Serge Posté 16 septembre 2008 Signaler Posté 16 septembre 2008 … "la grande fortune est anti-constitutionnelle" ! Oskar Lafontaine, chef du Parti de la gauche, demande, dans une interview avec le magazine "Capital" au cours du Sommet Capital de voiture à Berlin le 15 09. 2008, l'expropriation de plusieurs exploitations familiales. Les grandes fortunes de nombreuses entreprises familiales sont "grundgesetzwidrig". L'exemple à cet égard est le groupe Schaeffler. Lafontaine a dit "personne ne "peut" gagner dans sa vie un pactole de dix milliards d'euros de manière constitutionnelle". La richesse de Schaeffler est "le résultat d'une exploitation continue du personnel et de leur grande contribution à la productivité et de la valeur ajoutée". À cet égard, il demande seulement le retour au propriétaire légitime, à savoir le personnel. L'original : http://www.capital.de/politik/100014491.html
Apollon Posté 16 septembre 2008 Signaler Posté 16 septembre 2008 Oui bon c'est Oskar Lafontaine, le gugusse qui a quitté Schroeder pour aller fonder un parti qu'il a appelé "la gauche". Donc le soi-disant chef du parti de la gauche n'est que chef de son parti contestataire qui n'est pas le SPD.
Lexington Posté 16 septembre 2008 Signaler Posté 16 septembre 2008 Oui bon c'est Oskar Lafontaine, le gugusse qui a quitté Schroeder pour aller fonder un parti qu'il a appelé "la gauche". Donc le soi-disant chef du parti de la gauche n'est que chef de son parti contestataire qui n'est pas le SPD. Le gros problème est que Die Linke pèse bien plus que la LCR en France; le SPD, jusque là d'une grande clarté dans le refus de toute alliance avec eux se déchire sur un changement de cap et une alliance avec ce parti de nostalgiques de la RDA ou de déçus du SPD. Des extrêmistes, mais avec des sièges dans les assemblées et un réel pouvoir pour former une coalition, maintenant ou dans quelques années. En plus, le SPD, affaibli avec 20 maigres pour cent dans les sondages, laisse un boulevard à ce genre d'extrêmisme dans les médias faute d'une ligne idéologique claire.
Nick de Cusa Posté 16 septembre 2008 Signaler Posté 16 septembre 2008 Le gros problème de Die Linke c'est aussi un peu que ça sert à rendre respectables des communistes non réformés de l'Est.
Lexington Posté 16 septembre 2008 Signaler Posté 16 septembre 2008 Le gros problème de Die Linke c'est aussi un peu que ça sert à rendre respectables des communistes non réformés de l'Est. Dans une Allemagne ostalgique, ce n'est pas un problème mais un atout malheureusement
Nick de Cusa Posté 16 septembre 2008 Signaler Posté 16 septembre 2008 Dans une Allemagne ostalgique, ce n'est pas un problème mais un atout malheureusement Je suis bien sûr que nous sommes d'accord sur ce point mais on ne parle pas de Besancenot qui rêve la nuit de faire très mal à des gens, on parle de vrais bourreaux assermentés et certifiés. C'est dans ce sens là que j'entendais problème.
Lexington Posté 16 septembre 2008 Signaler Posté 16 septembre 2008 Je suis bien sûr que nous sommes d'accord sur ce point mais on ne parle pas de Besancenot qui rêve la nuit de faire très mal à des gens, on parle de vrais bourreaux assermentés et certifiés. C'est dans ce sens là que j'entendais problème. C'est malheureusement vrai
Nick de Cusa Posté 9 novembre 2008 Signaler Posté 9 novembre 2008 Comment les enseignants, qui avaient aussi un rôle d'espion, ont purgé les non communistes après la réunification, pour qu'on ne donne pas une image négative du régime Est Allemand. La bête est parmi nous, elle utilise l'Euro. East Germany's pastThe history boys Oct 23rd 2008 | BERLIN From The Economist print edition East German history continues to arouse controversy EVERY German schoolchild learns to revile Hitler, but what about Erich Honecker, boss of communist East Germany? He was not a dictator, or so most teenagers from eastern Germany seem to think. And the dreaded Stasi, which jailed and tortured citizens who stepped out of line? Just an intelligence service, say young easterners. These findings, from a survey of 5,200 schoolchildren by Berlin’s Free University, dismayed those who think national identity and democratic values rest on shared judgments about the traumatic past. The ignorance is unevenly spread. Young western Germans know more of East Germany’s history. In Bavaria just 39% of schoolchildren had “little or very little” knowledge; in Brandenburg 72% were ill-informed. A third of eastern German students thought that Konrad Adenauer and Willy Brandt, two western giants, actually governed the east. The same proportion judge West Germany’s political system to have been the better; two-thirds of westerners do. Such differences persist even among children of western and eastern parents who attend the same Berlin schools. Teachers who try to correct rosy views of East Germany’s past face harassment reminiscent of communist days. Birgit Siegmann, who taught history and civics in Thuringia, says that teachers “had a very special function in East Germany.” Besides transmitting ideology to the next generation, they reported on students’ political views and visited parents to sniff out non-conformity. With the regime’s collapse Ms Siegmann realised what an “unjust state” she had been serving. She tried to pass that insight along by inviting witnesses and victims to the school. But colleagues, nostalgic for the old regime, accused her of “dirtying the nest” and forced her out—she is now at the Stasi museum in Berlin. The ruling Christian Democrats, who hope to gain votes in next year’s election partly by demonising the ex-communist Left Party, is demanding that East German history become a “core subject” in schools. That might not help: most schoolbooks skip lightly over East German repression, and the subject often comes up only at the tail end of the school year. “All lesson plans have East German history,” says Henning Schluss, who works on education for the Protestant church. “That doesn’t mean they will be implemented.” Resistance to a reckoning is not fading. “When East Germany’s history is reduced to the Stasi, political prisons and the Wall, we take the past away from its citizens and their children,” Cornelia Falken, a teacher and Left Party legislator, said in a recent debate in Saxony. The argument may restart with the release of “Anonyma: A Woman in Berlin”, a film about rapes committed at the end of the war by the Red Army, heroes to East Germans. Germany may be reunited, but its views of history are anything but. http://www.economist.com/world/europe/disp…ory_id=12470607
Vincemobile Posté 9 novembre 2008 Signaler Posté 9 novembre 2008 C'est de pire en pire. La crise mène à des réactions de plus en plus extrêmistes… On se croirait revenu au temps des Soviets.
Nick de Cusa Posté 10 novembre 2008 Signaler Posté 10 novembre 2008 Pas dans mon post. Il ne décrit pas quelque chose qui va "de pire en pire" mais quelque chose qui continue comme avant.
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