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Réchauffement climatique : le Soleil en cause ?


ibinico

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ASTRES | 28.11.2008 | 10h00

N’en déplaise aux climatosceptiques, les données recueillies à ce jour montrent que la part du Soleil dans le réchauffement actuel est négligeable. Mais les mécanismes internes de notre étoile sont encore largement incompris.

Et si c’était lui ? Dans le contexte du réchauffement actuel de la Terre, le Soleil est régulièrement pointé du doigt. Certains scientifiques dits « climatosceptiques », se demandent notamment si les variations de sa luminosité n’expliqueraient pas l’élévation de température observée depuis un siècle.

Que le rayonnement solaire influence notre climat, nul n’en doute. La question est toutefois de savoir dans quelles proportions. Selon les conclusions du dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), publié en 2007, il apparaît que la composante solaire dans le réchauffement est très minoritaire. De l’ordre de 10 % d’après une publication récente.

Lutte idéologique

Pourquoi une telle polémique dans ce cas ? A n’en pas douter, les enjeux socio-économiques tendent à transformer ce débat scientifique complexe en une lutte idéologique médiatisée, occultant la faiblesse de certains raisonnements. Mais il faut bien admettre que la mesure des variations de l’activité du Soleil n’est pas une mince affaire.

En fusionnant les données d’au moins six expériences spatiales, trois équipes concurrentes, suisse, belge et américaine, ont par exemple obtenu trois reconstitutions de l’éclairement solaire différentes ! Chaque instrument ayant sa propre dérive, et chaque équipe sa façon de la corriger.

En outre, les premières mesures systématiques du rayonnement solaire n’ont débuté qu’en 1978, avec les premières missions spatiales conçues dans ce but. A plus long terme, sur quelques siècles, la reconstruction de l’histoire de l’éclairement solaire est plus difficile, et passe par des indicateurs indirects. Ce sont entre autres les isotopes cosmogéniques, ces atomes comme le carbone-14, le béryllium-10 ou le chlore-36, dont la production dans l’atmophère dépend du champ magnétique du Soleil et du champ magnétique d’origine interne de la Terre.

Rôle des ultraviolets

Mais l’éclairement du Soleil n’est pas le seul paramètre à analyser. Il faut en effet prendre en compte toute la subtilité du spectre lumineux du Soleil. Les rayons ultraviolets, par exemple, ionisent la haute atmosphère, entraînent la production d’ozone dans la stratosphère et provoquent des réactions chimiques elles-mêmes productrices de chaleur. Pour autant, on ne sait pas encore quantifier ces effets au niveau du sol.

Une autre voie consiste à comprendre l’origine des fluctuations de notre étoile. Certes, la connaissance du Soleil a énormément avancé, en particulier grâce au satellite européen SOHO, mais aucun modèle standard n’est pour l’heure capable de générer de lui-même le cycle d’activité solaire de onze ans et ses taches, ni la variation de 0,1 % du rayonnement observée.

Ce constat reflète également un autre écueil. Jusqu’ici, la modélisation du Soleil a en effet été réalisée par deux communautés d’astrophysiciens qui n’interagissaient pas du tout. D’un côté ceux qui font appel à un modèle fondé sur la production et la propagation de l’énergie. De l’autre, ceux qui cherchent à comprendre les phénomènes de surface liés aux fluctuations du champ magnétique externe. Or les deux approches ont besoin l’une de l’autre.

D’ici cinq ans, nous devrions toutefois être en mesure d’ajuster les modèles grâce aux prochaines expériences spatiales. En attendant, la communauté scientifique ne pourra pas vraiment quantifier toute l’influence du Soleil sur la Terre et prétendre la prédire. Il y a donc urgence à fournir ces informations pour faire taire les discours simplistes et conservateurs.

Cependant à la manière dont c'est écrit, il semble que le magazine La Recherche ait déjà pris parti et donc ne soit pas très chaud pour entendre les arguments adverses.

Posté

Cet article contient un grossier oubli. Les "climatosceptiques" n'étudient pas seulement les "variations de luminosité" mais aussi d'autres hypothèses, notamment les effets des cycles du soleil sur la formation des nuages, les nuages étant un facteur très important dans le climat.

Et sinon, toujours le dogme réchauffiste: "on ne sait pas vraiment, les mesures précises n'existent que depuis 1978, les modèles récents ne sont pas d'accord mais le GIEC a décrété que ça n'expliquait que 10% du réchauffement."

Posté

"les données recueillies à ce jour montrent que la part du Soleil dans le réchauffement actuel est négligeable. Mais les mécanismes internes de notre étoile sont encore largement incompris."

Je laisse juge de la crédibilité de l'article après une telle intro.

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Pourquoi une telle polémique dans ce cas ? A n’en pas douter, les enjeux socio-économiques tendent à transformer ce débat scientifique complexe en une lutte idéologique médiatisée, occultant la faiblesse de certains raisonnements.
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Il y a donc urgence à fournir ces informations pour faire taire les discours simplistes et conservateurs.

Bon, je suis l'un des rares "réchauffistes" de ce forum, mais il est difficile de ne pas bondir à la lecture d'une prose de ce genre, farcie d'idéologie tout en la dénonçant chez les autres (depuis quand "conservateur" est-il un terme scientifique?) Si tous les climatosceptiques étaient des menteurs financés par l'industrie pétrolière, comme le sous-entend cet article, il serait plus facile de les "faire taire" (expression qui dénote un sens charmant de la liberté d'expression et du débat contradictoire) Qu'on le veuille ou non, il y a des gens qui ne sont pas d'accord avec le GIEC et qui pensent avoir de bonnes raisons pour cela. Alors après, elles peuvent être bonnes ou pas, mais c'est une question scientifique, pas politique. Enfin, on retrouve bien ici le penchant français à s'inventer des ennemis pour le simple plaisir de se faire peur: les climatosceptiques, à part Allègre et Cabrol, sont pratiquement inaudibles dans notre pays.

Posté
  Taranne a dit :
Bon, je suis l'un des rares "réchauffistes" de ce forum, mais il est difficile de ne pas bondir à la lecture d'une prose de ce genre, farcie d'idéologie tout en la dénonçant chez les autres (depuis quand "conservateur" est-il un terme scientifique?) Si tous les climatosceptiques étaient des menteurs financés par l'industrie pétrolière, comme le sous-entend cet article, il serait plus facile de les "faire taire" (expression qui dénote un sens charmant de la liberté d'expression et du débat contradictoire) Qu'on le veuille ou non, il y a des gens qui ne sont pas d'accord avec le GIEC et qui pensent avoir de bonnes raisons pour cela. Alors après, elles peuvent être bonnes ou pas, mais c'est une question scientifique, pas politique. Enfin, on retrouve bien ici le penchant français à s'inventer des ennemis pour le simple plaisir de se faire peur: les climatosceptiques, à part Allègre et Cabrol, sont pratiquement inaudibles dans notre pays.

Ouep! Merci Taranne.

Article qui occulte pas mal de faits. Comme par exemple des le debut:

  Citation
Dans le contexte du réchauffement actuel de la Terre

Le refroidissement des 10 dernieres annees, c'est pour les chiens? Ah oui peut etre parceque le C02 ne l'explique tout simplement pas.

De toute facon l'influence du soleil est un peu plus complique que "la luminosite" comme le rapelle SCM.

Non c'est vraiment pas tres serieux.

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  Sous-Commandant Marco a dit :
Cet article contient un grossier oubli. Les "climatosceptiques" n'étudient pas seulement les "variations de luminosité" mais aussi d'autres hypothèses, notamment les effets des cycles du soleil sur la formation des nuages, les nuages étant un facteur très important dans le climat.

Facteur qu'aucun modèle n'arrive à approcher de manière vaguement satisfaisante (pour les rares modèles qui le prennent en compte).

Posté

Conférence sur le rôle du soleil dans le changement climatique, présentation des relations soleil-terre et le rôle de la composante UV, par Thierry Dudok de Wit (du Laboratoire de Physique et Chimie de l'Environnement / CNRS) :

http://www.canalacademie.com/Le-role-du-soleil-dans-le.html

Contrairement à la présentation malhonnête qui en est faite sur le site de Canal Académie - la journaliste s'oblige à dire qu'elle ne remet pas en cause la thèse anthropique-, cette conférence qui traite des cycles solaires est une critique aussi précise que possible des méthodes du GIEC quant à la sous-évaluation du facteur solaire.

  Citation
Aujourd’hui, les chercheurs se heurtent à plusieurs difficultés :

On appelle « irradiance totale » la puissance rayonnée par le soleil sur le spectre entier. On ne peut pas la mesurer au sol car une partie est absorbée par l’atmosphère. Quant aux premières mesures effectuées dans l’espace, nous ne disposons que d’un mince recul sur 30 ans, insuffisant pour établir des prévisions.

Deuxième difficulté : les chercheurs américains, suisses et belges n’arrivent pas à se mettre d’accord sur l’utilisation d’un seul et même outil de mesure. Résultat, les informations recueillies diffèrent, chaque groupe campant sur sa position.

Enfin, si l’effet de cette irradiance est prononcé à haute altitude, il est pratiquement réduit à zéro une fois arrivé au sol. Finalement, plus que le rayonnement solaire, ne serait-ce pas les ultra-violets qui seraient le levier du réchauffement climatique ? Car si les scientifiques sont d’accord pour admettre que le spectre solaire varie, de hautes variations ne permettent pas d’expliquer le réchauffement climatique.

Posté

En résumé, on avoue ne pas savoir mesurer l'impact du soleil mais cela n'empêche nullement d'en conclure que cet impact est faible.

On a bien affaire à des intégristes.

Posté

Le climat est lié à l'interaction Terre Soleil on a une connaissance limitée de la Terre (rétroaction) aucune connaissance fiable sur le Soleil mais croyez nous quand on vous dit que le réchauffement est causé par l'homme!

Donc faites pénitence, flagellez vous, ou la colère divine s'abattra sur vous!

Posté

Ce qui est tout de même curieux, c'est que le domaine scientifique devrait être ouvert aux débats dès l'instant ou des arguments viennent mettre en cause une théorie, jusqu'à ce que ceux-ci soient invalidés de manière définitive. Cela me semble être le moyen le plus rigoureux de progression dans la connaissance.

Pourtant, ce n'est pas ce à quoi nous assistons en ce qui concerne le réchauffement climatique.

Autant on peut comprendre l'intérêt de certains scientifiques à promouvoir leurs idées et à ce qu'elles ne soient pas contestées pour toucher des subsides, autant un magazine scientifique qui se veut respectable devrait être plus enclin à la controverse, et soucieux d'étudier chaque proposition, non ? Comment expliquez-vous ce deuxième point ?

Posté

La Recherche est un magazine de suiveurs, complètement noyauté par la crème du CNRS, réputée pour être libre-penseuse, indépendante et objective. Il s'adresse en outre à ce microcosme là, ce qui donne un espèce d'"effet-larsen" médiatique.

Posté
  ibinico a dit :
Autant on peut comprendre l'intérêt de certains scientifiques à promouvoir leurs idées et à ce qu'elles ne soient pas contestées pour toucher des subsides, autant un magazine scientifique qui se veut respectable devrait être plus enclin à la controverse, et soucieux d'étudier chaque proposition, non ? Comment expliquez-vous ce deuxième point ?

La Recherche a ouvert ces colonnes voici quelques années à des antidarwiniens, et s'est joliment fait taper sur les doigts. L'aventure les a rendus prudents.

Posté
  ibinico a dit :
Autant on peut comprendre l'intérêt de certains scientifiques à promouvoir leurs idées et à ce qu'elles ne soient pas contestées pour toucher des subsides, autant un magazine scientifique qui se veut respectable devrait être plus enclin à la controverse, et soucieux d'étudier chaque proposition, non ? Comment expliquez-vous ce deuxième point ?

Le terme "journaliste" est le nom vernaculaire donné à certains mammifères d'Europe de l'Ouest appartenant au superordre des xénarthres, auquel appartiennent également les paresseux. Les journalistes sont connus pour leur métabolisme extrêmement lent et plus précisément pour l'apport minime de glucose à l'encéphale, les plongeant en permanence dans un état voisin de l'hibernation. Malgré cette déficience mentale, les journalistes ont toutefois créé une protoculture dont l'une des principales manifestations est, outre l'absence totale de recherches personnelles et le recours perpétuel aux "dossiers de presse", un violent désir mimétique (Roberts et al, 1997). Ainsi, Kohnen (2005) a montré qu'il suffisait d'envoyer un être humain (physiquement proche du journaliste, mais bien évidemment à un stade évolutif largement supérieur) dans une rédaction et de lui demander d'enfoncer sa tête dans une corbeille à papier pour que tous les journalistes présents l'imitent dans un délai de trente secondes, avec une progression spatiale proche des modélisations de la vague mexicaine, également baptisée "ola". Aussi longtemps que l'être humain a gardé sa tête dans la corbeille, aucun journaliste n'a esquissé le moindre mouvement pour retirer la sienne. Dans une deuxième expérience (Kohnen, 2006), l'être humain, sa tête plongée cette fois dans un tiroir de bureau, prononçait à haute voix et avec conviction des paroles irrationnelles comme "Ce cheval bleu est le plus beau que j'aie jamais vu" ou "La communauté scientifique est unanime". Aussitôt, les journalistes répétaient ces paroles avec un taux d'exactitude de 95 %, qui tombait toutefois à 35 % après sept minutes (créant ainsi des phrases telles que "Ce cheval scientifique est le plus unanime que la communauté bleue ait jamais vu"), ce que Kohnen explique par le fait que les journalistes se sont rapidement mis à hurler les phrases en question, vraisemblablement de façon à marquer leur appartenance à la harde. J'espère avoir répondu à ta question avec ce résumé de l'éthologie des journalistes.

Posté
  Gadrel a dit :
Ainsi, Kohnen (2005) a montré qu'il suffisait d'envoyer un être humain (physiquement proche du journaliste, mais bien évidemment à un stade évolutif largement supérieur) dans une rédaction et de lui demander d'enfoncer sa tête dans une corbeille à papier pour que tous les journalistes présents l'imitent dans un délai de trente secondes, avec une progression spatiale proche des modélisations de la vague mexicaine, également baptisée "ola".

:icon_up:

Posté
  Gadrel a dit :
Le terme "journaliste" est le nom vernaculaire donné à certains mammifères d'Europe de l'Ouest appartenant au superordre des xénarthres, auquel appartiennent également les paresseux. Les journalistes sont connus pour leur métabolisme extrêmement lent et plus précisément pour l'apport minime de glucose à l'encéphale, les plongeant en permanence dans un état voisin de l'hibernation. Malgré cette déficience mentale, les journalistes ont toutefois créé une protoculture dont l'une des principales manifestations est, outre l'absence totale de recherches personnelles et le recours perpétuel aux "dossiers de presse", un violent désir mimétique (Roberts et al, 1997). Ainsi, Kohnen (2005) a montré qu'il suffisait d'envoyer un être humain (physiquement proche du journaliste, mais bien évidemment à un stade évolutif largement supérieur) dans une rédaction et de lui demander d'enfoncer sa tête dans une corbeille à papier pour que tous les journalistes présents l'imitent dans un délai de trente secondes, avec une progression spatiale proche des modélisations de la vague mexicaine, également baptisée "ola". Aussi longtemps que l'être humain a gardé sa tête dans la corbeille, aucun journaliste n'a esquissé le moindre mouvement pour retirer la sienne. Dans une deuxième expérience (Kohnen, 2006), l'être humain, sa tête plongée cette fois dans un tiroir de bureau, prononçait à haute voix et avec conviction des paroles irrationnelles comme "Ce cheval bleu est le plus beau que j'aie jamais vu" ou "La communauté scientifique est unanime". Aussitôt, les journalistes répétaient ces paroles avec un taux d'exactitude de 95 %, qui tombait toutefois à 35 % après sept minutes (créant ainsi des phrases telles que "Ce cheval scientifique est le plus unanime que la communauté bleue ait jamais vu"), ce que Kohnen explique par le fait que les journalistes se sont rapidement mis à hurler les phrases en question, vraisemblablement de façon à marquer leur appartenance à la harde. J'espère avoir répondu à ta question avec ce résumé de l'éthologie des journalistes.

:icon_up:

Tu devrais intervenir plus souvent.

  • 4 weeks later...
Posté

Je ne retrouve malheureusement plus la page, mais j'avais lu sur le site de la NASA (enfin, c'est pas un argument d'autorité) qu'ils avaient mesuré un réchauffement de toutes les planètes, et qu'ils attribuaient cela à l'activité solaire.

ça me parait recevable, cette bombe hydrogène est la source du climat sur Terre.

La question est : à quand une régulation étatique du Soleil ?

  • 2 weeks later...
Posté
  ibinico a dit :
Cependant à la manière dont c'est écrit, il semble que le magazine La Recherche ait déjà pris parti et donc ne soit pas très chaud pour entendre les arguments adverses.

En effet, ce magazine semble très militant sur ce sujet. L'article cité occulte complètement l'influence du magnétisme solaire sur la formation des nuages, dont la corrélation avec les température est très forte, bien que parfois inversée lors d'incidences volcaniques. Aujourd'hui, plus personne ne nie la corrélation spectaculaire entre le magnétisme solaire et les pluies. On dispose de nombreuses études portant sur les grands bassins fluviaux, sur les moussons, etc. On dispose également de paléoreconstitutions des corrélations entre les proxys isotopiques des températures et ceux de l'activité magnéto-solaire. Mais le GIEC qui avoue ne pas maitriser le cycle de l'eau s'est permis d'écarter péremptoirement la prise en compte des corrélations des températures avec l'activité solaire, au motif que les micro mécanismes n'étaient pas explicités (dans le cas du CO2 non plus, puisque la théorie réchauffiste voudrait que le CO2 plus dense chauffe la haute atmosphère, ce qui n'est pas le cas, mais cette absence de pérénité dans l'exploitation des micro mécanismes du CO2 n'empêche pas le GIEC de promouvoir l'explication du CO2 à grand bruit).

Posté
  xavdr a dit :
En effet, ce magazine semble très militant sur ce sujet.

Délicat euphémisme.

Posté
  Gadrel a dit :
Le terme "journaliste" est le nom vernaculaire donné à certains mammifères d'Europe de l'Ouest appartenant au superordre des xénarthres, auquel appartiennent également les paresseux. Les journalistes sont connus pour leur métabolisme extrêmement lent et plus précisément pour l'apport minime de glucose à l'encéphale, les plongeant en permanence dans un état voisin de l'hibernation. Malgré cette déficience mentale, les journalistes ont toutefois créé une protoculture dont l'une des principales manifestations est, outre l'absence totale de recherches personnelles et le recours perpétuel aux "dossiers de presse", un violent désir mimétique (Roberts et al, 1997). Ainsi, Kohnen (2005) a montré qu'il suffisait d'envoyer un être humain (physiquement proche du journaliste, mais bien évidemment à un stade évolutif largement supérieur) dans une rédaction et de lui demander d'enfoncer sa tête dans une corbeille à papier pour que tous les journalistes présents l'imitent dans un délai de trente secondes, avec une progression spatiale proche des modélisations de la vague mexicaine, également baptisée "ola". Aussi longtemps que l'être humain a gardé sa tête dans la corbeille, aucun journaliste n'a esquissé le moindre mouvement pour retirer la sienne. Dans une deuxième expérience (Kohnen, 2006), l'être humain, sa tête plongée cette fois dans un tiroir de bureau, prononçait à haute voix et avec conviction des paroles irrationnelles comme "Ce cheval bleu est le plus beau que j'aie jamais vu" ou "La communauté scientifique est unanime". Aussitôt, les journalistes répétaient ces paroles avec un taux d'exactitude de 95 %, qui tombait toutefois à 35 % après sept minutes (créant ainsi des phrases telles que "Ce cheval scientifique est le plus unanime que la communauté bleue ait jamais vu"), ce que Kohnen explique par le fait que les journalistes se sont rapidement mis à hurler les phrases en question, vraisemblablement de façon à marquer leur appartenance à la harde. J'espère avoir répondu à ta question avec ce résumé de l'éthologie des journalistes.

Téra-lol !

  • 2 weeks later...
Posté

Bonsoir,

Je suis étonné de voir des commentaires anti-scientifiques sur ce forum. Je croyais que le libéralisme croyait en la science.

La science ne sait pas tout. Ca ne veut pas dire qu'elle ne sait rien.

Si la majorité des scientifiques pense que le soleil n'est pas en cause, je ne vois pourquoi j'y serais opposé à moins de connaître le sujet sur le bout des doigt et d'avoir la preuve du contraire.

L'honnêteté intellectuelle impose d'accepter les faits qui ne plaisent pas.

Posté
  Non conservateur a dit :
Bonsoir,

Je suis étonné de voir des commentaires anti-scientifiques sur ce forum. Je croyais que le libéralisme croyait en la science.

La science ne sait pas tout. Ca ne veut pas dire qu'elle ne sait rien.

Bonsoir,

je ne comprends pas ta remarque, c'est justement l'attitude consistant à dire que le débat est clos alors que bien des questions restent à traiter qui est non-scientifique, par définition.

Posté
  Boz a dit :
Bonsoir,

je ne comprends pas ta remarque, c'est justement l'attitude consistant à dire que le débat est clos alors que bien des questions restent à traiter qui est non-scientifique, par définition.

Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression, y lisant les posts, que le débat est clos dans l'autre sens. Ce n'est pas parce qu'il y a des incertitudes que les scientifiques ont tord.

Cela dit, je comprends l'agacement que ça génère chez les personnes sceptiques.

En ce qui me concerne, j'accepte (avec raison, prudence) ce que la communauté scientifique dit, bien que je sache qu'elle ne détient pas la vérité absolue.

Posté
  Non conservateur a dit :
Bonsoir,

Je suis étonné de voir des commentaires anti-scientifiques sur ce forum. Je croyais que le libéralisme croyait en la science.

La science ne sait pas tout. Ca ne veut pas dire qu'elle ne sait rien.

Si la majorité des scientifiques pense que le soleil n'est pas en cause, je ne vois pourquoi j'y serais opposé à moins de connaître le sujet sur le bout des doigt et d'avoir la preuve du contraire.

L'honnêteté intellectuelle impose d'accepter les faits qui ne plaisent pas.

Hey l'ami comme tu y vas, des commentaires anti-scientifique, rien que ca!

Dit moi n'y a t il que l'irradiance qui compte avec le soleil?

Connais tu les theories cosmoclimatiques?

Quel est le R2 Soleil/Temprature? (Question subsidaire et si on le couple en plus a la PDO quel est le nouveau R2)?

Et en comparaison quel est le R2 CO2/Temperature sur les 150 dernieres annees?

Loi de Henri ca te parle? Absence de HotSpot, absence de rechauffement au pole sud, refroidissement des 10 dernieres annees, refroidissement des oceans, est-ce que ca te parle?

Etc, etc, etc…

Si tu te renseignes un peu sur la question tu decouvrira que le pret a penser climatiquement correct a des bases bien flaibles et que s'interroger sur cette question est plutot important etant donne les couleuvres que l'on veut nous faire avaler pour proteger la planete.(Expression risible s'il en est d'ailleurs)

  Citation
En ce qui me concerne, j'accepte (avec raison, prudence) ce que la communauté scientifique dit, bien que je sache qu'elle ne détient pas la vérité absolue.

Et sinon, non il n'y a pas de consensus. A part celui qu'une abstraction mathematique: la temperature moyenne globale a augmentee de 0.7C.

Posté
  Non conservateur a dit :
En ce qui me concerne, j'accepte (avec raison, prudence) ce que la communauté scientifique dit, bien que je sache qu'elle ne détient pas la vérité absolue.

Sur quoi se basent cette raison et cette prudence ? Quelles sont leurs limites (à quelle condition seriez vous capable de changer d'avis par exemple) ? Est ce juste un sentiment (mais ce serait contradictoire avec le début de votre message) ? II doit donc s'agir du résultat d'une réflexion dont vous pouvez nous exposer les grandes lignes. Je n'en doute pas un instant.

Posté
  Non conservateur a dit :
Ce n'est pas parce qu'il y a des incertitudes que les scientifiques ont tord.

Va dire ça à Al Gore, le mec qui vire les scientifiques qui ne communient pas au sein de l'Église de Climatologie :

  Citation
Physics professor William Happer GS ’64 has some tough words for scientists who believe that carbon dioxide is causing global warming.

“This is George Orwell. This is the ‘Germans are the master race. The Jews are the scum of the earth.’ It’s that kind of propaganda,” Happer, the Cyrus Fogg Brackett Professor of Physics, said in an interview. “Carbon dioxide is not a pollutant. Every time you exhale, you exhale air that has 4 percent carbon dioxide. To say that that’s a pollutant just boggles my mind. What used to be science has turned into a cult.”

Happer served as director of the Office of Energy Research in the U.S. Department of Energy under President George H.W. Bush and was subsequently fired by Vice President Al Gore, reportedly for his refusal to support Gore’s views on climate change. He asked last month to be added to a list of global warming dissenters in a Senate Environment and Public Works Committee report. The list includes more than 650 experts who challenge the belief that human activity is contributing to global warming.

http://www.dailyprincetonian.com/2009/01/12/22506/

  Non conservateur a dit :
…j'accepte (avec raison, prudence) ce que la communauté scientifique dit, bien que je sache qu'elle ne détient pas la vérité absolue.

J'imagine que tu te réfères à l'Oregon Petition signée par 31.000 scientifiques américains qui assurent qu'il n'existe aucune preuve de l'influence humaine sur le climat et que, au contraire, il existe des preuves scientifiques sur les effets bénéfiques sur l'environnement de l'augmentation du dioxide de carbone :

  Citation
We urge the United States government to reject the global warming agreement that was written in Kyoto, Japan in December, 1997, and any other similar proposals. The proposed limits on greenhouse gases would harm the environment, hinder the advance of science and technology, and damage the health and welfare of mankind.

There is no convincing scientific evidence that human release of carbon dioxide, methane, or other greenhouse gasses is causing or will, in the foreseeable future, cause catastrophic heating of the Earth's atmosphere and disruption of the Earth's climate. Moreover, there is substantial scientific evidence that increases in atmospheric carbon dioxide produce many beneficial effects upon the natural plant and animal environments of the Earth.

http://www.oism.org/pproject/

Ou alors la déclaration de Leipzig. Ou alors les déclarations des scientifiques russes sur une prochaine glaciation.

Posté

Lucilio, tu mélanges tout. On veut bien entendu parler ici des Scientifiques De La Télé.

C'est pas pareil. Parce que c'est différent.

Posté

Il ne faut pas seulement s'intéresser aux sources qui vont dans le sens que l'on souhaite.

Quelques exemples:

  nikos a dit :
absence de rechauffement au pole sud

Pas si sur:

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/c…011/#xtor=RSS-8

  nikos a dit :
refroidissement des oceans

C'était une erreur de calibration des instruments de mesure :

http://earthobservatory.nasa.gov/Features/OceanCooling/

  nikos a dit :
refroidissement des 10 dernieres annees

Je te l'accorde (mais c'est pas un refroidissement, c'est une absence de progression il me semble)!

  nikos a dit :
Et sinon, non il n'y a pas de consensus. A part celui qu'une abstraction mathematique: la temperature moyenne globale a augmentee de 0.7C.

Le GIEC c'est justement une organisation dont le but est de faire une synthèse des travaux faits de part le monde et qui produit un rapport qui fait concensus justement.

Posté
  Non conservateur a dit :
Il ne faut pas seulement s'intéresser aux sources qui vont dans le sens que l'on souhaite.

Quelques exemples:

Pas si sur:

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/c…011/#xtor=RSS-8

C'était une erreur de calibration des instruments de mesure :

http://earthobservatory.nasa.gov/Features/OceanCooling/

Je te l'accorde (mais c'est pas un refroidissement, c'est une absence de progression il me semble)!

Le GIEC c'est justement une organisation dont le but est de faire une synthèse des travaux faits de part le monde et qui produit un rapport qui fait concensus justement.

Tout ceci a déjà été discuté ici.

Et le GIEC est un groupe de vieux schnoques qui bavent des bêtises politiquement orientées pour gagner des thunes, du pouvoir, et des gonzesses.

C'est pourtant connu.

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