pankkake Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Dijon : il frappait sa fille en pleine rueLes policiers ont interpellé mercredi à Dijon un homme d'une cinquantaine d'années qui frappait sa fille en pleine rue. Ce père de famille n'est autre que celui qui avait déposé plainte il y a quelques jours contre un enseignant qui aurait giflé son fils… L'affaire, révélée par des témoins des faits, s'est déroulée mercredi, peu après midi trente, rue d'Auxonne, à Dijon : plusieurs passants, qui venaient de voir sur le trottoir un homme s'en prendre à une adolescente, à coups de gifles et à coups de pieds, ont alerté la police, effrayés par la violence de la scène. Une patrouille de gardiens de la paix se trouvait non loin des lieux de l'agression. Elle est arrivée sur place en quelques minutes, alors que l'adolescente était à terre. L'homme qui la frappait a été interpellé sans difficulté. Et tandis que sa victime était évacuée par une ambulance des pompiers sur le service des urgences de l'hôpital général, il était conduit au commissariat central de la place Suquet et placé en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale. « D'autres auditions » Les enquêteurs ont rapidement compris que l'homme, un quinquagénaire sans emploi, domicilié à Dijon, dont l'identité n'a pas été révélée, était le père de l'adolescente. Pour quel motif la frappait- il ? A la direction départementale de la sécurité publique, on confirme l'interpellation du quinquagénaire, mais on se refuse à évoquer plus avant le dossier, « parce qu'il s'agit d'une affaire en cours, et parce que d'autres auditions sont encore à venir. » Placée dans un foyer Toujours est-il que l'auteur présumé des gifles et des coups de pied, qui aurait reconnu les faits durant sa garde à vue, a été remis en liberté après son audition. Sa fille, qui souffre de contusions et d'hématomes, a été placée dans un foyer d'accueil. Père indigné C'est que l'affaire a pris une nouvelle tournure lorsque les enquêteurs ont reconnu en l'auteur présumé des coups sur sa fille, le père de famille qui, il y a quelques jours, était venu dans ces mêmes bureaux déposer plainte… parce qu'un professeur aurait giflé son fils, élève de CM2 dans une école dijonnaise (voir nos éditions du lundi 22 septembre). Le père avait alors expliqué, indigné, qu'il avait déposé plainte au commissariat parce qu'un enseignant avait giflé son fils, ce qui avait provoqué chez lui « un choc émotionnel. Il est rentré de l'école en sanglots. Il n'arrivait pas à se calmer. » « La responsabilité de l'enseignant n'est pas établie » La version du père avait été vivement contestée par l'Education nationale, qui avait elle-même déclenché une enquête interne. « L'enseignant a séparé deux élèves qui se battaient, pour éviter que l'un d'entre eux soit blessé », avait expliqué l'inspecteur d'académie. « Pour maîtriser l'un d'eux, il a dû l'attraper. Nous sommes dans le cadre d'une bagarre, pour laquelle nous sommes obligés d'intervenir. La famille d'un enfant blessé pourrait déposer plainte pour non-assistance à personne en danger… La responsabilité de l'enseignant n'est pas établie aujourd'hui. » Le père de famille avait demandé à ce que son fils soit changé de classe, et, dans l'attente que sa demande aboutisse, ne l'avait pas renvoyé à l'école. Voici donc les policiers et la justice devant un problème : que faire d'une plainte pour une gifle sur son fils déposée par un homme poursuivi pour avoir roué de coups sa fille ? Place Suquet, on ne commente toujours pas : « la seule chose qui est à dire est que les enquêtes seront menées à leur terme. » http://www.bienpublic.com/actu/faitsdiv/20…26.BPA5654.html
Tremendo Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Perso, je suis pour la bonne gifle quand un gosse se comporte mal, la société étato-socialiste dans laquelle on est, a enlevé ce droit aux parents et les a culpabilisé. Par contre il y a des limites à ne pas dépasser , dans cette affaire il faut être prudent avec ce que disent les témoins et ce que retranscrivent les journalistes. Mais bon s'il s'avère qu'il a vraiment donné des coups de pied à sa fille et qu'il a même été plus loin… je crois que ce type n'a aucune excuse.
john_ross Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ce qui est choquant au delà du comportement du père (si il est avéré) c'est que personne ne se soit interposé.
Librekom Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 je moi aussi favorable à la liberté de gifler ses enfant quand on le juge nécessaire, mais je constate comme Tremendo que la fille en question souffre de contusions et d'hématomes. Un gifle ça ne doit pas blesser, j'en ai reçus des dizaine quand j'étais gamin et à chaque fois ça m'a plus blessé dans mon estime que sur ma joue. Par contre, et c'est heureux, je n'ai jamais reçus de coups de pieds.
Taishar Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Si ce fait est avéré, alors le père est complètement con. Puis, je me pose la même question que john_ross, même si je ne suis pas étonné.
John Loque Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 je moi aussi favorable à la liberté de gifler ses enfant quand on le juge nécessaire, mais je constate comme Tremendo que la fille en question souffre de contusions et d'hématomes. Un gifle ça ne doit pas blesser Assez paradoxal ce sujet, car gifler un enfant va totalement à l'encontre du principe de non-agression…
Ronnie Hayek Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Assez paradoxal ce sujet, car gifler un enfant va totalement à l'encontre du principe de non-agression… Purée, tous nos parents furent donc d'impitoyables délinquants au yeux du droit naturel axiomatique !!
José Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Assez paradoxal ce sujet, car gifler un enfant va totalement à l'encontre du principe de non-agression… C'est là qu'on se rend compte du caractère irréaliste de la position axiomatique.
Invité jabial Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Assez paradoxal ce sujet, car gifler un enfant va totalement à l'encontre du principe de non-agression… Mais oui bien sûr, une giffle à son gosse c'est une agression. Et aussi, si on signe pas de contrat, je peux te tuer C'est là qu'on se rend compte du caractère irréaliste de la position axiomatique. C'est surtout là qu'on se rend compte que la plupart des gens ont compris que dalle à la position axiomatique.
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est là qu'on se rend compte du caractère irréaliste de la position axiomatique. Je crois qu'il est prévu que le programme informatique codant le droit naturel incorpore une boucle explicitant des règles spécifiques pour les mineurs.
Ash Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Si ce fait est avéré, alors le père est complètement con. Puis, je me pose la même question que john_ross, même si je ne suis pas étonné. Pas con : cohérent.
Tremendo Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est là qu'on se rend compte du caractère irréaliste de la position axiomatique. Ah non stop, c'est pas du tout la position axiomatique!! Faut pas déconner!! Le droit naturel n'aborde absolument pas de cette partie-là en plus. Je suis le premier à estimer que les tuteurs légaux ont le droit de baffer leurs gosses, le droit de garde leur en confère ce droit quelque part, c'est tout à fait naturel pour un parent de pouvoir baffer son gosse en plus.
José Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Mais oui bien sûr, une giffle à son gosse c'est une agression. Mais mais… est-ce à dire qu'il pourrait exister des axiomes qui ne soit pas absolus. Du genre "Je suis propriétaire de mon corps, mais cela ne me donne pas le droit d'assassiner l'enfant que je porte en mon sein".
neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est là qu'on se rend compte du caractère irréaliste de la position axiomatique. Mais non, il lui manque ‘juste’ la gestion des cas de personnes irresponsables, et les conséquences sur les droits et devoirs du tuteur de celles-ci, si on y regarde de prés tous les problèmes viennent de l’absence de cette notion. Je ne prétends pas avoir la solution a ce manque, mais je la cherche avec espoir (il fait vivre, il parait). C'est surtout là qu'on se rend compte que la plupart des gens ont compris que dalle à la position axiomatique. C’est vrai, mais ca n’empêche pas qu’il y a une défaillance claire sur la question des irresponsables et des droits et devoirs de leurs tuteurs, je pense que ton intuition de solution ressemble fortement a la mienne, mais il n’y a strictement rien de formel qui permette de la valider (et pour cause, je sais bien ou ça coince, ca fait apparaître le concept de conflit de droits, qui n’est pas aussi utile que le conflit de canard)
Invité jabial Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Je crois qu'il est prévu que le programme informatique codant le droit naturel incorpore une boucle explicitant des règles spécifiques pour les mineurs. Pas con : cohérent. En l'occurrence, ce serait plutôt le contraire. Game over, insert coin Mais mais… est-ce à dire qu'il pourrait exister des axiomes qui ne soit pas absolus.Du genre "Je suis propriétaire de mon corps, mais cela ne me donne pas le droit d'assassiner l'enfant que je porte en mon sein". Bien essayé, vil séide des anti-avortement
Ash Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 En l'occurrence, ce serait plutôt le contraire. Game over, insert coin Non, il a juste très bien compris comment fonctionne ce pays où le transfert de responsabilité est un sport nationale.
neuneu2k Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Du genre "Je suis propriétaire de mon corps, mais cela ne me donne pas le droit d'assassiner l'enfant que je porte en mon sein". C'est ce que je pense, si je m'oppose a l'obligation d'assistance a personne en danger dans le cas général, je fais une exception claire pour celui qui s'est mis en état d'être responsable de la survie d'un autre, en particulier si cet autre est un mineur et que celui qui lui doit assistance est son tuteur. (Ce qui ne m’empêche pas de nier le statut de personne a un amas de cellules non différentié, et d’aller en enfer…)
José Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est ce que je pense, si je m'oppose a l'obligation d'assistance a personne en danger dans le cas général, je fais une exception claire pour celui qui s'est mis en état d'être responsable de la survie d'un autre, en particulier si cet autre est un mineur et que celui qui lui doit assistance est son tuteur. (Ce qui ne m’empêche pas de nier le statut de personne a un amas de cellules non différentié, et d’aller en enfer…) Comme je te l'ai déjà dis, on t'étranglera avant de te brûler, car je vois que tu tiens compte de nombre de mes remarques. Mais il te reste encore du chemin à parcourir.
Ronnie Hayek Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 C'est là qu'on se rend compte du caractère irréaliste de la position axiomatique. Entre parenthèses, c'est d'ailleurs avec de telles intentions libérales que l'État préventif et thérapeute s'est développé.
Invité jabial Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Comme je te l'ai déjà dis, on t'étranglera avant de te brûler, car je vois que tu tiens compte de nombre de mes remarques. Je la garde pour la postérité.
Tremendo Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Comme d'habitude, on préfère se moquer plutôt que de parler du sujet, les idéologues du forum ne sont pas ceux qu'on prétend.
Taishar Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Comme d'habitude, on préfère se moquer plutôt que de parler du sujet, les idéologues du forum ne sont pas ceux qu'on prétend. +1. Vous arrivez encore à vous quereller sur un fait divers (pour reprendre la catégorie du journal). Non, il a juste très bien compris comment fonctionne ce pays où le transfert de responsabilité est un sport nationale. Peu importe le fonctionnement du pays, il reste un con, et incohérent par-dessus le marché.
LaFéeC Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Malheureusement, ils sont nombreux les cons de parents… Et les passants qui interviennent en cas de problèmes, eux, sont très rares (voire inexistants), encore que sur ce coup, ils ont appelé les flics, c'est déjà ça…
A.B. Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Purée, tous nos parents furent donc d'impitoyables délinquants au yeux du droit naturel axiomatique !! Tous nos parents ont soutenu l'existence de l'etat, ca en fait donc d'ignobles collabos en un sens. Je ne sais pas si giffler un gosse est vraiment une agression, mais je prefere l'exces dans le sens du bien que le contraire. Donc, pas de gifles.
Tremendo Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Je ne sais pas si giffler un gosse est vraiment une agression, mais je prefere l'exces dans le sens du bien que le contraire. Donc, pas de gifles. Oui mieux vaut ne pas en arriver là, mais les gosses sont souvent des petits monstres, pour qu'ils comprennent, faut montrer suffisemment d'autorité. Moi, j'estime que ça fait pleinement partie des droits requis pour des parents de pouvoir baffer leurs gosses, le droit de garde confère totalement ce droit, ça a toujours été ainsi depuis que la famille existe, c'est pas par hasard.
ledubitatif Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Tous nos parents ont soutenu l'existence de l'etat, ca en fait donc d'ignobles collabos en un sens. Je ne sais pas si giffler un gosse est vraiment une agression, mais je prefere l'exces dans le sens du bien que le contraire. Donc, pas de gifles. Parce qu'il y a un sens du bien ? Bisounoursland c'est vers la gauche, et Draculaland vers la droite ? C'est un peu facile non ? En tout chose l'excès nuit. Refuser un excès pour se diriger plein gaz vers son contraire, c'est la certitude de reconstruire la même erreur "dans le miroir" si l'on peut dire. Je ne suis pas adepte de la gifle mais de là à la diaboliser…On se retrouve rapidement avec des petits pourris gâtés insupportables. Quand aux collabos, peut-être qu'il vaut mieux ne pas répondre. Et j'aime beaucoup le "en un sens", petite touche de finesse délicate qui arrive à rendre la phrase amusante finalement.
A.B. Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Parce qu'il y a un sens du bien ? Oui. En tout chose l'excès nuit. Il faut donc un tout petit peu de poison dans le vin c'est ca ? Quand aux collabos, peut-être qu'il vaut mieux ne pas répondre. Et j'aime beaucoup le "en un sens", petite touche de finesse délicate qui arrive à rendre la phrase amusante finalement. C'est triste, et la majorite des gens ne s'en rendent pas compte, mais oui, 99% des gens soutiennent de bon coeur une organisation qui ment, vole, reduit en esclavage et assassine. Le parallele avec la collaboration est au contraire cense je trouve, les gens ne sont profondement pas mechants, mais ils acceptent le status quo et lui donnent une caution morale, comme des moutons.
Taishar Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Si les gens acceptent, c'est parce qu'ils se sont résignés ; à force de pression de coercition, les gens n'osent plus vraiment se "rebeller". Quand bien même certains essaient (ne pas payer ses impôts par exemple), ils subissent toujours les foudres de l'état.
Herbert West Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Si les gens acceptent, c'est parce qu'ils se sont résignés ; à force de pression de coercition, les gens n'osent plus vraiment se "rebeller". Quand bien même certains essaient (ne pas payer ses impôts par exemple), ils subissent toujours les foudres de l'état. Tu veux dire que la plupart des gens seraient des grands défenseurs de la liberté individuelle mais qu'ils sont simplement résignés ? Je crois surtout que les gens acceptent le système tout simplement parce qu'ils pensent être plus malins que les autres et espèrent en retirer plus que ce qu'ils n'y mettent.
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