Roniberal Posté 3 octobre 2008 Signaler Posté 3 octobre 2008 La plupart des libéraux (ie, tous sauf les conservateurs) s'en foutent un peu. Aurélien n'est pas économiquement de gauche, contrairement à EF ; c'est toute la différence. Belle contradiction: les progs s'en foutent mais passent quand même leur temps à signer des tribunes visant à légaliser le mariage homo, à engager LC sur l'avortement ou encore à organiser leurs rares conférences sur le thème de l'euthanasie avec le sombre Romero, Président de l'ADMD…
Bastiat Posté 4 octobre 2008 Signaler Posté 4 octobre 2008 Belle contradiction: les progs s'en foutent mais passent quand même leur temps à signer des tribunes visant à légaliser le mariage homo, à engager LC sur l'avortement ou encore à organiser leurs rares conférences sur le thème de l'euthanasie avec le sombre Romero, Président de l'ADMD… La dernière position d'Aurélien que j'ai en mémoire sur le mariage est la même que la mienne. Libre contrat devant notaire et libre à chacun de reprendre ou non le modèle de l'institution religieuse de son choix ou tout autre. Actuellement je te rappel que le mariage à l'église est interdit et que le prêtre qui s'y amuse est susceptible d'aller en prison, un passage en mairie est obligatoire avant.
Etienne Posté 4 octobre 2008 Signaler Posté 4 octobre 2008 Actuellement je te rappel que le mariage à l'église est interdit et que le prêtre qui s'y amuse est susceptible d'aller en prison, un passage en mairie est obligatoire avant. On comprend ce que tu veux dire, mais cette phrase est très mal construite - le mariage à l'église n'est pas interdit…
Roniberal Posté 4 octobre 2008 Signaler Posté 4 octobre 2008 Libre contrat devant notaire et libre à chacun de reprendre ou non le modèle de l'institution religieuse de son choix ou tout autre. Oui, je connais les positions nanarcaps, merci. Il est d'ailleurs marrant que certains parlent de liberté à tout bout de champ tout en applaudissant, dans le même temps, des pieds et des mains, le Léviathan européen (et rassure-toi, cette petite pique ne t'est pas adressée). Actuellement je te rappel que le mariage à l'église est interdit et que le prêtre qui s'y amuse est susceptible d'aller en prison, un passage en mairie est obligatoire avant. Déjà, je ne vois pas le rapport avec notre discussion et… tu croyais sincèrement que j'ignorais ceci?
Pax In Terris Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 Je vais commenter dans ce post plusieurs messages des autres participants sans aucun lien entre eux. J'aime beaucoup, dans le post de Lexington, la remarque "un vrai parti libéral est celui où la liberté d'expression est totale et où on permet le débat". Je dois donc en déduire que lib.org (où certaines idées ne sont pas tolérées) est une assoc' socialiste, alors? À mes yeux, un parti politique libéral ne doit pas hésiter à offrir à ses membres un espace de discussion (et de diffusion) totalement libre et totalement exempt de toute forme de censure. Je juis intimement persuadé qu'il faut faire confiance à la liberté d'expression. Je crois en la force de la liberté d'expression. Il me semble clair que les personnes anti-libérales seront offusquées de l'existence d'une telle liberté et n'oseront (dans leur grande majorité) tout simplement pas demander à adhérer à un parti qui la pratique. Quant aux personnes anti-libérales qui y adéreraient quand même, elles ne gêneraient pas les autres membres car leurs idées seraient promptement et efficacement combattues par des idées contraires. Il me semble absurde de croire que la liberté d'expression puisse conférer une influence significative aux ennemis des libertés. Bien au contraire, les ennemis de la liberté prospèrent d'autant mieux dans un milieux que la parole y est plus troitement contrôlée. Ce n'est pas un hasard si les partis communistes n'ont jamais réussi à faire des percées en Angleterre ni aux États-Unis : c'est précisément parce que ces pays offraient une liberté d'expression bien plus grande que les autres. Puissante est la liberté. Je n'ai peut-être pas une très grande expérience, mais je sais ce qu'est un parti et ce qu'est une entreprise, dans la réalité justement. Et franchement je n'y vois pas de différence essentielle. Il s'agit dans les deux cas de faire adhérer investisseurs, RH et clients à un projet. Le problème des libéraux c'est les RH, parce que tout le monde veut être le leader justement. Ça s'explique assez simplement par le fait que beaucoup exercent des responsabilités dans leur vie professionnelle. Mais aussi, on le voit dans ce fil, par une espèce de théorite aigüe qui aboutie à toujours réinventer la poudre, quand les autres partis ont l'arme nucléaire à force d'expérimentations. "investisseurs, RH et clients" : voilà une présentation plutôt incorrecte pour une entreprise. Une entreprise, ce sont avant tout des associés, que l'on appelle aussi parfois actionnaires. Le mot "investisseurs" est ambigu puisqu'il peut faire allusion soit aux associés, soit à des créanciens tiers. Quant à l'expression "RH", pour "ressources humaines", elle fait expressément allusion aux salariés, lesquels se font payer. Il existe effectivement une analogie entre une entreprise et une association, dont un parti politique est un cas particulier. Mais dans cette analogie, il faut comparer les associés aux adhérents. L'erreur de Mathieu, et qui est également commise par d'autres (je pense notamment à Edouard F, le fondateur d'AL), consiste à assimiler les adhérents du parti à des salariés. Autant il est naturel qu'une institution exerce une autorité sur ses salariés (et qui est la contrepartie du salaire), autant il apparaît bien peu évident qu'une institution ait une autorité légitime sur ses associés/adhérents, à moins bien évidemment que cela n'ait été très expressément approuvé à la suite d'un total consensus. Il n'est pas évident qu'il faille un "leader", car il n'est pas évident que l'institution puisse exercer une autorité légitime sur ses associés/adhérents. Je vais d'ailleurs raconter ici une anecdote. En juin 2007, juste avant les élections législatives, j'ai diffusé un email à tous les sympathisans d'AL du Rhône pour leur faire part du bilan de ma campagne. Dans ce message, je me suis aussi présenté comme responsable provisoire d'AL dans le Rhône. Parmi les destinataires figurait la mère de Ludovic L, qui transmit mon email à son fils, qui le transmit à son tour à Edouard F. Edouard F, en furie, me téléphona le soir même à 10 heures chez moi pour m'annoncer que mon email n'était pas tolérable de la part d'un responsable local et que dorénavant je n'éxercerait plus aucune responsabilité. Je me demandai alors pour qui il se prenait. En effet, Edouard F prétendait exercer une autorité totale sur le parti, alors que cette autorité ne me semblait pas avoir de fondement légitime. AL avait été créée en mars 2006, avec des statuts exigeants que la direction devait être élue tous les ans. Or, on était déjà 15 mois après la fondation, et il n'y avait toujours pas la moindre élection en vue. Du point de vue juridique, l'autorité d'EF, qui me fit perdre ma qualité de responsable, tout comme celle d'AV, qui avait fait un mois plus tôt retirer de ma profession de foi toute référence à AL, ne me paraissaient pas du tout légitimes. En fait, leur autorité ne m'aurait pas non plus paru bien légitime même si un vote en bonne et due forme effectué à temps les avait reconduits dans leurs fonctions, car enfin cette centralisation du pouvoir est ahurissante et insupportable. En ce qui concerne l'émission de radio, il s'agissait bien de jean-Jacques Rosa sur radio courtoisie en présence d'Henri de Lesquen. Il me semble que Bertrand Lemennicier et Aurélien Veron étaient présents. Si l'on parle de l'émission de radio que j'ai entendue, il ne peut pas s'agir de Radio Courtoisie, celle-ci n'étant pas programmée sur ma chaîne. Il devait s'agir de BFM. Et je n'ai pas gardé de souvenir du nom de l'intervenant. Je pense que ce qui a entraîné la chute d'AL, avant tout, c'est la prise de position en faveur de Bayrou, prise de position inattendue et à l'encontre de l'état d'esprit indépendant que les militants attendaient du parti. Je commence à vraiment regretter Alain Madelin : il avait eu la décence de ne pas donner de consigne de vote pour le second tour de l'élection présidentielle de 2002 (après son piètre score du premier tour), il n'a pas non plus donné de consigne de vote pour le référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005, et il avait, dans sa publication hebdomadaire "la lettre des libéraux", donné la parole autant à des défenseurs du oui qu'à des défenseurs du non. C'est cela le vrai libéralisme : laisser chacun libre de ses choix ; ne pas donner de consigne impérative ; éclairer les gens en leur donnant tous les éléments pour se faire une opinion seraine et sage. On remarquera que la lettre des libéraux était tellement neutre qu'elle a achevé de me convaincre de voter non au référendum de 2005, alors qu'Alain Madelin a déclaré plus tard avoir voté oui. Actuellement je te rappel que le mariage à l'église est interdit et que le prêtre qui s'y amuse est susceptible d'aller en prison, un passage en mairie est obligatoire avant. On pourra remarquer que le code pénal est un peu moins répressif de nos jours qu'il y a quelques temps à l'égard des prêtres qui auraient l'audace de célébrer des mariages entre des personnes qui n'ont pas été préalablement mariées par un officier d'état civil : la peine aujourd'hui en vigueur n'est que de 10 ans de prisons. Il y a quelques années, c'était 20 ans de prison. Dans les deux cas, il s'agit du délit le plus lourdement puni par le code pénal, c'est dire si l'État considère encore aujourd'hui que les prêtres, avec leurs cérémonies, sont ses pires ennemis, ceux qu'il faut frapper le plus violemment .
Bastiat Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 Oui, je connais les positions nanarcaps, merci. je ne vois vraiment pas le nanarcapisme ici. ou alors tout contrat est du nanarcapisme.
Bastiat Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 Je n'ai pas vraiment mis en doute ce point-ci. Je pense que ce qui a entraîné la chute d'AL, avant tout, c'est la prise de position en faveur de Bayrou, prise de position inattendue et à l'encontre de l'état d'esprit indépendant que les militants attendaient du parti. et ceux qui réclamaient du Sarko sans modération en réaction, ou les candidat qui appelaient à voter sego… Celà dit je ne pense pas que ce soit la raison principale, mais juste l'appui sur la gachette. ça couvait dé la fin 2006. On pourra remarquer que le code pénal est un peu moins répressif de nos jours qu'il y a quelques temps à l'égard des prêtres qui auraient l'audace de célébrer des mariages entre des personnes qui n'ont pas été préalablement mariées par un officier d'état civil : la peine aujourd'hui en vigueur n'est que de 10 ans de prisons. Il y a quelques années, c'était 20 ans de prison. Dans les deux cas, il s'agit du délit le plus lourdement puni par le code pénal, c'est dire si l'État considère encore aujourd'hui que les prêtres, avec leurs cérémonies, sont ses pires ennemis, ceux qu'il faut frapper le plus violemment . tien ça sera intéressant de voir si monsieur "Laicité positive" supprime cette loi, quelqu'un peut il poser la question dans C dans l'aire lors du prochain passage du sujet ?
Roniberal Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 À mes yeux, un parti politique libéral ne doit pas hésiter à offrir à ses membres un espace de discussion (et de diffusion) totalement libre et totalement exempt de toute forme de censure. Ai-je dit le contraire? Seulement, si un membre de parti défend publiquement une position antilibérale, il me semble logique qu'il soit sanctionné, voire viré. Il me semble clair que les personnes anti-libérales seront offusquées de l'existence d'une telle liberté et n'oseront (dans leur grande majorité) tout simplement pas demander à adhérer à un parti qui la pratique. Dites, vous ne sombreriez pas un peu dans la théorie du complot? Les libéraux ne sont quand même pas les seuls à défendre la liberté d'expression: de grâce, ne soyez pas aussi malhonnêtes que nos adversaires idéologiques! Quant aux personnes anti-libérales qui y adéreraient quand même, elles ne gêneraient pas les autres membres car leurs idées seraient promptement et efficacement combattues par des idées contraires. Quand on adhère à une organisation, il y a des règles à respecter. Et ceux qui y dérogent doivent prendre la porte! Autant il est naturel qu'une institution exerce une autorité sur ses salariés (et qui est la contrepartie du salaire), autant il apparaît bien peu évident qu'une institution ait une autorité légitime sur ses associés/adhérents, à moins bien évidemment que cela n'ait été très expressément approuvé à la suite d'un total consensus. Tout à fait d'accord, pour le coup. il n'a pas non plus donné de consigne de vote pour le référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005 Vous jouez sur les mots… Il a clairement dit qu'il voterait oui, ce qui constitue une consigne de vote implicite même s'il a eu la modestie, contrairement à d'autres, de ne pas engager TOUS les libéraux à son choix stupide. C'est cela le vrai libéralisme : laisser chacun libre de ses choix ; ne pas donner de consigne impérative ; éclairer les gens en leur donnant tous les éléments pour se faire une opinion seraine et sage. J'aime bien le faussement modeste "éclairer les gens en leur donnant tous les éléments pour se faire une opinion sereine et sage.". On remarquera que la lettre des libéraux était tellement neutre qu'elle a achevé de me convaincre de voter non au référendum de 2005, alors qu'Alain Madelin a déclaré plus tard avoir voté oui. Nan, ce n'était pas "plus tard": dès le début, il avait déclaré publiquement vouloir voter oui. On pourra remarquer que le code pénal est un peu moins répressif de nos jours qu'il y a quelques temps à l'égard des prêtres qui auraient l'audace de célébrer des mariages entre des personnes qui n'ont pas été préalablement mariées par un officier d'état civil : la peine aujourd'hui en vigueur n'est que de 10 ans de prisons. Il y a quelques années, c'était 20 ans de prison. Dans les deux cas, il s'agit du délit le plus lourdement puni par le code pénal, c'est dire si l'État considère encore aujourd'hui que les prêtres, avec leurs cérémonies, sont ses pires ennemis, ceux qu'il faut frapper le plus violemment . Qu'est-ce que vous racontez? http://www.ccifc.net/blog/wanted-imam-mari…os-d-amende.php L’article L. 433-21 du code pénal prévoit que « tout ministre du culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état civil sera puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. » Au lieu de sourcer vers Legifrance, j'ai préféré mettre en lien cet article fort intéressant sur ce sujet… et ceux qui réclamaient du Sarko sans modération en réaction, ou les candidat qui appelaient à voter sego… Malheureusement (et je dis bien, malheureusement), le soutien à Sarkozy était très présent parmi les personnes peuplant les organisations libérales: j'en sais quelque chose puisqu'il y a un an et demi, j'avais rédigé un communiqué de presse pour Liberté Chérie, espérant implicitement la défaite de Ségolène Royal. Pour moi, c'était déjà trop et, pourtant, juste après, nous avions reçu une chiée d’e-mails insultants nous reprochant de ne pas prendre ouvertement position pour Sarko.
MMorateur Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 Ca y est… tu as rassemblé 10 voix aux dernières municipales et tu te prends déjà pour un politicien. J'aurais tout raté le jour où l'on me considèrera comme tel. En attendant, si tu veux faire un comparatif de nos "carrières" respectives, ça ne me pose pas problème. De plus ça ne devrait pas être long. Mais à jouer à qui a la plus grosse, j'ai toujours gagné. Sinon, si pour toi, le but d'un parti, c'est de se faire de l'argent, alors je ne pourrais qu'inciter Aurel à te contrôler un peu plus parce que tu m'as l'air d'être quelqu'un de fort peu fiable… C'est bien connu : les politiques n'agissent pas pour les lobbies, ne se font pas rétro-commissionner… Parce que Monsieur est donc un spécialiste de la "science des organisations" (sans doute autant que de biologie embryonnaire) au point de savoir qu'elle ne sort pas des facultés… Par besoin d'être spécialiste pour savoir ça. Fais un sondage auprès des managers et chef d'entreprise, pour savoir s'ils savent qui sont Coase ou Mintzberg. Je veux même bien parier que ceux qui connaissent leurs théories ne créent pas plus de valeurs que les autres, voir moins. "investisseurs, RH et clients" : voilà une présentation plutôt incorrecte pour une entreprise. Une entreprise, ce sont avant tout des associés, que l'on appelle aussi parfois actionnaires. Le mot "investisseurs" est ambigu puisqu'il peut faire allusion soit aux associés, soit à des créanciers tiers. Associés est très mauvais car il y a des associés passifs et des associés actifs. Là je parlais des 3 ressources que le(s) leader(s) doit trouver. En politique, c'est la même chose. Il faut à l'entrepreneur politique de l'argent, une équipe et un électorat. En conciliant les intérêts des 3. L'erreur de Mathieu, et qui est également commise par d'autres (je pense notamment à Edouard F, le fondateur d'AL), consiste à assimiler les adhérents du parti à des salariés. Autant il est naturel qu'une institution exerce une autorité sur ses salariés (et qui est la contrepartie du salaire), autant il apparaît bien peu évident qu'une institution ait une autorité légitime sur ses associés/adhérents, à moins bien évidemment que cela n'ait été très expressément approuvé à la suite d'un total consensus. Il n'est pas évident qu'il faille un "leader", car il n'est pas évident que l'institution puisse exercer une autorité légitime sur ses associés/adhérents. Je veux bien tenter de créer le parti sans exécutants, mais il me semble que c'est perdu d'avance. Bien sûr qu'un leader peut exercer une autorité légitime sur son équipe. Mais il tire sa légitimité de lui-même. C'est là qu'on voit que Fillias ne comprenait rien, puisqu'il fondait sa légitimité sur son titre. C'est pour cela aussi qu'il me semble malvenu de de baser la communication du PLD sur le parti lui-même mais sur les personnalités qui le composent. En fait, leur autorité ne m'aurait pas non plus paru bien légitime même si un vote en bonne et due forme effectué à temps les avait reconduits dans leurs fonctions, car enfin cette centralisation du pouvoir est ahurissante et insupportable. Elle est aussi fort peu adaptée à notre cible, puisque l'électorat est toujours local, hormis pour la présidentielle.
Roniberal Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 J'aurais tout raté le jour où l'on me considèrera comme tel. En attendant, si tu veux faire un comparatif de nos "carrières" respectives, ça ne me pose pas problème. De plus ça ne devrait pas être long. Mais à jouer à qui a la plus grosse, j'ai toujours gagné. Non seulement, tu es un vrai gamin mais, en plus, tu es sacrément prétentieux. Je ne poursuivrai pas dans ce jeu-là car je n'ai pas ton âge mais sache que si j'avais voulu (on m'avait proposé, à maintes reprises, la présidence du comité AL Aix-Marseille, il y a deux ans et demi), j'aurais pu être ton patron aujourd'hui. Mais continue de t'illusionner, ça me fait rire aux éclats et je suis sûr que je ne suis pas le seul… C'est bien connu : les politiques n'agissent pas pour les lobbies, ne se font pas rétro-commissionner… Mais ce n'est pas le but premier d'un politicien. Effectivement, la plupart des politiciens essayent d'acquérir les voix des groupes de pression mais, heureusement, certains ont compris que le clientélisme n'était pas forcément toujours payant. Enfin, ton esprit binaire est incroyable: je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques points communs entre la gestion d'un parti politique et celle d'une entreprise mais, seulement, il y a trop de distinctions pour considérer ces deux types de gestions comme parfaitement similaires, Pax in Terris t'en ayant donné donné un exemple. Mais bon, quand on est aussi jeune, c'est vrai que c'est tellement mieux de toujours tout classer en "noir" et "blanc", ça évite de trop réfléchir…
Pax In Terris Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 Qu'est-ce que vous racontez?http://www.ccifc.net/blog/wanted-imam-mari…os-d-amende.php Le mariage religieux n'est pas vraiment lié au présent fil de discussion. Quoi qu'il en soit, après quelques recherches rapides, j'ai trouvé ceci: Code Pénal: *art 199 (ordonnance du 4 octobre 1945, en vigueur jusqu'au 29 février 1994): Tout ministre d'un culte qui procédera aux cérémnies religieuses d'un mariage sans qu'il lui ait été justifié d'un acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l'état civil sera, pour la première fois, puni d'une amende de 3000 F à 6000 F. *art 200 (loi du 28 avril 1832, en vigueur jusqu'au 29 février 1994): En cas de nouvelles contraventions de l'espèce exprimée en l'article précédent, le ministre du culte qui les aura commises sera puni, savoir: Pour la première récidive, d'un emprisonnement de deux à cinq ans; Et pour la seconde, de la détention criminelle à temps de dix à vingt ans. *art 433-21 (en vigueur le 1er mars 1994) Tout ministre d'un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l'acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l'état civil sera puni de six mois d'emprisonnement et de 50 000 F d'amende. Je n'ai en revanche pas retrouvé de référence à une peine de 10 ans de prison postérieure à mars 1994. Il se peut donc que je me sois trompé, ou que ma recherche n'ait pas été suffisemment approfondie.
MMorateur Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 Non seulement, tu es un vrai gamin mais, en plus, tu es sacrément prétentieux. Humour, quand tu nous tiens… Je ne poursuivrai pas dans ce jeu-là car je n'ai pas ton âge mais sache que si j'avais voulu (on m'avait proposé, à maintes reprises, la présidence du comité AL Aix-Marseille, il y a deux ans et demi), j'aurais pu être ton patron aujourd'hui. Ni Dieu ni maître (je précise que c'est de l'humour… sait-on jamais). Quand à cette fameuse présidence… personne n'en voulait. Pour preuve elle est restée vacante. Mais le passage en gras peut expliquer tes positions sur le leadership. Non, tu n'aurais pas pu être mon patron. Mais ce n'est pas le but premier d'un politicien. Effectivement, la plupart des politiciens essayent d'acquérir les voix des groupes de pression mais, heureusement, certains ont compris que le clientélisme n'était pas forcément toujours payant. HS. Le propos était le suivant : un groupe rentre en politique pour s'assurer la privatisation du bien public à son profit. Enfin, ton esprit binaire est incroyable: je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques points communs entre la gestion d'un parti politique et celle d'une entreprise mais, seulement, il y a trop de distinctions pour considérer ces deux types de gestions comme parfaitement similaires, Pax in Terris t'en ayant donné donné un exemple. Quel exemple ? L'exemple consistant à dire que, s'il n'y a pas de chef, tout le monde veut l'être ? Effectivement, au niveau où en sont les partis libéraux, les équipes ne sont pas salariées. Cela dit il peut déjà y avoir une perspective (attaché parlementaire, direction de cabinet…). Et puis si la contrepartie n'est pas pécuniaire elle peut être autre. Le tout étant qu'elle existe.
h16 Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 Humour, quand tu nous tiens… Ah non, là, je m'inscris en faux. Ronibéral n'en a jamais fait preuve, même à son corps défendant !
Roniberal Posté 5 octobre 2008 Signaler Posté 5 octobre 2008 Le mariage religieux n'est pas vraiment lié au présent fil de discussion. Ah bon? http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=485159 Actuellement je te rappel que le mariage à l'église est interdit et que le prêtre qui s'y amuse est susceptible d'aller en prison, un passage en mairie est obligatoire avant. *art 433-21 (en vigueur le 1er mars 1994)Tout ministre d'un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l'acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l'état civil sera puni de six mois d'emprisonnement et de 50 000 F d'amende. Il était inutile de faire ces recherches, j'avais déjà mis l'article 433-21 du code pénal en lien (et mon lien tenait compte de l'introduction de l'euro contrairement au vôtre). Je n'ai en revanche pas retrouvé de référence à une peine de 10 ans de prison postérieure à mars 1994. Il se peut donc que je me sois trompé, ou que ma recherche n'ait pas été suffisemment approfondie. Non, vous vous êtes trompé tout court. Quand à cette fameuse présidence… personne n'en voulait. Pour preuve elle est restée vacante. On me l'avait proposée en premier alors qu'AL n'était même pas créée à l'époque. Et si j'ai un peu aidé à la mise en place du comité, j'ai refusé pour autant la présidence, étant donné que je m'occupais déjà de Liberté Chérie. Mais le passage en gras peut expliquer tes positions sur le leadership. Non, tu n'aurais pas pu être mon patron. Rien pigé à ce que tu viens d'écrire. Et oui, si j'avais accepté le poste proposé, j'aurais été ton supérieur hiérarchique au niveau du parti. Mais peu importe, je me fous éperdument, de toute façon, de vos cuisines politiciennes. Tu es bien le seul à te vanter de ta pseudo-"carrière" ( ). Et si tu en as hérité, c'est parce que, comme tu dis, personne n'en voulait: tu n'étais donc pas un premier choix. Conclusion: je la ramènerais un peu moins si j'étais toi. Quel exemple ? L'exemple consistant à dire que, s'il n'y a pas de chef, tout le monde veut l'être ? Tu n'as qu'à relire son message et, par ailleurs, en profiter pour arrêter de poster des réponses complètement à côté de la plaque et qui n'ont rien à voir avec les écrits de tes contradicteurs. Je crois que je vais mettre un terme à cet échange stérile (pourtant, ce n'est pas mon genre d'abandonner des threads): je ne vois pas l'intérêt de continuer cette discussion avec un gars qui voit le monde en catégories étanches.
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