Taishar Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Remplacer maurice, remplacer, pas embaucher une personne de plus.
Invité jabial Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Tu ne comprend pas, pour les communistes comme Maurice B., un employé est propriétaire de son emploi
h16 Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Et les agences d'intérim ça sert à quoi ? Pas à ça.
Calembredaine Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Rocou et h16 ….vous saviez très bien que le malade en arrêt de travail touche des indemnités journalières par la sécu et n'est plus à la charge de l'entreprise.Aussi, en ne rectifiant pas, ça vous arrangeait bien de laisser passer une telle contre-vérité. Outre la réponse de H16, vous avez tort mon cher Maurice, beaucoup de conventions collectives imposent le maintien du salaire de la part de l'entreprise tandis que la CPAM n'en rembourse que 50%. Ce n'est qu'au terme d'une période généralement égale à trois mois que le "malade" est pleinement pris en charge par la sécu.
A.B. Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Tu ne comprend pas, pour les communistes comme Maurice B., un employé est propriétaire de son emploi Pas que pour lui, si on creuse un peu, d'une facon ou d'une autre je suis sur que les anarcons auront des positions dans ce sens.
ledubitatif Posté 6 septembre 2008 Signaler Posté 6 septembre 2008 Tout à fait.La plus grande hypocrisie émanant des syndicats de l'Education Nationale qui lorsqu'ils sont devant un journaliste qui leur met, sous le nez, les importants taux d'absenteisme, contestent résolument les chiffres, pour donner à la place leurs propres chiffres qui sont très très faibles ……car ils ne correspondent qu'aux chiffres d'absence sans motif . (j'ai déjà assisté plusieurs fois à cette mascarade, bien rodée, dans des émissions de télé) En refusant, de considérer les journées d'arrêt de travail pour maladie ainsi que l'absence de courte durée pour aller chez un médecin, comme de l'absenteisme, les syndicats de l'Education Nationale battent tous les records de tartufferie. J'ai entendu dire que l'absentéisme de ses agents, avec les surcoûts que cela engendre en cascade, est une des causes principales du déficit de la sécu. Sources syndicales "off the record" en privé bien sûr. Ca ne vaut pas un audit, mais ça me paraît malheureusement plausible. Quand au profs, mon impression personnelle est que l'arrêt maladie n'est que le dessus de l'iceberg, il faut tenir compte aussi de tous les stages et diverses formations et re-formations organisées pendant leur temps de cours qui les conduisent donc à ne pas être présent en classe. Cas courant, l'organisation fait rage. Il faut alors payer des remplaçants ou laisser les élèves sans prof. Pour le reste des personnels EN, Atos et compagnie il y tellement d'absences que c'en est incroyable. Et l'organisation hiérarchique est tellement éclatée (chef d'établissements, rectorat, autres…) que rien ne se passe. C'était notre rubrique discussion de comptoire et râleries en tous genres.
Jesrad Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 Outre la réponse de H16, vous avez tort mon cher Maurice, beaucoup de conventions collectives imposent le maintien du salaire de la part de l'entreprise tandis que la CPAM n'en rembourse que 50%. Ce n'est qu'au terme d'une période généralement égale à trois mois que le "malade" est pleinement pris en charge par la sécu. …ce qui permet alors au même argent de faire un voyage un peu plus long, pour la même destination.
Invité jabial Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 Pas que pour lui, si on creuse un peu, d'une facon ou d'une autre je suis sur que les anarcons auront des positions dans ce sens. Là, permet moi d'avoir de gros doutes.
Rolanddezar Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 Ca veut dire quoi être propriétaire de son emploi? A part posséder un papier qui indique les droits et les devoirs réciproques de chacun, je vois pas bien ce qu'on possède de plus.
maurice b. Posté 7 septembre 2008 Auteur Signaler Posté 7 septembre 2008 Ca veut dire quoi être propriétaire de son emploi? ça veut dire que lorsque tu discutes avec 80% des salariés sur leur lieu de travail, ils disent " Voici mon bureau, mon ordinateur, mon téléphone, ma camionette, mes outils etc…." Et si c'est un cgtiste…. c'est carrément " Touche pas à mon ordinateur, mon téléphone, ma camionette, mes outils…"
Taishar Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 Rien à voir avec le fait d'être propriétaire de son emploi. Ces "gadgets" ne représentent en rien le travail qu'effectue un salarié.
Invité jabial Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 Ca veut dire quoi être propriétaire de son emploi? Ca veut dire s'imaginer son emploi comme un bien qu'on aurait acquis, et non comme une simple relation commerciale tacitement renouvelée chaque mois.
Skit Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 Il serait tout de même intéressant d'imposer la vue suivante d'une entreprise; un patron est un individu qui vend ses services et, pour parvenir à ses fins, achète des services auprès d'employés. Rien ne l'oblige à collaborer au-delà de ce service et rien ne l'oblige à payer si le service n'est pas rendu correctement. Ca me semble un point essentiel.
Taishar Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 Rien ne l'oblige à collaborer au-delà de ce service et rien ne l'oblige à payer si le service n'est pas rendu correctement. Sauf si c'est dans le contrat. Et t'entends quoi par correctement?
Skit Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 J'entends par là que tout service a une durée estimée par le contrat et un résultat imposé par contrat. Si le service est rendu au-delà de la limite de temps ou que le résultat n'est pas celui souhaité ou même que le service n'est pas rendu; le contrat est caduc. Pire, je pense qu'on peut demander des dédommagements de la part de l'employé pour non-respect du contrat car implicitement ça entraine un non-respect du contrat de l'employeur envers le client qui l'emploie.
Invité jabial Posté 7 septembre 2008 Signaler Posté 7 septembre 2008 Sans vouloir te vexer tu es en train de nous faire du socialisme à rebours (dans l'intérêt des patrons). Le salarié qui fait mal son boulot n'a pas à devoir une indemnité : ce n'est pas comme ça, sauf exception, que les contrats de travail fonctionnent. L'intérêt principal du salariat est de garantir à un salarié, en échange d'un paiement notablement inférieur à la valeur à laquelle il pourrait espérer vendre son travail en tant qu'indépendant, un revenu stable, c'est-à-dire qui ne dépend pas des fluctuations de court terme des ventes de l'entreprise. Tant qu'un salarié reste employé (tant qu'il ne démissionne pas ou n'est pas renvoyé), il sait qu'il touchera un montant prévu à l'avance. Toute notion de pénalité (sauf faute volontaire bien sûr, mais là ça devient du civil) soumettrait les salariés à un risque inacceptable, l'intérêt principal du statut de salarié étant de ne pas subir de risque.
José Posté 8 septembre 2008 Signaler Posté 8 septembre 2008 L'UMP n'a pas vocation à laisser la chienlit s'installer en France. Finalement, il faudra bien donner raison à ceux qui qualifient de fasciste l'UMP, Sarkozy et leur politique d'État total contrôlant tous les aspects de la vie des gens.
Taishar Posté 8 septembre 2008 Signaler Posté 8 septembre 2008 Tout en disant que cette politique a justement l'effet inverse de l'effet escompté.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.