Nick de Cusa Posté 8 juillet 2009 Signaler Posté 8 juillet 2009 …c*n … Oh, tu peux y aller, c'est un nonosse.
Rincevent Posté 8 juillet 2009 Signaler Posté 8 juillet 2009 Je ne comprends pas le point de vue d'Hayek comme vous: le point 2 (taxation uniforme, pas de redistribution) implique une couverture universelle (tout le monde paie (uniformité)), et personne ne s'enrichit au détriment des autres (donc tout le monde touche la retraite en fonction de ses cotisations), ce qui est normal vu le point 3 (besoin global). Donc Hayek ne peut pas sous entendre par "ne réclame pas de monopole" que chacun doit être libre d'adhérer au système ou non, puisque les point 2 et 3 n'auraient pas de sens. Dans un autre domaine, si l'Etat laisse ouvrir des écoles entièrement privées, qui sont libre d'acceuilir les élèves sans restriction, il n'est pas en situation de monopole, même si il est obligatoire de payer ses impôts et d'envoyer ses enfants à l'école. Sauf que le point 1 est prioritaire. Si tu rates le point 1, ce n'est même pas la peine d'aller plus loin. C'est le point 1 qui donne son sens aux deux autres. Exemple de bon raisonnement : Si l'Etat se lance, par exemple, dans la production de voitures, alors ce ne peut être légitime que si le marché de l'automobile est libre, et que la concurrence n'est pas biaisée par le soutien à perte de l'entreprise publique avec l'argent des impôts pris à ses concurrents privés. Exemple de mauvais raisonnement : Si l'Etat n'a pas le droit de financer cette entreprise publique avec l'argent pris à ses concurrents privés, alors la solution réside en l'interdiction pure et simple des concurrents privés, comme ça la concurrence ne sera plus faussée par ce mécanisme. Tu comprends la différence ?
Glockinette Posté 8 juillet 2009 Signaler Posté 8 juillet 2009 Ce qui fait l'unanimité, c'est la nécessité d'assurer ses vieux jours lorsqu'on aura plus la force de travailler, me semble-t'il… Oui, chacun doit être responsable et planifier son avenir, plus ou moins proche. Sinon, vous semblez avoir une vision assez fataliste et triste des choses. Pour vous (sauf erreur de ma part), 60 ans = retraite. Mais vous savez, tout dépend du métier exercé et du caractère de chaque individu. Je connais une personne de plus de 60 ans qui adore ce qu'il fait et travaille tout le temps. Il a toujours 30 ans dans sa tête et est plein d'énergie. Il a grandi dans ce qui était alors un quartier ouvrier du Bronx (ça a évolué dans le mauvais sens depuis); lui et sa famille vivent aujourdhui dans une très jolie brownstone dans le Nord-Ouest de Manhattan. Savez-vous comment et pourquoi cela a été possible? Il n'a pas votre mentalité. Il ne s'est jamais dit: "les autres paieront pour moi", "les autres assureront mes vieux jours". Il a travaillé, il a réussit. Et moi je dis BRAVO! C'est une source d'inspiration pour beaucoup de gens autour de lui. . A mille lieues de la médiocrité qui transpire de votre discours.
Vincemobile Posté 8 juillet 2009 Signaler Posté 8 juillet 2009 Oui, chacun doit être responsable et planifier son avenir, plus ou moins proche. Sinon, vous semblez avoir une vision assez fataliste et triste des choses. Pour vous (sauf erreur de ma part), 60 ans = retraite. Mais vous savez, tout dépend du métier exercé et du caractère de chaque individu. Je connais une personne de plus de 60 ans qui adore ce qu'il fait et travaille tout le temps. Il a toujours 30 ans dans sa tête et est plein d'énergie. Il a grandi dans ce qui était alors un quartier ouvrier du Bronx (ça a évolué dans le mauvais sens depuis); lui et sa famille vivent aujourdhui dans une très jolie brownstone dans le Nord-Ouest de Manhattan. Savez-vous comment et pourquoi cela a été possible? Il n'a pas votre mentalité. Il ne s'est jamais dit: "les autres paieront pour moi", "les autres assureront mes vieux jours". Il a travaillé, il a réussit. Et moi je dis BRAVO! C'est une source d'inspiration pour beaucoup de gens autour de lui. . A mille lieues de la médiocrité qui transpire de votre discours. Assurer ses vieux jours ce n'est pas forcément mal. En théorie, ceci devrait être de la responsabilité et de la liberté de chacun. En gros, si pour des raisons qui me sont propres je souhaite arrêter tôt, alors il faut épargner plus. Et si j'ai envie de travailler plus longtemps, très bien, ceci me permet d'épargner moins et donc d'avoir des revenus disponibles plus élevés. C'est tout. Mais ce n'est pas notre cas, car en France l'Etat intervient et décide pour vous de l'âge de la retraite et de ses modalités.. Et vous n'êtes même pas sûrs d'avoir une retraite après avoir cotisé de manière forcée durant des années. Vu notre système par répartition (magnifique schéma de Ponzi) ce n'est pas gagné.
Invité jabial Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Banque mondiale. Mmmh. Banque->finance->pognon->capitalisme->libéralisme. C'est libéral. Mondial->mondialisation->libre-échange->libéralisme. C'est libéral. C'est sûr, ce machin para-étatique qui tente de réguler par la carotte là où le bâton n'est pas encore possible, c'est libéral. Ou pas Dans la même catégorie : fonds monétaire international, mais aussi et c'est bien plus rigolo, recette générale des finances.
alex6 Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Pour revenir cash, il faut trouver un acheteur, quelque soit la forme de l'investissement. Tu m'interesses, la monnaie va donc disparaitre? comme ca, pfuiit? Il faut revenir à la notion de valeur: si un bien ou un service est utile il a une valeur d'usage: il existe bien une valeur d'usage à la sécurité publique ou à l'éducation. Les services rendus bénévolement ont une valeur d'usage non monétaire. La diférence entre la sphère publique non-marchande et et la sphère privée, c'est l'absence de recherche de profit dans la première. Absolument faux. L'utilite comme la valeur sont relatives aux individus. Il est impossible de donner une valeur a priori a quelque chose. La seule valeur reelle c'est celle qui decoule de la volonte individuelle, le reste c'est du flan socialiste. La sphère non-marchande de l'Etat ne fonctionne guère différement. Les administrations publiques, anticipant l'existence de besoins collectifs, réalisent des investissements publics et embauchent. L'injection de monnaie sous forme de salaires et investissements privés et publics engendre la production de biens privés marchands et de biens publics non marchands. Le paiement de l'impôt vient exprimer l'accord de la population pour que soient assurés ces services. Je m'arrete la, c'est surrealiste. Le paiement de l'impot exprime simplement la repression de l'appareil etatique, le cote citoyen c'est vraiment le truc pipeau des bobos cherchant a se donner bonne conscience. A partir du moment ou je ne veux pas du systeme de repartition, je dois avoir la liberte de preparer ma retraite comme bon me semble, point. Il y a de la place entre les libertariens et les socialistes. Economiquement je me sens clairement libertarien, je bloque plus du cote des moeurs et de la morale. Ces dernieres par ailleurs sont encore moins respectees par les socialistes dont tu fais bien partie. Certes en France tu serais probablement catalogue neo-liberal, simplement parceque tu poses des question…
Saxval Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Sauf que le point 1 est prioritaire. Si tu rates le point 1, ce n'est même pas la peine d'aller plus loin. C'est le point 1 qui donne son sens aux deux autres.Exemple de bon raisonnement : Si l'Etat se lance, par exemple, dans la production de voitures, alors ce ne peut être légitime que si le marché de l'automobile est libre, et que la concurrence n'est pas biaisée par le soutien à perte de l'entreprise publique avec l'argent des impôts pris à ses concurrents privés. Exemple de mauvais raisonnement : Si l'Etat n'a pas le droit de financer cette entreprise publique avec l'argent pris à ses concurrents privés, alors la solution réside en l'interdiction pure et simple des concurrents privés, comme ça la concurrence ne sera plus faussée par ce mécanisme. Tu comprends la différence ? Je vous suis tout à fait, c'est bien pour ça que la notion d'absence de monopole chez Hayek ne doit pas se comprendre de manière "horizontale", mais "verticale": l'Etat ne doit pas couvrir TOUS les besoins dans un domaine donné, mais pas pour tout le monde ("vertical"), seulement une petite partie, de base, mais pour tout le monde ("horizontal"), pour les "extras" le marché est là. L'Etat n'a pas à constuire de voiture, qui ne saurait être un beson de base unniversel. Par contre il peut constuire des routes, utile à tous et couvrant des besoins de base en terme de mobilité (à pied, à vélo, ou en char à boeufs pour les plus démunis…) Et ça tombe bien, Hayek pensait que la gestion de l'infrastructure routière devait être du ressort de l'Etat… Banque mondiale.Mmmh. Banque->finance->pognon->capitalisme->libéralisme. C'est libéral. Mondial->mondialisation->libre-échange->libéralisme. C'est libéral. C'est sûr, ce machin para-étatique qui tente de réguler par la carotte là où le bâton n'est pas encore possible, c'est libéral. Ou pas Dans la même catégorie : fonds monétaire international, mais aussi et c'est bien plus rigolo, recette générale des finances. En effet, mais encore une fois, j'illustrais que les Etats ne sont pas forcément contre la capitalisation…
Saxval Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Tu m'interesses, la monnaie va donc disparaitre? comme ca, pfuiit? Il me semble que beaucoup ici prédise une hyperinflation galopante… Absolument faux. L'utilite comme la valeur sont relatives aux individus. Il est impossible de donner une valeur a priori a quelque chose. La seule valeur reelle c'est celle qui decoule de la volonte individuelle, le reste c'est du flan socialiste. Donc l'utilité de la monnaie est relative, et si la majorité n'en a l'utilité, elle disparaît, pfffuit ! Et celà malgré votre volonté individuelle qui désire croire en sa valeur… Je m'arrete la, c'est surrealiste.Le paiement de l'impot exprime simplement la repression de l'appareil etatique, le cote citoyen c'est vraiment le truc pipeau des bobos cherchant a se donner bonne conscience. A partir du moment ou je ne veux pas du systeme de repartition, je dois avoir la liberte de preparer ma retraite comme bon me semble, point. Les vrais "citoyens" dans l'histoire ce sont les entrepreneurs, qui arrivent à monter des affaires de manière rentable qui prennent en compte les ponctions étatiques. Ce sont eux qui paient les salaires, salaires qui permettent de payer ses impôts (sinon il n'y aurait personne pour travailler…)
Fedaykin Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Saxval, Je crois que vous partez d'un postulat complètement faux. Épargner pour sa retraite librement, ça ne veut pas dire mettre de l'argent de côté en espérant que ça vaille quelque chose dans 50 ans. C'est confier son patrimoine à des (oui de préférence plusieurs) professionnels qui gèrent ça pour vous, fait "vivre" cet argent. Mais que l'on peut retirer à tout moment pour le placer ailleurs si on s'aperçoit que l'argent est mal géré, les placements trop risqués. Alors qu'au contraire, avec la répartition obligatoire, on [ironie]épargne[/ironie] de l'argent qui est en fait complètement bouffé immédiatement. Je ne vois vraiment pas comment on peut encore vouloir de ce système. Les vrais "citoyens" dans l'histoire ce sont les entrepreneurs, qui arrivent à monter des affaires de manière rentable qui prennent en compte les ponctions étatiques. Ce sont eux qui paient les salaires, salaires qui permettent de payer ses impôts (sinon il n'y aurait personne pour travailler…) Peut ête… Mais les meilleurs entrepreneurs aujourd'hui ce sont ceux qui arrivent le mieux à profiter des subsides étatiques
h16 Posté 9 juillet 2009 Auteur Signaler Posté 9 juillet 2009 Je crois que vous partez d'un postulat complètement faux. understatement of the year.
john_ross Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Croire que c'est l'entrepreneur qui fait vivre le salarié mais quelle blague c'est au moins aussi stupide que de dire que c'est le salarié qui fait vivre l'entrepreneur. En fait le contrat qui lie le salarié et l'entrepreneur est un contrat win-win (sinon on se demande bien pourquoi les deux parties signeraient) j'échange mon travail contre un salaire et en contre partie je laisse une partie du fruit de mon travail à l'entrepreneur (et une beaucoup plus grosse à l'état), tout le monde y trouve son compte. Youpi tralala.
Saxval Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Croire que c'est l'entrepreneur qui fait vivre le salarié mais quelle blague c'est au moins aussi stupide que de dire que c'est le salarié qui fait vivre l'entrepreneur.En fait le contrat qui lie le salarié et l'entrepreneur est un contrat win-win (sinon on se demande bien pourquoi les deux parties signeraient) j'échange mon travail contre un salaire et en contre partie je laisse une partie du fruit de mon travail à l'entrepreneur (et une beaucoup plus grosse à l'état), tout le monde y trouve son compte. Youpi tralala. Mais je ne dis pas autre chose ("sinon, il n'y aurait personne pour travailler"). Simplement le premier pas est fait par l'entrepreneur, qui anticipe la demande solvable, rassemble des capitaux, achète (ou construit) l'outil de production: c'est pas pour rien qu'il s'appelle entrepreneur. Et comme vous le dites, tout le monde y trouve son compte, y compris l'Etat .
Saxval Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Oui, chacun doit être responsable et planifier son avenir, plus ou moins proche. Sinon, vous semblez avoir une vision assez fataliste et triste des choses. Pour vous (sauf erreur de ma part), 60 ans = retraite. Mais vous savez, tout dépend du métier exercé et du caractère de chaque individu. Je connais une personne de plus de 60 ans qui adore ce qu'il fait et travaille tout le temps. Il a toujours 30 ans dans sa tête et est plein d'énergie. Il a grandi dans ce qui était alors un quartier ouvrier du Bronx (ça a évolué dans le mauvais sens depuis); lui et sa famille vivent aujourdhui dans une très jolie brownstone dans le Nord-Ouest de Manhattan. Savez-vous comment et pourquoi cela a été possible? Il n'a pas votre mentalité. Il ne s'est jamais dit: "les autres paieront pour moi", "les autres assureront mes vieux jours". Il a travaillé, il a réussit. Et moi je dis BRAVO! C'est une source d'inspiration pour beaucoup de gens autour de lui. . A mille lieues de la médiocrité qui transpire de votre discours. eh non, par chez nous c'est retraite à 65ans, mais vous pouvez continuer à travailler, l'Etat ne vous en empêche pas: il l'encourage même, par exemple en défiscalisant l'épargne retraite volontaire jusqu'à 70ans… Quand à ma soit disante mentalité d'assité, je vous répète que je capitalise pour ma retraite, même qu'une bonne partie est investi dans ma maison… Simplement je reste modeste, et je ne me dis pas que c'est parce que je suis super-compétitif, super-prévoyant, super bosseur, et super intelligent que je peux compter sur une bonne retraite: je constate que quelque soit le système ce sont les actifs qui paient pour la retraite des inactifs. Puisque vous aimez les exemple concret: ma maison je l'ai acheté à un couple de jeunes retraités, petits commerçants indépendants, qui en dehors du minimum par répartition, était entièrement libre de gérer leur retraite (la capitalisation obligatoire, ça ne concerne que les salariés). Eh bien il m'ont raconté qu'ils ont galéré pendant 1 année avant de trouver un acheteur, et qu'ils étaient très angoissé et criblé de dettes: sans l'argent de la maison, il ne pouvait pas s'en sortir. Comme vous le devinez, j'ai fait une très bonne affaire . Vous voyez bien, que même en étant prévoyant, ce sont toujours les actifs qui financent la retraite au moment où on la prend…
john_ross Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Vous voyez bien, que même en étant prévoyant, ce sont toujours les actifs qui financent la retraite au moment où on la prend… Non, la preuve ils auraient très bien pu vendre leur maison à des retraités. Vous refusez de comprendre que l'on est pas obligé de vendre son capital quand on part à la retraite et qu'on est encore moins obligé de le vendre à un actif. Vous pouvez parfaitement épargner en cash si vous le désirez, évidemment c'est moins rentable que d'investir dans du capital mais vous pouvez le faire. Alors que dans le système par répartition c'est forcément les actifs qui payent votre retraite.
h16 Posté 9 juillet 2009 Auteur Signaler Posté 9 juillet 2009 Quand à ma soit disante mentalité d'assité, Soi-disant, assisté. Non non, pas soi-disant. Tu es un assisté. Assume, quoi. Tu as signé un contrat social pour ça. Avec ton sang. Et celui des zimbabwéens. Vilain garçon.
kolb Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Comme vous le devinez, j'ai fait une très bonne affaire . Vous voyez bien, que même en étant prévoyant, ce sont toujours les actifs qui financent la retraite au moment où on la prend… Sois certain que tu l'a payée beaucoup plus que ce qu'elle aurait valu dans des conditions plus libérales. Si généralement l'on paye des impôts de 60% en payer "que" 55 c'est faire une bonne affaire?
Glockinette Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 Sois certain que tu l'a payée beaucoup plus que ce qu'elle aurait valu dans des conditions plus libérales.Si généralement l'on paye des impôts de 60% en payer "que" 55 c'est faire une bonne affaire? + 1.
Vincemobile Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 + 1. D'accord en effet. Sur les retraites par répartition on oublie trop souvent le le prix très élevé payé par les cotisants. Sachant que votre employeur paye 100, il vous reste grosso modo 60 en net (charges patronales et salariales déduites). Votre cotisation retraite représente environ 15% du salaire total versé chaque mois par l'employeur soit 15. Si vous capitalisiez cette somme vous auriez un capital important, augmenté des intérêts. Je ne pense pas que vous soyiez perdant (je ne fais pas la simulation mais je suis sûr que d'autres ont les éléments détaillés à leur disposition). Mieux ce système est bien plus souple que l'actuel. Aujourd'hui les travailleurs "atypiques" qui par contrainte ou par choix alternent période d'activité (CDD…) et période de "chômage" sont pénalisés dans le calcul des trimestres. Alors qu'ils pourraient dans un système par capitalisation augmenter leur effort d'épargne lors des périodes d'emploi, le réduire lors des périodes d'inactivité. De même, on pourrait adapter l'âge de la retraite : si je veux partir plus tôt à la retraite il faut simplement cotiser plus. Et on sort des discours débiles sur la durée de cotisation ou sur l'âge de départ. C'est à la carte. Le problème en fait, c'est le passage de la répartition (Schéma de Ponzi like) à la capitalisation. Les personnes qui ont cotisé pendant 40 ans (contraintes et forcées) comment leur assure t-on une retraite ? C'est le gros souci. Est-ce qu'on a eu des exemples de substitution d'un système à l'autre d'ailleurs (ça peut faire l'objet d'un autre fil peut-être).
john_ross Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29957
Vincemobile Posté 9 juillet 2009 Signaler Posté 9 juillet 2009 http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29957 Merci !
Bastiat Posté 11 juillet 2009 Signaler Posté 11 juillet 2009 Vous voulez une autre citation de Hayek ?Hayek réfléchit comment doit fonctionner l'Etat pour être compatible avec les principes libéraux, ce qui ne fait pas de facto de lui un socialiste. Dans notre discussion, on peut même dire que la retraite par répartition "modérée" répond aux conditions posées par Hayek: Universalité des besoins (tout le monde devient vieux), cotisations sur des règles précises et uniforme (par exemple % du salaire, point de TVA), pas ou peu de redistribution, (plafonnement des cotisations, comme je le disais plus haut), et place pour une solution de marché (plafonnement des rentes: elle couvrent le minimum, chacun peut choisir une solution "privée" si il a besoin de plus). La pensée d'Hayek offre une certaine souplesse sur ce type de considération. Cependant quelques remarques sont nécessaires 1 - Plus l'immixtion de l'état est forte sur le marché, plus il censure l'information sur ce qu'il est possible d'obtenir par le marché, information nécessaire au progrès pour Hayek. Celà exclue les ruses typiques des hommes de l'état comme l'illusion fiscale visant à cacher les coûts réels ou des services flous comme l'attribution de points de retraites dont la valeur sera in finé décidée par l'état, et que l'on nommerait à juste titre escroquerie si le privé les pratiquait (et incidament on ne trouverait pas beaucoup de types assez crétin pour les signer). 2 - Il répète ici ce que Adam Smith disait de l'impôt. Évidement je n'ai jamais entendu un promoteur de la retraite collective dépourvu d'une volonté de redistribution. La quasi totalité des Électeurs socialiste étant aussi voleurs, il n'y aurait probablement personne pour voter un tel projet. Les électeurs réellement soucieux du bien être des autres, c'est à dire, non pas voleurs mais charitables, préféreraient probablement d'autres moyens d'action, comme des déduction sur les dons à des organisations trés librement choisies. 3 - Ce critère implique une forte concurence politique typiquement de petites unité territoriales libres comme on trouve plûtot en Suisse, afin qu'il soit raisonnablement possible d'admettre que ceux qui y restent, le font par choix et adhésion au systéme proposé et non par peur de perdre leur travail ou leur vie de famille en déménageant. Je suis d'avis que la bonne taille pour une collectivité locale est d'avoir une administration d'une taille comparable à ce qui se pratique pour les associations ou les entreprises, il y a bien peux d'hommes capables de diriger efficacement des dizaines de milliers de personnes. On a donc pour résumer, de petites interventions avec de petits moyens relativement à un groupe déjà petit par ailleurs. Dans les faits, vous devez bien admettre que les critères de Hayek sont extrêmement restrictifs, il est certain qu'aucun des systèmes obligatoires actuels n'y résisterait.
Saxval Posté 13 juillet 2009 Signaler Posté 13 juillet 2009 La pensée d'Hayek offre une certaine souplesse sur ce type de considération. Cependant quelques remarques sont nécessaires 1 - Plus l'immixtion de l'état est forte sur le marché, plus il censure l'information sur ce qu'il est possible d'obtenir par le marché, information nécessaire au progrès pour Hayek. Celà exclue les ruses typiques des hommes de l'état comme l'illusion fiscale visant à cacher les coûts réels ou des services flous comme l'attribution de points de retraites dont la valeur sera in finé décidée par l'état, et que l'on nommerait à juste titre escroquerie si le privé les pratiquait (et incidament on ne trouverait pas beaucoup de types assez crétin pour les signer). 2 - Il répète ici ce que Adam Smith disait de l'impôt. Évidement je n'ai jamais entendu un promoteur de la retraite collective dépourvu d'une volonté de redistribution. La quasi totalité des Électeurs socialiste étant aussi voleurs, il n'y aurait probablement personne pour voter un tel projet. Les électeurs réellement soucieux du bien être des autres, c'est à dire, non pas voleurs mais charitables, préféreraient probablement d'autres moyens d'action, comme des déduction sur les dons à des organisations trés librement choisies. 3 - Ce critère implique une forte concurence politique typiquement de petites unité territoriales libres comme on trouve plûtot en Suisse, afin qu'il soit raisonnablement possible d'admettre que ceux qui y restent, le font par choix et adhésion au systéme proposé et non par peur de perdre leur travail ou leur vie de famille en déménageant. Je suis d'avis que la bonne taille pour une collectivité locale est d'avoir une administration d'une taille comparable à ce qui se pratique pour les associations ou les entreprises, il y a bien peux d'hommes capables de diriger efficacement des dizaines de milliers de personnes. On a donc pour résumer, de petites interventions avec de petits moyens relativement à un groupe déjà petit par ailleurs. Dans les faits, vous devez bien admettre que les critères de Hayek sont extrêmement restrictifs, il est certain qu'aucun des systèmes obligatoires actuels n'y résisterait. Bien sûr que le système de répartition unique et unniversel à la Française n'est pas compatible avec la conception de l'Etat d' Hayek ! Non, je parle bien d'un système de retraite par répartition minimal, qui assure une rente proche du "minimum vital", mais que ne serait pas pour autant une aide sociale: il faudrait cotiser pour y avoir droit. Celà laisse place à la responsabilité individuelle et aux solutions de marché. Même au Chili il existe une retraite minimale, financé par les impôts. Je pense que ce système est plus redistributif et privélégiant un groupe particulier de personne qu'un vrai système minimal par répartition. Quand au restriction que porte Hayek, je me demande toujours comment il justifie un salaire unniversel… j'ai bien du mal à le suivre sur cette voie là
Rincevent Posté 13 juillet 2009 Signaler Posté 13 juillet 2009 Quand au restriction que porte Hayek, je me demande toujours comment il justifie un salaire unniversel… j'ai bien du mal à le suivre sur cette voie là En gros, un SMIG tel qu'il a été créé en France aurait pu lui convenir : à cette époque, seuls 3 000 salariés touchaient un salaire aussi bas. En fait, Hayek accepte un salaire minimum à condition qu'il n'ait pas de conséquences néfastes, c'est à dire à condition qu'il soit inutile.
Bastiat Posté 14 juillet 2009 Signaler Posté 14 juillet 2009 Bien sûr que le système de répartition unique et unniversel à la Française n'est pas compatible avec la conception de l'Etat d' Hayek !Quand au restriction que porte Hayek, je me demande toujours comment il justifie un salaire unniversel… j'ai bien du mal à le suivre sur cette voie là Tu as très bien compris, je ne parlais nullement du système français, mais bien de ta proposition. Il faut prendre avec des pincettes toutes les propositions concrètes de Hayek, il ne cherche souvent pas à les justifier autrement que par sa sensibilité personnelle. Il n'est pas aprioriste comme un Rothbard. Il est évolutionniste. La concurence est un processus de découverte. Pour lui c'est la concurence entre des groupes ayant des règles différentes qui fait émerger les bonnes solutions à long et très long terme.
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