Brock Posté 21 mars 2009 Signaler Posté 21 mars 2009 la revolution, faites la contre le mechants, pas nous, les gentils! http://www.liberation.fr/medias/0101557054…ntre-liberation Par une action irresponsable et brutale, une fraction du syndicat des NMPP a bloqué hier soir, pour la deuxième fois, la sortie de «Libération». Ce groupe ultra minoritaire, abonné au chantage et à l’intimidation, totalement extérieur à «Libération», veut obtenir l’annulation du licenciement d’une salariée du journal. Le 21 février dernier la direction de «Libération» a pourtant signé avec la fédération du Livre CGT un accord validé ensuite par le Syndicat national de la presse quotidienne au cours d’une réunion d’arbitrage tenue le 26 février et encore confirmé par le bureau fédéral de la Filpac-CGT réuni le 13 mars. Cet accord prévoit le triplement des indemnités légales, une formation longue et un reclassement certain pris en charge par la profession. «Libération» ne saurait aller au-delà de cet accord mis au point avec la Filpac-CGT et l’ensemble de la profession, surtout sous la menace d’un chantage inadmissible manifestement lié à une action factieuse au sein de la CGT, destinée à mettre en difficulté sa direction. Cette agression pose deux questions : - une poignée d’activistes peuvent-ils imposer leur loi, de l’extérieur, à notre journal, menaçant par là-même quelque deux cents emplois dans une entreprise confrontée comme les autres aux difficultés de la crise économique ? - Qu’en est-il du fonctionnement des NMPP, coopérative commune à la profession, quand un petit groupe peut bloquer la sortie d’un quotidien de manière sélective et ciblée, pour imposer des demandes désavouées par la direction même de son syndicat ? «Libération» condamne avec indignation cette action de force qui censure le travail de nos journalistes et viole le principe même de la liberté de publication comme celui de l’égalité entre les quotidiens. Nous demandons solennellement à la direction des NMPP, avec qui nous avons toujours coopéré loyalement, et à l’ensemble de la profession, placée devant un précédent gravissime, d’assurer cette liberté d’expression, qui figure parmi les fondements du pluralisme et de la démocratie en France. Dans les facultes c'est super, chez libe c'est moin fun forcement.
Nick de Cusa Posté 21 mars 2009 Signaler Posté 21 mars 2009 On pourrait fusionner avec le fil sur l'employé qui les poursuivait en justice pour avoir des indemnités maousse costaud. Toute cela est très bien : qui sème le vent récolte la tempête. Les petits science pipo qui soufflent sur les braises de la révolte devraient apprendre que, 1° ils ne seront pas au bon bout du fusil quand les choses tourneront mal et que 2° s'il s'y retrouvaient par le plus grand des hasards, ils ne sauraient pas trouver le cran de sécurité pour s'en servir.
Apollon Posté 21 mars 2009 Signaler Posté 21 mars 2009 Toute cela est très bien : qui sème le vent récolte la tempête.Les petits science pipo qui soufflent sur les braises de la révolte devraient apprendre que, 1° ils ne seront pas au bon bout du fusil quand les choses tourneront mal et que 2° s'il s'y retrouvaient par le plus grand des hasards, ils ne sauraient pas trouver le cran de sécurité pour s'en servir.
Nick de Cusa Posté 21 mars 2009 Signaler Posté 21 mars 2009 Oui, je réalise que mon message était un peu couille molle par rapport à la gravité réelle de tous ces tâcherons inconscients qui, par exemple, poussent aujourd'hui unanimement à plus de "relance", traduction : à notre ruine à tous. On critique beaucoup l'UMPS mais cette classe crétine d'écrivaillons est bien plus méprisable.
Brock Posté 21 mars 2009 Auteur Signaler Posté 21 mars 2009 Oui, je réalise que mon message était un peu couille molle par rapport à la gravité réelle de tous ces tâcherons inconscients qui, par exemple, poussent aujourd'hui unanimement à plus de "relance", traduction : à notre ruine à tous.On critique beaucoup l'UMPS mais cette classe crétine d'écrivaillons est bien plus méprisable. + on ne le repetera jamais assez
Nick de Cusa Posté 21 mars 2009 Signaler Posté 21 mars 2009 +1 J'espère toujours qu'il y en a un ou deux qui me lisent par accident quand j'écris : ils méritent le chômage qui les guette. Ils le méritent par leur paresse, leur anti-déontologie (aucun recoupement de l'information), leur ignorance crasse.
Invité jabial Posté 22 mars 2009 Signaler Posté 22 mars 2009 Le plus grave ce n'est pas ça ; le plus grave, c'est le sectarisme de masse. Qu'importent les faits ; du moment que "tout le monde" (lire : tous les intellos) pense comme eux, inutile de chercher la vérité, ils l'ont déjà. Malheureusement la paresse intellectuelle est un des éléments qui sont sélectionnés par le modèle républicain de l'ascenseur social - c'est-à-dire les voies hyperscolaires plutôt que l'entreprenariat bac-5.
A.B. Posté 22 mars 2009 Signaler Posté 22 mars 2009 Le plus grave ce n'est pas ça ; le plus grave, c'est le sectarisme de masse. Qu'importent les faits ; du moment que "tout le monde" (lire : tous les intellos) pense comme eux, inutile de chercher la vérité, ils l'ont déjà.Malheureusement la paresse intellectuelle est un des éléments qui sont sélectionnés par le modèle républicain de l'ascenseur social - c'est-à-dire les voies hyperscolaires plutôt que l'entreprenariat bac-5. Ca avance la these ?
Citronne Posté 22 mars 2009 Signaler Posté 22 mars 2009 Je me suis permise de faire un petit article dessus sur le blog de Liberté Chérie Aix-Marseille, je ne pouvais pas résister. Ne nous voilons pas la face non plus, ça ne leur fera pas dire que le blocage est une mauvaise méthode, tous juste si ils admettront que c'est po bien quand c'est fait contre ceux qui vous soutiennent.
Invité jabial Posté 22 mars 2009 Signaler Posté 22 mars 2009 Ca avance la these ? Je suis d'autant mieux à même de juger la puante arrogance des diplômés, et en particulier des ingénieurs, que je le suis ; on ne peut donc guère m'accuser de jalousie. Je le réaffirme : la mentalité universitaire et scolaire est tout sauf scientifique, elle est suiviste et conformiste. Et les universités ne sont pas mieux que les écoles d'ingé avec leur conformisme en costard. L'"anticonformisme" officiel avec son uniforme, le jean/T-shirt, ses règles de politesse propres extrêmement rigides dans leur convivialité apparente, ses cénacles et ses enfers sociaux, ses rumeurs et ses scandales, est en tout points semblable à l'aristocratie.
Brock Posté 22 mars 2009 Auteur Signaler Posté 22 mars 2009 http://www.liberation.fr/sortir-de-la-crise/0101557163-on-humilie-les-gens-on-les-pousse-a-bout Luc Boltanski, ancien élève de Pierre Bourdieu, est aujourd’hui directeur d’études au EHESS et du groupe de sociologie politique et morale avec Laurent Thevenot. (Jonas Pouclet) je vous livre ici son etude impressionnante de rigueur: Quelles différences voyez-vous entre le rôle du sociologue et celui des politiques?Les hommes politiques ont quand même un premier souci qui est d’agir sur les gens, pour les amener à se conduire d’une certaine façon. Nous, sociologues, notre rôle est d’accroître leurs ressources de réflexivité. Notre travail, c’est de laisser les gens libres de cette réflexivité, de leur donner une gamme de ressources plus large pour le faire. Il ne s’agit donc pas de les rendre impuissants, mais au contraire, de les aider à avoir des positions un peu moins robustes, mais surtout moins sommaires. J’aimerais connaître votre point de vue sur la crise et le mouvement populaire de jeudi ? Il me semble que cette crise est une crise du capitalisme et une crise de surproduction. On a l’impression d’un retour à des luttes de classes interprétables en termes marxistes. D’ailleurs, la crise des sub-primes est largement le résultat d’une surproduction puisqu’il s’agissait de vendre des logements construits en grand nombre à des gens qui n’avaient pas d’argent pour les acheter. Il y a aussi une inquiétude qui est légitime quant au travail et au pouvoir d’achat. Et puis, l’équipe qui est actuellement au pouvoir est très malhabile. Je ne comprends pas bien le pari qu’elle a fait de jouer sur le bling bling, sur la Star Ac’, etc. En période de crise, il est quand même extrêmement coûteux et étrange de refuser de toucher au bouclier fiscal. Ça prouve qu’il faut vraiment ménager les 30% de mecs de droite qui sont, pour le coup, le bouclier électoral. L’exaspération politique montante est impressionnante aussi. Et la mobilisation des universitaires ? C’est très intéressant le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur, parce que la LRU ne faisait pas l’objet d’une grande opposition chez les profs. Au fond, sans le discours du 22 janvier (NDLR : de Nicolas Sarkozy), ça aurait pu assez bien passer. Alors, qu’est ce qui a pu motiver ce discours ? Ça peut être un mode de gouvernement qui est classique en fait. On humilie les gens, on les pousse à bout pour montrer que, même poussés à bout, ils ne peuvent rien. Après ils sont cassés. Ça peut-être fait aussi pour des raisons internes, pour gêner les ministres. Je ne crois pas aux bavures. Je crois que quand on est avocat d’affaires, on ne fait pas de bavure. Maintenant, il faudrait un peu de sérieux, et pas seulement des Rolex, quoi ! Dans votre conférence, vous avez expliqué comment vous reconnaissiez un homme de gauche d’un homme de droite. Pouvez-vous-nous le répéter ? Pour être de droite, il faut avoir comme premier réflexe de penser qu’il y a une justice immanente. C’est en somme ne pas avoir conscience du privilège de ses privilèges. Être de gauche, c’est accorder beaucoup plus d’importance au contexte qu’à l’individu. C‘est renoncer à justifier ses privilèges, d’avoir conscience du privilège des privilégiés, et c’est penser que ce privilège est largement arbitraire. Le sens de l’égalité et le sens de la solidarité sont fondamentaux. L’anticapitalisme est lié à l’idée que l’Etat doit protéger les citoyens des inégalités produites par le capitalisme. commentaire d'un internaute: la moquette il a trop fumé de moquette il veut nous vendre sa salade d'intéllo sur le tard tout est ici reuni pour un bouquet final d'echec s'envolant avec grace dans le ciel outremer de l'immense connerie combinee du chercheur d'etat et de ses apotres journalistes semi-illettres, un grand spectacle de masturbation intellectuelle offerte a l'appreciation d'une audience d'ovins et de quelques betteraves.
Nick de Cusa Posté 22 mars 2009 Signaler Posté 22 mars 2009 http://www.liberation.fr/sortir-de-la-crise/0101557163-on-humilie-les-gens-on-les-pousse-a-bout je vous livre ici son etude impressionnante de rigueur: commentaire d'un internaute: tout est ici reuni pour un bouquet final d'echec s'envolant avec grace dans le ciel outremer de l'immense connerie combinee du chercheur d'etat et de ses apotres journalistes semi-illettres, un grand spectacle de masturbation intellectuelle offerte a l'appreciation d'une audience d'ovins et de quelques betteraves. D'ovins-columbiformes, en fait. Les mougeons.
Ash Posté 22 mars 2009 Signaler Posté 22 mars 2009 Être de gauche, c’est accorder beaucoup plus d’importance au contexte qu’à l’individu. C‘est renoncer à justifier ses privilèges On avait bien compris !
Etienne Posté 26 mars 2009 Signaler Posté 26 mars 2009 Je suis d'autant mieux à même de juger la puante arrogance des diplômés, et en particulier des ingénieurs, que je le suis ; on ne peut donc guère m'accuser de jalousie. Je le réaffirme : la mentalité universitaire et scolaire est tout sauf scientifique, elle est suiviste et conformiste. Et les universités ne sont pas mieux que les écoles d'ingé avec leur conformisme en costard. L'"anticonformisme" officiel avec son uniforme, le jean/T-shirt, ses règles de politesse propres extrêmement rigides dans leur convivialité apparente, ses cénacles et ses enfers sociaux, ses rumeurs et ses scandales, est en tout points semblable à l'aristocratie. "Vous qui entrez ici, laissez toute espérance!" Il n'y a pas de miracle, hein.
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