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Restriction des libertés en France


Messages recommandés

Posté
Si tu savais comme je m'en tape de l'origine sociale des imbéciles qui recherchent le coma éthylique collectif…

La lutte des classes, tu l’as amené tout seul dans ce débat, alors a toi d’expliquer ce que cet argument viens faire ici !

Cette remarque était pour RH mais il s'en est expliqué.

Il a dit que anarcaps et élèves de grandes écoles avaient en commun le sophisme et le narcissisme.

Posté

Que l'alcoolisme soit un fléau social et que les grandes écoles n'aient pas vocation à subventionner ce genre de comportement dans la jeunesse, les personnes de bon sens en conviennent. Mais l'éthique n'est pas l'hygiénisme et la déontologie n'est pas le socialisme sanitaire.

On peut s'interroger sur la nécessité de recourir à une inflation de lois recouvrant toujours plus de domaines qui en principe, n'ont pas à tomber sous le contrôle du gouvernement. Seuls les régimes totalitaires abolissent la distinction entre le politique et la société civile. Loin de renforcer le sens moral, l'hygiénisme obéit à une logique utilitariste visant à maximiser le bonheur collectif, qui aboutit, on le sait, à une infantilisation croissante des individus, une perte de la faculté du jugement au profit des normes citoyennes. Pour ce qui est des open bars, cela devrait regarder le règlement intérieur des établissements et non le règne de la vertu républicaine.

Posté
Que l'alcoolisme soit un fléau social et que les grandes écoles n'aient pas vocation à subventionner ce genre de comportement dans la jeunesse, les personnes de bon sens en conviennent. Mais l'éthique n'est pas l'hygiénisme et la déontologie n'est pas le socialisme sanitaire.

On peut s'interroger sur la nécessité de recourir à une inflation de lois revouvrant toujours plus de domaines qui en principe, n'ont pas à tomber sous le contrôle du gouvernement. Seuls les régimes totalitaires abolissent la distinction entre le politique et la société civile. Loin de renforcer le sens moral, l'hygiénisme obéit à une logique utilitariste visant à maximiser le bonheur collectif, qui aboutit, on le sait, à une infantilisation croissante des individus, une perte de la faculté du jugement au profit des normes citoyennes. Pour ce qui est des open bars, cela devrait regarder le règlement intérieur des établissements et non le règne de la vertu républicaine.

Absolument d'accord, free jazz et son légendaire sens de la synthèse. :icon_up:

Un bémol: il est vrai que les écoles n'ont pas pour vocation première à faire des open bars on est bien d'accord ça semble logique et si elles veulent les interdire adelante, elles en ont le droit, pas les Etats qui voudraient imposer leur morale! Mais c'est plutot ancien comme phénomène, c'était pour réunir les élèves en dehors des salles des classes, d'une certaine manière pour qu'ils se connaissent entre eux un peu plus, ça permet de se faire des vrais amis et de se constituer des réseaux, bien sûr ça n'est pas suffisant et ça n'est pas non plus la seule manière de se faire des amis j'en conviens. Mais j'ai rencontré des gens dans ces soirées, je me suis fait de très bons amis, et j'y ai rencontré ma chérie. J'en garde des souvenirs assez drôles, car les circonstances sont assez comiques parfois , mais mieux vaut que ça reste des souvenirs maintenant, car cela ne m'amuserait plus autant surement et ça n'est pas viable d'en faire toute sa vie.

Posté
Non mais je demande simplement : où est le mal à se bourrer la gueule au point de finir en coma éthylique voire à en crever ?

Franchement, lorsque je lis de telles stupidités je me dis que ce ne peut être qu'un bien pour l'humanité si tous les dégénérés du cortex se biturent jusqu'à ce que mort s'en suive.

Merdre chié con, c'est vrai que j'ai un putain de travail pour convaincre Ronnie qu'être libertarien ne signifie pas obligatoirement être à l'ouest.

On pourrait dire que ça sert d'os… à ronger.

Lucilio parlait simplement des devoirs des enfants envers les parents, devoirs qui découlent de leur filiation. C'est la chaîne de la vie depuis des millénaires.

La vie c'est l'esclavage, brisons les chaînes, toutes les chaînes.

Posté
Les étudiants universitaires européens sont une minorité privilégiée et protégée.

Et bien si tu parles des universités publiques, oui, de ce point de vue-là tu as raison ils sont privilégiés, sauf quand on regarde l'état des universités actuellement en France c'est une catastrophe, par contre les élèves des écoles privées ne jouissent pas des privilèges dont tu parles…bon allez je vais être honnête :icon_up: , ils en ont (financement partiel des Chambres de commerce, bourses erasmus etc…), mais pas plus que le reste de la population, pour autant ça reste condamnable j'en conviens.

Posté

Je pensais qu'un des piliers du Libéralisme était l'acceptation des valeurs des autres. Si je veux me détuire et que ca fait indirectement du mal à mon entourage (sans empiéter sur leurs libertés), c'est mon problème, mon entourage n'a qu'a me detester, je serais responsable, j'en assumerais les conséquences. Tout comme ils doivent être responsables des sentiments qu'ils ont pour moi.

A vous lire, j'ai l'impression certains sont presque content de l'interdiction des opens bar, que vous considérez comme immorale.

Un libéral ne devrait il pas se battre pour que les abrutis -de son point de vue- aient la liberté d'aller à des soirées open bar ?

Posté
Je crois finalement que la doctrine libertarienne est l'une des plus sottes qui fussent. Il suffit de voir les arguments que ses partisans les plus extrêmes égrènent.

Dieu que j'ai honte d'y avoir adhéré ! Je me repens.

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Posté
Je pensais qu'un des piliers du Libéralisme était l'acceptation des valeurs des autres.

On n'a pas le même Libéralisme, j'accepte de ne pas utiliser la force politique a tout bout de champ quand les valeurs des autres me déplaisent, mais ca n'a aucun rapport avec la définition moderne de la tolérance relativiste qui permet de dire que s’infliger un coma éthylique est moralement neutre…

Posté
Je pensais qu'un des piliers du Libéralisme était l'acceptation des valeurs des autres. Si je veux me détuire et que ca fait indirectement du mal à mon entourage (sans empiéter sur leurs libertés), c'est mon problème, mon entourage n'a qu'a me detester, je serais responsable, j'en assumerais les conséquences. Tout comme ils doivent être responsables des sentiments qu'ils ont pour moi.

A vous lire, j'ai l'impression certains sont presque content de l'interdiction des opens bar, que vous considérez comme immorale.

Qui a parlé d'acceptation ? Ce n'est pas parce que je suis pour l'expression de toutes les idées, y compris les plus nauséeuses, que je dois les accepter. Et puis quoi encore ?

Jusqu'à preuve du contraire je n'ai pas approuvé la loi sur la fin des open bars. En revanche j'ai porté un jugement moral non sur la chose en elle-même mais bien sur cette furia qui pousse les jeunes à se défoncer à l'alcool. Quant à votre affirmation, non, ce n'est pas que votre problème. D'ailleurs vous reconnaissez vous-même qu'elle va toucher plusieurs personnes ce qui implique que vous ne serez pas seul à devoir assumer les conséquences de vos actes.

Invité jabial
Posté
Je crois finalement que la doctrine libertarienne est l'une des plus sottes qui fussent. Il suffit de voir les arguments que ses partisans les plus extrêmes égrènent.

Dieu que j'ai honte d'y avoir adhéré ! Je me repens.

:icon_up:

Posté
Je pensais qu'un des piliers du Libéralisme était l'acceptation des valeurs des autres.

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Posté
Tu pensais mal.

Le libéralisme c'est accepter les valeurs morales des autres mais aussi accepter le jugement moral des autres. En clair, respecter ceux qui se bourrent la gueule mais respecter ceux pour qui ça choque.

Invité jabial
Posté

Tremendo, je ne suis pas d'accord. Le libéralisme n'implique pas de respecter qui que ce soit, seulement de ne pas utiliser la force contre des innocents. Je ne respecte pas JMLP ou Besancenot mais ça ne m'empêche pas de défendre leur droit de répandre leur m… puante. Et je ne vois pas pourquoi je devrais respecter des cons qui s'enivrent bêtement, d'autant plus que j'en ai été et que je sais de première main que ça n'a rien de respectable.

Posté
Le libéralisme c'est accepter les valeurs morales des autres mais aussi accepter le jugement moral des autres. En clair, respecter ceux qui se bourrent la gueule mais respecter ceux pour qui ça choque.

Tout se vaut en somme :icon_up:

Invité jabial
Posté
Tu as donc une version tunée du libéralisme.

Non, c'est toi qui suis tes adversaires sur le terrain moral, alors que le libéralisme, précisément, s'il est moral, ne concerne que le sous-ensemble de la morale qui traite de l'usage de la force.

Posté
Tremendo, je ne suis pas d'accord. Le libéralisme n'implique pas de respecter qui que ce soit, seulement de ne pas utiliser la force contre des innocents. Je ne respecte pas JMLP ou Besancenot mais ça ne m'empêche pas de défendre leur droit de répandre leur m… puante. Et je ne vois pas pourquoi je devrais respecter des cons qui s'enivrent bêtement, d'autant plus que j'en ai été et que je sais de première main que ça n'a rien de respectable.

Quand je disais respecter, je ne disais pas être d'accord ni acquiescer, je disais de ne pas le leur en empêcher.

Posté
Tu as donc une version tunée du libéralisme.

:icon_up:

And now, ladies and gentlemen…

Metaaa… PHOOOOORREEE !

Posté
Pour plus ample informé, un libéral n'a pas à ccepter les "valeurs" d'un communiste ou d'un nazi.

Certe, tu m'as bien eu là-dessus :icon_up:

Je crois qu'il y a un conflit sémantique simplement. Jabial le rappelle bien, il s'agit pas d'adhérer ni d'acquiescer dont je parle, mais l'usage de la force pour interdire à un tel de se bourrer, d'être communiste ou nazi.

Posté
On se croirait dans "c'est mon choix" ou chaque interlocuteur, sous un même mot, parle de choses différentes.

Il suffirait simplement que certains expriment leurs idées plus correctement. :icon_up:

Invité jabial
Posté
Il est dans certain cas tout à fait légitime d'employer la force pour empêcher cela (se bourrer).

Ce sont des cas où le critère déterminant n'est pas le fait de se bourrer mais celui d'agir dans un lieu soumis à des règles. En aucun cas il n'est légitime d'empêcher un adulte majeur et vacciné de se bourrer chez soi. D'ailleurs la loi française ne s'y trompe pas, qui réprime l'ivresse publique.

Posté
Il est dans certain cas tout à fait légitime d'employer la force pour empêcher cela (se bourrer).

Pour leur bien ?

Donc on est plus à même de juger ce qui est bon pour les gens qu'eux même ?

Posté
Il est dans certain cas tout à fait légitime d'employer la force pour empêcher cela (se bourrer).

Un type violent, pour quelques raisons que ce soit (à cause de l'alcool entre autre). Un type bourré dans d'autres lieux que chez lui sans l'autorisation des maîtres des lieux.

Posté
Je crois qu'il y a un conflit sémantique simplement.

Non, j’ai bien l’impression que le conflit sémantique montre une conception sous-jacente basée sur la violence, quand ‘respecter’ signifie ‘ne pas utiliser la force’, quand ‘accepter’ signifie ‘ne pas utiliser la force’, il y a quand même un problème.

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