Taranne Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 "Le 20 janvier, Barack Obama accèdera à la Présidence des Etats-Unis. A ses côtés travaillera une équipe gouvernementale où les hommes blancs seront, pour la première fois dans le monde occidental, minoritaires par rapport aux femmes, aux noirs, aux " latinos " ou aux asiatiques. " Non, il ne s'agit pas d'un communiqué du Cran, mais bien d'une tribune de Jean-Paul Cluzel, patron (blanc) de Radio France, et ça vaut son pesant de cacahouètes: Ce jour où les hommes blancs sont devenus minoritaires.La vie m'a fait comprendre tôt que la Nation allait devoir intégrer une réalité nouvelle pour la France, celle des communautés. Si nous ne faisons pas de la diversité de nos origines une richesse, le pacte républicain sera ébranlé par les oppositions communautaires. L'audiovisuel public, sa radio au premier rang, ont un rôle à jouer. En 1968 j'étais étudiant à l'Université de Chicago. Celle-ci est entourée par le désormais célèbre quartier du " South Side " dont Michelle Obama est issue. L'assassinat de Martin Luther King le 4 avril 1968 a déclenché de violentes émeutes. Un siècle après la victoire de Lincoln, les étudiants, des blancs dans leur écrasante majorité, ont dû être protégés cinq jours durant par la garde nationale venue en hélicoptères. A ces émeutes, à celles de Watts, le président Lyndon B Johnson n'a pas simplement réagi par la fermeté. Il a mis en place un dispositif d' " affirmative action ". L''élection du premier Président noir des Etats-Unis en est à beaucoup d'égards le résultat. Deux ans plus tard, travaillant à la Martinique, terre plus anciennement française que Nice ou l'Alsace, j'ai constaté que 120 ans après Victor Schoelcher " nègres " et " blancs " cohabitaient plus qu'ils ne vivaient ensemble. La France métropolitaine, au cours des années 60, avait accueilli un nombre considérable d'antillais et de maghrébins appelés par le développement industriel de l'époque. Ensuite sont venus les africains au sud du Sahara, chassés par une terrible misère. Il était clair que sans une conception rajeunie de la Nation, intégrant nos diversités nouvelles, la France connaîtrait tôt ou tard les déchirures américaines. La France de Jules Michelet s'est lézardée le 30 octobre 2005 à Clichy sous Bois. L'arrivée récente au gouvernement d'hommes et surtout de femmes issus de la diversité, dotés de personnalités parfois contestées mais toutes remarquables, est une des réactions les plus concrètes à ce long oubli des réalités. Les médias peuvent contribuer, par la composition de leurs équipes et l'exigence de leurs programmes, à une France plus conforme à sa diversité d'aujourd'hui. Pourtant la radio présente une difficulté spécifique: celle de devoir refléter les minorités " visibles " sur un média qui par définition ne donne pas à voir. Nos auditeurs savaient-ils qu'Harry Roselmack était antillais, quand il était déjà si brillant sur France Info ? C'est pourquoi un traitement résolu de la diversité est considérée par Radio France comme une mission centrale. J'ose affirmer aussi que " pour faire des politiques qui comptent, il faut compter ". Cela ne veut pas dire instaurer des quotas, mais savoir mesurer avec tact les réalités et les avancées. Radio France a privilégié la formation de jeunes issus des milieux défavorisés en jouant un rôle pionnier dans la signature d'accords de formation en alternance avec nos grandes écoles de journalisme. Nous avons adhéré à la " charte de la diversité dans l'entreprise ", rédigée à l'initiative de Claude Bébéar. Radio France a l'une des plus belles maîtrises de jeunes chanteurs d'Europe. Nous avons ouvert pour elle une deuxième école, à Bondy, dans le " 9-3 ". 40 élèves y étudient aujourd'hui et viennent de se produire pour la première fois sur une scène professionnelle. Le 20 janvier, Barack Obama accèdera à la Présidence des Etats-Unis. A ses côtés travaillera une équipe gouvernementale où les hommes blancs seront, pour la première fois dans le monde occidental, minoritaires par rapport aux femmes, aux noirs, aux " latinos " ou aux asiatiques. La veille, le lundi 19, toutes les chaînes de Radio France vont se mobiliser chacune à leur manière pour donner à comprendre cet évènement majeur. Nous pouvons nous appuyer sur la confiance de nos 13 millions d'auditeurs qui nous placent en tête de toutes les radios, sondage après sondage. Radio France est le seul média capable de se mobiliser pour offrir une totale complémentarité des angles d'approche : les 41 stations de France Bleu dans la proximité ; France Musique et FIP à travers la musique ; France Culture par une approche culturelle et intellectuelle ; le Mouv', par le contact avec les jeunes ; France Info, en informant sur les faits ; et France Inter, avec une approche " tous horizons ". La radio publique, souvent plus discrète que la télévision, montrera lundi sa capacité à créer l'évènement et jouera le rôle qui doit être le sien : lutter contre le risque de déchirures irréparables au sein du pays et prendre sa part dans l'affirmation de la cohésion nationale, indissociable de la prise en compte d'une diversité qui est, plus que jamais, une richesse de la France. Jean-Paul CLUZEL Président-directeur Général Elle est pas belle, la jolie affiche citoyenne?
José Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Je prévois qu'il faudra bientôt changer la notation des dates. Donc, nous sommes en 47 après Obama.
L'affreux Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Eh ! Vous êtes de vieux grincheux ! Aujourd'hui est une belle journée ! Non seulement G. Bush dégage, mais en plus, Barack Obama arrive !
john_ross Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Elle est pas belle, la jolie affiche citoyenne? Que fait la Halde il manque trans! Mais le plus importants c'est qu'il y a des cheminots et un voyageur!
José Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 …Barack Obama arrive ! Avec une cérémonie d'investiture quatre fois plus chère que celle de Bush, qui dégarera 600 millions d'euros de CO2.
h16 Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Eh ! Vous êtes de vieux grincheux ! Aujourd'hui est une belle journée ! Non seulement G. Bush dégage, mais en plus, Barack Obama arrive ! Clic. J'ai pris une photo. On revient dans 6 mois et on en rediscute.
L'affreux Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Avec une cérémonie d'investiture quatre fois plus chère que celle de Bush, qui dégarera 600 millions d'euros de CO2. Si c'est pour faire la fête, ce n'est pas perdu.
Taranne Posté 20 janvier 2009 Auteur Signaler Posté 20 janvier 2009 Avec une cérémonie d'investiture quatre fois plus chère que celle de Bush, qui dégarera 600 millions d'euros de CO2. Et n'oublions pas trois bénédictions religieuses - mais c'est Obama, donc il ne s'agit pas d'une violation de la séparation entre l'Eglise et l'Etat. Dommage qu'il n'y ait pas de Panthéon à Washington, il aurait pu aller y faire une petite promenade, avec l'Hymne à la Joie en musique de fond.
L'affreux Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Clic. J'ai pris une photo. On revient dans 6 mois et on en rediscute. Tiens, à propos de photos d'il y a six mois, j'ai une photo miteuse.
Taranne Posté 20 janvier 2009 Auteur Signaler Posté 20 janvier 2009 Si c'est pour faire la fête, ce n'est pas perdu. Le CO2 c'est ok tant que ça ne sert à rien?
E.T. bleu Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Le CO2 c'est ok tant que ça ne sert à rien? C'est une offrande à Dieu.
Taranne Posté 20 janvier 2009 Auteur Signaler Posté 20 janvier 2009 Tiens, à propos de photos d'il y a six mois, j'ai une photo miteuse. T'en fais pas, les gouvernements (à commencer par celui d'Obama) auront vite fait de faire repartir la machine.
L'affreux Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Le CO2 c'est ok tant que ça ne sert à rien? Ah, toi, tu es un vieux grincheux !
h16 Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Tiens, à propos de photos d'il y a six mois, j'ai une photo miteuse. Parce que … ?
Ash Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Avec une cérémonie d'investiture quatre fois plus chère que celle de Bush, qui dégarera 600 millions d'euros de CO2. Et financée en partie par les "amis" bernés par Madoff. -> DLC
Johnnieboy Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Pourtant la radio présente une difficulté spécifique: celle de devoir refléter les minorités " visibles " sur un média qui par définition ne donne pas à voir. Nos auditeurs savaient-ils qu'Harry Roselmack était antillais, quand il était déjà si brillant sur France Info ? Mon dieu, mon dieu hahaha !
E.T. bleu Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Obsession raciale, je sais pas s'il faut en rire
L'affreux Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Parce que … ? Bah c'était de la provoc gratuite. Je sais, si on lit bien, ton intervention n'est pas contredite. Et d'ailleurs, dans six mois, si on lit bien aussi, la mienne ici ne le sera pas plus.
h16 Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Bah c'était de la provoc gratuite. Bon bah alors !
Saucer Posté 20 janvier 2009 Signaler Posté 20 janvier 2009 Je ne ressens rien. Je dois vraiment être aigri. Ou typiquement français. Hi hi.
free jazz Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 Au rythme où va le progrès, qu'on n'arrête décidément pas, il va falloir rajouter cette icône à la liste. C'était frappant en regardant la cérémonie d'investiture à la télé, le microcosme médiatique où paradaient pour la circonstance des intellectuels nécessairement engagés dans le camp du Bien. Les commentateurs excités comme des puces (tel un BHL fringant) avaient abandonné tout sens de la mesure, renoncé à toute velléité d'objectivité, pour se livrer à un indécent concours de branlette collective, histoire de bien marquer le passage de l'ombre à la lumière. L'ombre étant ici incarnée par un G.Bush déclinant qui avait plongé l'Amérique dans les âges obscurs et les zeurslesplussombres, régression sur laquelle il était plus que temps de tourner la page afin d'exorciser les démons de la nouvelle Amérique (celle qu'on aime), un accident de parcours en quelque sorte, qui a voilé un temps le rôle de phare démocratique dévolu à cette nation pour éclairer le monde. Le message étant au fond que la France en retard dans sa représentation des minorités, avec son modèle républicain en panne de mélange ethnique, devait en prendre de la graine citoyenne. Dans une inflation béate de remarques complices, concert de louanges dégoulinant de conformisme, journaleux et personnalités de l'établissement culturel ne cessaient de s'astiquer mutuellement, comme si cette stimulation réciproque allait augmenter leur plaisir, jusqu'au moment de l'éjaculation finale. Même le taciturne baverez a posé sa petite crotte festive. Obama ainsi intrônisé n'est plus seulement ce prophète de la bonne nouvelle portant un nouvel espoir, mais l'incarnation vivante du changement : avec lui le monde sera désormais une grande famille métissée où tous les humains seront à quelque degré cousins d'un grand melting pot global et régleront les problèmes par la discussion, dans la religion universelle de la tolérance et de l'amour, consacrée par le messie de cette diversité faite culte suprême et critère du progrès. Qu'importe si le discours d'Obama était pétri d'annonces démagogiques, il serait inconvenant de risquer de gâcher la fête en suggérant qu'elles ne résoudront en rien la crise économique. La chaîne LCP ne s'y était d'ailleurs pas trompée, puisqu'à peine la cérémonie terminée, les premiers à recevoir l'honneur d'une interview pour exprimer leur réaction furent Delanoë et Yamina Benguigui, Adjointe au Maire de Paris chargée des Droits de l’Homme et de la lutte contre les Discriminations, lesquels ne manquèrent pas de rappeler qu'ils communiaient eux aussi avec l'événement, symbole d'une histoire en marche des minorités visibles.
h16 Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 Au rythme où va le progrès, qu'on n'arrête décidément pas, il va falloir rajouter cette icône à la liste. C'est un gif (avec transparence et tout et tout), peut-être Jabial pourra-t-il le rajouter aux images du forum ?
E.T. bleu Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 "Le 20 janvier, Barack Obama accèdera à la Présidence des Etats-Unis. A ses côtés travaillera une équipe gouvernementale où les hommes blancs seront, pour la première fois dans le monde occidental, minoritaires par rapport aux femmes, aux noirs, aux " latinos " ou aux asiatiques. " Hein c'est totalement faux! Edit : la obama team http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/us_ele…008/7716467.stm
h16 Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 Obama ainsi intrônisé n'est plus seulement ce prophète de la bonne nouvelle portant un nouvel espoir, mais l'incarnation vivante du changement : avec lui le monde sera désormais une grande famille métissée où tous les humains seront à quelque degré cousins d'un grand melting pot global et régleront les problèmes par la discussion, dans la religion universelle de la tolérance et de l'amour, consacrée par le messie de cette diversité faite culte suprême et critère du progrès. Qu'importe si le discours d'Obama était pétri d'annonces démagogiques, il serait inconvenant de risquer de gâcher la fête en suggérant qu'elles ne résoudront en rien la crise économique.La chaîne LCP ne s'y était d'ailleurs pas trompée, puisqu'à peine la cérémonie terminée, les premiers à recevoir l'honneur d'une interview pour exprimer leur réaction furent Delanoë et Yamina Benguigui, Adjointe au Maire de Paris chargée des Droits de l’Homme et de la lutte contre les Discriminations, lesquels ne manquèrent pas de rappeler qu'ils communiaient eux aussi avec l'événement, symbole d'une histoire en marche des minorités visibles. Bon résumé. J'attends avec amusement les retournements de veste et la déception que ça va donner lorsqu'on va se rendre compte que c'est M. Vent Et Fumées qui est à la Maison-Blanche…
Nick de Cusa Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 Il a dit fermenent que la marché est une bonne chose qui amène la prospérité (mais qui peut aller trop loin donc à réguler). Il a dit que les programmes étatiques qui ne marchent pas, en particulier dans la santé et l'éducation, seront tout bonnement supprimés. Sur notre échiquier politique ça en fait un ultranéolibéral hypercapitaliste sauvage.
h16 Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 Et comme c'est une couille molle qui ne fera rien de tout ça, sur notre échiquier politique, ça en fait un Sarkozy, avec plus de charisme et de bronzage.
L'affreux Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 J'attends avec amusement les retournements de veste et la déception que ça va donner lorsqu'on va se rendre compte que c'est M. Vent Et Fumées qui est à la Maison-Blanche… Mieux vaut, à mon avis, la fumée sans le feu, que le buisson en feu.
free jazz Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 Il a dit fermenent que la marché est une bonne chose qui amène la prospérité (mais qui peut aller trop loin donc à réguler). Il a dit que les programmes étatiques qui ne marchent pas, en particulier dans la santé et l'éducation, seront tout bonnement supprimés.Sur notre échiquier politique ça en fait un ultranéolibéral hypercapitaliste sauvage. Les sociaux-démocrates ont toujours été favorables au marché. Par ailleurs il a accusé la cupidité des capitalistes d'être responsable de la crise actuelle. Il a aussi dit fermement que la sortie de la crise était conditionnée par un investissement public massif dans les énergies renouvelables. Ce qui semble annoncer un planisme écologique d'ampleur inédite. Sur les programmes étatiques dans la santé et l'éducation, s'il a certes reconnu qu'ils ne marchent pas c'est parce qu'ils produisent trop d'exclus de ce système. Il s'agirait plutôt donc de développer et d'augmenter les dépenses sociales, en particulier dans le domaine de l’assurance santé, considérée comme maillon faible du welfare state. En allant plus loin, cela impliquerait aussi de modifier le système de retraite, sachant que l'introduction d'un fond public par répartition serait un chamboulement touchant aux fondements du pacte social américain, avec les risques politiques que cela comporte. Un indicateur de cette tendance : Wall Street a plongé de plus de 4 % après le discours d'Obama. Le point intéressant de son discours fut plutôt sur le plan des valeurs, en revenant sur la tradition héritée des Pères Fondateurs : liberté et responsabilité, particulièrement lorsqu'il a insisté sur la nécessité de ne pas céder à ceux qui veulent introduire la haine par la culpabilisation du mode de vie occidental et le terrorisme intellectuel. Et de rappeler comment les générations précédentes avaient fait face courageusement au communisme et au fascisme. Et comme c'est une couille molle qui ne fera rien de tout ça, sur notre échiquier politique, ça en fait un Sarkozy, avec plus de charisme et de bronzage. Une différence notable, ses talents d'orateurs sont très supérieurs à ceux de Sarko et son charisme d'épicier sous amphétamine, dont l'expression de beauf, plus proche d'un vendeur de tapis, est frappée du sceau de la médiocrité franchouillarde ambiante. En comparaison Sarko, avec ses manières vulgaires de nouveau riche, fait l'effet d'un pâle petit démagogue corporatiste, grenouille impuissante qui veut se faire plus gros que le boeuf en se donnant des airs de monarque.
john_ross Posté 21 janvier 2009 Signaler Posté 21 janvier 2009 Une différence notable, ses talents d'orateurs sont très supérieurs à ceux de Sarko et son charisme d'épicier sous amphétamine, dont l'expression de beauf, plus proche d'un vendeur de tapis, est frappée du sceau de la médiocrité franchouillarde ambiante. En comparaison Sarko, avec ses manières vulgaires de nouveau riche, fait l'effet d'un pâle petit démagogue corporatiste, grenouille impuissante qui veut se faire plus gros que le boeuf en se donnant des airs de monarque. Je vous trouve très injuste envers Sarkozy! Car durant sa campagne il était très bon orateur et avait un certain charisme! Après tout s'est gâté quand il est arrivé au pouvoir car celui-ci se comporte comme si il était toujours en campagne mais sans rival, et donc son volontarisme se traduit par du n'importe quoi! La question pour Obama est comment va-t-il exercer le pouvoir et quel genre de président va-t-il devenir?
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