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Suppression de la HALDE


Supprimer la HALDE...  

101 membres ont voté

  1. 1. Pour ou contre supprimer la HALDE ?

    • Pour
      99
    • Contre
      1
    • Ne sait pas
      1
  2. 2. Sign(er)ez-vous ou non la pétition lancée par Libertas ?

    • Oui
      24
    • Non
      42
    • Peut-être
      35
  3. 3. Quel serait le résultat d'un référendum pour la suppression de la HALDE, selon vous ?

    • Oui à la suppression
      14
    • Non à la suppression
      47
    • Ne sait pas mais résultat serré
      9
    • Ne sait pas
      16


Messages recommandés

Posté
encore un petit effort et tu pourras t'extraire d'une lecture ethnique et identitaire de la discussion.

Ce n'est pas en répétant 1000 fois un mensonge qu'il deviendra vrai. En revanche, ta crédibilité en prend un sacré coup : désormais, un libertarien peut être désigné par free jazz comme étant un étatiste, militant à la HALDE, et criminalisant la pensée. :icon_up:

Demain : Free jazz vous expliquera pourquoi et comment Chitah compte nationaliser toutes les banques et créer un service public bancaire unique. :doigt:

Après-demain : Free jazz vous expliquera comment et pourquoi compte collectiviser les moyens de production, et créer un parti unique. :mrgreen:

Après-après-demain : Free jazz ne sera plus lu sur ce forum que…. par free jazz. :mrgreen:

Posté

Ce fait divers est anecdotique, c'est un banal incident comme il y en plusieurs milliers chaque jours dans les établissements scolaires. La chose remarquable susceptible d'attirer l'attention des libéraux, c'est le recours à la Halde et l'extension du pouvoir de ce type de tumeurs soviétiques.

Pleurnicher sur le pauvre petit "humilié" parce qu'on lui a demandé de retirer son maillot de foot algérien en classe, franchement on s'en balance, il y a des sujets d'indignation plus importants que cela.

Posté
Pleurnicher sur le pauvre petit "humilié" parce qu'on lui a demandé de retirer son maillot de foot algérien en classe, franchement on s'en balance, il y a des sujets d'indignation plus importants que cela.

Rappelons à toute fin utile et pour la énième fois que c'est un gosse de 7 ans. Que ce soit monté en épingle, c'est une chose, que tu trouves normal qu'un gosse soit confronté à cet âge-là à des questions de xénophobie, c'est de la simple contre-connerie.

Posté

Concernant la démolition de la présomption d'innocence et l'inversion de la charge de la preuve dont je parlais plus haut en qualifiant d'évolution bananière cette subversion des règles libérales du droit censées empêcher l'arbitraire, un article éclairant de A.G Slama :

Discrimination et subversion

par Alain-Gérard Slama

Quand on considère l'usage qui est fait en ce moment de la notion de lutte contre la discrimination, il est difficile de ne pas en conclure que ce combat s'exerce surtout contre la démocratie. Cette notion repose sur le principe universaliste d'égalité de tous devant la loi, qui est nécessaire au consensus républicain. Elle devient mortelle quand elle est mise au service d'un particularisme, dans le but de la subvertir.

Le dernier exemple est la campagne menée par quelques élus, du PS, mais aussi, hélas, de l'UMP, contre la décision d'interdire d'accès à la zone réservée de l'aéroport de Roissy onze bagagistes, soupçonnés de liens avec l'islamisme radical ou avec le salafisme.

Ce cas d'école, dans lequel on voit les principes républicains invoqués au bénéfice des ennemis de la République, mérite au moins que l'on fasse à son sujet, comme aime à dire Mme Royal, « un peu de pédagogie ».

Considérons d'abord les faits. Sur les onze cas d'interdiction, six sont démontrés. Trois donnent lieu à des simples présomptions. Deux, sans liens établis avec les milieux terroristes, ont récupéré leurs badges d'accès aux pistes et zones sensibles de l'aéroport.

Ces deux cas, indiscutablement fautifs, mais vite réparés, ont justifié, de la part de ces élus et d'une partie des médias, une protestation globale contre un état d'esprit d'exclusion à base ethnique et religieuse, très mal perçu, a-t-on plaidé, dans la « communauté musulmane ». Des plaintes en justice ont été déposées pour discrimination. Enchantés de cette querelle, les milieux fondamentalistes se frottent les mains.

La question posée au juge est de savoir si le grief est justifié, et dans ce cas, à qui incombe la faute. À l'évidence, l'instruction des dossiers a manqué de rigueur. Mais l'acte incriminé peut être poursuivi et indemnisé sur la base de l'erreur, qui doit être appréciée compte tenu de la gravité de l'enjeu, en l'occurrence rien moins qu'un risque majeur d'attentat terroriste. De là à courir vers le grief de discrimination ethnique ou religieuse - et à proposer le traitement du dossier par la Haute Autorité de lutte contre la discrimination, voire par le Conseil français du culte musulman, comme l'a proposé un élu ! -, il y a un pas, qu'il appartient aux accusateurs de démontrer. Il est probable en effet que les plaignants ont été, une fois de plus, victimes de Courteline plutôt que de Gobineau.

Un des principes de notre droit est que la charge de la preuve appartient à l'accusation, c'est-à-dire au plaignant. Ce principe vise à protéger l'exercice des libertés publiques, en évitant les abus de droit et la généralisation du soupçon. Or, de victimes d'un acte administratif, les plaignants de Roissy se sont promus accusateurs. Comme l'a déclaré le ministre de l'Intérieur, c'est à eux maintenant qu'il appartient, en principe, de justifier la qualification qu'ils donnent de la faute.

Le malheur est que, sous la pression des groupes identitaires, la pente de notre droit tend, depuis quelques années, à inverser, sur les sujets sensibles, la charge de la preuve au détriment de l'accusé. Les féministes ont ainsi obtenu, en 2000, que les accusés de harcèlement sexuel soient contraints désormais de démontrer leur innocence. Il en va de même de la discrimination, que le législateur espère éradiquer en entretenant une logique de délation : le « numéro vert » est devenu ce que les démocraties modernes ont en commun avec la Chine.

Il faut être aveugle et sourd pour ne pas voir que la tendance à inverser au détriment de l'accusé la charge de la preuve a pesé du poids le plus lourd dans l'affaire d'Outreau, et qu'il ouvre une brèche inespérée à la subversion du droit par le droit.

On aurait pu évidemment imaginer que l'administration invoquât, a fortiori, la même violation de la présomption d'innocence au détriment des individus soupçonnés de collusions terroristes.

Mais l'ombre de Guantanamo rappelle à la vertu des principes, et l'on imagine le parti, plus grand encore, que les islamistes en auraient tiré pour exploiter à leur profit un tel détournement du droit.

Les artifices de rhétorique utilisés pour retourner les libertés républicaines contre elles-mêmes ne sont pas nouveaux. Ils ont consisté, sous la Terreur, à opposer la liberté du peuple, considéré comme un tout, à la liberté des individus, comme si ces deux libertés étaient toujours contradictoires. Puis le marxisme a tendu à opposer les libertés « bourgeoises », par exemple le droit de propriété, considéré comme l'expression des intérêts des seules catégories dominantes, au droit universel, et à justifier ainsi la révolution.

Lénine, puis Staline, prolongeant Marx, ont fait franchir à ce détournement une étape supplémentaire, en contestant toute légitimité aux droits formels, aussi longtemps que le pouvoir politique ne les aura pas, par la contrainte, tous fait entrer dans les faits.

Le droit devient ainsi un instrument de la guerre poursuivie par d'autres moyens. Les terroristes islamiques ne se recommandent pas seulement, on le voit, du prophète. Ils empruntent leur stratégie à l'Occident.

Posté
Voir une partie de la réalité par un prisme idéologique, c'est bien, voir toute la réalité c'est mieux.

C'est vrai, mais c'est impossible.

Posté
Concernant la démolition de la présomption d'innocence et l'inversion de la charge de la preuve dont je parlais plus haut en qualifiant d'évolution bananière cette subversion des règles libérales du droit censées empêcher l'arbitraire, un article éclairant de A.G Slama :

Tout à fait, le plus gros souci c'est ça.

Mais il n'empêche : on aura beau claironner que "le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit", qu'on le veuille ou non le racisme est une opinion, et en faire un délit, c'est nécessairement créer un délit d'opinion.

Posté
C'est vrai, mais c'est impossible.

Il existe toutefois une différence entre d'une part être sur une quête impossible, essayer, et y arriver partiellement, et d'autre part y renoncer (voire ne pas pas se rendre compte qu'elle puisse exister).

Savoir qu'on ne sait pas et qu'on peut ne pas savoir, c'est déjà énorme. Mais c'est beaucoup plus dur que d'asséner ses grilles de lectures habituelles (repentance, angélisme, politiquement correct, les belles âmes, les bien pensants, et patati et patata)

Mais il n'empêche : on aura beau claironner que "le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit", qu'on le veuille ou non le racisme est une opinion, et en faire un délit, c'est nécessairement créer un délit d'opinion.

A ma connaissance, personne sur ce forum ne dit autre chose que cela.

Posté
Tout à fait, le plus gros souci c'est ça.

Mais il n'empêche : on aura beau claironner que "le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit", qu'on le veuille ou non le racisme est une opinion, et en faire un délit, c'est nécessairement créer un délit d'opinion.

Le problème de fond est qu'on ne sait plus ce qu'est un raciste.

Invité Arn0
Posté
Concernant la démolition de la présomption d'innocence et l'inversion de la charge de la preuve dont je parlais plus haut en qualifiant d'évolution bananière cette subversion des règles libérales du droit censées empêcher l'arbitraire, un article éclairant de A.G Slama :

En l'occurrence lorsque l'administration retire un agrément il me semble tout à fait normal que ce soit sur elle que repose la charge de la preuve. (D'ailleurs dans l'idéal seule la justice devrait avoir le pouvoir d'interdire certaines activités à certaine personnes au nom de la menace qu'elles représentent). Dans tout les cas cette affaire n'a rien à avoir avec un problème de relation employeur/employé, c'est une question d'ordre public.

Posté
A ma connaissance, personne sur ce forum ne dit autre chose que cela

C'est à mon sens une évidence que tout le monde voit bien, malgré les efforts louables mais peu couronnés de succès de free jazz et de Hidalgo consistant à essayer de faire croire qu'il existait des gens pensant qu'il fallait traduire devant un tribunal une personne sur la base de ses opinions (en l'espèce moi, et quelques autres).

Procès d'intention, encore. Je vais te faire une confidence : ce débat ne tournait pas autour de toi et il n'y a pas de conspiration à ton encontre.

Sans vouloir trop émoustiller ta sensibilité je me suis seulement démarqué de ta lecture identitaire initiale centrée sur une rivalité ethnique qui montait en épingle l'aspect émotionnel de ce cas, avec grossière pinaillerie et tentative casuistique. Ceci pour en extraire la logique disciplinaire et montrer de quelle façon cette pratique de la délation par des pressions communautaires banalise les procédures arbitraires dans ce pays et menace nos droits. En voilà assez pour réfuter ta position soutenue mordicus selon laquelle la Halde aurait peu ou pas d'importance et que j'en exagérais l'influence. Je comprends les raison de cette euphémisation, mais ça ne tient pas la route.

Si ça ne t'a pas convaincu, je t'offrirai une bière demain pour te consoler.

Posté
Procès d'intention, encore. Je vais te faire une confidence : ce débat ne tournait pas autour de toi et il n'y a pas de conspiration à ton encontre.

Sans vouloir trop émoustiller ta sensibilité je me suis seulement démarqué de ta lecture identitaire initiale centrée sur une rivalité ethnique qui montait en épingle l'aspect émotionnel de ce cas, avec grossière pinaillerie et tentative casuistique. Ceci pour en extraire la logique disciplinaire et montrer de quelle façon cette pratique de la délation par des pressions communautaires banalise les procédures arbitraires dans ce pays et menace nos droits. En voilà assez pour réfuter ta position soutenue mordicus selon laquelle la Halde aurait peu ou pas d'importance et que j'en exagérais l'influence. Je comprends les raison de cette euphémisation, mais ça ne tient pas la route.

Non, non, non, et non.

Si ça ne t'a pas convaincu, je t'offrirai une bière demain pour te consoler.

Je veux bien : on relira ce fil ensemble, et tu me diras où j'ethnicise quoi que ce soit, ça m'intéresse.

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