vincponcet Posté 8 avril 2009 Signaler Posté 8 avril 2009 Tiens, on dirait un peu la Suisse ! ça me fait penser que le président de la confédération (bon, il n'est plus que ministre, les présidents ne restent en place qu'une année) est venu boire un verre sur la terrasse où on était attablé ce WE… Le jour ou le président français sortira prendre un verre tout seul le dimanche à une terrasse parisienne, la France ira déjà beaucoup mieux J'ai lu que George washington se baladait tout seul dans la rue à l'époque. Ajd, il y a plusieurs centaines de types qui se déplacent avec le président us où qu'il aille.
Tortue joviale Posté 8 avril 2009 Signaler Posté 8 avril 2009 Une vrai séparation des pouvoirs: A :"législatif", théoriciens, experts… proposent une démarche, donnent la "feuille de route" B:"exécutif" remplis de son mieux la mission qui lui a été confiée C:"judiciaire " évalue la prestation, tire les enseignements des erreurs, propose des remédiations devrait permettre d'écarter ces être de mauvaise foi et d'un culot insensé qui font le diagnostique des problèmes, y apportent leurs solutions puis nous demandent de les remercier pour l'excellence de leur suprême exercice des trois pouvoirs!(après avoir contribué à créer les problèmes éventuellement!) si A dit à B de faire des âneries, c'est le rôle de C de dire que A doit être remplacé, et par quel type de "A", avec quelle mission pour les ASi B n'en fait qu'a sa tête,ou prends des initiatives idiotes, c'est aussi à C d'en faire la preuve et de définir le profil deB Erratum Ça ne marche pas à cause du système partisan
TODA Posté 8 avril 2009 Signaler Posté 8 avril 2009 ErratumÇa ne marche pas à cause du système partisan Un jour…le système partisan sera obsolète! Et on pourra essayer d'être intelligents, collectivement! Je ne peux pas prévoir quand, mais nous tous que ce qui n'existe que par la force et l'abus de pouvoir ne peut triompher que transitoirement!
Tortue joviale Posté 8 avril 2009 Signaler Posté 8 avril 2009 Un jour…le système partisan sera obsolète! Quand la politique n'existera plus Et on pourra essayer d'être intelligents, collectivement! Sans moi … Je préfère essayer d'être intelligent tout seul. Je ne peux pas prévoir quand, mais nous tous que ce qui n'existe que par la force et l'abus de pouvoir ne peut triompher que transitoirement! j'aime pas le déterminisme historique
h16 Posté 9 avril 2009 Signaler Posté 9 avril 2009 Un jour…le système partisan sera obsolète! Aucune chance. Y'a qu'à voir ce qui se passe en miniature dans la blogosphère : dès que ça peut, ça se scinde entre Gens De Droite et Gens De Gauche pour réclamer, philosophiquement et au final, les mêmes choses. Mais, pour exister, il faut un ennemi.
José Posté 9 avril 2009 Signaler Posté 9 avril 2009 Et on pourra essayer d'être intelligents, collectivement! Plutôt crever, oui.
jubal Posté 9 avril 2009 Signaler Posté 9 avril 2009 Mais pourquoi diable tirage au sort? Ca evite d'avoir a choisir entre les pires.
G7H+ Posté 10 avril 2009 Signaler Posté 10 avril 2009 La présidente du mouvement patronal Ethic, et membre à ce titre du comité éthique du Medef, Sophie de Menthon, a décidé de démissionner de cette instance qui a essentiellement travaillé, depuis un an, sur la rémunération des grands patrons. «Si on veut éviter une loi qui l'encadre, on doit prendre les moyens nécessaires et non se contenter d'une position a minima, affirme-t-elle au Figaro. Certains patrons ont entraîné la mise au ban des entrepreneurs et nous ont ramenés dix ans en arrière. S'indigner dans la presse quand une affaire surgit ne suffit pas. Nous devons avoir une attitude offensive et non défensive.» Sophie de Menthon songeait en fait depuis plusieurs jours à claquer la porte du comité éthique. «Seul un comité des sages, indépendant, siégeant ailleurs qu'au Medef, constitué de personnalités incontestables et pouvant distribuer des blâmes, pourrait aider à réconcilier le monde entrepreneurial avec l'opinion» , explique-t-elle. Une divergence de fond avec la majorité des membres et avec Laurence Parisot. Source : http://www.lefigaro.fr/economie/2009/04/09…n-du-medef-.php
Calembredaine Posté 10 avril 2009 Signaler Posté 10 avril 2009 Sophie de Menthon est en train de nourrir l'ogre. Elle a peur et a bien conscience du putsch de Sarkozy et sa clique. Elle préfère se ranger du côté du pouvoir et espère ainsi survivre au tsunami réglementaire et fiscal qui est en train de débouler et qui va emporter toutes les entreprises et toute l'économie vers le néant. - L'idée, de l'absurde et au combien stupide règle des trois tiers pour le "partage" du bénéfice revient en force - Le plafonnement de la rémunération des patrons s'accélère. On ne parle plus seulement des PDG d'entreprises aidées par l'Etat mais de tous les chefs d'entreprise, des traders mais aussi des cadres directeurs. - Une surtaxation des dividendes est à l'étude. - Les stock-option sont en passe d'être interdites. Au mieux, on parle de les taxer davantage (l'impôt sur les plus-values est déjà à 54%) - Le bouclier fiscal est sur la sellette. - La taxe professionnel va disparaître pour renaître sous la forme d'un impôt concentré sur les seules entreprises de service. Les industries en seront dispensées. En d'autres termes l'Etat va subventionner des entreprises moribondes et tuer celles qui font vivre le pays. - Quand un projet de loi est jugé stupide par le parlement est rejeté, il est revoté jusqu'à ce qu'il soit adopté. Je peux vous dire que le moral des "patrons" de PME est au plus bas et que la peur noue tous les ventres parce que toutes ces mesures prises soit disant pour juguler les "dérives" vont fatalement toucher tous le monde et surtout ceux dont le marché est local et qui ne peuvent délocaliser sans repartir de zéro. Cependant ceux qui parlent de partir sont aujourd'hui majoritaires contrairement à il y a encore 5 ans où seule une infime minorité l'envisageait sous les sarcasmes.
Calembredaine Posté 10 avril 2009 Signaler Posté 10 avril 2009 Ce n’est pas faute d’avoir prévenu. Et?
Krissou Posté 10 avril 2009 Signaler Posté 10 avril 2009 Sophie de Menthon est en train de nourrir l'ogre. Elle a peur et a bien conscience du putsch de Sarkozy et sa clique. Elle préfère se ranger du côté du pouvoir et espère ainsi survivre au tsunami réglementaire et fiscal qui est en train de débouler et qui va emporter toutes les entreprises et toute l'économie vers le néant.- L'idée, de l'absurde et au combien stupide règle des trois tiers pour le "partage" du bénéfice revient en force - Le plafonnement de la rémunération des patrons s'accélère. On ne parle plus seulement des PDG d'entreprises aidées par l'Etat mais de tous les chefs d'entreprise, des traders mais aussi des cadres directeurs. - Une surtaxation des dividendes est à l'étude. - Les stock-option sont en passe d'être interdites. Au mieux, on parle de les taxer davantage (l'impôt sur les plus-values est déjà à 54%) - Le bouclier fiscal est sur la sellette. - La taxe professionnel va disparaître pour renaître sous la forme d'un impôt concentré sur les seules entreprises de service. Les industries en seront dispensées. En d'autres termes l'Etat va subventionner des entreprises moribondes et tuer celles qui font vivre le pays. - Quand un projet de loi est jugé stupide par le parlement est rejeté, il est revoté jusqu'à ce qu'il soit adopté. Je peux vous dire que le moral des "patrons" de PME est au plus bas et que la peur noue tous les ventres parce que toutes ces mesures prises soit disant pour juguler les "dérives" vont fatalement toucher tous le monde et surtout ceux dont le marché est local et qui ne peuvent délocaliser sans repartir de zéro. Cependant ceux qui parlent de partir sont aujourd'hui majoritaires contrairement à il y a encore 5 ans où seule une infime minorité l'envisageait sous les sarcasmes. (badurl) http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/03/17/sarkozy-je-n-ai-pas-ete-elu-pour-augmenter-les-impots-moi_1169144_3234.html (badurl) "S'il y en a que ça démange d'augmenter les impôts, ils oublient qu'on est dans une compétition. Mon but, c'est de faire venir en France, faire investir en France des gens qui ont de l'argent dans nos usines et dans nos entreprises, ce n'est pas de les faire partir" "Je ne veux pas enrichir Monaco, moi. Je ne veux pas enrichir la Suisse, je ne veux pas enrichir l'Autriche. Je veux que les gens viennent dépenser leur argent en France et investir en France" Le décalage est assez saisissant…
Randian shithead Posté 10 avril 2009 Signaler Posté 10 avril 2009 (badurl) http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/03/17/sarkozy-je-n-ai-pas-ete-elu-pour-augmenter-les-impots-moi_1169144_3234.html (badurl)"S'il y en a que ça démange d'augmenter les impôts, ils oublient qu'on est dans une compétition. Mon but, c'est de faire venir en France, faire investir en France des gens qui ont de l'argent dans nos usines et dans nos entreprises, ce n'est pas de les faire partir" "Je ne veux pas enrichir Monaco, moi. Je ne veux pas enrichir la Suisse, je ne veux pas enrichir l'Autriche. Je veux que les gens viennent dépenser leur argent en France et investir en France" Le décalage est assez saisissant… Roh mais c'est qu'il deviendrait presque sympathique le Sarcoco. Il va nous faire le coup de l'idéaliste libéral contraint de suivre la raison d'Etat contre son gré ?
Invité jabial Posté 10 avril 2009 Signaler Posté 10 avril 2009 - L'idée, de l'absurde et au combien stupide règle des trois tiers pour le "partage" du bénéfice revient en force Si ça arrive le marché rééquilibrera et ça reviendra au final à une part variable dans tous les salaires. J'aime mieux te dire qu'en période de crise, ils vont se rendre compte de ce que ça veut dire pour les actionnaires - Le plafonnement de la rémunération des patrons s'accélère. On ne parle plus seulement des PDG d'entreprises aidées par l'Etat mais de tous les chefs d'entreprise, des traders mais aussi des cadres directeurs. Ca ne m'étonne pas du tout. - Une surtaxation des dividendes est à l'étude. Et ben voyons. - Les stock-option sont en passe d'être interdites. Au mieux, on parle de les taxer davantage (l'impôt sur les plus-values est déjà à 54%) C'est marrant à étudier d'un POV économique - plus de part variable pour les employés, moins de part variable pour les dirigeants. Ca va être gratiné. - Le bouclier fiscal est sur la sellette. C'est pas nouveau. - La taxe professionnel va disparaître pour renaître sous la forme d'un impôt concentré sur les seules entreprises de service. Les industries en seront dispensées. En d'autres termes l'Etat va subventionner des entreprises moribondes et tuer celles qui font vivre le pays. C'est le principe même de l'étatisme : nourrir le faible du sang du fort. En général ça ne marche pas longtemps. - Quand un projet de loi est jugé stupide par le parlement est rejeté, il est revoté jusqu'à ce qu'il soit adopté. Normal ça, c'est la pratique habituelle en démocratie. Note que le parlement peut toujours introduire une loi qui l'abroge tout de suite après, hein, s'il y a vraiment une majorité contre. C'est nettement moins acceptable concernant les referenda. Je peux vous dire que le moral des "patrons" de PME est au plus bas et que la peur noue tous les ventres parce que toutes ces mesures prises soit disant pour juguler les "dérives" vont fatalement toucher tous le monde et surtout ceux dont le marché est local et qui ne peuvent délocaliser sans repartir de zéro. Evidemment. Cependant ceux qui parlent de partir sont aujourd'hui majoritaires contrairement à il y a encore 5 ans où seule une infime minorité l'envisageait sous les sarcasmes. Il y a eu pareil à l'élection de Mitterrand. Ca se calmera quand ils s'apercevront qu'on peut continuer à vivre, moins bien certes, sous l'oppression - et la peur du changement l'emportera. On n'est pas encore au point de rupture.
Calembredaine Posté 10 avril 2009 Signaler Posté 10 avril 2009 Il y a eu pareil à l'élection de Mitterrand. Ca se calmera quand ils s'apercevront qu'on peut continuer à vivre, moins bien certes, sous l'oppression - et la peur du changement l'emportera. On n'est pas encore au point de rupture. Il y a eu quand même beaucoup de casse sous Mitterrand, notamment chez les artisans. Les plus gros ont appris à délocaliser production et surtout pognon. Note aussi qu'il y a eu un gros retour politique en arrière en 1983 suite à la catastrophe économique engendrée par le "changement". "Je ne veux pas enrichir Monaco, moi. Je ne veux pas enrichir la Suisse, je ne veux pas enrichir l'Autriche. Je veux que les gens viennent dépenser leur argent en France et investir en France"Le décalage est assez saisissant… Oui et bien pour le coup, on vient tous de comprendre ce qu'il voulait dire: "on ne va pas s'emmerder à attirer les investissements, on va décourager ces derniers de partir".
Serge Posté 14 avril 2009 Signaler Posté 14 avril 2009 Je peux vous dire que le moral des "patrons" de PME est au plus bas et que la peur noue tous les ventres parce que toutes ces mesures prises soit disant pour juguler les "dérives" vont fatalement toucher tous le monde et surtout ceux dont le marché est local et qui ne peuvent délocaliser sans repartir de zéro.Cependant ceux qui parlent de partir sont aujourd'hui majoritaires contrairement à il y a encore 5 ans où seule une infime minorité l'envisageait sous les sarcasmes. Les patrons français ont malgré tout de la chance : ils peuvent aller n'importe où pour y travailler plus à l'aise. http://www.forbes.com/global/2009/0413/034…form-index.html
Adrian Posté 1 juin 2009 Signaler Posté 1 juin 2009 167.9…. A votre avis jusqu'à combien la France pourra aller ?
Randian shithead Posté 23 juin 2009 Signaler Posté 23 juin 2009 167.9, je dirais. Tututut, je ne vois pas encore de taxe spéciale carbone. Je dirais qu'on peut bien faire un petit 180, facile.
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