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Besancenot en Le Pen de la gauche


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Olivier Besancenot : "La gauche radicale anticapitaliste peut changer d'échelle"

LEMONDE.FR avec AFP | 28.06.08 | 19h27 • Mis à jour le 28.06.08 | 19h28

n millier de délégués des comités pour un "Nouveau parti anticapitaliste" ont tenu, samedi 28 juin, leur première réunion nationale."Cette première réunion n'est pas un mini-congrès mais c'est un acte fondateur fort", a lancé Olivier Besancenot, devant les délégués, en majorité non membres du parti trotskiste, réunis dans une salle austère de la Plaine-Saint-Denis.

"On a une responsabilité particulière : la gauche radicale anticapitaliste peut changer d'échelle", a assuré l'ex-candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) à la présidentielle, qui prend la parole quelques minutes, comme les autres délégués. Son intervention dynamique enthousiasme la salle : "On est révoltés, on veut aller plus loin, on veut fonder une autre société, ce qui nous rassemble, c'est une démarche de refondation politique", a affirmé le jeune postier, dont la popularité va crescendo, selon des derniers sondages.

"ASSOCIER LES NON MEMBRES DE LA LCR À TOUS LES CHANTIERS"

Constitués depuis plusieurs mois sous la houlette de la LCR, les comités regroupent désormais, selon la Ligue, quelque 10 000 personnes et se donnent pour objectif de fonder en janvier 2009 le nouveau parti, dont le nom reste à déterminer. Alain Krivine, fondateur de la LCR en 1968, est ravi : "C'est un gros succès, on est au début du processus et on est déjà 10 000", trois fois plus que les effectifs de la LCR. Le succès, concède M. Krivine, n'est pas sans rapport avec l'espace libéré par le PS : "Olivier Besancenot apparaît comme le meilleur dirigeant contre Sarkozy, alors que le PS est muet ou même complice" du gouvernement, notamment sur la question "des retraites".

A l'issue de la rencontre dimanche, une structure doit être mise en place pour rédiger d'ici à l'automne un programme et définir les statuts de la nouvelle formation. "Le plus grand défi est d'associer les non membres de la LCR à tous les chantiers", alors que "la moitié d'entre eux n'ont aucune expérience politique", a jugé Pierre-François Grond, membre de la direction de la Ligue. Clémentine Autain, ex-candidate à la candidature antilibérale en 2007, elle, a reconnu que "la LCR est la seule à faire une proposition politique" alors que "le PCF, la gauche du PS ou des Verts n'ont rien fait". Mais pour réussir, le nouveau parti, estime-t-elle, doit notamment s'adresser aux autres sensibilités" pour ne pas devenir une LCR un peu plus grande".

Contacts entre la LCR et un ancien membre d'Action directe

Olivier Besancenot a confirmé samedi que la Ligue communiste révolutionnaire entretenait des contacts avec Jean-Marc Rouillan, ancien membre du groupe armé d'extrême-gauche Action directe. "Je n'ai aucun problème pour le dire", a déclaré le porte-parole de la LCR. "J'appartiens à un courant politique qui désapprouvait et qui décriait les méthodes d'Action directe à l'époque. La question qui se pose, c'est de savoir si des personnes qui ont connu le système carcéral ont le droit de faire de la politique. Nous, on pense que oui", a-t-il fait valoir.

Condamné en 1989 à la perpétuité, dont 18 ans de peine de sûreté incompressible, Jean-Marc Rouillan bénéficie d'un régime de liberté surveillée depuis décembre 2007. Il a été reconnu coupable de "complicité d'assassinats" de l'ingénieur général de l'armement René Audran en 1985 et du PDG de Renault Georges Besse en 1986. – (avec Reuters)

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element…-1064192,0.html

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Nos membres de la CCC en gelbique et maintenant ça.

Bientôt le retour du terrorisme communiste des années 80?

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Nos membres de la CCC en gelbique et maintenant ça.

Bientôt le retour du terrorisme communiste des années 80?

En tout cas, ça se précise :

http://www.lalibre.be/index.php?view=artic…p;art_id=430095

Après un frémissement sans suite en 2000, une reprise du terrorisme d'extrême gauche est possible ?

Clairement, oui. Une violence d'extrême gauche peut renaître et même passer des alliances ponctuelles avec des jihadistes, par collusion d'intérêts. On a déjà observé des rencontres en Belgique, en Allemagne, en Italie. Une vision "guerrière" peut d'autant plus remonter qu'elle est le pendant d'une évolution sociétale profonde. L'Europe vit une recherche de l'ordre, dont on sent les effets dans l'élection de Sarkosy, Berlusconi, etc. Or immanquablement, cela appelle à l'extrême gauche un contre-balancement. D'où le risque non négligeable d'une résurgence d'un terrorisme d'extrême gauche, la "violence populaire" contre la "violence d'Etat".

Le contexte est lourd, ne fût-ce qu'en parlant de pouvoir d'achat. L'évolution sociale pourrait être sévère et reconfigurer beaucoup de choses. C'est une discussion très, très actuelle chez les stratégistes. On ne sait pas quoi, on ne le comprend pas encore, mais des mutations profondes s'annoncent qui pourraient délégitimer les Etats européens. Ceci dit, l'extrême droite aussi peut déborder, sans parler des mouvements régionalistes.

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Le Pen, au moins, faisait plutot bouger le debat politique. Je vois Besancenot comme un neo-ultra-conservateur.

Je pense que la fonction de Besancenot pour les 15 prochaines années - enfin si leur planning se passe comme ils le prévoient - ça va être de faire élire la droite, tout comme le FN a permis la réelection de la gauche alors qu'elle était parfois minoritaire.

Il ne sert qu'à diviser la gauche et achever le PC agonisant.

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Le Pen, au moins, faisait plutot bouger le debat politique. Je vois Besancenot comme un neo-ultra-conservateur.

:icon_up:

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Cette expression "Besancenot, Le Pen de la gauche" est complètement fausse, car c'est la droite qui a toujours refusé l'alliance avec le FN, faisant alors gagner la gauche (excepté les malheureux qui se sont faits excommuniés rapidement par le chiraquisme). Le Pen a toujours été en faveur des alliances. En revanche, Besancenot refuse de s'allier avec le PS, ce dernier n'étant pas du tout hostile à des alliances avec la gauche totalitaire, comme il l'a toujours été d'ailleurs.

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Cette expression "Besancenot, Le Pen de la gauche" est complètement fausse, car c'est la droite qui a toujours refusé l'alliance avec le FN, faisant alors gagner la gauche (excepté les malheureux qui se sont faits excommuniés rapidement par le chiraquisme). Le Pen a toujours été en faveur des alliances. En revanche, Besancenot refuse de s'allier avec le PS, ce dernier n'étant pas du tout hostile à des alliances avec la gauche totalitaire, comme il l'a toujours été d'ailleurs.

La droite n'a pas refusé les alliances avec le FN (d'ailleurs certaines alliances ont eu lieu) elle était plutôt prise au piège de la gauche qui avait marqué du sceau de l'infamie le FN pour justement empêcher tout report de voies ou toute alliance.

Quant à Besancenot vous avez raison, le jeu s'inverse et c'est bien lui qui refuse toute alliance avec la gauche qui ne serait pas contre. D'où l'impasse politique que représente ce mouvement qui ne servira qu'à canaliser les militants de gauche radicale, les déçus du système, les "altermondialistes", le "vote jeune" et la gauche canal+.

Bref, le lancement du NPA, une tempête dans un verre d'eau, un non-évènement. Je me demande si le fait que les initiales correspondent à celles de "Nulle Part Ailleurs" est un hasard. Après tout c'était l'émission phare de la génération Besancenot.

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Besancenot, ce n'est pas l'acteur payé par le service publique pour participer à la grande illusion de la démocratie ?

C'est-à-dire qu'on choisit le chef sans "aides" de la meute aux médias ?

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Besancenot, ce n'est pas l'acteur payé par le service publique pour participer à la grande illusion de la démocratie ?

C'est ça. Une petite raclure qui s'intitule anti-système, alors qu'il en est un des chainons de fonctionnement.

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La droite n'a pas refusé les alliances avec le FN (d'ailleurs certaines alliances ont eu lieu) elle était plutôt prise au piège de la gauche qui avait marqué du sceau de l'infamie le FN pour justement empêcher tout report de voies ou toute alliance.

Bien sûr que la gauche a participé à la mise en place d'une dictature de la pensée. Mais elle n'est pas la seule responsable: les chiraquiens en sont grandement co-responsables depuis l'origine. Ils avaient les moyens de s'opposer frontalement à la gauche. Ils ont choisi de s'opposer frontalement au FN. Les Pasqua, les Madelin, les Goasguen, … ont toujours voulu faire barrage à la gauche, même avec les voix du FN.

Pour l'instant, je ne vois pas de mouvement de ce type, à droite comme à gauche, voulant dépeindre Besancenot comme un tyran.

C'est ça. Une petite raclure qui s'intitule anti-système, alors qu'il en est un des chainons de fonctionnement.

Si être anticapitaliste n'est pas être anti-système, alors je ne vois vraiment pas ce qu'il faut pour le devenir.

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La question est plutôt comment paraitre crédible ment pour un anti-système en étant invité en masse par les programmes de groupes industriels capitalistes (amis du chef de la Mafia) ?

Bon ce qui est sur, c'est qu'il est crédiblement pas libéral. Donc il plait au système. Big corporation + Big State

C'est tordu ce raisonnement, mais il se tient.

Posté
Si être anticapitaliste n'est pas être anti-système, alors je ne vois vraiment pas ce qu'il faut pour le devenir.

Je me considère comme anti-sytème, je suis contre toute forme de socialisme.

Aujourd'hui se dire anticapitaliste, c'est vraiment .. banal. Par contre, j'ai rarement rencontré de type se dire libéral ou libertarien.

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Les libéraux sont anti système, vu la chaule du système ; normal, normaux, bicyclette, vélos.

Enfin, ça aurait pu être pire, et ça le sera :icon_up:

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Les libéraux sont anti système, vu la chaule du système ; normal, normaux, bicyclette, vélos.

Enfin, ça aurait pu être pire, et ça le sera :doigt:

Tu aurais pu jouer dans le film de Cantet :icon_up:

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C'est ça. Une petite raclure qui s'intitule anti-système, alors qu'il en est un des chainons de fonctionnement.

Tout à fait d'accord.

A.Soral aussi fait une analyse assez juste du positionnement de Besancenot. Un positionnenement réellement anti-système est systématiquement censuré par les médias. La plus belle preuve est le traitement par les journalistes du FN et de J.M Le Pen.

Besancenot est un faux révolutionnaire complétement intégré au système, il ne fait peur à personne et surtout pas au système qui s'en sert comme d'un jouet.

Soral disait quelquechose comme : "Ce faux révolutionnaire bobo qui va défendre les ouvriers du nord contre les délocalisations et qui après va clamer sur les plateaux de télé qui est internationaliste." :icon_up:

Invité Arn0
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Les libéraux sont anti système, vu la chaule du système ; normal, normaux, bicyclette, vélos.

Enfin, ça aurait pu être pire, et ça le sera :icon_up:

Tout dépend de ce qu'on appelle le "système".

Posté

Le duo Big State + Big Corporation,

L'illusion de démocratie (par exemple l'élection de Naboléon, je l'avais senti dès son passage à la télé quand il était à l'Intérieur)

le tout arrosé des propagandes, des erreurs, et de la médiocrité des perroquets. (comprenez journaliste)

Enfin, c'est ce que j'apellerai "système", la Mafia avec un grand M.

Celle qui est consentie

et ses amis.

Posté
Le duo Big State + Big Corporation,

L'illusion de démocratie (par exemple l'élection de Naboléon, je l'avais senti dès son passage à la télé quand il était à l'Intérieur)

le tout arrosé des propagandes, des erreurs, et de la médiocrité des perroquets. (comprenez journaliste)

Enfin, c'est ce que j'apellerai "système", la Mafia avec un grand M.

Celle qui est consentie

et ses amis.

Du gauchisme de droite, chouette alors.

Posté

Je pense que les deux sont idiots, parce qu'à mon avis, Sarkozy n'est pas capable de télécommander un Besancecon et inversement. Je crois que le petit extrémiste tombe à pic alors que le PS est en morceaux et qu'avec des cadors de la trempe de Ségo ou Aubry, la relève est loin d'être assurée.

Posté
Tout dépend de ce qu'on appelle le "système".

Le "système" est la grande fiction de déresponsabilisation massive par laquelle tous les maux de la terre ont un responsable mais dont on ne peut jamais mettre la main (un nom) dessus.

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Besancenot est l'idiot utile de Sarkozy.

En tout cas il est son allié objectif.

Posté
Tout à fait d'accord.

A.Soral aussi fait une analyse assez juste du positionnement de Besancenot. Un positionnenement réellement anti-système est systématiquement censuré par les médias. La plus belle preuve est le traitement par les journalistes du FN et de J.M Le Pen.

Besancenot est un faux révolutionnaire complétement intégré au système, il ne fait peur à personne et surtout pas au système qui s'en sert comme d'un jouet.

Soral disait quelquechose comme : "Ce faux révolutionnaire bobo qui va défendre les ouvriers du nord contre les délocalisations et qui après va clamer sur les plateaux de télé qui est internationaliste." :icon_up:

Voir à partir de 3 minutes 40.

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