de temps dans les bureaux même de l'iFRAP, c'était il y a quelques années maintenant, mais j'y ai rencontré des individus d'une grande valeur qui faisaient un travail de fourmi.

Ca dépend des secteurs et du type de fonctionnaire. La généralisation bornée et outrancière à propos de la fonction publique révèle un réel manque de réflexion, d'observation, et est en plus, une des marques de fabrique de la petite France poujadiste, celle qui parfois ne gagne pas beaucoup et qui met cela sur le compte du vol, attitude qui est le fruit d'une frustration et non celui d'un raisonnement intellectuel. Petite France qui est visiblement le public visé par l'iFRAP.

Sans doute pour cela que des fonctionnaires dénonçaient eux-mêmes certaines pratiques de l'administration…

Installe toi un jour comme entrepreneur, et viens me dire ensuite que l'état (la bureaucratie, la législation) ne te met pas des bâtons dans les roues et ne te pique pas ton pognon (taxes en veux-tu en voilà).

Il est particulièrement regrettable que le libéralisme soit associé à ça. Et je remarque généralement que ceux qui entretiennent ce genre d'idée, ne sont n'y au fait de ce qui se passe dans la FP ni de ce qui se passe dans de grandes entreprises privées.

Encore une fois, l'iFRAP se voulait apolitique, certaines de leurs idées ont même été portées par des députés socialistes…

Quelques amis sortis de grandes écoles de commerces et qui ont eu l'occasion de toucher à de nombreux secteurs dont celui du public, sont les premiers à déconstruire le cliché d'une FP qui ne branle rien.

J'ai des amis qui ont bossé aux impôts, à la CAF, à la sécu et dans des établissement appartenant au CCAS d'EDF, des petites mains sans diplômes de hautes écoles, mais conscients de l'énormité de ce qu'ils ont vécu.

Bien sûr que l'Etat a à rendre des comptes sur ses pratiques. Et sur ce plan je ne suis pas si sûr qu'il soit moins efficace que beaucoup d'entreprises privées. Ceci ne voulant pas dire que la situation est parfaite et qu'il faut arrêter de gueuler quand on voit les abberations financières chroniques.

L'état ne produit quasiment aucun document qu'il impose aux entreprises privées, et encore une fois, les entreprises privées font ce qu'elles veulent de leur pognon, l'état non.

L'avantage avec une entreprise, c'est qu'on peut refuser ses services, pas ceux de l'état. Ensuite, des aberrations, il y en a dans tous les domaines que l'état gère et merde, maintenant il gère tout ou presque. Quand jécris l'état, ça peut aussi être les états (l'UE).

Maintenant il faut se pencher sur le travail de la cour des comptes, et notamment du récent travail de certification des comptes publics (très rares sont les pays à avoir réussi à faire ça, par exemple les Etats Unis n'ont jamais réussis), pour avoir une idée. L'as tu fait ? C'est peut être plus facile de lire les publication sensationnelles de l'iFRAP.

Ca fait un bail que je m'intéresse au travail que fourni la cour des comptes, mais à quoi bon un contrôle qui n'aboutit quasiment jamais à une sanction ?

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