Rincevent Posté 12 août 2009 Signaler Posté 12 août 2009 Plus sérieusement personne n'est parfait : le "grand Cicéron" lui-même était un opportuniste (pour ne pas dire un traitre) et même ses œuvres ne sont pas exemptes de défauts mais je n'ai aucun problème pour les citer. Oh mais je sais bien. Dans une citation, l'important est l'idée ; son porteur n'est qu'accessoire.
0100011 Posté 18 août 2009 Signaler Posté 18 août 2009 Une citation un peu longue pour une signature mais quand même, Razoumikine à propos des théories socialistes sur le crime dans Crimes et Châtiments de Dostoïevski : Je te ferai lire leurs écrits :quand tout va mal, pour eux, ils prétendent que « c’est l’influence du milieu qui perd l’homme », selon leur expression préférée ! D’où il découle que si la société était normalement organisée, tous les crimes disparaîtraient, car ces réactions ne seraient plus nécessaires et tout le monde deviendrait immédiatement équitable. Ils ne tiennent pas compte de la nature, elle est annihilée, elle n’existe pas ! Pour eux, l’humanité n’évolue pas suivant une loi historique et vivante qui amène finalement une société normale, mais au contraire, c’est un système social, sorti de quelque cerveau matérialiste, qui organisera toute l’humanité et en fera rapidement une communauté de justes et de purs, et cela avant que s’accomplisse n’importe quel processus normal, évoluant suivant une loi historique et vivante. C’est pour cette raison qu’instinctivement ils n’aiment pas l’histoire : « Il n’y a là-dedans que des infamies et des inepties » — tout s’explique par la seule ineptie ! C’est pour cela qu’ils détestent tout le processus vivant de la vie : « aucune nécessité d’âme vivante ! » L’âme vivante exige la vie, elle n’obéira pas aux lois de la mécanique, elle est soupçonneuse, rétrograde ! Tandis que chez eux, elle sent un peu la charogne, on pourrait la faire de caoutchouc, mais, par contre, cette âme n’est pas vivante, elle est sans volonté, servile, et ne se révoltera pas ! Pour eux, matérialistes, tout se réduit à poser des briques et à disposer des couloirs et des chambres dans un phalanstère ! Le phalanstère est prêt, mais la nature humaine n’est pas prête pour le phalanstère. Elle veut continuer à vivre, elle n’a pas encore accompli tout le processus vivant ; le cimetière vient trop tôt pour elle. La seule force de la logique ne suffit pas pour passer par-dessus la nature. La logique peut prévoir trois cas, or il y en a un million ! Rejeter ce million et réduire tout à une question de confort : voilà la solution la plus aisée ! C’est séduisant, bien sûr, et il n’est même pas nécessaire de penser ! C’est le principal : ne pas avoir besoin de penser ! Tout le mystère de la vie peut être résumé sur deux feuilles imprimées
KaptN Posté 28 août 2009 Signaler Posté 28 août 2009 Notons qu'à ce point de la discussion, le fil a parfaitement réussi sa mue d'un machin qui partait mollement vers un thread qui roxxe avec, je le sens déjà, des engueulades nanarcaps / libertariens / libéraux classiques, des portes qui claquent ou qu'on enfonce toutes ouvertes, de la vaisselle cassée, etc…
Invité Arn0 Posté 20 septembre 2009 Signaler Posté 20 septembre 2009 La cohérence ou comptabilité des diverses règles qui constituent un système n'est pas au premier chef une cohérence logique. La cohérence, dans ce contexte, signifie que les règles servent le même ordre abstrait des activités, et qu'elles préviennent les conflits entre les personnes qui les observent, dans le genre d'environnement auquel elles ont été adaptées. Qu'une quelconque règles soit cohérentes avec une ou plusieurs autres, cela dépendra par conséquent en partie de situations de fait dans le milieu considéré ; et il se peut que les mêmes règles soient suffisantes pour prévenir les conflits dans un certain milieu, mais pas dans un autre. D'autre part des règles qui sont logiquement inconciliables en ce sens qu'elles peuvent conduire, dans quelques situation donnée, à exiger ou prohiber des actions individuelles de façon mutuellement contradictoire, peuvent néanmoins être rendues compatibles si l'on met entre elles une relation de supériorité ou infériorité, de telle sorte que le système de règles définisse lui-même celle des deux qui "prime" l'autre. Friedrich August von Hayek
Rincevent Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 J'ai failli mettre : "Les juifs ne sont pas comme les chrétiens. Si je tourne la tête, c’est pour balancer un coup de pied retourné, pas pour tendre l’autre joue." Gary Moscowitz, rabbin new-yorkais. Je ne renonce tout de même pas à intégrer cette citation un jour.
h16 Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 La cohérence ou comptabilité des diverses règles qui constituent un système n'est pas au premier chef une cohérence logique. La cohérence, dans ce contexte, signifie que les règles servent le même ordre abstrait des activités, et qu'elles préviennent les conflits entre les personnes qui les observent, dans le genre d'environnement auquel elles ont été adaptées. Qu'une quelconque règles soit cohérentes avec une ou plusieurs autres, cela dépendra par conséquent en partie de situations de fait dans le milieu considéré ; et il se peut que les mêmes règles soient suffisantes pour prévenir les conflits dans un certain milieu, mais pas dans un autre. D'autre part des règles qui sont logiquement inconciliables en ce sens qu'elles peuvent conduire, dans quelques situation donnée, à exiger ou prohiber des actions individuelles de façon mutuellement contradictoire, peuvent néanmoins être rendues compatibles si l'on met entre elles une relation de supériorité ou infériorité, de telle sorte que le système de règles définisse lui-même celle des deux qui "prime" l'autre.Friedrich August von Hayek A la fois court & punchy. Sacré Friedrich.
Sekonda Posté 24 septembre 2009 Auteur Signaler Posté 24 septembre 2009 Je ne renonce tout de même pas à intégrer cette citation un jour. Tu voulais sans doute écrire "Je ne renonce tout de même pas déplacer une partie de mes citations dans ce fil pour mettre celle-ci à la place".
Rincevent Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 Tu voulais sans doute écrire "Je ne renonce tout de même pas déplacer une partie de mes citations dans ce fil pour mettre celle-ci à la place". Exactement. Un jour.
KaptN Posté 1 novembre 2009 Signaler Posté 1 novembre 2009 Ce n'est pas l'égoïsme qui est bien en soi, c'est le capitalisme. L'égoïsme c'est de l'energie brute, c'est normal que chacun coure pour soi, c'est ni bien ni mal dans l'absolu. Le capitalisme sublime l'égoïsme, le socialisme le pervertit.
Skeggjöld Posté 30 novembre 2009 Signaler Posté 30 novembre 2009 Elle a quinze ans aujourd’hui, notre République, et elle a l’air d’avoir quinze siècles.Elle paraît plus vieille que les Pyramides, cette pubère sans virginité, tombée du vagin sanglant de la Trahison. La décrépitude originelle de cette bâtarde de tous les lâches est à faire vomir l’univers. Jézabel de lupanar, fardée d’immondices, monstrueusement engraissée de fornications, toute bestialité de goujat s’est assouvie dans ses bras et elle ressemble à quelque très antique Luxure qu’on aurait peinte sur la muraille d’un hypogée. Léon Bloy, La République des Vaincus Qu'on se rappelle cette hystérie, cette frénésie sans camisole qui dura huit jours ; cette folie furieuse d'illuminations et de drapeaux, jusque dans les mansardes où s'accroupissait la famine ; ces pères et ces mères faisant agenouiller leurs enfants devant le buste plâtreux d'une salope en bonnet phrygien qu'on trouvait partout ; et l'odieuse tyrannie de cette racaille que ne menaçait aucune force répressive. Léon Bloy, La Femme pauvre
José Posté 23 décembre 2009 Signaler Posté 23 décembre 2009 If people behaved like governments, you'd call the cops.
zyggy Posté 6 février 2010 Signaler Posté 6 février 2010 La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec de la vérité." (Emile Zola / 1840-1902) La vérité est souvent éclipsée, mais jamais éteinte. (Tite-Live) "L'histoire est remplie de faits montrant la vérité réduite au silence par la persécution." (John Stuart Mill / 1806-1873 / De la liberté / 1859) "Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie." (Jacques Prévert / 1900-1977 / Spectacle) La vérité blesse, le mensonge tue Et voilà, le moment est enfin arrivé pour moi de tourner cette page noire de ma vie , je ne croyais pas guérir de la trahison qui m'a fait choisir ces citations, mais je vais bien mieux, et même si la plupart ne préservent plus leurs signatures , je tiens à copier ici la mienne. J'ai tellement souffert avant d'arriver à accepter de vivre après ce terrible choc. Ce sera le quatrième grand choc de ma vie, je ne suis plus la même. Mais il m'aura permis de tellement avancer, finalement!
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