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Question des banques centrales dans les crises


Bastiat

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Posté
Je n'ai pas de chiffre pour la zone métropolitaine de la baie de San Francisco, mais pour San Francisco elle même, il s'agit de la 2e ville la plus dense des USA, avec 6400hab/km^2.

Pour les zones urbaines:

Densité moyenne de population de la zone métropolitaine de Los Angeles: 1029hab/km^2

Densité moyenne de la population de la zone métropolitaine de Dallas Fort-Worth: 245hab/km^2

Densité moyenne de la population de la zone métropolitaine de Houston: 243hab/km^2

Densité moyenne de la population de la zone métropolitaine de Phoenix (Arizona): 98hab/km^2

Donc oui, les californiens sont "coincés" par rapport aux Texans, et encore plus par rapport aux résidents de l'Arizona…

Regarder la topographie autour de LA et essayer de deviner pourquoi la densité y est si forte!

Posté
C'est la première explication qui vient dans la plupart des propos "libéraux". Et dans ce fil Bastiat et Vinceponcet tiennent ce même discours. Bien sûr que c'est un facteur important, mais s'arrêter là c'est voir l'arbre qui cache la forêt.

Forcément on ne vas pas tout dérouler à chaque foi, je tien cette cause pour majeure, mais certainement pas unique, mon blog en témoigne.

Ton strawman ne tient pas une seconde.

http://blog.laissez-faire.eu/index.php?pos…ir-sur-la-crise

Je te fais remarquer que c'est aussi moi qui lance ce fil avec un avis divergeant.

Que cet avis divergeant incrimine aussi les banques centrales mais d'une autre manière.

Et que ça fait dont a présent DEUX raisons de vouloir les supprimer.

Posté
Regarder la topographie autour de LA et essayer de deviner pourquoi la densité y est si forte!

?? Vous voulez dire que les contraintes topographiques modifient la manière d'occuper le territoire ? C'est justement ce que je dis…

Posté
?? Vous voulez dire que les contraintes topographiques modifient la manière d'occuper le territoire ? C'est justement ce que je dis…

Non c'est justement l'inverse il y a plein de place autour de LA!

Posté
?? Vous voulez dire que les contraintes topographiques modifient la manière d'occuper le territoire ? C'est justement ce que je dis…

Lis le lien que je t'ai donné, sinon on sait sans l'ombre d'un doute que tu fais des conférences sur des choses dont tu ne sais rien.

Posté
… Et il y en a bien plus autour de Dallas…

Eh oh. Tu as l'explication de la différence maintenant, tu vas te donner la peine de lire 2 pages au lieu de nous faire par de tes suppositions inintéressantes?

Posté
Donc oui, les californiens sont "coincés" par rapport aux Texans, et encore plus par rapport aux résidents de l'Arizona…

Mais beaucoup moins que les Parisiens, coincés entre la Beauce et la Brie avec leur densité de 20 000 habitants au km², je suppose. T'es pas crédible.

Posté
C'est la première explication qui vient dans la plupart des propos "libéraux". Et dans ce fil Bastiat et Vinceponcet tiennent ce même discours. Bien sûr que c'est un facteur important, mais s'arrêter là c'est voir l'arbre qui cache la forêt.

Phrase que l'on peut accomoder à toutes les sauces: je peux aussi dire qu'accuser les taux bas de la FED, c'est comme accuser les voitures de transporter des criminels, puisque ce ne sont pas des "fonctionnaires" de la FED qui ont été démarcher les américains pour leur accorder des prêts Subprime.

La causalité est inverse.

C'est parce que les taux sont bas que l'on peut prêter à plus de gens, d'abord des solvables. Ensuite, les prix montent.

Les prix montent tellement que l'on se dit que finalement, la solvabilité de l'emprunteur n'importe plus, parce que si il ne paye pas, on pourra revendre la maison.

De là, les agences de notation en cartel légal, conformément à la loi, payées par les émetteurs, mettent des AAA sur ces titrisations de créances.

Pour expliquer la montée de la titrisation, notamment subprime/alt-a, il faut que les prix montent déjà avant, et les prix montent déjà avant, parce que les taux sont bas, et les taux sont bas, parce qu'il y a eu en même temps, une forte baisse des taux courts occidentaux, et des politiques de changes de BCs étrangères qui ont "investit" leurs dollars dans des dettes US du gouvernement et par extension, des GSEs (donc directement sur les taux immobiliers).

Et j'ai regardé des courbes, ça colle. Maintenant, je n'ai pas encore synthétisé cela dans un doc.

Posté
La causalité est inverse.

C'est parce que les taux sont bas que l'on peut prêter à plus de gens, d'abord des solvables. Ensuite, les prix montent.

Les prix montent tellement que l'on se dit que finalement, la solvabilité de l'emprunteur n'importe plus, parce que si il ne paye pas, on pourra revendre la maison…..

Origine.

Cette crise serait donc du à des taux artificiellement bas, taux définis rappelons le, aux Etats-Unis, par la FED (La banque centrale américaine), or n’oublions pas que dans le même temps le reproche exactement inverse était proféré à l’encontre de la BCE (La banque centrale européenne) qui, se contentant d’exécuter le mandat qui lui était confié, à savoir contenir l’inflation, maintenait des taux d’intérêts jugés à l’époque, notamment par la classe politique française, excessivement hauts ( ce qui n’était pas bon pour la croissance et bla bla bla). Mais quel niveau ces taux auraient-il atteint sans aucune action des banques centrales ? Si l’on avait fait jouer le simple principe de l’offre et de la demande, il est fortement probable que ces taux ce seraient plus rapprochés de ceux pratiqués par la FED que de ceux pratiqués par la BCE, l’analyse de Marc de Scitivaux est à ce titre intéressante puisque, d’après lui, c’est bien un excès d’épargne (excès d’offre) qui, en conduisant à une baisse anormal des taux long, a constitué une incitation à s’endetter (incitation renforcer par les sollicitations pressentes de courtiers avides de juteuses commissions).

Je constate donc que l’on reproche aux banques centrales tout et son contraire, trop laxiste outre atlantique, trop rigide en Europe, quand on ne leur reproche pas tout simplement de ne servir à rien, ce qui est peut-être vrai, mais il serait alors dans ce cas hypocrite de leur faire porter la responsabilité de cette crise. Que les taux soient « naturellement » bas ou « artificiellement » bas cela n’aurait d’ailleurs pas changé grand-chose à l’ampleur et à la propagation de cette crise.

Ampleur.

Marc de Scitivaux affirme que cette crise fut amplifiée par des changements de normes comptables (IFRS) et prudentielles (Bâle), la aussi l’hypocrisie est de mise puisque les accords de Bale ont conduit à réduire les règles prudentiels en vigueur précédemment (c’est bien parce que l’on a autorisé les banques à réduire leurs taux de couverture que la crise à atteint cette ampleur).

Propagation.

Marc de Scitivaux analyse que le vecteur principal de propagation a été la titrisation, qui a réduit fortement l’appréciation du risque, le constat semble de ce point de vue largement partagé.

Posté
Et en quoi ce que dit Mr de Scitivaux signifie que ce ne sont pas les taux bas de la FED qui sont à l'origine de la crise?

Il explique que les taux bas sont bien plus la conséquence d’un excès d’épargne international que d’une action de la FED, qui a en réalité simplement été laxiste, ce qui constitue d’ailleurs un argument supplémentaire en faveur de sa suppression (en clair les taux auraient été bas avec ou sans action de la FED).

Posté
Il explique que les taux bas sont bien plus la conséquence d’un excès d’épargne international que d’une action de la FED, qui a en réalité simplement été laxiste, ce qui constitue d’ailleurs un argument supplémentaire en faveur de sa suppression (en clair les taux auraient été bas avec ou sans action de la FED).

Conclusion c'est la politique laxiste de la FED qui en n'ayant pas remonté les taux suffisamment vite a été à l'origine de la crise!

Conclusion de la conclusion c'est bien de la faute à la FED et de ses taux bas!

Posté

Marc de Scitivaux explique que les taux auraient été excessivement bas avec ou sans action de la FED, la bulle aurait donc gonflée, que les taux soient naturellement bas ou artificiellement bas n’y change rien.

Alors oui la FED a été laxiste, mais à moins que vous ne défendiez l’idée d’un « interventionnisme actif » de la part d’une « banque centrale » et non pas le simple principe de l’offre et de la demande, que la FED s’est contenté d’accompagner (contrairement à la BCE), la crise aurait eu lieu.

Posté

L'excès d'épargne mondiale n'est-elle pas le résultat de la politique laxiste de la FED après 2000 pour limiter les effets du Krach des valeurs Internet puis du 11 septembre 2001?

Posté
L'excès d'épargne mondiale n'est-elle pas le résultat de la politique laxiste de la FED après 2000 pour limiter les effets du Krach des valeurs Internet puis du 11 septembre 2001?

Laxisme (du latin laxus, large, relaché), nom masculin. Système de philosophie ou morale, préconisant des idées larges; tendance à une discipline relâchée.

Posté
Origine.

Cette crise serait donc du à des taux artificiellement bas, taux définis rappelons le, aux Etats-Unis, par la FED (La banque centrale américaine), or n’oublions pas que dans le même temps le reproche exactement inverse était proféré à l’encontre de la BCE (La banque centrale européenne) qui, se contentant d’exécuter le mandat qui lui était confié, à savoir contenir l’inflation, maintenait des taux d’intérêts jugés à l’époque, notamment par la classe politique française, excessivement hauts ( ce qui n’était pas bon pour la croissance et bla bla bla). Mais quel niveau ces taux auraient-il atteint sans aucune action des banques centrales ? Si l’on avait fait jouer le simple principe de l’offre et de la demande, il est fortement probable que ces taux ce seraient plus rapprochés de ceux pratiqués par la FED que de ceux pratiqués par la BCE, l’analyse de Marc de Scitivaux est à ce titre intéressante puisque, d’après lui, c’est bien un excès d’épargne (excès d’offre) qui, en conduisant à une baisse anormal des taux long, a constitué une incitation à s’endetter (incitation renforcer par les sollicitations pressentes de courtiers avides de juteuses commissions).

Je constate donc que l’on reproche aux banques centrales tout et son contraire, trop laxiste outre atlantique, trop rigide en Europe, quand on ne leur reproche pas tout simplement de ne servir à rien, ce qui est peut-être vrai, mais il serait alors dans ce cas hypocrite de leur faire porter la responsabilité de cette crise. Que les taux soient « naturellement » bas ou « artificiellement » bas cela n’aurait d’ailleurs pas changé grand-chose à l’ampleur et à la propagation de cette crise.

Ampleur.

Marc de Scitivaux affirme que cette crise fut amplifiée par des changements de normes comptables (IFRS) et prudentielles (Bâle), la aussi l’hypocrisie est de mise puisque les accords de Bale ont conduit à réduire les règles prudentiels en vigueur précédemment (c’est bien parce que l’on a autorisé les banques à réduire leurs taux de couverture que la crise à atteint cette ampleur).

Propagation.

Marc de Scitivaux analyse que le vecteur principal de propagation a été la titrisation, qui a réduit fortement l’appréciation du risque, le constat semble de ce point de vue largement partagé.

Dans la même phrase, il est question de la perception par les politiciens de la politique de la BCE à l'époque et du jugement actuel des taux de la fed de l'époque.

Je ne vois pas ce que tu peux déduire de cette comparaison.

Il me semble que quasiment à tout moment, les politiciens pensent que les taux actuels sont trop hauts. Parce qu'ils s'imaginent que les taux bas génère de la croissance, de l'emploi, et des votes favorables.

Et le taux "naturel", on se doute qu'il est bcp plus haut, puisque les banques centrales injectent en permanence tout le temps. De même, les politiques de change des BCs étrangères qui les conduisent à acheter des titres de dette US, et donc à faire aussi baisser les taux. Bref, rien de bien '"naturel", vis à vis du marché libre.

L'excès d'épargne mondiale n'est-elle pas le résultat de la politique laxiste de la FED après 2000 pour limiter les effets du Krach des valeurs Internet puis du 11 septembre 2001?

Ce qui est abusivement appelé "excès d'épargne mondiale" est essentiellement le résultat de politiques de change de BCs étrangères, notamment chine, japon.

à ne pas confondre avec de la vraie épargne d'agent économique privé.

Parce que cette formulation conduit à dire "l'excès d'épargne, c'est pas bien", et donc ça va dans le sens de la relance par la consommation, la taxation de l"épargne, alors qu'une croissance durable ne peut être basée que sur une épargne réelle.

Marc de Scitivaux explique que les taux auraient été excessivement bas avec ou sans action de la FED, la bulle aurait donc gonflée, que les taux soient naturellement bas ou artificiellement bas n’y change rien.

Alors oui la FED a été laxiste, mais à moins que vous ne défendiez l’idée d’un « interventionnisme actif » de la part d’une « banque centrale » et non pas le simple principe de l’offre et de la demande, que la FED s’est contenté d’accompagner (contrairement à la BCE), la crise aurait eu lieu.

C'est quand même passer sous silence qu'une grande partie de l'activité bancaire/financière, c'est la transformation de maturité, càd emprunter court pour prêter long. (cf. la réserve fractionnaire, les SIVs, le maturity mismatch actif/passsif dans le bilan des financières "non-bank")

Ainsi, les taux courts étant bidouillés par les BCs, cela impacte forcément les taux longs.

Je ne sais pas ce que vous voulez dire par "accompagner" ou non un demande concernant les BCs. Toutes les BCs injectent dans les banques, c'est la raison même de leur existence, il n'y a pas d'un côté la BCE qui restreint le crédit et de l'autre la FED qui l'étend.

La BCs fixe un taux d'intervention sur le marché interbancaire, si le taux interbancaire est au dessus du taux directeur de la BC, la BC créé de la monnaie et le prête aux banques.

Sur ses opérations de "quantitative easing", la FED s'est d'ailleurs inspiré du modèle de refinancement opérée par la BCE, via des titres de dettes titrisée. Pour le coup, la BCE était moins orthodoxe que la FED sur ce point.

Posté
Marc de Scitivaux explique que les taux auraient été excessivement bas avec ou sans action de la FED, la bulle aurait donc gonflée, que les taux soient naturellement bas ou artificiellement bas n’y change rien.

Alors oui la FED a été laxiste, mais à moins que vous ne défendiez l’idée d’un « interventionnisme actif » de la part d’une « banque centrale » et non pas le simple principe de l’offre et de la demande, que la FED s’est contenté d’accompagner (contrairement à la BCE), la crise aurait eu lieu.

Foutaise.

C'est une mauvaise prise en compte des prix de l'immobilier qui a fait que la FED a maintenu ses taux bas.

http://www.objectifliberte.fr/2009/02/greenspan.html

PS : je ne suis pas le premier à vous dire de consulter ce blog, donc pour une fois faites le!

Posté
Foutaise.

C'est une mauvaise prise en compte des prix de l'immobilier qui a fait que la FED a maintenu ses taux bas.

http://www.objectifliberte.fr/2009/02/greenspan.html

PS : je ne suis pas le premier à vous dire de consulter ce blog, donc pour une fois faites le!

Je pense que vous n’avez pas à employer un ton péremptoire lorsque vous conseillez la lecture d’un « blog », d’abord cela n’est pas très courtois et de plus cela ne me semble pas relever d’un comportement compatible avec les valeurs libérales.Je n’agresse pas mes interlocuteurs, je débats avec eux, je vous serais reconnaissant d’agir de la même manière avec moi.

Pour en revenir aux « blogs » ceux-ci ne sont pas exempts d’approximations et d’erreurs, j’en veux pour preuve l’ébauche de « loi de formation de bulles immobilières » présentée sur celui que vous me conseillez et qui, par exemple, est en contradiction avec la bulle immobilière espagnol.

Cordialement.

Posté
Pour en revenir aux « blogs » ceux-ci ne sont pas exempts d’approximations et d’erreurs, j’en veux pour preuve l’ébauche de « loi de formation de bulles immobilières » présentée sur celui que vous me conseillez et qui, par exemple, est en contradiction avec la bulle immobilière espagnol.

Et bien dénoncer les, les approximations de Mr Bénard, au lieu de venir écrire des remarques qui n'apporte que l'ennui chez ceux qui les lisent.

Posté
Pour en revenir aux « blogs » ceux-ci ne sont pas exempts d’approximations et d’erreurs,

Such as…

Posté
Il n'y a pas que les réglementations qui raréfient le terrain constructible, il y a aussi des contraintes topographiques et environementales.

Il y a aussi le fait que dans certains états américains, une fois qu'on possède le terrain, il faut satisfaire beaucoup de normes avant de pouvoir CONSTRUIRE sa maison. Vincent Bénard le dit clairement dans la vidéo de la conf qu'il a donnée au cercle Bastiat le 12 février. Par exemple au Texas, quand on possède un terrain on peut faire tout ce qu'on veut dessus. Alors qu'en Californie il faut satisfaire des normes environnementales etc. Ce qui explique que dans certains états l'immobilier soit plus cher. Et que donc le prêt soit plus élevé, et que le temps de remboursement plus long et le risque de non remboursement soit plus élevé.

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