Aller au contenu

Le Plan Paulson rejeté


Messages recommandés

Posté

http://money.cnn.com/2008/09/29/news/econo…sion=2008092913

What was supposed to be a 15-minute vote stretched past the half-hour mark as leadership scrambled for support. Investors who had been counting on the rescue plan sent the Dow Jones industrial average down as much as 700 points while watching the measure come up short of the necessary support, before rebounding slightly. The key stock reading was down more than 500 points.

The measure needs 218 votes for passage, but it came up 13 votes short of that target, as the final vote was 228 to 205 against. About 60% of Democrats voted for the measure, but less than a third of Republicans backed the measure.

:icon_up:

Posté

Il est heureux qu'il y ait des gens qui luttent contre les impôts injustes.

Je rappellerai d'ailleurs ici le point de vue (que je crois assez usuel) des économistes libéraux:

Il y a une pensée dominante (dans les médias) selon laquelle les crises financières seraient dues à d’insuffisants contrôles étatiques et à d’insuffisantes interventions étatiques. Tout cela est absurde. En fait, l’intervention des pouvoirs publics est la seule cause des crises et la déréglementation est le seul remède.

En effet, on pourra remarquer que chaque fois que l’Etat donne de l’argent pour venir en aide à des entreprises en difficulté, il sauve des emplois (là où il envoie l’argent). Or, l’Etat ne possède pas de baguette magique pour créer des ressources. Chaque fois qu’il en distribue, il doit en prendre ailleurs. Et, comme ce mécanisme a un rendement assez faible, il doit toujours en prendre nettement plus que ce qu’il donne. Il faut bien voir ici que de même que la distribution d’argent permet de sauver des emplois, la collecte de l’impôt a un effet symétrique, à savoir détruire des emplois. Et, du fait du mauvais rendement de la manœuvre, les emplois détruits sont beaucoup plus nombreux que les emplois créés. La distribution d’argent public pour aider des entreprises en difficulté est donc catastrophique pour l’économie du pays, surtout si ces entreprises sont très grandes. En outre, cela diffuse un très mauvais message, à savoir que la bonne gestion est punie et la mauvaise récompensée. On pourra remarquer que ce genre de pratique est surtout le fait de gouvernements de droite : la droite a toujours prôné la méritocratie, laquelle ne saurait être autre chose que l’attribution de récompenses aux mauvais et de punitions aux bons.

Par ailleurs, en ce qui concerne le fonctionnement interne des entreprises, et notamment des banques, on pourra remarquer que chaque entreprise a des associés, également appelés actionnaires, qui en sont les véritables propriétaires. Il apparaît assez clair que les actionnaires n’ont pas intérêt à la faillite de leur entreprise, et qu’ils sont les premiers à y perdre en cas de difficulté. Il est donc raisonnable de penser qu’ils agiront pour éviter la faillite. Ainsi, il apparaît clairement que le meilleur moyen d’éviter la faillite des entreprises est de laisser la totalité du pouvoir de décision aux actionnaires. Toute intervention publique, et notamment toute réglementation, soi-disant destinée à accroître la prudence, est contreproductive puisqu’elle consiste en fait à retirer du pouvoir à ceux-là même qui sont les seuls à avoir intérêt à éviter la faillite. C’est ainsi que les faillites sont dues précisément aux interventions de l’Etat.

Il faut ici rappeler que, lorsque l’État n’intervient pas, les entreprises s’organisent spontanément elles-mêmes : soit les associés en exercent eux-mêmes la gestion, soit ils la délèguent à des mandataires sociaux et conçoivent en toute liberté des statuts, lesquels définissent très précisément le fonctionnement interne de l’entreprise, la façon dont elle est dirigée et contrôlée. Ainsi, de façon très générale, quelle que soit la taille de l’entreprise, celle-ci est toujours soumise au contrôle de ses associés. Que l’entreprise fasse des profits ou des pertes, dans tous les cas il s’agit d’une sanction qui frappe les associés et qui est la juste récompense ou punition de leur gestion. Ce qui nuit gravement aux entreprises, ce sont les interventions de l’État, par exemple lorsqu’il se mêle des statuts ou qu’il réglemente l’activité.

Il fut un temps où dans tous les pays occidentaux les activités bancaires étaient libres. Tout le monde pouvait ouvrir une banque, et toutes les banques pouvaient effectuer toutes les activités bancaires, comme émettre des billets. Il n’y avait pas d’inflation, jamais de crise et les faillites étaient rarissimes. Puis les États se sont mis à réglementer l’activité bancaire, ce qui a permis l’apparition de l’inflation et des crises bancaires. La crise bancaire actuelle notamment est tout entière due à l’excès de réglementation, sachant que l’activité bancaire n’a jamais été aussi réglementée qu’aujourd’hui.

Je vous invite enfin à lire l’article

http://www.wikiberal.org/wiki/index.php?title=Banque

, lequel explique que toutes les crises bancaires ont toujours été dues aux interventions des pouvoirs publics.

Posté
Il est heureux qu'il y ait des gens qui luttent contre les impôts injustes.

Je rappellerai d'ailleurs ici le point de vue (que je crois assez usuel) des économistes libéraux:

Il y a une pensée dominante (dans les médias) selon laquelle les crises financières seraient dues à d’insuffisants contrôles étatiques et à d’insuffisantes interventions étatiques. Tout cela est absurde. En fait, l’intervention des pouvoirs publics est la seule cause des crises et la déréglementation est le seul remède.

En effet, on pourra remarquer que chaque fois que l’Etat donne de l’argent pour venir en aide à des entreprises en difficulté, il sauve des emplois (là où il envoie l’argent). Or, l’Etat ne possède pas de baguette magique pour créer des ressources. Chaque fois qu’il en distribue, il doit en prendre ailleurs. Et, comme ce mécanisme a un rendement assez faible, il doit toujours en prendre nettement plus que ce qu’il donne. Il faut bien voir ici que de même que la distribution d’argent permet de sauver des emplois, la collecte de l’impôt a un effet symétrique, à savoir détruire des emplois. Et, du fait du mauvais rendement de la manœuvre, les emplois détruits sont beaucoup plus nombreux que les emplois créés. La distribution d’argent public pour aider des entreprises en difficulté est donc catastrophique pour l’économie du pays, surtout si ces entreprises sont très grandes. En outre, cela diffuse un très mauvais message, à savoir que la bonne gestion est punie et la mauvaise récompensée. On pourra remarquer que ce genre de pratique est surtout le fait de gouvernements de droite : la droite a toujours prôné la méritocratie, laquelle ne saurait être autre chose que l’attribution de récompenses aux mauvais et de punitions aux bons.

Par ailleurs, en ce qui concerne le fonctionnement interne des entreprises, et notamment des banques, on pourra remarquer que chaque entreprise a des associés, également appelés actionnaires, qui en sont les véritables propriétaires. Il apparaît assez clair que les actionnaires n’ont pas intérêt à la faillite de leur entreprise, et qu’ils sont les premiers à y perdre en cas de difficulté. Il est donc raisonnable de penser qu’ils agiront pour éviter la faillite. Ainsi, il apparaît clairement que le meilleur moyen d’éviter la faillite des entreprises est de laisser la totalité du pouvoir de décision aux actionnaires. Toute intervention publique, et notamment toute réglementation, soi-disant destinée à accroître la prudence, est contreproductive puisqu’elle consiste en fait à retirer du pouvoir à ceux-là même qui sont les seuls à avoir intérêt à éviter la faillite. C’est ainsi que les faillites sont dues précisément aux interventions de l’Etat.

Il faut ici rappeler que, lorsque l’État n’intervient pas, les entreprises s’organisent spontanément elles-mêmes : soit les associés en exercent eux-mêmes la gestion, soit ils la délèguent à des mandataires sociaux et conçoivent en toute liberté des statuts, lesquels définissent très précisément le fonctionnement interne de l’entreprise, la façon dont elle est dirigée et contrôlée. Ainsi, de façon très générale, quelle que soit la taille de l’entreprise, celle-ci est toujours soumise au contrôle de ses associés. Que l’entreprise fasse des profits ou des pertes, dans tous les cas il s’agit d’une sanction qui frappe les associés et qui est la juste récompense ou punition de leur gestion. Ce qui nuit gravement aux entreprises, ce sont les interventions de l’État, par exemple lorsqu’il se mêle des statuts ou qu’il réglemente l’activité.

Il fut un temps où dans tous les pays occidentaux les activités bancaires étaient libres. Tout le monde pouvait ouvrir une banque, et toutes les banques pouvaient effectuer toutes les activités bancaires, comme émettre des billets. Il n’y avait pas d’inflation, jamais de crise et les faillites étaient rarissimes. Puis les États se sont mis à réglementer l’activité bancaire, ce qui a permis l’apparition de l’inflation et des crises bancaires. La crise bancaire actuelle notamment est tout entière due à l’excès de réglementation, sachant que l’activité bancaire n’a jamais été aussi réglementée qu’aujourd’hui.

Je vous invite enfin à lire l’article

http://www.wikiberal.org/wiki/index.php?title=Banque

, lequel explique que toutes les crises bancaires ont toujours été dues aux interventions des pouvoirs publics.

:icon_up:

Posté
Et l'or repart à la hausse…

Et mes sous n'ont toujours pas été virés pour que j'en achète :icon_up:

Posté

Je sens que le CAC va encore morfler demain, ça va être du sport. Le Nasdaq est à presque à -10%, le DJ à - 6%, avec un peu de chance le CAC va nous crever des planchers. Les vadeurs sur les industrielles vont se faire plaisir…

Posté

C'est justement l'interventionnisme étatique allemand , déjà , en 1923 ( à raison de 4200 Milliards de Marks pour 1 Dollar ) qui a été , en outre , responsable , d'une certaine façon , de la crise de 1929 et des conséquences tragiques que cela à entraîné .

Posté
C'est justement l'interventionnisme étatique allemand , déjà , en 1923 ( à raison de 4200 Milliards de Marks pour 1 Dollar ) qui a été , en outre , responsable , d'une certaine façon , de la crise de 1929 et des conséquences tragiques que cela à entraîné .

Allons bon. La grande théorie qui explique l'élection d'Hitler et la 2ème guerre mondiale par la crise économique de 29.

Posté
Allons bon. La grande théorie qui explique l'élection d'Hitler et la 2ème guerre mondiale par la crise économique de 29.

Durant , l'entre deux guerres , le système international était incohérent :

Un système libéral aux Etats-Unis

Un système devenu , précisément , socialiste et collectiviste , en Europe , en raison du détachement des monnaies européennes par rapport à l'or ( faire fonctionner la planche à billets pour faire croire aux gens qu'ils avaient " plus " d'argent , mais on ne leur a surtout pas dit que cet argent ne valait plus rien du tout ) .

Comment voulez-vous cohérer cette telle situation ?

Avez-vous bien lu mon post ? Non , évidemment .

J'ai dit , au contraire , que c'était , précisément , l'interventionnisme étatique non seulement allemand , mais aussi des autres gouvernements européens , qui ont été responsables , évidemment de la crise de 1929 et des conséquences tragiques ultérieures .

Gresham a dit : " La mauvaise monnaie chasse la bonne " . On peut dire , alors , en suivant les conceptions de Gresham , la chose suivante : " La mauvaise économie chasse la bonne " .

Posté

Ce qui est incroyable, c'est qu'un plan proposé par un gouvernement républicain soit plus approuvé par les Démocrates que par les Républicains. La démocratie autrait-elle perdu la boule?

Posté
Ce qui est incroyable, c'est qu'un plan proposé par un gouvernement républicain soit plus approuvé par les Démocrates que par les Républicains. La démocratie autrait-elle perdu la boule?

Le Parti Républicain n'est peut-être pas complètement irrécupérable, en fin de compte.

Posté
Le Parti Républicain n'est peut-être pas complètement irrécupérable, en fin de compte.

Je pense que la majorité des américains n'avait pas envie de se faire ponctionner pour Wall Street… les politiques ont suivi leurs électeurs (avec des taux à plus de 75% contre le plan, ya de quoi sautersur un vote).

Paulson a rendu visible la magouille habituelle de la Fed aux américains moyens… et ça a pas plu.

Sinon je ne suis pas surpris que les républicains soient moins socialistes que les démocrates sur les questions d'argent.

Posté

Un article intéressant de Chalmers Johnson sur le coût des guerres (approuvé en silence par le Congrès), qui explique pourquoi le gouvernement Bush doit maintenant tendre sa sébille pour trouver de l'argent:

http://www.antiwar.com/engelhardt/?articleid=13520

Posté
Je pense que la majorité des américains n'avait pas envie de se faire ponctionner pour Wall Street… les politiques ont suivi leurs électeurs (avec des taux à plus de 75% contre le plan, ya de quoi sauter sur un vote).

Un sondage réalisé il y a une dizaine de jours aux USA: à la question "faut-il renflouer [avec l'argent public] les organismes financiers en faillites?"

7% oui, 65% non, 28% so

et sinon, concernant le plan Paulson, voici une analyse critique par Vincent Bénard parue sur le site de l'institut Hayek.

Du même auteur, sur le même site, un essai sur les causes de la crise.

Posté
et sinon, concernant le plan Paulson, voici une analyse critique par Vincent Bénard parue sur le site de l'institut Hayek.

Très intéressant, particulièrement sur l'alternative qu'il propose. J'ai aussi trouvé cet article de Becker - http://www.becker-posner-blog.com/archives…ancial_c_1.html - avec une remarque tout à fait pertinente (et avec laquelle je suis parfaitement en accord) :

Finally, the "too big to fail" approach to banks and other companies should be abandoned as new long-term financial policies are developed. Such an approach is inconsistent with a free market economy. It also has caused dubious company bailouts in the past, such as the large government loan years ago to Chrysler, a company that remained weak and should have been allowed to go into bankruptcy. All the American auto companies are now asking for handouts too since they cannot compete against Japanese, Korean, and German carmakers. They will probably get these subsidies, even though these American companies have been badly managed. A "too many to fail" principle, as in the present financial crisis, may still be necessary on hopefully rare occasions, but failure of badly run big financial and other companies is healthy and indeed necessary for the survival of a robust free enterprise competitive system.

Maintenant, je crains que le rejet du plan Paulson ne barre la route à toute solution - y compris celle proposée par Vincent Bénard -, chose qui, très vraisemblablement, retombera sur le coin du nez de secteur financier (en termes de régulation et de réglementation) au fur et à mesure que les conséquences du "credit crunch" se feront sentir. S'il y a une chose dont on peut être sûr, c'est qu'aujourd'hui ce qui est perçu comme une défaillance des marchés, ayant de fortes répercutions sur le quidam, se paie politiquement par de nouvelles régulations.

Posté
Maintenant, je crains que le rejet du plan Paulson ne barre la route à toute solution - y compris celle proposée par Vincent Bénard -, chose qui, très vraisemblablement, retombera sur le coin du nez de secteur financier (en termes de régulation et de réglementation) au fur et à mesure que les conséquences du "credit crunch" se feront sentir. S'il y a une chose dont on peut être sûr, c'est qu'aujourd'hui ce qui est perçu comme une défaillance des marchés, ayant de fortes répercutions sur le quidam, se paie politiquement par de nouvelles régulations.

Sauf qu’il y a deux manières de réguler, imposer une méthode bureaucratique (SoX par exemple), ou imposer une autorégulation de la gestion de risque (Accords de Basel II), hors, pour l’instant, les banques européennes et leurs autorités de tutelles sont plutôt partisans de la deuxième option (quitte a durcir les ratios de Basel II, ce qui n’est pas une nouvelle régulation, mais une limitation du volume de risque, pas de sa structure)

Si la SEC pars en sucette comme a son habitude, préparez vous a voir les banques européennes, asiatiques et arabes prendre le relais, comme ça a commencé des SoX (entre autre ce qui a motivé la fusion entre le NYSE et l’Euronext, pour que les entreprises américaines puissent être cotées facilement en Europe, loin de la super réglementation américaine)

Autrement dit, la compétition entre les modèles de régulation et la grande mobilité financière des multinationales devraient limiter les dégâts, et les entreprises américaines faiblement exposées au risque de crédit (n’ayant donc aucun avantage a plier devant les nouvelles inventions de la SEC en échange de subventions) devraient logiquement venir se réfugier dans des pays moins réglementés (ou avec une réglementation moins couteuse)

J’ai du mal a trouver que l’annulation d’un plan a 700 G$ soit une mauvaise idée, on sais ce qu’on perds, on ne sais pas ce qu’on gagne, bien sur, mais dans l’immédiat, ne connaissant pas le futur, je dirait que c’est une bonne chose, d’autant que ca montre bien l’éclatement idéologique du parti républicain, qui si il peut mener a une victoire démocrate, peut aussi mener, enfin, a un renouveau d’une véritable aile paléocon libérale républicaine.

Posté
Sauf qu’il y a deux manières de réguler, imposer une méthode bureaucratique (SoX par exemple), ou imposer une autorégulation de la gestion de risque (Accords de Basel II), hors, pour l’instant, les banques européennes et leurs autorités de tutelles sont plutôt partisans de la deuxième option (quitte a durcir les ratios de Basel II, ce qui n’est pas une nouvelle régulation, mais une limitation du volume de risque, pas de sa structure)

Tu sais bien que lorsque les politiques s'en mêlent, c'est toujours la première option qui prévaut, parce que la réglementation bureaucratique est leur seul moyen d'action - et leur seul moyen de montrer qu'ils agissent. (Bien entendu, la seconde option est de loin préférable.) Je te ferai remarquer, de plus, que le traitement différencié (d'un point de vue de la régulation) des conséquences des faillites de fin 2001 (Enron, WorldCom) s'explique en grande partie parce que leur impact a été infiniment plus sensible aux États-Unis qu'autre part dans le monde et il n'est pas du tout sûr qu'il en soit de même pour le "credit crunch". Autrement dit, si les institutions européennes sont aujourd'hui favorables à la deuxième option, c'est parce que les conséquences visibles de la crise n'ont pas (encore ?) atteint l'Europe - quand et si elles le feront, les politiques s'empareront vraiment de la question (et pas comme aujourd'hui de manière incantatoire) et ça sera un autre son de cloche.

J’ai du mal a trouver que l’annulation d’un plan a 700 G$ soit une mauvaise idée, on sais ce qu’on perds, on ne sais pas ce qu’on gagne, bien sur, mais dans l’immédiat, ne connaissant pas le futur, je dirait que c’est une bonne chose.

Le rejet du plan Paulson - même s'il est fort probable que la Chambre des Représentants revotent si la loi passe au Sénat - n'est pas du tout une mauvaise chose s'il ne bloque pas la voie à d'autres solutions plus acceptables (cf. supra). Le problème, c'est que la dynamique politique fait qu'on ne peut pas savoir ce que le rejet du plan va provoquer. Effectivement, on sait ce qu'on perd et on ne sait pas ce qu'on gagne. On verra bien, mais c'est risqué. (De toute façon, comme le faisait très justement remarquer The Economist, ce plan était voué à être impopulaire qu'il fonctionne - mais à quoi servait-il ? - ou qu'il ne marche pas - pourquoi a-t-on dépensé autant pour rien ?)

Bon, on fait un peu des plans sur la comète, mais, au total, mon propos, c'est de dire qu'il n'y a pas forcément des raisons de sauter de joie du fait du rejet du plan.

Posté
Ce qui est incroyable, c'est qu'un plan proposé par un gouvernement républicain soit plus approuvé par les Démocrates que par les Républicains. La démocratie autrait-elle perdu la boule?

20080921.gif

Posté

Les conservateurs n'ont voté contre que pour assurer leur réélection!! Ils n'ont pas voté non par conviction mais parce qu'ils ont reçu je ne sais combien d'email et de lettre de manace de non réélection en cas de vote pour le plan Polson.

le plan Polson ne servira à rien dans l'immédiat, mais dans quelques années ces créances pourries pourraient valoir de l'or. le problème est le suivant: coercition de l'Etat qui sauve des entreprises privées sans l'avis de ceux qui payent (les contribuables). Mais ensuite ma question est: "pourquoi ne dit on pas qu'une fois les marchés de nouveau bullish, dans quelques années ces crédits titrisés pourraient valoir beaucoup d'argent, que ces banques nationalisées pourraient être revendues des fortunes?" pour que les membres de l'Etat se gratte au passe bien entendu et les contribuables ne reverront jamais la couleur de leur argent DONNE!!!

Donc non au plan Polson qui n'apportera rien dans l'immédiat si ce n'est de la coercition, liberté = responsabilité, ils veulent des marchés libres, ok soit, assume quand tu perds. Les contribuables ont bon dos. Il est temps de supprimer toutes les règles et s'il se plantent, ok pas d'aide, pas de rachat.

A force de tout sauver tel superman, les américains ne laissent pas la purge économique et une nouvelle crise majeure aura lieux dans quelques années car tout n'aura pas été nettoyé.

mais bon côté positif, ceux qui sont sur le point d'acheter un appart et qui ont les moyens de satisfaires les nouveaux critères des banques, eux, ils n'ont qu'à attendre un peu, ça va filer bas les prix.

Ceux qui ont du cash pour acheter des banques solides, dans quelques années auront triplé ou plus leur investissement.

bref comme d'habitude, il y a une crise, tu as du cash, tu attends et tu gagnes un max, logique…

Posté
mais bon côté positif, ceux qui sont sur le point d'acheter un appart et qui ont les moyens de satisfaires les nouveaux critères des banques, eux, ils n'ont qu'à attendre un peu, ça va filer bas les prix.

Pas partout la bulle immobilière ne s'est pas produite sur l'ensemble du territoire et donc les prix resteront stables dans de nombreuses villes comme par exemple Dallas, Houston, Atlanta, … qui sont des villes ou il n'y a pas de ce que l'on qualifierai en Fraônce de PLU (plan local d'urbanisation)

case_shiller_home_price_index_by_city.png

Posté
Les conservateurs n'ont voté contre que pour assurer leur réélection!! Ils n'ont pas voté non par conviction mais parce qu'ils ont reçu je ne sais combien d'email et de lettre de manace de non réélection en cas de vote pour le plan Polson.

ha !

et les électeurs démocrates sont eux riches et adorent l'idée de payer pour les incompétents de Wall Street ?

et donc ils ont harcelé les représentants démocrates pour que ceux-ci votent pour ?

Autre hypothèse…

les républicains voient d'un mauvais oeuil la subventions d'incompétants et une nationalisation massive avec l'argent du contribuable, le démocrate lui voit d'un bon oeuil le contrôle des banque par l'état ?

C'est drole cette version me semble plus crédible.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...