ph11 Posté 9 octobre 2013 Signaler Posté 9 octobre 2013 http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/obama-va-nommer-janet-yellen-a-la-tete-de-la-banque-centrale-responsable-americain-525496e835706e5fd925303e
Hayek's plosive Posté 9 octobre 2013 Signaler Posté 9 octobre 2013 Je ne sais pas si elle a été postée, mais voilà une étonnante étude de la revue Nature sur l'influence et la modélisation physique des nouveaux systèmes robotisés de transaction, et la prédictibilité des crises. On n'est pas très loin de la guerre des drones et de Terminator. http://www.nature.com/srep/2013/130911/srep02627/full/srep02627.html Je pense meme que les effets sont bien plus benefiques que nefastes. Plus on laisse les liquidités venir sur le marché, plus il est efficient et moins les paniques vont etre violentes. L'unique PN d'économie francais (je retrouve plus son nom) disait qu'il fallait limiter les cotations a quelques heures par jour pour réduire la spéculation. Je crois au contraire que plus tu laisses les marchés ouverts, plus il y a d'intervenants, plus il y a de liquidité, et plus les actifs cotent a des prix proches de la ou ils devraient etre. En réduisant les liquidités sur les marchés, les actifs cotent a un discount, ce qui réduit les capitalisations boursieres et augmente mécaniquement le taux de financement des entreprises (donc crée un drag sur la croissance). My 2 cents. Petite réflexion du matin.
Ray Posté 9 octobre 2013 Signaler Posté 9 octobre 2013 Il y a aussi Gérard Debreu comme Nobel français, il avait la bi-nationalité américaine. ce qui réduit les capitalisations boursieres et augmente mécaniquement le taux de financement des entreprises (donc crée un drag sur la croissance). Quel est le lien entre la capitalisation boursière et le taux de financement ?
Hayek's plosive Posté 9 octobre 2013 Signaler Posté 9 octobre 2013 Une position d'arbitrage qui fait que si le prix de l'action est sous évalué de mettons 10% par rapport a la book value, tu peux etre certains que des arbitrageurs vont shorter l'obligation et acheter l'action pour que le prix de l'obligation baisse. Et si ton obligation a 5% d'interet cote 95 et pas a par value, la prochaine fois que tu emets de la dette tu l'emettras pas a 5% mais plus.
Ray Posté 9 octobre 2013 Signaler Posté 9 octobre 2013 Une position d'arbitrage qui fait que si le prix de l'action est sous évalué de mettons 10% par rapport a la book value, tu peux etre certains que des arbitrageurs vont shorter l'obligation et acheter l'action pour que le prix de l'obligation baisse. Et si ton obligation a 5% d'interet cote 95 et pas a par value, la prochaine fois que tu emets de la dette tu l'emettras pas a 5% mais plus. Pourquoi quand une action monte le cours de l'obligation baisse ?
tout38 Posté 9 octobre 2013 Signaler Posté 9 octobre 2013 Pour tous ceux qui sont convaincus que la soi-disant reprise, est une vaste fumisterie, je suggère de visionner cette vidéo de l'excellent Philippe Bechade http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/lhumeur-philippe-bechade/cedric-chaboud-vs-philippe-bechade-marches-ne-financent-pas-leconomie-reelle-integrale-placements-09-10-1-2-151204/
Hayek's plosive Posté 9 octobre 2013 Signaler Posté 9 octobre 2013 Pourquoi quand une action monte le cours de l'obligation baisse ? Ca dépend de ou se situe la fair value de l'action et de l'obligation. La stratégie qui consiste a faire des positionnements relatifs a l'intérieur de la balance sheet d'une entreprise on appelle ca le capital structure arbitrage. Il faut des conditions un peu spéciales pour qu'une action cote a un premium et l'obligation a un discount, ou vice versa (emission d'actions pour rembourser une dette par exemple, ou levée de dette pour payer un dividende comme Apple a fait). L'intéret de payer un dividende, c'est d'attirer des investisseurs qui veulent un income et qui feront grossir la capitalisation boursiere et donc faire pression sur le taux d'intéret que l'on va négocier avec la banque.
tout38 Posté 9 octobre 2013 Signaler Posté 9 octobre 2013 La suite de l'émission avec Philippe Bechade http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/lhumeur-philippe-bechade/cedric-chaboud-vs-philippe-bechade-marches-ne-financent-pas-leconomie-reelle-integrale-placements-09-10-1-2-151204/
Hayek's plosive Posté 10 octobre 2013 Signaler Posté 10 octobre 2013 The Great Library at Alexandria was destroyed by budget cuts, not fire
Loi Posté 10 octobre 2013 Signaler Posté 10 octobre 2013 Charles Gave dans les experts hier : http://www.youtube.com/watch?v=n3ID6N7-_s4#t=750s Que dire de plus?
alex6 Posté 11 octobre 2013 Signaler Posté 11 octobre 2013 Emblématique de ce phénomène, la ville de Lyon affiche au 3e trimestre 2013 une baisse des prix de 10%, ainsi qu'une baisse de 12% par rapport au 3e trimestre 2012. A Montpellier, si la diminution des prix n'atteint que 1% durant le 3e trimestre 2013, elle est bien de 12% par rapport au même trimestre en 2012. Dans la même veine, Nantes, qui affiche -7% ces 3 derniers mois, a vu ses prix baisser de 12% en un an. http://www.boursorama.com/actualites/immobilier-la-baisse-touche-les-grandes-villes-4acba4cee74b581ace4698774709f64e -10% sur un trimestre, ca commence un peu a piquer non? (ok, c'est a comparer avec les % de hausses precedents mais tout de meme)
Hayek's plosive Posté 11 octobre 2013 Signaler Posté 11 octobre 2013 Ca doit etre du 10% YoY, Q3 2013 contre Q3 2012. 10% sur un trimestre ca me parait enorme...
h16 Posté 11 octobre 2013 Signaler Posté 11 octobre 2013 Pour le moment, je vois la plus grande confusion dans les stats à ce sujet. Des notaires disent "tout va bien, ça remonte", d'autres disent "c'est un peu mort en région", et là, on a du "ah tiens ça descend".
Nihiliste frustré Posté 11 octobre 2013 Signaler Posté 11 octobre 2013 Pour le moment, je vois la plus grande confusion dans les stats à ce sujet. Des notaires disent "tout va bien, ça remonte", d'autres disent "c'est un peu mort en région", et là, on a du "ah tiens ça descend".Idem, je lisais hier que ça commençait à baisser en Ile de France mais plus en province.
Ray Posté 14 octobre 2013 Signaler Posté 14 octobre 2013 Apparemment le FMI réfléchit aux effets d'une confiscation de 10% de l'épargne des pays de l'Eurozone : http://investmentwatchblog.com/imf-discusses-super-tax-of-10-on-savings-in-eurozone/
h16 Posté 14 octobre 2013 Signaler Posté 14 octobre 2013 Tu es en retard de quelques trains, dirait-on. http://www.contrepoints.org/2013/10/12/142286-epargne-fmi-prend-christine-garde http://www.contrepoints.org/2013/10/11/141842-tournante-fiscale-la-france-est-elle-majeure
PJE Posté 14 octobre 2013 Signaler Posté 14 octobre 2013 "On est quand même pas venu là pour beurrer les sandwichs ?" http://www.zerohedge.com/news/2013-10-14/meanwhile-president-busy Obama a le sens des priorités.
PJE Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Le gestionnaire d'actifs américain Franklin Templeton Investments a récemment réduit son exposition à la dette française, a déclaré mardi dans un entretien au Wall Street Journal son responsable européen, sans préciser les montants concernés. "La France est un marché qui commence à nous préoccuper", a affirmé David Zahn, responsable Europe de Franklin Templeton Investments, cité par le journal économique. "Les intervenants de marché ont l'air de penser que [la France] est très similaire à l'Allemagne (...). Je ne suis pas sûr que ce soit le cas", a-t-il poursuivi, soulignant notamment les difficultés du pays à revenir à l'équilibre budgétaire et à réduire sa dette. Selon lui, le taux d'emprunt de la France, actuellement relativement bas, ne reflète pas la faiblesse des finances du pays et l'Italie semble de ce point de vue plus attractive, avec un taux plus élevé - donc un placement plus rentable pour les investisseurs - et une économie qui pourrait gagner en compétitivité grâce aux réformes entreprises. Le taux d'emprunt à 10 ans de la France, qui évolue en sens inverse de la demande, a touché un plancher historique en mai 2013, passant sous la barre des 1,7% sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Il évolue aujourd'hui autour des 2,4%. Franklin Templeton Investments est une société internationale qui gérait plus de 844 milliards de dollars d'actifs à fin septembre, dont 359 milliards de titres obligataires, selon des données provisoires. http://www.boursorama.com/actualites/le-gerant-d-actifs-franklin-templeton-se-detourne-de-la-dette-francaise-63ef08d6efb651e8de85347e480a748e
h16 Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Meuhnon. La croissance (des taxes) repart à fond.
Gilles Posté 15 octobre 2013 Signaler Posté 15 octobre 2013 Moscovici : "L’économie française va mieux, incontestablement" Défaillances d'entreprises : la France connaît ses pires résultats depuis 20 ans En fait, il suffit qu'ils ouvrent leur grande gueule pour provoquer une catastrophe.
DiabloSwing Posté 18 octobre 2013 Signaler Posté 18 octobre 2013 Tout. Va. Bien. http://www.acteurspublics.com/2013/10/18/faute-de-credits-les-reservoirs-des-vehicules-de-gendarmerie-sont-a-sec
Fadior Posté 19 octobre 2013 Signaler Posté 19 octobre 2013 Heureusement qu'il y a encore des volontaires chez les pompiers car la crise est profonde chez eux aussi. Bon sinon la BCE devrait ouvrir les vannes dans les semaines ou mois à venir. L'euro à $1.37 c'est pendant combien de temps encore ? it is only a matter of time before the ECB decides to proceed with another round of liquidity injections. http://soberlook.com/2013/10/goldman-ltro-iii-is-only-matter-of-time.html
Fadior Posté 20 octobre 2013 Signaler Posté 20 octobre 2013 YoY change in loans to euro area households (source: ECB) YoY change in loans to euro area companies (source: ECB) http://soberlook.com/2013/09/eurozones-excess-reserves-and-draghis.html Comme quoi baisser les taux à presque 0% ça sert à rien. Quand les gens veulent pas emprunter ils veulent pas. Point barre.
PJE Posté 20 octobre 2013 Signaler Posté 20 octobre 2013 Mettre les taux proche de 0% ça permet aux banques et aux Etats en quasi faillite de survivre. Quand on regarde qui n'a pas encore rembourser le LTRO, on constate qu'il s'agit des banques espagnoles et italiennes. Que ce soit en Italie ou en Espagne, le montant des créances pourries est stratosphérique (Particulier + entreprises = 25% du PIB pour l'Espagne et à peu près la même chose pour l'Italie). Cet argent quasi gratuit leur permet de faire du portage sur les dettes souveraines de leurs pays respectifs et donc d'encaisser des profits. La prochaine étape intéressante à suivre c'est les tests de la BCE sur les banques européennes. Ils vont faire des tests avec la méthode qui les arrange mais on aura une idée du niveau de recapitalisation nécessaire. Les petites banques non systémiques risquent de sauter à ce moment là. De plus un nouveau LTRO permettrait de faire baisser l'euro ce qui arrangerait les pays périphériques qui ont fait des efforts pour redevenir compétitif.
Fadior Posté 20 octobre 2013 Signaler Posté 20 octobre 2013 J'ai lu que les prochains stress test auront lieu à partir de mai 2014, le temps qu'ils collectent toutes les données bancaire en début d'année et qu'ils les analysent. Au rythme ou l'euro progresse ça fait tard je trouve et si ils font rien d'ici là les marchés ne vont pas aimer du tout.
PJE Posté 20 octobre 2013 Signaler Posté 20 octobre 2013 J'ai lu que les prochains stress test auront lieu à partir de mai 2014, le temps qu'ils collectent toutes les données bancaire en début d'année et qu'ils les analysent. Au rythme ou l'euro progresse ça fait tard je trouve et si ils font rien d'ici là les marchés ne vont pas aimer du tout. Il faudrait juste que quelques politiciens se mettent à pleurer sur le niveau de l'euro pour que la BCE intervienne. On peut avoir un LTRO avant les stress test. Je vois mal la BCE faire des tests en bois au risque de perdre sa crédibilité. Comme d'habitude on va acheter du temps et on va essayer de séparer le risque bancaire du risque souverain. Car si l'Espagne et l'Italie doivent assumer assumer les crédits pourris de leurs système bancaire = fin de partie.
tout38 Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Pour les esprits iconoclastes, une nouvelle vidéo d'Olivier Delamarche sur la crise financière et ses répercussions économiques. Pas de doute, la crise est finie, tout va bien... Ah, ben, nan, en fait pas du tout, le pire est à venir en France, en Europe et dans le monde et cela va très, très mal finir http://www.youtube.com/watch?v=B7pQn6EbXbY&feature=player_embedded
Malky Posté 5 novembre 2013 Signaler Posté 5 novembre 2013 Uh oh, certains indicateurs de l'économie grecque sont en train de plonger de façon brutale (http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite2_1_04/11/2013_526252) Le mur se rapproche de plus en plus vite.
PJE Posté 5 novembre 2013 Signaler Posté 5 novembre 2013 Répression financière. Les 16 plus grandes banques européennes ont augmenté leurs investissements dans les obligations d'État au cours des deux dernières années, pour leur faire atteindre 26%, soit 550 milliards d'euros. Dans le même temps, elles ont réduit les prêts qu’elles ont accordés aux entreprises de 9%, soit de 440 milliards d’euros, rapporte Reuters. http://www.express.be/business/fr/economy/les-banques-europeennes-ont-reduit-de-9-leurs-prets-aux-entreprises-en-2-ans/198035.htm
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