Brock Posté 13 mai 2009 Signaler Posté 13 mai 2009 tiens hier soir j'ai bouffe avec un ami qui revient d'un sejour de huit mois en Inde qu'il a passe a faire du Yoga intense dans une ecole de Yoga Core, euh non jveux dire du hardcore yogi, ou peut-etre de l'orthoyoga? en tout cas c'etait shaolin style et il est tres peace, zen, vegetarien, et motard. Ce qu'il m'a dit etait fondamental mais j'ai tout oublie a cause du veau qui etait parfait et du vin qui lui etait presque pornographique, mais c'est normal dans ce resto, burrp.
TODA Posté 13 mai 2009 Signaler Posté 13 mai 2009 Tu approche le bouddhisme a travers le New Age, c'est a mon avis une mauvaise facon de proceder.Que le New Age s'inspire du bouddhisme c'est possible, mais ca ne veut pas dire que le New Age t'apprenne quoi que ce soit sur le bouddhisme. Surtout quand il le range a cote de la telepathie, des extra-terrestres, de l'astrologie et de la macrobiotique. Mille Mercis!!!
free jazz Posté 13 mai 2009 Signaler Posté 13 mai 2009 Tu approche le bouddhisme a travers le New Age, c'est a mon avis une mauvaise facon de proceder.Que le New Age s'inspire du bouddhisme c'est possible, mais ca ne veut pas dire que le New Age t'apprenne quoi que ce soit sur le bouddhisme. Surtout quand il le range a cote de la telepathie, des extra-terrestres, de l'astrologie et de la macrobiotique. Non, là je répondais à Drake, qui demandait le lien avec le gnosticisme. Il se rapproche du gnosticisme et de la théosophie par son illuminisme. Par ailleurs je rappelle que le Dalaï-Lama est réputé par ses adeptes pour être investi de pouvoirs télépathiques, entre autres facultés magiques. Depuis le début du fil, ma description du bouddhisme en tant qu'idéal ascétique, thérapeutique aseptisée, renoncement et nihilisme, se référait bien au bouddhisme en tant que tel. La vidéo postée par mes soins au dessus, sur les rituels lamaïques jaunes de Gyutö est à ce titre édifiante : le processus d'aspiration morbide et la dépersonnalisation y sont évidents. D'ailleurs : Western Buddhists usually downplay these supernatural elements, insisting that Buddhism isn't so much a religion as a practical method for achieving happiness. They depict Buddha as a pragmatist who eschewed metaphysical speculation and focused on reducing human suffering. As the Buddhist scholar Robert Thurman put it, Buddhism is an "inner science," an empirical discipline for fulfilling our minds' potential. The ultimate goal is the state of preternatural bliss, wisdom, and moral grace sometimes called enlightenment—Buddhism's version of heaven, except that you don't have to die to get there. The major vehicle for achieving enlightenment is meditation, touted by both Buddhists and alternative-medicine gurus as a potent way to calm and comprehend our minds. The trouble is, decades of research have shown meditation's effects to be highly unreliable, as James Austin, a neurologist and Zen Buddhist, points out in Zen and Brain. Yes, it can reduce stress, but, as it turns out, no more so than simply sitting still does. Meditation can even exacerbate depression, anxiety, and other negative emotions in certain people. The insights imputed to meditation are questionable, too. Meditation, the brain researcher Francisco Varela told me before he died in 2001, confirms the Buddhist doctrine of anatta, which holds that the self is an illusion. Varela contended that anatta has also been corroborated by cognitive science, which has discovered that our perception of our minds as discrete, unified entities is an illusion foisted upon us by our clever brains. In fact, all that cognitive science has revealed is that the mind is an emergent phenomenon, which is difficult to explain or predict in terms of its parts; few scientists would equate the property of emergence with nonexistence, as anatta does. Much more dubious is Buddhism's claim that perceiving yourself as in some sense unreal will make you happier and more compassionate. Ideally, as the British psychologist and Zen practitioner Susan Blackmore writes in The Meme Machine, when you embrace your essential selflessness, "guilt, shame, embarrassment, self-doubt, and fear of failure ebb away and you become, contrary to expectation, a better neighbor." But most people are distressed by sensations of unreality, which are quite common and can be induced by drugs, fatigue, trauma, and mental illness as well as by meditation. Even if you achieve a blissful acceptance of the illusory nature of your self, this perspective may not transform you into a saintly bodhisattva, brimming with love and compassion for all other creatures. Far from it—and this is where the distance between certain humanistic values and Buddhism becomes most apparent. To someone who sees himself and others as unreal, human suffering and death may appear laughably trivial. This may explain why some Buddhist masters have behaved more like nihilists than saints. Chogyam Trungpa, who helped introduce Tibetan Buddhism to the United States in the 1970s, was a promiscuous drunk and bully, and he died of alcohol-related illness in 1987. Zen lore celebrates the sadistic or masochistic behavior of sages such as Bodhidharma, who is said to have sat in meditation for so long that his legs became gangrenous. What's worse, Buddhism holds that enlightenment makes you morally infallible—like the pope, but more so. Even the otherwise sensible James Austin perpetuates this insidious notion. " 'Wrong' actions won't arise," he writes, "when a brain continues truly to express the self-nature intrinsic to its [transcendent] experiences." Buddhists infected with this belief can easily excuse their teachers' abusive acts as hallmarks of a "crazy wisdom" that the unenlightened cannot fathom. But what troubles me most about Buddhism is its implication that detachment from ordinary life is the surest route to salvation. Buddha's first step toward enlightenment was his abandonment of his wife and child, and Buddhism (like Catholicism) still exalts male monasticism as the epitome of spirituality. It seems legitimate to ask whether a path that turns away from aspects of life as essential as sexuality and parenthood is truly spiritual. From this perspective, the very concept of enlightenment begins to look anti-spiritual: It suggests that life is a problem that can be solved, a cul-de-sac that can be, and should be, escaped. http://www.slate.com/id/2078486/
Randian shithead Posté 13 mai 2009 Auteur Signaler Posté 13 mai 2009 D'ailleurs :http://www.slate.com/id/2078486/ Oulà. Une bonne partie du texte c'est "ouaaaais, ma Science toute-puissante démonte la religion" (on sait quel crédit accorder à ce genre de positions). Quand aux âneries sur le sentiment d'irréalité qui fait paniquer les gens, on pourrait appliquer le même argument pour démonter l'épicurisme, ce serait tout aussi ridicule. Et même en restant sur des thèses scientistes, bonne chance pour trouver un psy qui dise "non, mais la honte, la culpabilité et la peur de l'échec, c'est plutôt des bonnes choses, ça empêche de paniquer". Ensuite, un passage sur le New Age, on en a déjà parlé. Puis un passage surréaliste "les bouddhistes cherchent des excuses pour manger des bébés." L'attaque sur les moines enfin… Il a au moins l'honnêteté de dire que ça s'applique aussi aux chrétiens. Normalement ça devrait amener l'auteur à se rendre compte qu'il dit peut-être des conneries avant de lâcher une énormité du genre "les monastères sont anti-spirituels" . edit : j'oubliais le début sur les éléments surnaturels. Ce que l'auteur ignore sciemment, c'est que tout ce petit côté folklorique varie complètement d'une région à l'autre, montrant bien qu'il a peu de chose à voir avec la nature du bouddhisme. Enfin, voir le dalaï-lama comme l'autorité suprême bouddhiste, c'est de l'ignorance ou de la désinformation.
jubal Posté 13 mai 2009 Signaler Posté 13 mai 2009 Par ailleurs je rappelle que le Dalaï-Lama est réputé par ses adeptes pour être investi de pouvoirs télépathiques, entre autres facultés magiques. En quoi les pouvoirs telepathiques du dalai-lama sont ils moins croyables que les miracles de lourdes ? Et puis le dalai-lama c'est pas le bouddhisme, je suis sur que la plupart des bouddhistes que je connais ne savent meme pas qui c'est. Il est plus connu en occident qu'en asie, les chinois le connaissent mais en tant que leader independantiste. La vidéo postée par mes soins au dessus, sur les rituels lamaïques jaunes de Gyutö est à ce titre édifiante : le processus d'aspiration morbide et la dépersonnalisation y sont évidents. Je trouve pas ca si evident, je ne comprend pas ce qu'ils font dans cette video. Je n'ai jamais vu de tels rituels nul part. Tu prends un rituel bizarre, que tu ne comprend sans doute pas bien, pratique par 3 peles dans une montagne perdue, et tu en deduis quelque chose sur une religion pratiquee par des centaines de millions d'individus ?
Hidalgo Posté 13 mai 2009 Signaler Posté 13 mai 2009 Pour aider Freejazz, il faut tout de même préciser que les concepts de dukkha (mal-être consubstanciel à la nature humaine) et nirodha ou nirvana (solution à la dukkha, qui veut dire extinction ou apaisement) sont au centre de l'anthropologie bouddhiste.
Randian shithead Posté 13 mai 2009 Auteur Signaler Posté 13 mai 2009 Pour aider Freejazz, il faut tout de même préciser que les concepts de dukkha (mal-être consubstanciel à la nature humaine) et nirodha ou nirvana (solution à la dukkha, qui veut dire extinction ou apaisement) sont au centre de l'anthropologie bouddhiste. Ben oui, mais comme je le faisais remarquer, l'ataraxie est un concept assez proche et n'a rien de morbide.
Randian shithead Posté 14 mai 2009 Auteur Signaler Posté 14 mai 2009 Oh, j'oubliais : le bouddhisme ne célèbre pas normalement les comportements masochistes. En fait, dans la légende du bouddha historique, Gautama à un moment donné dans sa quête rejoint un groupe de mystiques qui pratiquent l'ascétisme et recherchent la libération par la douleur infligée. Mais il rejette rapidement cette voie quand il réalise que la douleur ne fait que créer un attachement morbide et matérialiste, au lieu de libérer. Ainsi la contrition n'est -normalement- pas un élément du bouddhisme, à l'origine le bouddhisme se posait même en réaction par rapport aux divers mysticismes qui la pratiquaient. Je ne dis pas bien sûr qu'on ne puisse trouver des sectes de ci de là qui se livrent à ce genre de choses.
Johnnieboy Posté 14 mai 2009 Signaler Posté 14 mai 2009 Je suis pas du tout d'accord avec Free Jazz sur ce point mais heureusement qu'il est là, on aurait pas eu de débat sinon ! Par contre, que Toda pratique le bouddhisme Nichiren me surprend un peu. Cette forme de bouddhisme est certainement la moins tolérante qui soit et est, en partie, responsable de la plupart des délires nationalistes des Japonais. p.s : je viendrai étayer mes propos plus tard ce soir ; je suis pas chez moi et j'ai besoin de bouquins pour argumenter à ce propos !
Ash Posté 14 mai 2009 Signaler Posté 14 mai 2009 Par contre, que Toda pratique le bouddhisme Nichiren me surprend un peu. Cette forme de bouddhisme est certainement la moins tolérante qui soit et est, en partie, responsable de la plupart des délires nationalistes des Japonais. C'est également ce que j'en lit. Il y a apparemment pas mal de sectes se réclament du courant.
Johnnieboy Posté 14 mai 2009 Signaler Posté 14 mai 2009 C'est également ce que j'en lit. Il y a apparemment pas mal de sectes se réclament du courant. Dont la Soka Gakkai. Secte dont le fondateur s'appelle Josei …Toda …
TODA Posté 14 mai 2009 Signaler Posté 14 mai 2009 Dont la Soka Gakkai. Secte dont le fondateur s'appelle Josei …Toda … Eh oui!
jubal Posté 14 mai 2009 Signaler Posté 14 mai 2009 Dont la Soka Gakkai. Secte dont le fondateur s'appelle Josei …Toda … Le parti politique de Soka Gakkai, "New Komeito", semble plutot liberal: Domestically, the party proposals include reduction of the central government and bureaucracy, increased transparency in public affairs, and increased local (prefectural) autonomy with the private sector playing an increased role. http://en.wikipedia.org/wiki/New_Komeito
Henri Posté 14 mai 2009 Signaler Posté 14 mai 2009 Jubal: Les enseignements que j'entend des bouddhistes c'est en gros controller ses pulsions et ses sentiments (colere, haine, gourmandise, luxure, etc.), et apprendre a etre heureux dans le cadre qui nous est donne. Il y a effectivement un peu de fatalisme la dedans: si tu es pauvre, ne cherche pas forcement a ameliorer ta condition, mais essaye plutot de l'accepter et d'y trouver ton bonheur (et si tu es riche pareil, mais bon c'est plus facile)."" Houuuu comme ça fait mal aux yeux. Trois précisions s' imposent. Premièrement le bonheur ne dépend absolument pas de notre condition physique et nos conditions matérielles d' existence. En gros à la richesse fait elle le bonheur , un boudhiste vous répondra que non. On peut être extrêmement pauvre , malade et être eveillé , être immensément riche et être malheureux. Si la richesse faisait le bonheur , plus on serait riche plus on serait heureux or on constate que ce n' est pas le cas. Et il ne faut pas confondre bonheur et plaisir. Deuxiemement, cela ne signifie justement pas le fatalisme ! Ameliorer ses conditions matérielles d' existence est un bien! Il vaut mieux dormir sur un bon lit que sur un tas de paille tout le monde vous le dira. En faisant justement abstraction de ses passions, ses souffrances mentales, (par une pratique méditative sérieuse) en reunissant courrage et volonté on peut se sortir de conditions mauvaises pour de lendemains meilleurs ! Et ceci sans se lamenter sur son triste sort ( qui est un sorte d' autosatisfaction maladive). La théorie du karma enseigne justement que chaque cause produit un effet. Si on se conduit mal on récolte tôt ou tard les conséquences du mal. On peut donc modifier ce karma et le rendre bon, ce qui aide la méditation et la faculté à atteindre l' eveil. Troisièmement, il fait gris à Marseille et ça c' est nul!
TODA Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Jubal:Houuuu comme ça fait mal aux yeux. Trois précisions s' imposent. Premièrement le bonheur ne dépend absolument pas de notre condition physique et nos conditions matérielles d' existence. En gros à la richesse fait elle le bonheur , un boudhiste vous répondra que non. On peut être extrêmement pauvre , malade et être eveillé , être immensément riche et être malheureux. Si la richesse faisait le bonheur , plus on serait riche plus on serait heureux or on constate que ce n' est pas le cas. Et il ne faut pas confondre bonheur et plaisir. Deuxiemement, cela ne signifie justement pas le fatalisme ! Ameliorer ses conditions matérielles d' existence est un bien! Il vaut mieux dormir sur un bon lit que sur un tas de paille tout le monde vous le dira. En faisant justement abstraction de ses passions, ses souffrances mentales, (par une pratique méditative sérieuse) en reunissant courrage et volonté on peut se sortir de conditions mauvaises pour de lendemains meilleurs ! Et ceci sans se lamenter sur son triste sort ( qui est un sorte d' autosatisfaction maladive). La théorie du karma enseigne justement que chaque cause produit un effet. Si on se conduit mal on récolte tôt ou tard les conséquences du mal. On peut donc modifier ce karma et le rendre bon, ce qui aide la méditation et la faculté à atteindre l' eveil. Troisièmement, il fait gris à Marseille et ça c' est nul! En effet…
Randian shithead Posté 15 mai 2009 Auteur Signaler Posté 15 mai 2009 Deuxiemement, cela ne signifie justement pas le fatalisme ! Ameliorer ses conditions matérielles d' existence est un bien! Il vaut mieux dormir sur un bon lit que sur un tas de paille tout le monde vous le dira. En faisant justement abstraction de ses passions, ses souffrances mentales, (par une pratique méditative sérieuse) en reunissant courrage et volonté on peut se sortir de conditions mauvaises pour de lendemains meilleurs ! Et ceci sans se lamenter sur son triste sort ( qui est un sorte d' autosatisfaction maladive). La théorie du karma enseigne justement que chaque cause produit un effet. Si on se conduit mal on récolte tôt ou tard les conséquences du mal. Aneffet. Le karma n'a rien d'universel dans le bouddhisme cependant. Le concept d'action juste (l'action qui n'est pas motivée par un rejet de la réalité) se retrouve par contre un peu partout.
TODA Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Aneffet.Le karma n'a rien d'universel dans le bouddhisme cependant. Le concept d'action juste (l'action qui n'est pas motivée par un rejet de la réalité) se retrouve par contre un peu partout. En effet, Le karma n'a rien d'universel dans le bouddhisme de plus c'est une notion tellement personnelle, intime, comme celles de foi, destin, mission, que je dirais même qu'il y a autant de définitions que de personnes, et que ce sont des notions à étudier quotidiennement, intimement, dans le secret de son coeur…Idem, Le concept d'action juste (l'action qui n'est pas motivée par un rejet de la réalité) se retrouve par contre un peu partout. qu'elle dérive en asie de suivre la voie du juste milieu, où du désir de se rapprocher d'un "dieu" dans des régions plus occidentales, l'action juste me semble bien en effet universelle, et qui plus est relativement simple à comprendre…à condition de le vouloir…Le plus petit dénominateur commun de la spiritualité humaine?
Ash Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 hmmm… à la base un mauvais Karma ce n'est pas la certitude de se voir réincarné en une bestiole quelconque voir détestable ?
Hamster ancap Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 CITATIONLe concept d'action juste (l'action qui n'est pas motivée par un rejet de la réalité) se retrouve par contre un peu partout. qu'elle dérive en asie de suivre la voie du juste milieu, où du désir de se rapprocher d'un "dieu" dans des régions plus occidentales, l'action juste me semble bien en effet universelle, et qui plus est relativement simple à comprendre…à condition de le vouloir…Le plus petit dénominateur commun de la spiritualité humaine? Tres tres intéresant ca
Randian shithead Posté 15 mai 2009 Auteur Signaler Posté 15 mai 2009 Le plus petit dénominateur commun de la spiritualité humaine? Je ne sais pas, il me semble que c'est au moins à égalité avec l'élégance de l'adversaire.
TODA Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Je ne sais pas, il me semble que c'est au moins à égalité avec l'élégance de l'adversaire. Là, je ne comprends pas bien…
free jazz Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 En quoi les pouvoirs telepathiques du dalai-lama sont ils moins croyables que les miracles de lourdes ?Et puis le dalai-lama c'est pas le bouddhisme, je suis sur que la plupart des bouddhistes que je connais ne savent meme pas qui c'est. Il est plus connu en occident qu'en asie, les chinois le connaissent mais en tant que leader independantiste. En tout cas il représente bien le bouddhisme tel qu'il nous est vendu en occident, en version new age compassionnelle. Cela correspond aussi à l'esprit du temps, la religion humanitaire des bons sentiments, le règne du culturel, des ONG et de l'écologie. Son succès croissant est le symptôme d'une véritable haine de soi, quant à l'identité et à la culture européenne. D'ailleurs concernant la Soka Gakkai, je lis : À partir de 1960, c’est Daisaku Ikeda, proche disciple de Josei Toda, qui devient président de la Soka Gakkai. Il lance une campagne internationale pour faire connaître le mouvement et ses idéaux hors des frontières du Japon. En 1975, il fonde la Soka Gakkai Internationale qui a pour mission de superviser les activités de toutes les organisations locales qui ont été créées dans de nombreux pays occidentaux. Il fonde également plusieurs institutions à vocation artistique et culturelle, et des universités et écoles Soka. En 1983, l’ONU lui décerne la médaille de la paix.Avec le développement international, puis son admission au sein des Nations Unies comme ONG, la Soka Gakkai place la Nichiren Shoshu parmi les principaux mouvements bouddhistes du monde. En 1991, après plusieurs différends notables au cours des quinze années précédentes, la Nichiren Shoshu et son grand patriarche, Nikken Abe, décident d’expulser l’ensemble des membres et des croyants de la Soka Gakkai. Cette dernière se retrouve dès lors indépendante de toute organisation monastique. La majorité des croyants ayant suivi le mouvement laïc, la Nichiren Shoshu se retrouve isolée, au Japon et sur le plan international. Aujourd’hui, la Soka Gakkai internationale revendique 12 millions de fidèles dans plus de 190 pays. Dans nombre d'entre eux, elle est reconnue comme un mouvement religieux et s’implique dans de nombreuses initiatives culturelles, artistiques et patrimoniales. Elle organise des actions humanitaires et entretient des échanges avec des institutions académiques, universitaires et gouvernementales. En 2006, Henry Hank Johnson, membre de la Soka Gakkai, démocrate, est élu à la Chambre des Représentants du Congrès des Etats-Unis, représentant une circonscription de Géorgie. C’est le premier élu bouddhiste de Nichiren au Congrès américain. Le Washington Post a commenté cette élection comme une expression de la nouvelle diversité religieuse. Au demeurant, la psychologie nihiliste du bouddhisme s'est révélée au cours de l'histoire parfaitement compatible avec le fascisme et l'expansionnisme militaire, comme le Zen au Japon. A ce sujet : Bouddhisme et terrorisme dans le Japon ultranationaliste. La Conjuration du Sang http://mots.revues.org/index1371.html "Le Japonais Inoue Nisshô fut l’instigateur en 1932 d’assassinats politiques retentissants. Il élabora une synthèse d’ultranationalisme et de bouddhisme, les unissant en une doctrine du retour au Tout, à l’essence originelle, et y ajoutant le principe de gambit: en sacrifiant son moi en même temps que celui de sa victime, l’assassin les faisait progresser tous deux sur la voie de la Bouddhéité." Je trouve pas ca si evident, je ne comprend pas ce qu'ils font dans cette video. Je n'ai jamais vu de tels rituels nul part.Tu prends un rituel bizarre, que tu ne comprend sans doute pas bien, pratique par 3 peles dans une montagne perdue, et tu en deduis quelque chose sur une religion pratiquee par des centaines de millions d'individus ? La c'est un problème de culture de ton côté. Le bouddhisme tibétain, lui aussi très lié aux ONG est une forme tantrique centrée sur une conception sacrificielle de la personnalité (grand véhicule), la magie, les oracles, l'occultisme et des rituels dans lesquels l’invocation d’esprits impurs joue un rôle vital. Par exemple la " déesse protectrice personnelle " du Dalai Lama est un démon dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ". Les enseignements que j'entend des bouddhistes c'est en gros controller ses pulsions et ses sentiments (colere, haine, gourmandise, luxure, etc.), et apprendre a etre heureux dans le cadre qui nous est donne. Pour ma part je trouve cette obsession du bonheur répugnante et j'ajouterai que c'est aussi une perversion du libéralisme qui nous vient de l'utilitarime anglosaxon.
jubal Posté 16 mai 2009 Signaler Posté 16 mai 2009 Au demeurant, la psychologie nihiliste du bouddhisme s'est révélée au cours de l'histoire parfaitement compatible avec le fascisme et l'expansionnisme militaire, comme le Zen au Japon. Effectivement, d'ailleurs le fascisme n'est apparu que dans les pays a tradition bouddhiste. La c'est un problème de culture de ton côté. La culture ne se limite pas a avoir vu une video youtube de moines qui soufflent dans des instruments a vent. Ni a avoir lu quelques textes sur internet, choisis specifiquement pour qu'ils confortent nos prejuges. La realite est plus vaste. Tient voila un moine bouddhiste ecolo hygieniste typique: (25% des moines fument en thailande, et tous mangent de la viande a de rare exceptions pres) Le bouddhisme tibétain, lui aussi très lié aux ONG est une forme tantrique centrée sur une conception sacrificielle de la personnalité (grand véhicule), la magie, les oracles, l'occultisme et des rituels dans lesquels l’invocation d’esprits impurs joue un rôle vital. Par exemple la " déesse protectrice personnelle " du Dalai Lama est un démon dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ". Tu parles ici de coutumes folkloriques locales, pas vraiment de bouddhisme. Qui plus est, je ne vois pas le probleme avec les croyances magiques, les oracles ou l'occultisme qu'on trouve un peu partout dans le monde. Ton interpretation du demon qui doit "detruire le ennemis de la vraie doctrine" est exceptionnelle de mauvaise foi. Enfin ce n'est pas vraiment ton interpretation, c'est celle d'un petit texte repris sur quelques sites web (comme info-sectes.org) que tu reprend mot pour mot. Sur le meme site on trouve aussi un article "Le dalai lama et les nazis" que tu pourrais egalement copier coller ici, il complete assez bien "le bouddhisme et le fascisme". Je suppose que ton but est de montrer qu'on peut etre autant de mauvaise foi avec le dalai lama qu'avec le pape, et tu as facilement atteint le niveau de la presse francaise la dessus. Ta demonstration peut donc s'arreter la je pense, objectif accompli. De toute facon encore une fois, si tu veut parler du dalai lama parle de lui, mais ne l'assimile pas au bouddhisme. Il n'est pas le seul pratiquant. Pour ma part je trouve cette obsession du bonheur répugnante et j'ajouterai que c'est aussi une perversion du libéralisme qui nous vient de l'utilitarime anglosaxon. Oui beurk. Etre serein, content, controller sa haine et sa colere, c'est vraiment degoutant.
Randian shithead Posté 16 mai 2009 Auteur Signaler Posté 16 mai 2009 Pour ma part je trouve cette obsession du bonheur répugnante et j'ajouterai que c'est aussi une perversion du libéralisme qui nous vient de l'utilitarime anglosaxon. Épicure, quel enculé. Attention au sens du mot bonheur.
TODA Posté 16 mai 2009 Signaler Posté 16 mai 2009 [Mode: que les garçons sont bêtes, pourquoi on perd son temps à parler avec eux] Je n'ai pas d'adversaires, je n'en ai jamais eu, et n'en aurai jamais…Et c'est pas parce que je suis bouddhiste…c'est parce que je suis une fille( et même une mère et une grand mère…) demandez aux vôtres ( mères et grand mères) de vous expliquer… [Mode: que les garçons sont bêtes, pourquoi on perd son temps à parler avec eux]
free jazz Posté 16 mai 2009 Signaler Posté 16 mai 2009 Effectivement, d'ailleurs le fascisme n'est apparu que dans les pays a tradition bouddhiste. Beau strawman, j'ai dit que cette soi-disante religion de paix et de tolérance s'est révélée compatible, non pas qu'il en est une cause. La culture ne se limite pas a avoir vu une video youtube de moines qui soufflent dans des instruments a vent. Ni a avoir lu quelques textes sur internet, choisis specifiquement pour qu'ils confortent nos prejuges. La realite est plus vaste.(25% des moines fument en thailande, et tous mangent de la viande a de rare exceptions pres) Si tu veux dire qu'on doit parler des bouddhismes et pas du bouddhisme, je te l'accorde volontier. Mais encore une fois je parle de cette religion telle qu'elle nous est vendue et pratiquée dans le monde occidental, qui en est une forme assez homogène. Ce rituel est représentatif, justement, du bouddhisme tibétain. La vidéo est extraite d'un film qui eut d'ailleurs un certain retentissement en Europe, il y a 30 ans. Maintenant que tu nies l'importance du bouddhisme tibétain, son caractère ésotérique, allant jusqu'à prétendre que le Dalai Lama est un inconnu en Asie, cela n'est sans doute pas en vue de conforter tes préjugés. Tu parles ici de coutumes folkloriques locales, pas vraiment de bouddhisme. Qui plus est, je ne vois pas le probleme avec les croyances magiques, les oracles ou l'occultisme qu'on trouve un peu partout dans le monde. Le problème, c'est que depuis plus de 2000 ans la philosophie grecque puis la philosophie chrétienne ont cherché un équilibre entre foi et raison. Le résultat de cette voie, qui constitue un progrès spirituel, fut entre autres de reléguer l'occultisme comme une aberration. Je ne vois pas l'intérêt de revenir sur ce progrès induit par la philosophie européenne et le christianisme, qui ont crée le droit naturel. Les sociétés de culture chrétienne ont montré qu'elles sont parfaitement compatibles avec le libéralisme et la liberté. Les sociétés de culture bouddhiste sont en revanche assez hostiles à la liberté et à l'individu. Sur le meme site on trouve aussi un article "Le dalai lama et les nazis" que tu pourrais egalement copier coller ici, il complete assez bien "le bouddhisme et le fascisme".Je suppose que ton but est de montrer qu'on peut etre autant de mauvaise foi avec le dalai lama qu'avec le pape, et tu as facilement atteint le niveau de la presse francaise la dessus. Ta demonstration peut donc s'arreter la je pense, objectif accompli. Tu supposes mal avec ton point G. Justement je me suis bien gardé de parler des relations entre le bouddhisme tibétain et le nazisme. Curieuse méthode que de m'attribuer un procédé que je n'ai pas utilisé. En revanche ton avis m'aurait intéressé sur l'article relatant les liens entre le bouddhisme japonais et l'ultranationalisme. De toute facon encore une fois, si tu veut parler du dalai lama parle de lui, mais ne l'assimile pas au bouddhisme. Il n'est pas le seul pratiquant. Sauf qu'il est considéré comme une sorte de guru. De plus le mot important important était "grand véhicule", qui prône un rejet du monde et prêche la vacuité. Je ne dis pas que cette doctrine du grand véhicule soit tout le bouddhisme, mais il est prégnant dans un certain nombre de pays. Oui beurk. Etre serein, content, controller sa haine et sa colere, c'est vraiment degoutant. Croire qu'on peut éliminer la souffrance de la vie, en luttant contre les passions par une profonde fatigue, par un adoucissement physiologique et un ramollissement psychologique, ce bonheur de ruminants soumis, oui, c'est horrible. Et surtout c'est contraire à ma façon de concevoir la liberté, qui se fonde sur le droit de résistance, pas sur la soumission à l'ordre établi.
TODA Posté 16 mai 2009 Signaler Posté 16 mai 2009 L’opposition au gouvernement militaristeLes années 1930 au Japon sont le théâtre d’une montée du nationalisme militariste qui culmine par son entrée dans la Seconde Guerre mondiale. Pour glorifier sa guerre d’agression, le gouvernement impose à toute la population l’idéologie du shintoïsme d’État et réprime toute forme de dissidence. Makiguchi et son plus proche collègue, Josei Toda (1900-1958), parce qu’ils refusent de faire des compromis à leurs croyances et de soutenir ce régime, sont accusés de délit d’opinion. En 1943, ils sont arrêtés et jetés en prison. Malgré de nombreuses tentatives visant à le persuader de renoncer à ses principes, Makiguchi demeure fidèle à ses convictions et meurt en prison en 1944. Opposition aux militaristes
jubal Posté 16 mai 2009 Signaler Posté 16 mai 2009 Mais encore une fois je parle de cette religion telle qu'elle nous est vendue et pratiquée dans le monde ccidental, qui en est une forme assez homogène. La dessus je ne me prononce pas, je ne connais aucun bouddhiste occidental. J'avais compris que tu parlais du bouddhisme en general, mea culpa. Maintenant que tu nies l'importance du bouddhisme tibétain, son caractère ésotérique, allant jusqu'à prétendre que le Dalai-Lama est un inconnu en Asie, cela n'est sans doute pas en vue de conforter tes préjugés. Les mots exacts que j'ai employe sont: "la plupart des bouddhistes que je connais ne savent meme pas qui c'est.". Il ne s'agit pas de prejuges, mais d'une constatation objective verifiable. Je viens de demander a 2 bouddhistes autours de moi, dont l'un a fait de longue etudes, aucun des deux ne connait le dalai lama. Sans dire que c'est un inconnu en Asie, ce n'est pas le cas, il y est nettement moins populaire qu'en France. Il n'est en tout cas certainement pas le chef spirituel du bouddhisme. En revanche ton avis m'aurait intéressé sur l'article relatant les liens entre le bouddhisme japonais et l'ultranationalisme. Les allemands n'ont pas eut besoin du bouddhisme pour etre ultranationalistes, et ce exactement a la meme epoque que le japon. En deduit ont que le christianisme est "compatible" avec le nazisme ? On a donc une religion vieille de 2500 ans, et comme par hasard elle donnerai naissance a l'ultranationalisme exactement en meme temps au japon que dans les autres pays chretiens ? Et pourquoi pas dans les autre pays bouddhistes ? Des liens entre les choses on peut toujours en trouver, ca veut pas dire que ca soit pertinent. De plus le mot important important était "grand véhicule", qui prône un rejet du monde et prêche la vacuité. Je ne dis pas que cette doctrine du grand véhicule soit tout le bouddhisme, mais il est prégnant dans un certain nombre de pays. Je connais pas bien le grand vehicule, mais ca m'etonnerai qu'il preche le rejet du monde. Si ils le font, ca ne marche pas trop au vu des populations bouddhistes qui ne rejettent pas plus le monde que nimporte qui. Croire qu'on peut éliminer la souffrance de la vie, en luttant contre les passions par une profonde fatigue, par un adoucissement physiologique et un ramollissement psychologique, ce bonheur de ruminants soumis, oui, c'est horrible. Et surtout c'est contraire à ma façon de concevoir la liberté, qui se fonde sur le droit de résistance, pas sur la soumission à l'ordre établi. Profonde fatigue ? adoucissement physiologique ? ramollissement psychologique ? Honnetement je ne vois meme pas de quoi tu parles. On ne connait pas les meme bouddhistes, ce qui rend la discussion difficile faute d'experience commune. La soumission a l'ordre etabli par contre je vois bien. Accepter sa place et ne pas se revolter, ca a un cote bouddhiste. Mais finalement en pratique, je me demande si les francais ne sont pas encore plus soumis a l'autorite. Plusieurs evenements recents en thailande me le font penser. De plus, essayer d'etre heureux avec ce qu'on a, ne pas se revolter inutilement contre tout, c'est pas si bete.
Randian shithead Posté 16 mai 2009 Auteur Signaler Posté 16 mai 2009 De plus, essayer d'etre heureux avec ce qu'on a, ne pas se revolter inutilement contre tout, c'est pas si bete. Attention avec cette formule. edit : au fait, free jazz, j'insiste. l'épicurisme est-il une aberration ?
Esperluette Posté 16 mai 2009 Signaler Posté 16 mai 2009 Je n'ai pas d'adversaires, je n'en ai jamais eu, et n'en aurai jamais…Et c'est pas parce que je suis bouddhiste…c'est parce que je suis une fille( et même une mère et une grand mère…) demandez aux vôtres ( mères et grand mères) de vous expliquer… Je suis navrée, bien qu'étant dotée moi aussi de deux chromosomes X, je n'ai pas compris le rapport avec l'absence d'adversaire.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.