Nick de Cusa Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Bof, une phrase qui commence par "la vraie liberté est" me semble une arnaque intellectuelle. "Et je m'y connais."
xxc Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Bof, une phrase qui commence par "la vraie liberté est" me semble une arnaque intellectuelle. Absolument. Je pense d'ailleurs que nous devrions signaler le message tout à fait scandaleux de free jazz. La modération ne saurait tolérer des arnaqueurs sur le forum. Sinon, où va-t-on ?
POE Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Si tu veux réfuter ma proposition, tu dois donner un exemple de liberté positive. Sinon mieux vaut te taire. Sophisme. "Et je m'y connais." Argumentum ad baculum.
xxc Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Ah ! Si tu crois nous impressionner avec ta culture cinématographique ! Tu es un arnaqueur et ton ami le monstre rouge du lagon ne me fait pas peur ! Argumentum ad baculum. Bien vu ! Dans les cordes, le Nick !
free jazz Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Ah ! Si tu crois nous impressionner avec ta culture cinématographique ! Tu es un arnaqueur et ton ami le monstre rouge du lagon ne me fait pas peur ! Cela dit avec POE, pour le même prix, on a Le Blob et La chasse aux sorcières.
Lancelot Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Donc, dans une hiérarchie temporelle, on commencerait par imaginer, on se dit que c'est possible avec plusieurs alternatives, ce que l'on nomme liberté, puis on use de ses capacités.L'imaginairisme n'existant pas, faudrait l'inventer. En pratique, un certain nombre d'alternatives s'offrent "spontanément" (à cause de la réalité, tout ça…) et la liberté consiste à choisir entre elles. Comme l'être humain à tendance à réfléchir et extrapoler, il se peut qu'on choisisse une option en pensant qu'elle nous rapportera plus qu'elle ne le fait effectivement, ou même qu'on s'invente des options qui n'existent pas dans la réalité (et c'est là qu'est l'intérêt de la notion de capacité pour les détecter). C'est là que l'imaginaire intervient, après coup, en tant que distorsion, et on ne commence donc pas par imaginer. Par contre on peut se tromper sur ses capacités et dans ce cas on est déçu quand, une fois le choix effectué (et donc la liberté exprimée) le principe de réalité vient frapper à la porte. Votre relation entre liberté et capacité est définitivement anarcapienne. N'étant pas anarcap, justement du fait de ce bien triste aveu qu'un être libre en anarcapie ne peut être doté de quelconque capacité, de droit, mais essentiellement de naissance, je m'en tiens à un modèle philosophique (forcément non-anarcap donc) où chaque humain peut faire interagir sa liberté avec une capacité (au sens corporel, matériel, culturel) lui permettant de l'exprimer, du moins ad minima et en fonction de sa volonté. Cela me semble même vital pour tout individu. Je ne vois vraiment pas où j'ai pu faire appel à la thèse anarcap dans cette conversation… Quand à la critique j'ai bien peur de ne pas la comprendre tant elle fait appel à une mixture de concepts ("liberté", "droit", "capacité", "volonté"…) utilisés d'une manière qui m'est peu familière. Pourrais-je avoir quelques définitions puisque j'ai déjà donné les miennes ? Moins prosaïquement, la liberté se détruit dès quelle s'exprime, oui. Non, comme je le disais, le choix n'est plus possible une fois qu'il est fait (c'est une histoire de capacité liée à la nature du temps) mais cela n'engage pas la liberté.
Hamster ancap Posté 15 mai 2009 Signaler Posté 15 mai 2009 Oui, en quelque sorte, que le réel limite la réalisation de la liberté, et que la concrétisation déçoit l'imaginaire. Heureusement que l'on peut,d'un certain point de vue, etre libre ET ne pas etre en pleine toute puissance égotique.
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