melodius Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 A vrai dire, payer des impôts ou en recevoir, ça me semble pas très important dans un "lifestyle" libéral. Ce qui m'emmerde beaucoup plus ce sont les milliers d'interdictions ; s'il y avait moyen de payer des impôts pour ne plus y être soumis je le ferai certainement. Je ne vois pas ce que anarcho capitaliste vient faire la dedans. La Route De La Servitude est un ouvrage entier consacré à condamner le système de répartition. C'est la méthode Edouard Filias; quand t'aimes pas, c'est anarcap. Pour reprendre ta terminologie, je me plaçais bien du point de vue de la justification et non simplement de l'explication.Ainsi donc, deux individus libéraux qui se trouveraient devant un éventail de choix devraient nécessairement arriver à un même acte, le seul et l'unique qui serait justifié d'un point de vue libéral et moral ? Propos qui confirme bien ce que je pointe ici : toute personne qui ne ferait pas les mêmes choix que toi serait nécessairement de mauvaise foi. Eh bien, prenons un exemple : comment crois-tu que quelqu'un comme Salin (*) puisse à la fois théoriser sur le libéralisme tout en étant fonctionnaire. Il serait animé par un "socialisme du ventre" ? (*) On pourrait étendre la réflexion à de nombreux intellectuels du libéralisme qui étaient aussi fonctionnaires ou politiciens. Ce n'est pas mon propos. Ce que je voulais dire, c'est que la stigmatisation effectuée ici repose sur une représentation uniquement matérialiste des choix individuels, représentation particulièrement restrictive qui conduit à l'absurde lutte des classes libertarienne. Je n'ai insulté personne. Ce sont les idées et la posture d'inquisition que je trouve imbéciles (et insupportables). Et je continuerai de le dire. Tu n'as pas compris le sens de mon propos. C'est sûr que je n'ai pas la clairvoyance d'esprit qui te permet de lire les intentions d'autrui à travers leurs actes… Tu en as d'autres sous le pied de telles pensées profondes ? Tiens, tu cites carrément Marx maintenant. Cela devient de plus en plus amusant. Je ne suis pas étonné et j'avais bien vu juste : Bis repetita: on parle des gens qui s'installent dans le chômage, et rien que de ceux-là. Ainsi que des "criminels" dont ils utilisent l'argent. Soit tu n'as rien pigé, soit tu es d'une totale mauvaise foi. Il est un peu trop facile de mettre sur le même plan "les uns et les autres". Que certains donneurs de leçon déploient ici un discours haineux tout en se parant des habits des hommes de principe puristes, on ne dit rien, mais si quelqu'un apporte la contradiction en dévoilant la filiation néo-marxiste de leur pensée, c'est se donner de bons points. Je hais le socialisme. J'ai honte tiens.
Yozz Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 les gentils progs qu'on oppose aux méchants bourges qui paient des impôts. Tsss, en l'occurrence il y a au moins un gentil prog qui est du côté des méchants bourges dans cette discussion, donc c'est pas nécessairement la distinction la plus pertinente ici.
melodius Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 En tant que fonctionnaire, je m'emploie actuellement à développer un programme de recherche qui vise à dénoncer activement les idéologies haineuses et dangereuses car anti-individualistes, idéologies dont tu es le porte-drapeau sur ce fil. Grotesque. Sur l'individualisme pur, j'ai eu il y a quelque mois l'intuition qu'il s'accomode très bien du socialisme: Mais bien sûr; on en a déjà parlé, mais les oeillères idéologiques de certains sont tellement énormes que ç'a été enterré tout de suite. Le socialisme n'est-il pas la plus égoïste des idéologies ? Non, tu réalises ici un glissement sémantique : l'individualisme que l'on peut à juste titre critiquer dans ses conséquences sociétales (ce que faisaient déjà des libéraux classiques d'ailleurs, comme Tocqueville) n'est pas la conséquence d'un individualisme du sujet (tel que le défendait un Constant, par exemple).Cet individualisme-là est au contraire la conséquence directe d'une négation de la subjectivité individuelle, comme s'emploient à le faire certains sur ce fil fondant leur moralisme de pacotille sur le concept néo-marxiste de lutte des classes libertarienne, tout droit issu du fin fond des poubelles conceptuelles du libéralisme. Bel effort, mais s'il est une chose que ce fil prouve, c'est à quel point le concept de lutte des classes est fructueux. Et histoire de te rendre monnaie de ta pièce, c'est une attitude fasciste de nier son existence.
Largo Winch Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 C'est la méthode Edouard Filias; quand t'aimes pas, c'est anarcap. Garde pour toi l'hypocrite refrain de l'estime si c'est pour balancer ensuite de telles vacheries. Pour le reste, je constate que l'émouvant discours dont tu nous avais gratifié il y a quelques temps sur la suprématie des anarcaps (censée nuire au débat constructif sur le forum) n'était qu'une pose qui permet de se différencier à peu de frais - comme tu dirais. Dès qu'il s'agit de procéder à des purges, tu es bien présent.
Sous-Commandant Marco Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 Je tape sur ceux qui ont fait le choix du socialisme, c-à-d du parasitisme, parfaitement. Non mais ça ne va pas la tête ? Je tiens à rappeler qu'on ne parle pas d'éclopés ou de chômage de friction, mais de gens qui s'installent dans le système, les gentils progs qu'on oppose aux méchants bourges qui paient des impôts. […] Si tu reviens à la petite phrase qui démarra cette polémique (de mémoire "il est moins grave de toucher le chômage que de payer des impôts"), tu verras qu'il ne s'agissait nullement d'opposer les progs et les bourges mais de tenter d'établir une hiérarchie d'inefficacité dans l'avènement du libéralisme. Personne n'a sérieusement proposé le chômage comme une solution de vie souhaitable ni même comme un moyen de libéraliser. C'est votre camp qui transforma cette phrase en opposition entre progs parasites et voleurs d'un côté et honnêtes travailleurs bourges de l'autre dans le but évident de régler de vieux comptes mais avec une outrance qui rappelle des théories surannées.
Largo Winch Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 Bel effort, mais s'il est une chose que ce fil prouve, c'est à quel point le concept de lutte des classes est fructueux. Et histoire de te rendre monnaie de ta pièce, c'est une attitude fasciste de nier son existence. Bien, c'est suffisant pour moi. Je me casse. La purge est réussie.
melodius Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 Ce qui est intéressant, c'est que la ligne de fracture dans ce débat n'a rien à voir avec l'anarcapie. Ainsi que le fait que tu refuses de prendre en compte le fait que, d'emblée, j'ai bien précisé qu'il ne s'agissait que du chômage longue durée et non des fonctionnaires, des autres allocations sociales ou même du chômage de courte durée. Ca démontre bien ta mauvaise foi dans ce débat. Bien, c'est suffisant pour moi. Je me casse.La purge est réussie. De la part d'un mec qui traite ses interlocuteurs de marxistes, c'est assez rigolo. Et je ne te considère donc pas comme un fasciste; j'ai illustré la méthode dont tu uses envers moi, mais ça tu l'avais bien compris. Si tu reviens à la petite phrase qui démarra cette polémique (de mémoire "il est moins grave de toucher le chômage que de payer des impôts"), tu verras qu'il ne s'agissait nullement d'opposer les progs et les bourges mais de tenter d'établir une hiérarchie d'inefficacité dans l'avènement du libéralisme. Personne n'a sérieusement proposé le chômage comme une solution de vie souhaitable ni même comme un moyen de libéraliser.C'est votre camp qui transforma cette phrase en opposition entre progs parasites et voleurs d'un côté et honnêtes travailleurs bourges de l'autre dans le but évident de régler de vieux comptes mais avec une outrance qui rappelle des théories surannées. Et les heures les plus noihâres de notre histoire sans doute ?
Yozz Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 Ce qui est intéressant, c'est que la ligne de fracture dans ce débat n'a rien à voir avec l'anarcapie. Ainsi que le fait que tu refuses de prendre en compte le fait que, d'emblée, j'ai bien précisé qu'il ne s'agissait que du chômage longue durée et non des fonctionnaires, des autres allocations sociales ou même du chômage de courte durée. Ca démontre bien ta mauvaise foi dans ce débat. A sa décharge, moi j'ai bel et bien critiqué les fonctionnaires (veux bien exclure les fonctions régaliennes). Na. Enfin, plus exactement, j'ai demandé comment ils pouvaient bien se regarder dans une glace et se dire libéraux. La purge est réussie. Ce qui est déséspérant, c'est que de purge il n'a pas été question, mais il a été demandé comment concilier cela avec le libéralisme.
Tremendo Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 Quand tu parles du DN, c'est dans sa version axiomatique ou tu vas au-delà ? Blague à part, je pensais à des notions simples : honnêteté, responsabilité, altruisme, sens de la parole donnée, prise en compte de ses propres mérites et limites, etc. Honnêtement je suis bien d'accord avec toi, que de telles notions simples de la moralité aient disparu, je m'en rends compte tous les jours de la part de gens qui n'hésitent pas à me dire que nous naissons tous en collectivité, que nous appartenons tous à une collectivité dès notre naissance et que la solidarité c'est bien, et qui au contraire dès qu'il s'agit d'enculer les autres sont les premiers…l'individualisme forcené , utilitariste et vide de morale s'épanouit le mieux dans le collectivisme dans lequel l'individu essaye de tirer parti de tout ce qui passe et d'imposer sa morale et ses intérêts. Cependant tu as l'air de dater cette tendance à l'apparition du libéralisme politique des Rousseau et consorts, moi je n'en suis pas sûr du tout, je pense que l'être humain a toujours été un individualiste forcené bien avant, qu'il a toujours essayé de tirer parti du système pour ses intérêts personnels en niant le droit naturel mais surtout les notions simples de morale.
h16 Posté 23 juillet 2008 Signaler Posté 23 juillet 2008 Bien. Le sujet a largement débordé, il y a eu des comportements pas très jolis jolis et les arguments sont maintenant, à l'instar des protagonistes, épuisés. Le fil est donc fermé. C'est comme ça. Pas de jérémiades. Allez, on circule. Zou.
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