neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 J'ajouterai qu'il n'y a aucune antinomie à être homosexuel et conservateur. Je carins que ceux qui parmi les conservateurs qui croient de leur devoir d'être homophobes risquent de pousser les homos conservateurs dans les bras des progs. Ce n'est pas nécessairement une question d'homophobie, mais une question de reconnaître l’hypocrisie comme une part intégrale et nécessaire a la vie en société, les comportements marginaux ont toujours existés, d’une façon plus ou moins ouverte, mais celui qui ne partageait pas les gouts de son milieu devait le cacher ou se détacher ouvertement de ce milieu, l’homosexualité est un exemple, pas particulièrement très probant car en effet, le problème est l’impudeur en général et pas spécifiquement l’impudeur homosexuelle. Je ne parle pas d’interdire la marginalité, mais de ne pas reconnaître la demande d’un droit à être un marginal sans en payer le prix social, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Quand a la dichotomie entre sphère privée et publique, la notion d’espace privé protégé n’est pas moderne, l’inviolabilité du foyer (pas de l’individu, mais de la famille) existait a l’époque romaine, et si il n’était pas spécifiquement permis de violer les normes dans son propre foyer, il n’était pas non plus toléré d’aller espionner son voisin pour s’en assurer.
José Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Quand a la dichotomie entre sphère privée et publique, la notion d’espace privé protégé n’est pas moderne, l’inviolabilité du foyer (pas de l’individu, mais de la famille) existait a l’époque romaine, et si il n’était pas spécifiquement permis de violer les normes dans son propre foyer, il n’était pas non plus toléré d’aller espionner son voisin pour s’en assurer. Très mauvais exemple que le cas romain où, justement, la pression sociale, relayée par l'État, s'introduisait assez profondément dans l'espace privé grâce à la figure du censeur, et où le concept de moeurs avait une réelle signification politique et sociale.
neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Très mauvais exemple que le cas romain où, justement, la pression sociale, relayée par l'État, s'introduisait assez profondément dans l'espace privé grâce à la figure du censeur, et où le concept de moeurs avait une réelle signification politique et sociale. Il me semblait que les censeurs étaient garent de la moralité publique et que justement ils ne pouvaient se livrer a l’espionnage et a l’invasion des espaces privés, ensuite, la définition d'espace privé au sens de la moralité publique n’est bien entendu pas la même que la définition de propriété privée, un espace bien sur peut être ‘privé’ parce qu’il appartiens a un individu sans être ‘privatif’, c'est peut etre la source de notre différence d'interpretation. De plus, les armes à disposition des censeurs étaient justement la honte et la suppression de droits civiques (donc sociaux, publics, et non fondamentaux et individuels).
José Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Il me semblait que les censeurs étaient garent de la moralité publique et que justement ils ne pouvaient se livrer a l’espionnage et a l’invasion des espaces privés… Au contraire, ces magistrats censuraient parfaitement des actes privés : condamnation du fait de vivre volontairement dans le célibat et obligation de se marier, condamnation d'une mauvaise conduite - trop dure ou trop laxiste - envers l'épouse et les enfants, condamnation d'un mode de vie excessif ou luxueux, condamnation pour négligence ou inattention dans ses cultures, condamnation pour cruauté envers des esclaves ou des clients, condamnation pour la poursuite d'un commerce ou d'un métier déshonorant (acteur, par exemple), etc.
neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Au contraire, ces magistrats censuraient parfaitement des actes privés : condamnation du fait de vivre volontairement dans le célibat et obligation de se marier, condamnation d'une mauvaise conduite - trop dure ou trop laxiste - envers l'épouse et les enfants, condamnation d'un mode de vie excessif ou luxueux, condamnation pour négligence ou inattention dans ses cultures, condamnation pour cruauté envers des esclaves ou des clients, condamnation pour la poursuite d'un commerce ou d'un métier déshonorant (acteur, par exemple), etc. Oui, tu à raison, c’est plus clair a la réflexion, l’espace privatif ne pouvait exister pour un pater familias, du fait de sa responsabilité permanente d’éducation et de gouvernance de sa maison.
Highlife Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ce sera un déferlement de gays et de junkies, l'apocalypse quoi!! Mieux vaut une centaine de junkies homos qu'une dizaine de Tremondo quoiqu'il en soit. Pourquoi te sens-tu obligé de ramener ta fraise sur un sujet qui semble t'il ne t'intéresse pas. Je prenais un exemple sur un cas moral me concernant. Je ne dit pas: accepte ma morale du bout du canon d'un fusil. Je te rappel que le sujet n'est pas: être homo, est ce bien ou non mais plutôt: dois t'on imposer certaines valeurs ou certains principes par la force de la Loi. Bref, comme d'habitude tes propos sont H.S et surtout in constructifs, je te prierai donc de sortir et sans faire de bruit. Je préfère 100 fois discuter avec Nick de Cusa qui, tout en étant en désaccord, daigne débattre de manière argumentée. Je n'aurai que trop usé mes doigts pour te répondre et ce sera mon mot de la fin. Je pense comme toi, mais il faudra réussir à le prouver que l'homosexualité est un vice et que c'est contraire à la nature humaine. Et ça je pense que ça restera éternellement en débat, si ça nous est encore permis! Bah si tout le monde est homo il n'y a plus d'espèce humaine. Si tout le monde se suicide, il n'y a plus d'espèce humaine. C'est selon moi ce qui exprime que c'est contre la nature humaine. Après, Dieu ou la Nature ou ce que vous voulez à fait qu'il y a des homos, c'est comme ca et je ne le conteste pas. Ton premier point est faux. Il y a des sociétés où les homos jouent ouvertement un rôle de femme et participent à la marche du foyer et à l'éducation des enfants un peu, sans mauvais jeu de mots, comme des tatas. Exemple? Je trouve ce dernier post intéressant (celui de Highlife), parce qu'il met en lumière une difficulté de la pensée libérale type John Stuart Mill. Le bonhomme cherche à établir une claire distinction entre la sphère publique et la sphère privée, en distinguant cette dernière comme une sphère d'activités totalement indépendante des relations avec les autres hommes (des relations socialisée). A l'intérieur de cette sphère, l'individu a un droit absolu sur sa personne, et personne d'autre (et surtout pas l'état) n'a le droit d'y fourrer son nez. Le problème : vous en connaissez, vous, beaucoup d'activités libres non socialisées ? A part la masturbation ? (et encore, Rousseau en faisait aussi une activité sociale, ou plutôt anti-sociale, donc à bannir d'une société bien ordonnée cf Allan Bloom, L'amour et l'amitié, livre de poche, p. 61). C'est un peu le même problème pour l'homosexualité : il s'agit là d'une activité socialisée (il y a au moins deux personnes à la relation), qui déborde nécessairement au sein de l'espace public (il ne viendrait à personne surtout ici d'obliger les homosexuels à rester cloitrer chez eux). Prétendre la cantonner à la sphère privée pour en supprimer les manifestations publiques pose une nouvelle fois le problème : si la liberté des libéraux se contente de circonscrire son exercice aux activités non socialisées, alors elle se réduit à pas grand chose. De plus, cela ouvre la voie au contrôle social accru de la part de la société elle-même ou de l'Etat, appelés à faire respecter le non empiètement des morales privées sur les normes sociales acceptées.Ceci étant dit, à titre personnel, je ne suis pas du tout "gay friendly", je suis plutôt social conservative sur ce point, pour utiliser un euphémisme qui ne me mette pas en porte à faux avec les lois en vigueur. Simplement, je ne suis pas sûr que ce soit du domaine de la loi ou du règlement d'interdire ce genre de pratiques, ou la promotion publique de ce genre de pratiques (ni de l'encourager d'ailleurs !), et je vois mal ce qui pourrait justifier l'intervention coercitive de la puissance publique. Mais je peux me tromper, et je suis prêt à réviser mon jugement si j'ai merdé quelque part. +1 je suis en totale adéquation mais je t'assure que sur ce point je deviens schizophrène =) Mais l'ancrage libéral est trop fort pour que je penche du coté coercitif. Mais bon, si déjà les campagnes pro gay étatistes n'étaient pas aussi soutenue je ne pense pas qu'on aurait une situation comme on l'a aujourd'hui. Ce n'est pas nécessairement une question d'homophobie, mais une question de reconnaître l’hypocrisie comme une part intégrale et nécessaire a la vie en société, les comportements marginaux ont toujours existés, d’une façon plus ou moins ouverte, mais celui qui ne partageait pas les gouts de son milieu devait le cacher ou se détacher ouvertement de ce milieu, l’homosexualité est un exemple, pas particulièrement très probant car en effet, le problème est l’impudeur en général et pas spécifiquement l’impudeur homosexuelle. Je ne parlais pas de leur impudeur hein, mais de leur fierté et leur affirmation publique et qu'on a pas le droit de contester. Je suis bien entendu contre toute forme d'impudeur Tout à fait. Cette dichotomie artificielle provient justement de la vision - erronée - subjectiviste du droit, adoptée depuis le 18e siècle, qui se fonde sur l'hypothése idéaliste de l'individu déconnecté de toutes relations hulaines.Cette distinction entre sphère publique et privée est donc parfaitement artificielle et feint d'ignorer le fait essentiel de la pression sociale qui s'exerce toujours sur toutes nos activités. Et donc ce qui t'amène à penser quoi Lucilio? Et j'aimerai assez que Harald ou RH participe aussi à la discussion de ce point même si ils diront: "on en a déjà parlé" mais j'ai une capacité d'analyse assez faible.
alex6 Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Bah si tout le monde est homo il n'y a plus d'espèce humaine. Pas de panique, la science est la! Un coup de bistouri par ici, un coup de scalpel par ici et voici venu les temps joyeux des peres porteurs. Serieusement, personne ne pretend que les homo ont un vice (ce en quoi nous en avons tous) par nature mais simplement qu'ils sont anormaux, par opposition a la normalite definie par le chemin naturel que prend la nature afin d'assurer la reproduction. Mais le glissement semantique, specialite des gauchistes, fut reussi puisque la notion meme d'anormalite est desormais assimile a quelque chose de negatif. C'est plutot le comble dans une societe ou chacun s'efforce tous les jours que Dieu fait de sortir de la norme (sport, mode, communisme, liberalisme etc…)
Highlife Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Pas de panique, la science est la! Un coup de bistouri par ici, un coup de scalpel par ici et voici venu les temps joyeux des peres porteurs.Serieusement, personne ne pretend que les homo ont un vice (ce en quoi nous en avons tous) par nature mais simplement qu'ils sont anormaux, par opposition a la normalite definie par le chemin naturel que prend la nature afin d'assurer la reproduction. Mais le glissement semantique, specialite des gauchistes, fut reussi puisque la notion meme d'anormalite est desormais assimile a quelque chose de negatif. C'est plutot le comble dans une societe ou chacun s'efforce tous les jours que Dieu fait de sortir de la norme (sport, mode, communisme, liberalisme etc…) +1 c'est bien dans ce sens que je dis qu'ils sont anormaux.
José Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Et donc ce qui t'amène à penser quoi Lucilio? Qu'une société libérale - et encore plus une société anarcho-capitaliste - sera une société fortement conservatrice car moins les lois règleront la vie des gens, plus cette dernière sera modelée par l'environnement social, la pression sociale.
Ash Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Mieux vaut une centaine de junkies homos qu'une dizaine de Tremondo quoiqu'il en soit. Roh, c'est méchant… mais c'est ce qu'on pense "tous" quand on lit certains débats nanarcaps
Highlife Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Roh, c'est méchant… mais c'est ce qu'on pense "tous" quand on lit certains débats nanarcaps C'était trop tentant surtout que la manière dont il parlait à ses interlocuteurs sur d'autres fils m'ont plus qu' agacés.
Rincevent Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 […] Je suis bien entendu contre toute forme d'impudeur […] Attention : la pudeur, c'est comme la dignité humaine. Le début de la route est superbe, mais elle glisse vite.
neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Qu'une société libérale - et encore plus une société anarcho-capitaliste - sera une société fortement conservatrice car moins les lois règleront la vie des gens, plus cette dernière sera modelée par l'environnement social, la pression sociale. Je n'en suis pas convaincu, ou plutôt, je pense qu’une société anarcho-capitaliste, étant capitaliste, sera la plus apte à fournir a chacun la société qu’il désire… et son prix. Autrement dit, il y aura des communautés de bohémiens et des communautés de pervers, ainsi que des communautés bourgeoises, sédentaires et conservatrices, et bien que je soit persuadé que les dernières seront majoritaires et prospères, les premières existeront, au moins pour donner une porte de sortie a ceux qui ne peuvent vivre dans les dernières, ce qui est gagnant-gagnant… Apres, on verra pour les croisades, mais je doute fort qu’une communauté stable, heureuse et pratiquant l’échange économique avec ses voisines soit du genre a prendre les armes et a marcher pour emmerder des hippies isolés dans leur chapiteau qui ne sont pas une menace pour elle… Même si ces salopards de hippies commettent des actes immoraux voir illégaux (du point de vue du droit naturel…quoi qu’on mette comme notion derrière celui-ci)
Harald Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ce sera un déferlement de gays et de junkies, l'apocalypse quoi!! Exactement le même cynisme qui pousse le socialiste vivant dans le 7ème à traiter de raciste le péquin qui est coincé dans sa banlieue pourrie et qui doit supporter les bandes, l'instauration de la loi du plus fort, etc.
Tremendo Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Exactement le même cynisme qui pousse le socialiste vivant dans le 7ème à traiter de raciste le péquin qui est coincé dans sa banlieue pourrie et qui doit supporter les bandes, l'instauration de la loi du plus fort, etc. Je vois que l'humour n'est pas trop apprécié en ces lieux. C'était trop tentant surtout que la manière dont il parlait à ses interlocuteurs sur d'autres fils m'ont plus qu' agacés.
Harald Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Je vois que l'humour n'est pas trop apprécié en ces lieux. Ce qui tend à démontrer que selon le milieu ambiant on peut être rigolard ou rigoriste.
Tremendo Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Roh, c'est méchant… mais c'est ce qu'on pense "tous" quand on lit certains débats nanarcaps Et après c'est moi le socialiste totalitaire
Tremendo Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ce qui tend à démontrer que selon le milieu ambiant on peut être rigolard ou rigoriste. Pardon, mais je pourrais retourner l'argument à beaucoup de monde ici. Si tu lis plusieurs posts où j'interviens, j'avoue souvent mes erreurs, beaucoup plus que la majorité ici. Merci pour le procès.
Etienne Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ah bon ? Pas en ce qui me concerne car la nature est ce qu'elle est. Je me révolte contre la propagation d'idées qui normalisent des moeurs qui ne sont pas compatible avec la nature humaine. […]Ensuite mettre l'usage des drogues ou l'homosexualité sur le même point est pertinent dans le sens où tout deux sont des vices privés et, à priori, je n'ai pas à les interdire. Bah si tout le monde est homo il n'y a plus d'espèce humaine. Si tout le monde se suicide, il n'y a plus d'espèce humaine. C'est selon moi ce qui exprime que c'est contre la nature humaine. Après, Dieu ou la Nature ou ce que vous voulez à fait qu'il y a des homos, c'est comme ca et je ne le conteste pas. Sauf que le problème ne se pose pas en ces termes. On ne décide pas un beau matin d'être homosexuel et il est clair qu'il y aura toujours une immense majorité d'hétérosexuels dans une société. Et quoiqu'il en soit, je ne crois que les fameuses campagnes de "sensibilisation" ou de "promotion" dont tu parles visent à dire que l'homosexualité, c'est super cool - et nettement plus cool que l'hétérosexualité -, mais juste à dire que c'est acceptable - et il n'y a aucune raison que ça incite des hordes d'individus à devenir homosexuels. Serieusement, personne ne pretend que les homo ont un vice (ce en quoi nous en avons tous) par nature mais simplement qu'ils sont anormaux, par opposition a la normalite definie par le chemin naturel que prend la nature afin d'assurer la reproduction. Et une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on en tire ? +1 je suis en totale adéquation mais je t'assure que sur ce point je deviens schizophrène =) Mais l'ancrage libéral est trop fort pour que je penche du coté coercitif. Ce que je crains toujours lorsqu'on me dit ça, c'est que la force de la conviction idéologique ne dure pas très longtemps.
Ash Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Et après c'est moi le socialiste totalitaire Non, t'es juste libéral.
Harald Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Pardon, mais je pourrais retourner l'argument à beaucoup de monde ici. Si tu lis plusieurs posts où j'interviens, j'avoue souvent mes erreurs, beaucoup plus que la majorité ici. Merci pour le procès. Quel est le rapport avec ce que j'ai écrit ? Pour info, je parlais de moi.
Noodles Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Sauf que le problème ne se pose pas en ces termes. On ne décide pas un beau matin d'être homosexuel et il est clair qu'il y aura toujours une immense majorité d'hétérosexuels dans une société. Et quoiqu'il en soit, je ne crois que les fameuses campagnes de "sensibilisation" ou de "promotion" dont tu parles visent à dire que l'homosexualité, c'est super cool - et nettement plus cool que l'hétérosexualité -, mais juste à dire que c'est acceptable - et il n'y a aucune raison que ça incite des hordes d'individus à devenir homosexuels. +1 Il ne faut pas perdre de vue qu'on ne choisit pas ses penchants sexuels mais on les subit. Être homosexuel n'est pas un choix, ce n'est pas parce que des individus vont trouver les gays sympathiques et leurs mœurs attractives qu'ils vont devenir pour autant homosexuels. Je le répète la sexualité est quelque chose qui nous tombe dessus, elle ne découle pas d'une simple décision qui serait orientée par une certaine attirance d'une représentation qu'on se fait, mais d'un complexe processus de socialisation.
Ash Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 +1 Il ne faut pas perdre de vue qu'on ne choisit pas ses penchants sexuels mais on les subit. C'est-à-dire que l'hétérosexuel subit sa condition d'animal reproducteur ? Être homosexuel n'est pas un choix, ce n'est pas parce que des individus vont trouver les gays sympathiques et leurs mœurs attractives qu'ils vont devenir pour autant homosexuels. Je le répète la sexualité est quelque chose qui nous tombe dessus, elle ne découle pas d'une simple décision qui serait orientée par une certaine attirance d'une représentation qu'on se fait, mais d'un complexe processus de socialisation. Contre-exemple : http://www.m6replay.fr/magazines/66-minutes/7300421
melodius Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Les règles de décences sont une choses, pour les gays comme les autres.Le fait qu'il y a toujours eu et qu'il y aura toujours des homosexuels dans toutes les sociétés humaines en est une autre. C'est aussi une part de la nature humaine. Pour la minorité que ça touche, ça a à voir en partie avec des choses innées (mais forcément génétiques, cf. taux de testostérone dans l'utérus pendant la grossesse) et aussi avec le fait que le sexe chez l'humain a une fonction bien plus étendue que seulement reproductive. Maintenant, on peut se révolter contre la nature humaine et contre la gravité. Bien que, contrairement à Highlife semble-t-il, mon déplaisir envers les homosexuels ne s'active que lorsqu'ils essayent de s'approcher de mon cul (chose heureusement rarissime…) ton argumentation me semble totalement faussée. Tiendrais-tu le même raisonnement par rapport à un pédophile ? (je ne mets pas les deux sur le même plan, mais là aussi c'est "la nature" qui est coupable…) Ah bon ? Pas en ce qui me concerne car la nature est ce qu'elle est. Je me révolte contre la propagation d'idées qui normalisent des moeurs qui ne sont pas compatible avec la nature humaine. Evidemment que les régles de décence s'appliquent à tous, je n'ai pas prétendu le contraire mais les homos qui s'affichent et qui en sont fier n'est possible que dans une société où je le répéte on normalise certaines choses qui ne doivent pas l'être. Ensuite mettre l'usage des drogues ou l'homosexualité sur le même point est pertinent dans le sens où tout deux sont des vices privés et, à priori, je n'ai pas à les interdire. Seulement, si ces deux choses sont propagées à toute la société ou à une grande partie, je laisse le bon sens deviner ce qu'il advient de ladite société. Mutatis mutandis, tu reproduis le schéma républicain et laïcard en matière de religion. Je ne sais pas ce qu'il faut en penser, mais c'est à tout le moins curieux. Ton premier point est faux. Il y a des sociétés où les homos jouent ouvertement un rôle de femme et participent à la marche du foyer et à l'éducation des enfants un peu, sans mauvais jeu de mots, comme des tatas.L'homoséxualité n'est pas un vice. J'ajouterai qu'il n'y a aucune antinomie à être homosexuel et conservateur. Je carins que ceux qui parmi les conservateurs qui croient de leur devoir d'être homophobes risquent de pousser les homos conservateurs dans les bras des progs. Tant qu'il ne s'agit que des bras, hein… Je trouve ce dernier post intéressant (celui de Highlife), parce qu'il met en lumière une difficulté de la pensée libérale type John Stuart Mill. Le bonhomme cherche à établir une claire distinction entre la sphère publique et la sphère privée, en distinguant cette dernière comme une sphère d'activités totalement indépendante des relations avec les autres hommes (des relations socialisée). A l'intérieur de cette sphère, l'individu a un droit absolu sur sa personne, et personne d'autre (et surtout pas l'état) n'a le droit d'y fourrer son nez. Le problème : vous en connaissez, vous, beaucoup d'activités libres non socialisées ? A part la masturbation ? (et encore, Rousseau en faisait aussi une activité sociale, ou plutôt anti-sociale, donc à bannir d'une société bien ordonnée cf Allan Bloom, L'amour et l'amitié, livre de poche, p. 61). C'est un peu le même problème pour l'homosexualité : il s'agit là d'une activité socialisée (il y a au moins deux personnes à la relation), qui déborde nécessairement au sein de l'espace public (il ne viendrait à personne surtout ici d'obliger les homosexuels à rester cloitrer chez eux). Prétendre la cantonner à la sphère privée pour en supprimer les manifestations publiques pose une nouvelle fois le problème : si la liberté des libéraux se contente de circonscrire son exercice aux activités non socialisées, alors elle se réduit à pas grand chose. De plus, cela ouvre la voie au contrôle social accru de la part de la société elle-même ou de l'Etat, appelés à faire respecter le non empiètement des morales privées sur les normes sociales acceptées.Ceci étant dit, à titre personnel, je ne suis pas du tout "gay friendly", je suis plutôt social conservative sur ce point, pour utiliser un euphémisme qui ne me mette pas en porte à faux avec les lois en vigueur. Simplement, je ne suis pas sûr que ce soit du domaine de la loi ou du règlement d'interdire ce genre de pratiques, ou la promotion publique de ce genre de pratiques (ni de l'encourager d'ailleurs !), et je vois mal ce qui pourrait justifier l'intervention coercitive de la puissance publique. Mais je peux me tromper, et je suis prêt à réviser mon jugement si j'ai merdé quelque part. +1 (sauf le jugement sur les gays, moi ils m'indiffèrent, en tant que gays du moins) Je signale qu'il y a pas mal de gays tout à fait charmants, au passage, et qui ne se sentent nullement obligés d'aller se tordre le cul à peine voilé sur un chariot et un rythme techno ou de chercher à t'imposer leurs goûts sexuels. On parle toujours d'individus après tout.
Highlife Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 C'est-à-dire que l'hétérosexuel subit sa condition d'animal reproducteur ?Contre-exemple : http://www.m6replay.fr/magazines/66-minutes/7300421 C'est chaud, faut prévenir quand tu met des reportages comme ça . Je l'ai vu de bon matin en plus …
melodius Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 +1 Il ne faut pas perdre de vue qu'on ne choisit pas ses penchants sexuels mais on les subit. Être homosexuel n'est pas un choix, ce n'est pas parce que des individus vont trouver les gays sympathiques et leurs mœurs attractives qu'ils vont devenir pour autant homosexuels. Je le répète la sexualité est quelque chose qui nous tombe dessus, elle ne découle pas d'une simple décision qui serait orientée par une certaine attirance d'une représentation qu'on se fait, mais d'un complexe processus de socialisation. Ca c'est un grand mystère à mes yeux; je connais au moins un exemple d'un type qui a été homo "engagé" pendant au moins quinze ans (et président d'une officine gauchiste bien connue que je ne nommerai pas histoire de ne pas le "griller") et qui finalement s'est mis en couple avec une vieille flamme de sexe féminin, ex-lesbiche. La meilleure, c'est que dans leur cas, c'est à ce moment-là que les problèmes "sociaux" ont commencé, puisque tout leur cercle d'amis l'a pris comme une trahison. En bonne logique, je me demande donc si on peut généraliser l'analyse "génétique" contre "culturelle" et si ça ne dépend pas des cas finalement.
Etienne Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Contre-exemple :http://www.m6replay.fr/magazines/66-minutes/7300421 Tu peux me faire un résumé, je ne suis pas en France, impossible donc de lire la vidéo. Tiendrais-tu le même raisonnement par rapport à un pédophile ? (je ne mets pas les deux sur le même plan, mais là aussi c'est "la nature" qui est coupable…) La dynamique des arguments qui s'opposent est différente lorsqu'on parle de pédophilie et d'homosexualité. Lorsqu'il y a un comportement pédophile, il y a clairement une victime identifié et dont le statut de victime n'est pas contestable. Il n'y a nul besoin de s'intéresser à la question de savoir si la pédophilie est innée ou non. Dans le cas de l'homosexualité, il n'y a pas de victime identifiée, ce que l'on peut dire au plus c'est que la "promotion" de l'homosexualité peut être dommageable à la morale publique - justement en tant que comportement déviant. C'est à ce niveau-là qu'on en vient de parler du caractère inné de la chose : si c'est inné, une reconnaissance plus ou moins neutre de l'homosexualité n'est pas de nature à changer les moeurs des individus. (A la différence de la promotion de l'impudeur, qu'elle soit spécifique ou non aux homosexuels.) En bonne logique, je me demande donc si on peut généraliser l'analyse "génétique" contre "culturelle" et si ça ne dépend pas des cas finalement. Sans doute.
melodius Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 La dynamique des arguments qui s'opposent est différente lorsqu'on parle de pédophilie et d'homosexualité. Lorsqu'il y a un comportement pédophile, il y a clairement une victime identifié et dont le statut de victime n'est pas contestable. Il n'y a nul besoin de s'intéresser à la question de savoir si la pédophilie est innée ou non. Dans le cas de l'homosexualité, il n'y a pas de victime identifiée, ce que l'on peut dire au plus c'est que la "promotion" de l'homosexualité peut être dommageable à la morale publique - justement en tant que comportement déviant. C'est à ce niveau-là qu'on en vient de parler du caractère inné de la chose : si c'est inné, une reconnaissance plus ou moins neutre de l'homosexualité n'est pas de nature à changer les moeurs des individus. (A la différence de la promotion de l'impudeur, qu'elle soit spécifique ou non aux homosexuels.) Ca je le crois aussi, mais l'argumentaire de Nick était "c'est naturel donc ce n'est pas condamnable", truc qui me semble tout à fait faux.
Etienne Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Ca je le crois aussi, mais l'argumentaire de Nick était "c'est naturel donc ce n'est pas condamnable", truc qui me semble tout à fait faux. Je ne suis pas tout à fait certain que ça soit son argumentaire, mais si ça l'est, c'est effectivement clairement faux.
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