Rincevent Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 La Première secrétaire du PS Martine Aubry a regretté vendredi que les cadres séquestrés de Caterpillar aient porté plainte, jugeant qu'"il faut calmer le jeu" Déjà, il y a plus d'un siècle, Marx le disait : "La paix, c'est l'absence d'opposition au socialisme".
Zax Posté 24 avril 2009 Signaler Posté 24 avril 2009 Déjà, il y a plus d'un siècle, Marx le disait : "La paix, c'est l'absence d'opposition au socialisme". Il a vraiment dit ça ? Quel dictateur. Mais cette phrase de Marx me rappelle la citation suivante : "On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu." de Jean Rostand
free jazz Posté 26 avril 2009 Auteur Signaler Posté 26 avril 2009 Un vieux sketch qui n'a hélas rien perdu de sa pertinence, vu l'état d'amnésie actuel. [dailymotion]x1m7u1[/dailymotion]
Nick de Cusa Posté 26 avril 2009 Signaler Posté 26 avril 2009 Il y a un parallèle à faire entre les femmes battues qui ne portent pas plainte et les patrons séquestrés qui ne portent pas plainte.
Coldstar Posté 26 avril 2009 Signaler Posté 26 avril 2009 http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Franc…e/(gid)/219118# Une quarantaine de salariés, selon les organisateurs de ce mouvement, ont rouvert leur établissement pour le deuxième dimanche consécutif en dépit d'une décision du tribunal administratif de Pontoise du 15 avril. Le syndicat FO a entamé une action judiciaire contre l'ouverture dominicale.Erik Vautrin, président du Grand Cercle, qui compte une centaine de salariés au total, avait affirmé après la première ouverture dimanche dernier ne pas en avoir été tenu au courant, et désapprouver l'action. Dimanche matin, il est venu vérifier que sa consigne de non-ouverture était respectée. Des salariés "sont arrivés à 9h45 en me disant qu'ils voulaient absolument ouvrir, et ils ont demandé à discuter avec moi, on est allé dans mon bureau et ils ont dit « vous sortez pas", a-t-il relaté par téléphone à l'AFP depuis son bureau. La pièce a été fermée à clé par les salariés. Olivier Gombert, président de l'association des salariés du Grand cercle, a déclaré pour sa part qu'"on a fait en sorte de pouvoir ouvrir le magasin". "23% du chiffre d'affaires de la librairie est réalisé le dimanche donc si nous ne faisons rien, il peut y avoir un plan social", a souligné Jean-François Baudain, employé dans les rayons de la librairie. Brice Hortefeux, invité du Grand Rendez-Vous Europe 1 – Aujourd’hui en France dimanche, a déclaré qu' une nouvelle proposition de loi sur le travail le dimanche "sera déposée dans les toutes prochaines semaines" et "débattue en juillet" par le parlement.
h16 Posté 27 avril 2009 Signaler Posté 27 avril 2009 Là, ça devient croustillant. D'un côté, on lit de la séquestration. De l'autre, on lit du "je veux travailler le dimanche". De quel côté peuvent bien choir les syndicalistes ?
Volkhen Posté 27 avril 2009 Signaler Posté 27 avril 2009 Les syndicalistes s'en branlent. Moins de 100 salariés, c'est peanuts pour eux. Notez d'ailleurs le titre de l'article : ce n'est pas un patron qui a été séquestré, mais un libraire.
G7H+ Posté 2 mai 2009 Signaler Posté 2 mai 2009 Deux poids, deux mesures : L'Hôtel de Ville de Paris brièvement occupé par des étudiantsPlusieurs dizaines de personnes, se disant étudiants et professeurs, ont occupé durant une heure, vendredi 1er mai en milieu de soirée, l'Hôtel de Ville de Paris, avant d'être délogé sans incident par la police. Un des occupants du bâtiment, qui a souhaité garder l'anonymat, a fait état d'"environ 250" participants, tandis que la préfecture de police parlait de "quelques dizaines". Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a "condamné fermement ces comportements aussi absurdes qu'agressifs, qui loin de toute rationalité, ont visé 'la maison commune des Parisiens'". Cette occupation a provoqué "quelques dégâts matériels", a-t-il déploré dans un communiqué, précisant que "la Ville de Paris sera évidemment conduite à déposer plainte". Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009…87996_3224.html
Invité rogermila Posté 6 mai 2009 Signaler Posté 6 mai 2009 Le coup de force du jour. Une nouvelle action coup de poing des salariés de l'usine Continental de Clairoix. Ils étaient entre 200 et 300 ouvriers à pénétrer de force au siège de la filiale française du fabricant allemand de pneumatiques à Sarguemines en Moselle, la seule usine de France où la production se poursuit.«Chez nous !». Tel était le slogan scandé par ses salariés en colère qui ont fait sauter les verrous du portail à l'entrée de l'usine. Certains des ouvriers qui travaillent sur le site de Sarguemines les ont rejoint pour dénoncer la fermeture du site de Clairoix. Les syndicats n'ont d'ailleurs pas exclu l'hypothèse d'un blocage du site même «une semaine s'il le fallait». Certains d'entre eux seraient, en effet, équipés de sacs de couchage et de matériel de camping. http://www.lefigaro.fr/societes/2009/05/06…-des-conti-.php Le slogan "Chez nous" est très révélateur de l'ambiguité des rapports entre le salarié et l'entreprise en France, où "l'appropriation" de l'entreprise par le salarié est une chose admise tacitement. A vrai dire, je n'ai jamais vu un homme politique français, de n'importe quel bord, oser s'aventurer dans ce débat. Le jour où ce debat aura lieu sans tabou peut-être que les choses pourront changer.
free jazz Posté 6 mai 2009 Auteur Signaler Posté 6 mai 2009 Le slogan "Chez nous" est très révélateur de l'ambiguité des rapports entre le salarié et l'entreprise en France, où "l'appropriation" de l'entreprise par le salarié est une chose admise tacitement. ça rappelle le slogan du syndicat LKP "La Gwadloup sé tan nous, sé pa ta yo" , "Békés dehors".
G7H+ Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Licenciés, ils menacent de faire sauter leur usineAprès les séquestrations de patrons, une nouvelle étape dans les conflits sociaux ? Les 366 salariés de l'entreprise New Fabris, spécialisée dans l'usinage de pièces automobiles et basée à Chatellerault (Vienne), en liquidation judiciaire, réclament 30.000 euros d'indemnité par employé à leurs principaux clients, PSA et Renault. S'ils n'obtiennent pas satisfaction, ils menacent de faire sauter l'usine au 31 juillet. «Les bouteilles de gaz sont dans l'usine. Tout est prévu pour que ça saute» en l'absence d'accord au 31 juillet stipulant que chaque salarié recevra 30.000 euros de PSA et Renault, a déclaré dimanche Guy Eyermann, délégué CGT et secrétaire du CE. «On ne va pas laisser PSA et Renault attendre août ou septembre pour récupérer les pièces en stock et les machines encore dans l'usine (…) Si nous, on n'a rien, eux n'auront rien du tout», a-t-il poursuivi. Source : http://www.lefigaro.fr/economie/2009/07/12…leur-usine-.php Tout va bien.
Stan Selene Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Suite logique. Les patrons sequestres ne faisaient plus recette pour passer a la tele, donc une action encore plus stupide s'imposait… Enfin bon on n'arrete pas un syndicaliste pour des activites syndicales, hein?
Esperluette Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 A chaque fois que je lis ces affaires de grévistes fouteurs de bordel, un souvenir irrésistible me traverse l'esprit : Adrien Deume*, éternel candidat à l'envie et la révérence envers un chef, ne vivait que pour piquer la place d'un supérieur ; aussi était-il par nature voué aux seconds rôles. Pas assez fou pour se coltiner des subalternes qui lui ressemblent, l'Adrien. * A. Cohen, Belle du Seigneur.
Glockinette Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Le slogan "Chez nous" est très révélateur de l'ambiguité des rapports entre le salarié et l'entreprise en France, où "l'appropriation" de l'entreprise par le salarié est une chose admise tacitement. Voilà un aspect de la mentalité frônçaise que je ne comprendrais jamais. . Quel pays de m*rde, quand on y pense. + 1.
eclipse Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Voilà un aspect de la mentalité frônçaise que je ne comprendrais jamais. . Quel pays de m*rde, quand on y pense. Tiens ça m'a frappé dans le reportage de France 2 tout à l'heure : leur entreprise, leur outil de travail, et le pire, leur 30 000€, comme si ça leur était du. Affligeant.
Glockinette Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Tiens ça m'a frappé dans le reportage de France 2 tout à l'heure : leur entreprise, leur outil de travail, et le pire, leur 30 000€, comme si ça leur était du. Affligeant. Affligeant, c'est bien le mot. Mais est-ce bien surprenant, au fond? On est en France, le pays des "j'ai droit à". La réalité pourtant, c'est que les "droit à", ça n'existe pas; ou alors, c'est superficiel. Il y a toujours quelqu'un qui paye. Quel égoisme et quelle mentalité petit-bras de la part de ces gauchistes. Je n'ai aucun respect pour eux, vraiment aucun.
Nirvana Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Affligeant, c'est bien le mot. Mais est-ce bien surprenant, au fond? On est en France, le pays des "j'ai droit à". La réalité pourtant, c'est que les "droit à", ça n'existe pas; ou alors, c'est superficiel. Il y a toujours quelqu'un qui paye. Quel égoisme et quelle mentalité petit-bras de la part de ces gauchistes. Je n'ai aucun respect pour eux, vraiment aucun. Je suis tout à fait d'accord, mais beaucoup de gauchistes sont de bonne foi. Si on refuse les impôts et le service public, on est un égoïste qui veut voir des gens se faire licencier et crever dans la rue. Une fille que je trouvais intelligente (qui n'est d'ailleurs plus mon amie) m'a dit qu'elle allait voter Royal plutôt que Sarkozy pour la simple raison que sa mère avait un cancer et qu'avec la droite, les soins gratuit ce serait fini. J'exagère même pas.
Glockinette Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Une fille que je trouvais intelligente (qui n'est d'ailleurs plus mon amie) m'a dit qu'elle allait voter Royal plutôt que Sarkozy pour la simple raison que sa mère avait un cancer et qu'avec la droite, les soins gratuit ce serait fini. J'exagère même pas. J'espère que tu as bien expliqué à cette fille que les "soins gratuits", ça n'existe pas. On les payent nos "soins gratuits", et on les payent cher. Sinon, le problème du gauchiste de bonne foi (une expression à retenir ), c'est qu'il n'a souvent pas eu l'occasion de voir et de vivre autre chose que le système français. La meilleure thérapie pour un GBF, c'est de l'envoyer travailler dans un pays anglo-saxon par exemple; là, il se rendra vite compte (s'il est assez ouvert d'esprit pour l'admettre), que le modèle social français est en fait anti-social et contreproductif.
Esperluette Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Bien que j'estime être né libertarien (sans m'en rendre compte) Tiens c'est rigolo, je me suis formulé une réflexion proche il y a environ 1 an.
Nirvana Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Tiens c'est rigolo, je me suis formulé une réflexion proche il y a environ 1 an. Avant la fin de l'année passée, le mieux que je pouvais me qualifier était "anarchiste athée de droite". C'était terrible, car je croyais être le seul au monde, donc je devais forcément être en pleine contradiction. Puis j'ai joué à Bioshock, lu Wikipédia, découvert Ayn Rand… et me voilà.
Esperluette Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Avant la fin de l'année passée, le mieux que je pouvais me qualifier était "anarchiste athée de droite". C'était terrible, car je croyais être le seul au monde, donc je devais forcément être en pleine contradiction. Puis j'ai joué à Bioshock, lu Wikipédia, découvert Ayn Rand… et me voilà. Et te voilà enfin soulagé !
free jazz Posté 12 juillet 2009 Auteur Signaler Posté 12 juillet 2009 Tiens c'est rigolo, je me suis formulé une réflexion proche il y a environ 1 an. Si c'est à propos de ta religion, tout est normal, il y a certaines similitudes avec l'utopie libertarienne. Surtout dans l'approche pénaliste du droit, et la judiciarisation des rapports sociaux.
Rincevent Posté 12 juillet 2009 Signaler Posté 12 juillet 2009 Tiens c'est rigolo, je me suis formulé une réflexion proche il y a environ 1 an. Je n'en suis pas loin non plus. Mais c'était il y a plus longtemps.
Esperluette Posté 13 juillet 2009 Signaler Posté 13 juillet 2009 Si c'est à propos de ta religion, tout est normal, il y a certaines similitudes avec l'utopie libertarienne. Non, ma réflexion ne présentait qu'un rapport assez lointain avec ma religion - mais j'avoue cultiver la manie, à chaque remise en question et chaque nouvelle idée, de m'interroger sur sa pertinence dans mon cheminement spirituel. Au passage, le HS nous guette.
h16 Posté 15 juillet 2009 Signaler Posté 15 juillet 2009 Et pendant ce temps, ça continue : http://fr.news.yahoo.com/63/20090714/tfr-y…es-019dcf9.html Yvelines: des grévistes installent des bouteilles de gaz devant leur entreprise… Si Nortel France SA n’est pas reprise en août, ce sont les 680 employés qui seront licenciés. Aujourd’hui, les salariés grévistes de l’entreprise ont installé des bouteilles de gaz devant l’entreprise. Selon un des salariés grévistes « s'il n'y a pas d'avancée demain matin, il va y avoir le feu et on va faire sauter les bonbonnes ». De son côté, un représentant syndical CFTC a précisé que « les employés sont très énervés. On est des cadres trop gentils, il faut passer à la vitesse supérieure » dans la mobilisation. Le syndicaliste a ajouté : « Pour l'instant, on mène ces actions pour qu'on nous prenne en considération. Mais il est tout à fait possible que les salariés fassent exploser les bonbonnes de gaz».
Invité jabial Posté 15 juillet 2009 Signaler Posté 15 juillet 2009 Faudrait faire une affiche, petit guide à l'usage du patron séquestré. La résistance en 3 étapes simples : Etape 1 - la survie. Personne ne vous demande d'être un héros : faites tout ce qu'on vous dit sous la menace et n'oubliez pas que les promesses obtenues un flingue sous la tempe n'ont aucune valeur. Etape 2 - la justice. Vous avez été agressé, vous avez le droit et le devoir de porter plainte comme n'importe quelle victime. Une séquestration c'est un peu comme un viol - la plupart des victimes finissent par penser que c'est de leur faute. Ne laissez personne vous en convaincre : vous êtes une victime, rien au monde ne justifie d'emprisonner un innocent. Une fois libéré, déposez immédiatement une plainte avec constitution de partie civile. Pas contre X - sauf si vous ignorez vraiment qui sont vos agresseurs, donnez des noms. Etape 3 - le retour à l'ordre. Licenciez toutes les personnes qui ont participé à la séquestration. Vous en avez le droit, et de toute façon personne ne peut demander à une victime de continuer à travailler avec ses geôliers. Vous ne croyiez peut-être pas avoir besoin d'être protégé, mais maintenant vous savez qu'au moins pour un temps, c'est faux - engagez une équipe de sécurité qui vous suivra dans tous vos déplacements professionnels. Et bien sûr, le plus important : aucune promesse faite aux agresseurs ne doit être tenue, en aucun cas.
h16 Posté 15 juillet 2009 Signaler Posté 15 juillet 2009 Faudrait faire une affiche, petit guide à l'usage du patron séquestré. La résistance en 3 étapes simples :Etape 1 - la survie. Personne ne vous demande d'être un héros : faites tout ce qu'on vous dit sous la menace et n'oubliez pas que les promesses obtenues un flingue sous la tempe n'ont aucune valeur. Etape 2 - la justice. Vous avez été agressé, vous avez le droit et le devoir de porter plainte comme n'importe quelle victime. Une séquestration c'est un peu comme un viol - la plupart des victimes finissent par penser que c'est de leur faute. Ne laissez personne vous en convaincre : vous êtes une victime, rien au monde ne justifie d'emprisonner un innocent. Une fois libéré, déposez immédiatement une plainte avec constitution de partie civile. Pas contre X - sauf si vous ignorez vraiment qui sont vos agresseurs, donnez des noms. Etape 3 - le retour à l'ordre. Licenciez toutes les personnes qui ont participé à la séquestration. Vous en avez le droit, et de toute façon personne ne peut demander à une victime de continuer à travailler avec ses geôliers. Vous ne croyiez peut-être pas avoir besoin d'être protégé, mais maintenant vous savez qu'au moins pour un temps, c'est faux - engagez une équipe de sécurité qui vous suivra dans tous vos déplacements professionnels. Et bien sûr, le plus important : aucune promesse faite aux agresseurs ne doit être tenue, en aucun cas. Pas mal. Ca vaut le coup d'y réfléchir.
G7H+ Posté 15 juillet 2009 Signaler Posté 15 juillet 2009 Le magazine Management avait fait un article il y a un mois ou deux ou ils donnaient des conseils pour se preparer aux sequestrations.
Invité jabial Posté 15 juillet 2009 Signaler Posté 15 juillet 2009 En réalité il faudrait créer une association d'aide aux victimes du syndicalisme.
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