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Lycéens exclus, bagarres et intidimidations


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On continue sur le chapitre "Novlangue". Nous passons de la catégorie Petits-Fours à la catégorie Cahiers Lycéens, mais le principe reste le même :

http://www.liberation.fr/societe/010131026…asse-dangereuse

Un lycéen exclu, trois mis en examen, un professeur avec trois jours d’incapacité de travail après avoir été jeté au sol par un policier, aucun cours depuis la rentrée… Depuis le dépôt d’une plainte par la proviseure à l’encontre de trois élèves, le lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine) s’enfonce dans la crise. Les élèves, soutenus par une bonne partie des enseignants, demandent le retrait de la plainte. En face, la proviseure et sa hiérarchie refusent.

Tout a commencé le 19 décembre. Ce jour-là, Christophe, 17 ans, redoublant en seconde, passe en conseil de discipline. Motif : 70 demi-journées d’absence. Il est exclu. A l’annonce de la décision, le lycéen et les deux déléguées, Gaëlle, 18 ans, en terminale L, et Sarah, 17 ans, en première techno, explosent de colère. Elles accusent la proviseure d’avoir fait payer C. pour avoir été l’un des animateurs des blocages contre les réformes Darcos. La mobilisation va continuer de plus belle, avertissent les lycéens, qui s’échauffent : «Vous allez voir, le lycée va cramer…»

Notez : la proviseure, provenance de proviseur, comme un balein qui fait une baleine ou un grenouill qui fait une grenouille.

Notez : 70 demi-journées. Une paille. Ca fait 35 jours pleins. Soit 1 mois et demi. Discret.

Notez : "explosent de colère" et le "le lycée va cramer".

Ce n'est pas de l'intimidation. C'est de l' engagement militant.

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Les lycéens manipulés

Manifestations. L'ultragauche attise la contestation.

Fabrice Madouas, le 18-12-2008

(…)

Le 11 décembre, c’est le proviseur du lycée Gaston-Darboux, à Nîmes, qui est blessée au cours d’une manifestation : « Des jeunes lycéens ou non-lycéens s’étaient regroupés. Plusieurs jeunes qui voulaient bloquer l’entrée du lycée [l’]ont bousculée violemment et projetée contre la grille du portail », a expliqué le recteur d’académie, Christian Nique. La victime, « qui souffre de contusions diverses, notamment au bras et au sternum », a porté plainte pour violences involontaires. « À Brest, une dizaine de personnes ont blessé un chef d’établissement qui a dû être conduit à l’hôpital, ajoute Aymeric Lambey. Le proviseur du lycée Pagnol de Marseille a été victime d’une agression qui aurait pu être très grave ».

Le 5 décembre, une dizaine de manifestants ont dégradé les locaux du lycée privé de l’Oratoire, à Auch (Gers). Ils ont été interpellés. Au ministère, on parle de « casseurs cagoulés, qui pénètrent dans les établissements dans le but de saccager ». D’autres incidents violents se sont déroulés dans l’académie de Rennes, notamment à Brest où des jeunes ont affronté les gendarmes mobiles.

Soixante véhicules ont été incendiés ou vandalisés en marge de manifestations à Montpellier. À Bordeaux, un lycéen a été condamné à trois mois de prison ferme pour “violence aggravée sur un policier”. Dans les Bouches-du-Rhône, les représentants des chefs d’établissement, reçus au rectorat le 5 décembre, ont fait part de « l’inquiétude et de l’exaspération des personnels de direction » face à des mouvements caractérisés « par une agressivité inconnue à ce jour et une quasi-impossibilité de dialogue avec les lycéens », qui n’ont parfois « même pas de slogans ».

« C’est un mouvement très déstructuré, confirmait l’entourage du ministre. Les revendications restent floues et les interlocuteurs introuvables ». « C’est un milieu très volatil », ajoute Philippe Tournier. Les organisations “officielles”, la FIDL et l’UNL, rivales quoique de gauche (la première est proche de Julien Dray, la seconde de Benoît Hamon), ont appelé à manifester le 18 décembre, mais elles ne contrôlent pas le mouvement. Xavier Darcos avait pris soin de les associer à la préparation de sa réforme.

Certains déplorent, comme Philippe Tournier, que le ministère n’ait pas poussé plus loin la concertation, mais « deux protocoles d’accord ont été signés au mois de juin dernier, rappelle Xavier Darcos, avec les organisations représentatives des personnels de direction et des enseignants, d’une part, et les organisations lycéennes, d’autre part ». La réforme reportée prévoit, notamment,de consacrer trois heures à l’accompagnement personnalisé, dans le but d’aider l’élève à préciser son projet professionnel, donc à s’orienter intelligemment – ce qui figure parmi les revendications des syndicats lycéens.

Des professionnels de l’agitation, plus âgés et déterminés

Alors, pourquoi ? « Il y a sûrement des forces militantes mobilisées » derrière ces exactions, avance Philippe Guittet. Bon nombre de proviseurs ont noté la présence, parmi les manifestants les plus violents, de jeunes « plus âgés, très déterminés, des professionnels de la manifestation ». En un mot,des “autonomes” d’extrême gauche, comme ceux qu’on a vus s’attaquer aux forces de l’ordre, en Grèce, ces derniers jours (lire page 38).

Ce qui se déroule à Athènes pourraitil arriver en France ? Sur les blogs, en tout cas, bon nombre d’internautes (parmi lesquels des enseignants) prêchent la désobéissance civile, chère à l’ultragauche : « Je pense que seule l’action radicale peut avoir aujourd’hui un sens qui ne sera ni brouillé par les médias ni manipulé par les appareils », écrit une institutrice, citée par le Monde, qui préconise des « plantages informatiques ».

Tout au long de la semaine, la gauche “institutionnelle”a soufflé sur les braises en se référant constamment – et très imprudemment – aux émeutes grecques. L’Unef appelle les étudiants à la « solidarité » avec la jeunesse grecque, contre la « répression policière ». «Toutes les conditions sont en train de se réunir pour des confrontations sociales très violentes, déclare le ségoléniste Julien Dray. Le syndrome grec menace l’ensemble des pays. » « Ce qu’on voit en Grèce n’est pas du tout, malheureusement, hors du champ de ce qui peut arriver en France », ajoute Laurent Fabius, proche de Martine Aubry. Jack Lang a même osé une autre comparaison : « L’éducation nationale, ce sera votre Viêtnam à vous », a-t-il lancé à Xavier Darcos, qu’il accuse carrément de jouer à « l’incendiaire » !

(…)

http://www.valeursactuelles.com/public/val…article_id=3803

Posté

Dans la catégorie novlangue, on remarquera le nouveau sens associé au terme "désobéissance civile" , utilisé par l'aile gauchiste de la corporation des ensaignants pour exciter les élèves dont il se servent comme une armée de fantassins à la solde du mammouth national, en les poussant à commettre des violences dans la rue.

Ce qui se déroule à Athènes pourrait-il arriver en France ? Sur les blogs, en tout cas, bon nombre d’internautes (parmi lesquels des enseignants) prêchent la désobéissance civile, chère à l’ultragauche : « Je pense que seule l’action radicale peut avoir aujourd’hui un sens qui ne sera ni brouillé par les médias ni manipulé par les appareils », écrit une institutrice, citée par le Monde

Ce concept à l'origine éminemment libéral signifiait : action pacifique de résistance à l'oppression, en réponse à la violation des droits civils individuels par l'autorité politique, dont la manifestation est un ultime recours après que toutes les autres procédures légales aient échoué. Il ne s'agit en aucune façon d'un refus de la loi par le désordre, mais de la réaffirmation du Droit et de l'ordre.

Désobéissance civile

John Rawls définit la désobéissance civile comme un acte public, non violent et conscient contraire à la législation et fait pour modifier la loi ou la politique du gouvernement. La désobéissance civile est un acte politique d'une part parce qu'il s'adresse à la majorité des citoyens et d'autre part parce qu'il est guidé par des principes moraux. Enfin, il doit être public et non violent. En effet il s'agit de montrer aux autres ses convictions morales et politiques, il s'agit de faire appel au sens de la justice ou du Droit des autres. En revanche, la désobéissance civile n'est pas le rejet de la Loi ou du Droit en soi. Enfin, il s'agit d'un refus conscient de se conformer à la législation ou à la loi.

Il s'agit :"d'en appeler aux autres, qu'ils se mettent à notre place, et qu'ils reconnaissent qu'ils ne peuvent s'attendre à ce que l'on acquiesce indéfiniment aux termes qu'ils nous imposent"

Il y a quelques exemples institutionnalisés de refus de se conformer à la loi. Le refus de la conscription qui a donné naissance au statut d'objecteur de conscience. Le refus de pratiquer l'avortement pour un médecin ou un journaliste de révéler les sources de ses informations avec la clause de conscience. D'autres ne le sont pas. Refuser de déclarer la naissance de ses enfants à la Mairie, de répondre au recensement, de ne pas porter de ceinture de sécurité dans sa voiture, de ne pas payer ses impôts ou d'adhérer à la sécurité sociale etc., sont sanctionnés par la loi.

http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displ…hp?articleId=65

Pour aller plus loin, lire

Du devoir de désobéissance civile 1849

par David Thoreau

Esquisse d'une théorie de la désobeissance civile

Par J.Rawls

Le mystère de l'obéissance civile

par Bertrand de Jouvenel , chapitre premier de "Du pouvoir" 1942

http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displ…hp?articleId=65

Or, que signifie à présent le terme désobéissance civile, après son traitement à la moulinette altersémantique? Il ne s'agit plus à proprement parler de résistance civile, mais de "résistance civique altercitoyenne" qui n'a plus rien de pacifique.

Il signifie en fait précisément le sens contraire : terrorisme révolutionnaire, loi de la jungle, exercés par des bandes armées lors de manifestations festives violentes prenant n'importe quel fumeux prétexte, où le rite est de cramer des bagnoles et commettre des agressions sur les personnes. Ou encore défoulement collectif et panurgique, encagoulé, pour défendre par la manière forte les privilèges de syndicats ou de partis. Il s'agit de la négation même du Droit, en lui substituant le désordre.

Bref, la guerre c'est la paix; la liberté c'est l'esclavage.

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Je pense que seule l’action radicale peut avoir aujourd’hui un sens qui ne sera ni brouillé par les médias ni manipulé par les appareils

action radicale, comme changer mon mot de passe WoW ? ou comme changer mon fond d'ecran de portable?

ahhhh nooon action radicale comme jeter une chaise et casser une vitrine? ou bruler une voiture ?

je vois deux choses completement differentes et sans relation: d'un cote des 'jeunes' lyceens-etudiants eduques a gueuler, defiler et contester, de l'autre la generation caillera, qui se contente de profiter du moment pour s'amuser.

Au lieu d'hier, ou c'etait les etudiants face aux flics, on se retrouve avec une situation ou les contestataires (etudiants et profs) sont pris entre les forces de l'ordre et les joyeux organisateurs de la 'fete de la depouille' du 21 juin, et qu'on confonds allegrement les deux.

Posté
Je trouve ça un peu douteux d'utiliser des termes comme extrême-gauche, ultra-gauche, mouvements autonomes sans prendre la peine de les définir, ni de les nommer.

Ce qui est étonnant dans ces mouvements, c'est que d'une manière ils combattent l'état pour en assurer son renforcement.

Ils ne combattent pas l'état en soi, ils refusent juste tous ce qui ne les conviennent pas. Ce sont des graines de tyrans.

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C'est très pratique de dire "ils sont manipulés par ….", ça évite de se pencher sur la réforme en question ou même de se demander pourquoi tellement d'entre eux d'un seul coup semblent écouter les "manipulateurs".

Enfin je dis ça je dis rien ….

Posté
C'est très pratique de dire "ils sont manipulés par ….", ça évite de se pencher sur la réforme en question ou même de se demander pourquoi tellement d'entre eux d'un seul coup semblent écouter les "manipulateurs".

Enfin je dis ça je dis rien ….

Tu crois franchement que ces élèves connaissent la reforme en question ?

Posté

Aucune idée concernant ce mouvement. Mais on disait la même chose pendant le CPE et je pense qu'il devais avoir au moins autant de gens qui disaient "ils sont manipulés !" sans savoir quoique ce soit sur la réforme que d'étudiants qui étaient contre sans en savoir plus.

Posté
Tu crois franchement que ces élèves connaissent la reforme en question ?

S'il la connaissait, ils aurait plutôt des raisons d'en être heureux, elle va encore plus loin dans l'uniformisation..

Posté

D'après la gamine interviewé hier à la radio, ils ne se battent plus contre la réforme (vu qu'elle est retirée pour le moment), mais contre les suppressions de postes. Et la gamine disait que c'était un préambule à toute éventuelle discussion avec Darcos.

Posté

Au sujet de la desobeissance civile, MLK disait qu'elle etait juste a partir du moment ou l'on assumait et acceptait la punition légale. J'appelle ca de la desobeiance civile sans couilles. Comment reconcilier la perception de l'injustice avec un positivisme juridique servile. Minable.

Posté

Étant dans la place, je vous confirme que le "rebelle" moyen est strictement incapable d'énoncer de manière claire et compréhensible les raisons de son action militante. Des bœufs.

Mais de gauche, donc par définition forcément beaucoup plus intelligent, cultivé et citoyen que le premier néo-nazi (qu'on ne voit jamais, d'ailleurs) venu. Un bœuf de premier choix, quoi.

Posté
Étant dans la place, je vous confirme que le "rebelle" moyen est strictement incapable d'énoncer de manière claire et compréhensible les raisons de son action militante. Des bœufs.

Mais de gauche, donc par définition forcément beaucoup plus intelligent, cultivé et citoyen que le premier néo-nazi (qu'on ne voit jamais, d'ailleurs) venu. Un bœuf de premier choix, quoi.

D'ailleurs c'est le traitement médiatique (radio, photos des journaux) qui donne l'impression de voir plus de femmes derrière ce mouvement ou c'est réellement le cas ?

Posté
action radicale, comme changer mon mot de passe WoW ? ou comme changer mon fond d'ecran de portable?

ahhhh nooon action radicale comme jeter une chaise et casser une vitrine? ou bruler une voiture ?

je vois deux choses completement differentes et sans relation: d'un cote des 'jeunes' lyceens-etudiants eduques a gueuler, defiler et contester, de l'autre la generation caillera, qui se contente de profiter du moment pour s'amuser.

Au lieu d'hier, ou c'etait les etudiants face aux flics, on se retrouve avec une situation ou les contestataires (etudiants et profs) sont pris entre les forces de l'ordre et les joyeux organisateurs de la 'fete de la depouille' du 21 juin, et qu'on confond allegrement les deux.

Il y a de ça. Mais il ne faut pas écarter aussi les interpénétrations de groupes de branleurs, le mix'n'match entre caillera & aristobolchos.

Tu crois franchement que ces élèves connaissent la reforme en question ?

Je vais plus loin : je vous mets au défi de trouver le texte de cette réforme, estampillée République Française. Vous trouverez moult extrapolations sur des sites + ou - douteux, mais le truc machin officiel, nada, quedal, zilch, zip, rien.

D'ailleurs, j'en touche un mot ici.

D'ailleurs c'est le traitement médiatique (radio, photos des journaux) qui donne l'impression de voir plus de femmes derrière ce mouvement ou c'est réellement le cas ?

Non, ça c'est ton petit biais libidineux. Coquin, va.

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Étant dans la place, je vous confirme que le "rebelle" moyen est strictement incapable d'énoncer de manière claire et compréhensible les raisons de son action militante. Des bœufs.

Mais de gauche, donc par définition forcément beaucoup plus intelligent, cultivé et citoyen que le premier néo-nazi (qu'on ne voit jamais, d'ailleurs) venu. Un bœuf de premier choix, quoi.

Des collègues indignés t'on traité de social-traître? De mauvais citoyen?

As-tu reçu des sollicitations pour participer à cette pseudo "désobéissance civile"?

Dites-nous tout, agent Boz… :icon_up:

D'ailleurs c'est le traitement médiatique (radio, photos des journaux) qui donne l'impression de voir plus de femmes derrière ce mouvement ou c'est réellement le cas ?

Il y a en effet un rapport selon moi. Les femmes ont pris le pouvoir dans les média, surtout à la télé, dans les rédactions et les jités.

Or on observe une féminisation similaire dans l'éducation nationale, en même temps que la chute dramatique du niveau et une augmentation de l'embrigadement de la jeunesse, à qui est enseignée massivement la victimisation, la perfidie et le ressentiment.

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Bon courage à lui, vu les pouilleuses que c'est.

"Boudins", "Pouilleuses",… Ash manifesterait-il un certain sentiment de dédain envers les femmes ?

Posté
"Boudins", "Pouilleuses",… Ash manifesterait-il un certain sentiment de dédain envers les femmes ?

Envers celles-là, c'est excusable.

Posté
Il y a en effet un rapport selon moi. Les femmes ont pris le pouvoir dans les média, surtout à la télé, dans les rédactions et les jités.

Or on observe une féminisation similaire dans l'éducation nationale, en même temps que la chute dramatique du niveau et une augmentation de l'embrigadement de la jeunesse, à qui est enseignée massivement la victimisation, la perfidie et le ressentiment.

Pas besoin de voir le nom de l'auteur pour te reconnaître là :icon_up:

Posté
C'est très pratique de dire "ils sont manipulés par ….", ça évite de se pencher sur la réforme en question ou même de se demander pourquoi tellement d'entre eux d'un seul coup semblent écouter les "manipulateurs".

Enfin je dis ça je dis rien ….

J'ai été lycéen. A l'époque il y avait aussi de looongues grèves auxquelles j'ai bien sûr participé : rien ne vaut 2 ou 3 semaines à ne rien faire (ok, à pouvoir ne rien faire où on veut). Les revendications de l'époque ? Aucune idée. Je ne les ais jamais connues.

Posté
Pas besoin de voir le nom de l'auteur pour te reconnaître là :icon_up:

Concernant cet aspect de la féminisation des métiers de l'éducation, la plaie est qu'il s'agit d'une génération nourrie sous la gouttière du féminisme. Il n'est donc pas étonnant qu'elle transmette à la jeunesse l'instinct de revendication et les comportements hystériques qui vont avec, qui la rendent manipulable à merci, et toute réforme du mammouth impossible.

Pas besoin d'être grand clerc pour constater aujourd'hui les ravages du féminisme dans l'éducation nationalisée. Or cette dégradation morale s'est accompagnée de l'abaissement de la culture générale et l'effondrement du niveau, causés par 30 ans d'un pédagogisme fou qui a détruit la hiérarchie maître-élève, détruit la transmission des connaissances, en les remplaçant par un fumeux processus d'émulation festive de la curiosité.

L'élève est traité comme un pote (voir le film Entre les murs) avec lequel le prof doit sympathiser. Placé au centre de tout, il est censé découvrir par lui-même les connaissances, par exemple en commentant des sujets d'actualités. Voir à ce sujet les absurdités auxquelles ont conduit les "maths modernes".

Une de mes amies, prof atypique, me disait que les directives de l'académie préconisaient de remplacer le terme "élève" par le terme "apprenant" : novlangue, rebonjour. Cette même amie me racontait encore un épisode ahurissant, où à la suite d'une inspection académique, elle s'est vue convoquée et réprimandée, car l'inspecteur avait trouvé que ses cours étaient axés sur la transmission de connaissances. Elle avait osé faire de l'histoire dite événementielle, à l'ancienne, qui était son premier souci . Elle racontait également les pressions de toute sorte qu'elle subissait de la part de ses collègues parce qu'elle refusait de faire grève.

On connaît la suite : massification, démonétisation des diplômes, le bac qui ne vaut pas plus qu'un assignat, des universités transformées en voie de garage, une inflation de socio-psychologues crypto marxistes futurs chômeurs patents et clients de Besancecon.

C'est donc un châpitre supplémentaire de la disparition du bon sens au profit d'un égalitarisme forcené; invasion de la démocratie jusque là où elle n'a rien à y faire : école, famille, lieu de travail etc. L'école devient lieu de brassage ethnique, de rééducation citoyenne, de lutte contre la discrimination, mais plus du tout un lieu où l'on apprend le savoir et la culture.

Or la génération de prof actuelle est elle-même le produit de ce moule. C'est ainsi qu'on obtient un système qui s'auto-entretient, avec une force d'inertie énorme et une baisse tendantielle du niveau, désormais mesurée par les classements internationaux où la France s'enfonce en queue de peloton.

Posté
Concernant cet aspect de la féminisation des métiers de l'éducation, la plaie est qu'il s'agit d'une génération nourrie sous la gouttière du féminisme. Il n'est donc pas étonnant qu'elle transmette à la jeunesse l'instinct de revendication et les comportements hystériques qui vont avec, qui la rendent manipulable à merci, et toute réforme du mammouth impossible.

Pas besoin d'être grand clerc pour constater aujourd'hui les ravages du féminisme dans l'éducation nationalisée. Or cette dégradation morale s'est accompagnée de l'abaissement de la culture générale et l'effondrement du niveau, causés par 30 ans d'un pédagogisme fou qui a détruit la hiérarchie maître-élève, détruit la transmission des connaissances, en les remplaçant par un fumeux processus d'émulation festive de la curiosité.

Mince j'avais ton précédent post pour de l'ironie (j'suis jeune et ravagé par l'éducation nationalisée), j'aimerais bien que tu développes ce que tu veux dire par féminisation de l'éducation, les conséquences sur les gamins.

L'élève est traité comme un pote (voir le film Entre les murs) avec lequel le prof doit sympathiser. Placé au centre de tout, il est censé découvrir par lui-même les connaissances, par exemple en commentant des sujets d'actualités. Voir à ce sujet les absurdités auxquelles ont conduit les "maths modernes".

Autant le film « Entre les murs » décrit assez bien l'ambiance d'une classe d'aujourd'hui (encore que c'est un peu calme, et qu'on ne trouve pas de gamines qui lisent « La République » de Platon), autant tous les profs qui se respectent te diront que le prof de ce film n'est vraiment pas un exemple en ce qui concerne la pédagogie, il cumule les erreurs de débutant, et n'est heureusement pas représentatif.

L'école devient lieu de brassage ethnique, de rééducation citoyenne, de lutte contre la discrimination, mais plus du tout un lieu où l'on apprend le savoir et la culture.

Mais n'est-ce pas là aussi l'une des raisons de la création de l'école républicaine ? Former tous les citoyens dans un même moule afain de garantir une cohésion nationale.

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Pour une fois, je vais être sérieux : très fort, le free jazz :icon_up: . Ou alors il triche, il fait des copié-collé de bouquins de philo :doigt:

Petit aphorisme en passant sur la féminisation de la société, dû à Alain Soral : lorsque les femmes commencent à investir un lieu de pouvoir, c'est que le pouvoir est en passe d'y disparaître …

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Mot de sagesse de ma maman (ex professeur en lycée) qui ne se faisait pas trop d'illusion : quand les femmes investissent et viennent à dominer une profession auparavant exercée par les hommes, c'est qu'elle a perdu son prestige. Par exemple, dans son cas à elle, l'enseignement.

Puisse l'avancée des femmes en politique confirmer cette analyse.

Mais n'est-ce pas là aussi l'une des raisons de la création de l'école républicaine ? Former tous les citoyens dans un même moule afain de garantir une cohésion nationale.

Certes, mais c'est donc une dilution de la mission de l'école. Qui du coup ne la remplit plus.

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