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Thérapies alternatives


José

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Posté
Sans pousser dans la mièvrerie et le tableau de la maman attristée, j'ai vécu cela avec mon fiston qui a fait ses premières dents tôt (trois mois environ). Il n'a jamais souffert des poussées dentaires, pas de fièvre, pas de nuit perturbée, pas de joues gonflées etc.

Comment parler d'effet placebo pour un bébé ? Cela m'a toujours intrigué.

Un bebe voit bien qu'on s'occupe de lui.

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Ai-je jamais dis ça ? Un code de déontologie sert de manière interne. Celui qui le respecte pas, out. Et les malades hésiteront à consulter un médecin éjecté de l'ordre. Ce sera justement une des principales institutions en anarcapie.

En fait, le serment fait partie intégrante de la condition de médecin. Le mot "médecin" est comme une marque à laquelle est attachée certaines conditions, dont le serment d'hippocrate. Quelqu'un qui se prétend médecin sans avoir prêté serment et donc tout simplement un escroc, une contrefaçon de médecin.

Posté
En fait, le serment fait partie intégrante de la condition de médecin. Le mot "médecin" est comme une marque à laquelle est attachée certaines conditions, dont le serment d'hippocrate. Quelqu'un qui se prétend médecin sans avoir prêté serment et donc tout simplement un escroc, une contrefaçon de médecin.

Tout a fait, par contre, ça ne légitime en rien l'interdiction a un non médecin de pratiquer les mêmes actes qu'un médecin.

Posté
Tout a fait, par contre, ça ne légitime en rien l'interdiction a un non médecin de pratiquer les mêmes actes qu'un médecin.

Tant que ce non-médecin ne prétend pas pratiquer la médecine, les médecins n'ont rien à y redire. Mais on peut quand même rester vigilants… :icon_up:

Cette interdiction part quand même d'un bon sentiment : la lutte contre les charlatans. Alors, ça ne justifie pas l'intervention réglementaire, mais les médecins ne sont pas obligés non plus de dire amen à n'importe qui qui voudrait soigner des gens.

Posté

[HS]

Comment parler d'effet placebo pour un bébé ? Cela m'a toujours intrigué.

Accessoirement, faudrait définir le mot "bébé", y compris dans le degré de conscience de son environnement et l'interprétation qu'il en fera pour grandir. :icon_up:

Je me demande parfois à quel stade de l'évolution il convient de passer du "bébé" à "petit garçon" ou "petite fille". Sevrage ? Bipédie ? Acquisition d'une certaine autonomie dans le langage ? Reconnaissance immédiate de certains repères dans l'environnement (et lesquels) ?

[/HS]

Posté
[HS]

Accessoirement, faudrait définir le mot "bébé", y compris dans le degré de conscience de son environnement et l'interprétation qu'il en fera pour grandir. :doigt:

Je me demande parfois à quel stade de l'évolution il convient de passer du "bébé" à "petit garçon" ou "petite fille". Sevrage ? Bipédie ? Acquisition d'une certaine autonomie dans le langage ? Reconnaissance immédiate de certains repères dans l'environnement (et lesquels) ?

[/HS]

C'est le paradoxe du têtard : si tu filmes 24/24 un têtard pendant six mois à un moment il deviendra une grenouille. Question : montre moi les deux images consécutives où sur la première on a un têtard et où sur la suivante on a une grenouille :icon_up:

Posté
Personnellement, je fais partie des gens qui, sans les "escrocs" de la vraie médecine, seraient morts.

Je n'ai pas dit que les non-médecins étaient des escrocs. J'ai dit que prétendre être médecin et donc pratiquer la médecine alors qu'on ne l'est pas est une escroquerie.

Après, rien n'empêche de faire de l'acupuncuture, des rituels vaudous ou de sacrifier un poulet. L'important est de ne pas prétendre que c'est de la médecine.

Posté
Je n'ai pas dit que les non-médecins étaient des escrocs. J'ai dit que prétendre être médecin et donc pratiquer la médecine alors qu'on ne l'est pas est une escroquerie.

Après, rien n'empêche de faire de l'acupuncuture, des rituels vaudous ou de sacrifier un poulet. L'important est de ne pas prétendre que c'est de la médecine.

Euh, je parlais de la vraie médecine.

Parce que pour les "autres" "médecines", l'intérêt de ce fil et d'une quelconque discussion m'échappe.

Posté
Je n'ai pas dit que les non-médecins étaient des escrocs. J'ai dit que prétendre être médecin et donc pratiquer la médecine alors qu'on ne l'est pas est une escroquerie.

Après, rien n'empêche de faire de l'acupuncuture, des rituels vaudous ou de sacrifier un poulet. L'important est de ne pas prétendre que c'est de la médecine.

A mon avis, et sous toutes réserves, les étiquettes ne mènent qu'à déplacer le problème.

D'une part, en général, des linguistes chevronnés ont abordé la question de manière plus intelligente et construite que moi (pour ceux qui souhaiteraient creuser ce domaine) : on passe de "bamboula" et "négro" à "gens de couleurs" et "noirs" pour ensuite déplacer vers "blacks", "afro-américain", "issu de la diversité" ou "jeunes (des cités)". Ce qui reflète certes des modifications dans l'attitude des gens envers les Noirs mais la question demeure en suspens sur les problématiques de fond : les relations entre gens d'origines différentes avec positionnement individuel ou social. Changer les étiquettes ne modifie pas la réalité.

Réserver le terme "médecine" à une profession produirait un effet prévisible : les gens emploieraient un autre terme à connotation médicale, et ainsi de suite. Jeu de cache-cache sans solution puisque c'est la réalité, le fait des "thérapies" non prouvées qui est visé.

D'autre part, sachant que le mental et les interactions sociales comptent dans le confort psychologique voire l'amélioration physique du patient, le terrain demeure flou de toute façon. Y compris si ce confort psychologique passe par des supports plus ou moins symboliques, depuis la distraction ludique du patient jusqu'aux habitudes individuelles en passant par les coutumes de son entourage. Cf effets du stress sur les maladies. La médecine ne correspond pas forcément à une définition stricte et figée, puisque le champ des connaissances en matière de santé s'élargit sans cesse, avec des réponses et aussi de nouvelles questions.

Posté
Personnellement, je fais partie des gens qui, sans les "escrocs" de la vraie médecine, seraient morts.

Même les escrocs peuvent avoir un moment d'honnêteté et de grandeur et sauver la vie de quelqu'un, ça ne prouve pas qu'ils ne sont pas des escrocs, surtout s'ils se sont fait payer pour cela.

Posté
Même les escrocs peuvent avoir un moment d'honnêteté et de grandeur et sauver la vie de quelqu'un, ça ne prouve pas qu'ils ne sont pas des escrocs, surtout s'ils se sont fait payer pour cela.

Il me semble que NdC ne dit pas le contraire. Heu… Que voulais-tu dire exactement Nick de Cusa?

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Comment parler d'effet placebo pour un bébé ? Cela m'a toujours intrigué.

On a réussi à mesurer un effet placebo sur des chiens.

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Sans pousser dans la mièvrerie et le tableau de la maman attristée, j'ai vécu cela avec mon fiston qui a fait ses premières dents tôt (trois mois environ). Il n'a jamais souffert des poussées dentaires, pas de fièvre, pas de nuit perturbée, pas de joues gonflées etc.

Comment parler d'effet placebo pour un bébé ? Cela m'a toujours intrigué.

Ma fille n'a pas eu de problèmes avec ses dents, sans traitement. Ton fiston a été bien conçu par des géniteurs d'élite, il chouine pas pour une dent qui pousse. C'est tout.

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Personnellement, je fais partie des gens qui, sans les "escrocs" de la vraie médecine, seraient morts.

Moi aussi. Un sorcier comorien m'a sauvé de sept menaces imminentes et fatales. Il m'a ligoté nu dans sa case, m'a écrit des versets du Coran avec du sang de chat de la gorge au pénis, a procédé à d'amples mouvements d'une grande lame affûtée autour de mon sexe, pendant que sa femme, défoncée, brûlait des herbes et psalmodiait des trucs en swahili.

Grâce à lui, aucune des sept menaces ne m'a atteint, et je suis encore en vie. (Par ailleurs, il a refusé que je le paye.)

Posté
Moi aussi. Un sorcier comorien m'a sauvé de sept menaces imminentes et fatales. Il m'a ligoté nu dans sa case, m'a écrit des versets du Coran avec du sang de chat de la gorge au pénis, a procédé à d'amples mouvements d'une grande lame affûtée autour de mon sexe, pendant que sa femme, défoncée, brûlait des herbes et psalmodiait des trucs en swahili.

Grâce à lui, aucune des sept menaces ne m'a atteint, et je suis encore en vie. (Par ailleurs, il a refusé que je le paye.)

Ce doit être le même qui plante des biroutes pour faire fuir les girafes en région parisienne. Très efficace.

Posté
Ce doit être le même qui plante des biroutes pour faire fuir les girafes en région parisienne. Très efficace.

Tu le connais !? :icon_up:

Le monde est petit quand même !

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C'est le paradoxe du têtard : si tu filmes 24/24 un têtard pendant six mois à un moment il deviendra une grenouille. Question : montre moi les deux images consécutives où sur la première on a un têtard et où sur la suivante on a une grenouille :icon_up:

Retour à la querelle des universaux dans 5, 4, 3…

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En même temps sans ces mises à l'essai ceux qui voudraient savoir ne le saurait pas.

En Inde il y a une équipe de "laiques" qui montrent aux villageois ahuris, les trucs des gourous avec explication des mécanismes.

Leur réponses après le départ des proffesseurs:-Oui, il y a des escrocs, mais notre gourou le fait pour de bon!

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En même temps sans ces mises à l'essai ceux qui voudraient savoir ne le saurait pas.

En Inde il y a une équipe de "laiques" qui montrent aux villageois ahuris, les trucs des gourous avec explication des mécanismes.

Leur réponses après le départ des proffesseurs:-Oui, il y a des escrocs, mais notre gourou le fait pour de bon!

C'est un peu comme les émissions sur les arnaques à la sécu, non?

Posté
C'est un peu comme les émissions sur les arnaques à la sécu, non?

Et comme certaines methodes etc. dont on les applique, en esperant qu'elle vont finalement marcher! Ou comme certains hommes politiques qui se présentent inlassablement! C'est vrai, si au long des anées ils bloquent l'entrée des nouveaux, leur élection devient plus probable.

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Naturellement, l'Etat ne pouvait pas ne pas se mêler du phénomène en plein boom des thérapies alternatives, avec son lot de charlatans et de gurus. L'expert, le juge et le politicien n'ont pas tardé à faire parler la poudre réglementaire.

La Miviludes cible les faux psys

Par Marianne ENAULT

leJDD.fr

Comme chaque année depuis sa création, en 2002, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires a publié son rapport annuel. A l'occasion d'une conférence de presse mardi, son président, Georges Fenech, a dénoncé le "dévoiement des pratiques psychothérapeutiques à des fins sectaires". Les médecines dites alternatives sont notamment visées.

"Une explosion de la bulle psy accompagnée de nombreuses déviances." Voici le nouveau chantier de la Miviludes, auquel le rapport 2008 consacre une large part. Georges Fenech, le président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, en a détaillé les grandes lignes mardi matin lors d'une conférence de presse. Le magistrat a mis l'accent sur le danger inhérent au manque de règlementation de la profession de psychothérapeute. Si selon lui, la plupart des professionnels "exerce leur discipline en conscience", les "infiltrations de groupements à caractère sectaire" sont monnaie courante.

Kinésiologie*, reiki**, médecine germanique du Docteur Hamer***… la liste est longue. Ce que la Miviludes dénonce, ce n'est pas tant l'efficacité de ces méthodes, mais leurs conséquences, à savoir, dans bien des cas, la marginalisation sociale, professionnelle et familiale de ces "patients". "On leur recommande d'abandonner la médecine traditionnelle. Par manque d'informations, ils tombent dans le piège. On leur dit par exemple que le cancer n'est pas d'origine biologique mais psychologique ; qu'il faut 'déprogrammer' la maladie de leurs cerveaux", dénonce ainsi Georges Fenech.

Recenser les techniques psychothérapeutiques

Face à l'augmentation de ces pratiques - et à la multiplication des procès - les pouvoirs publics ont fini par s'emparer du problème. En la matière, la Miviludes travaille main dans la main avec le ministère de la Santé. Au début de l'année, la Direction générale de la santé a d'ailleurs mis sur pied un groupe d'appui technique, destiné à "recenser ces techniques psychothérapeutiques". Selon Georges Fenech, il s'agit de "faire le tri entre les bonnes et les mauvaises pratiques".

Les élus se penchent aussi sur la question. Philippe Vuilque, député socialiste des Ardennes et président du groupe d'études sur les sectes à l'Assemblée nationale, était d'ailleurs présent mardi à la conférence de presse. Pour lui, il s'agit de mieux réglementer la profession afin d'éviter les dérives de caractère sectaire. Déjà en 2004, l'amendement Accoyer, du nom de l'actuel président de l'Assemblée nationale, visait à encadrer la profession. Mais le texte, en raison de sa difficulté d'application, n'a jamais été suivi de décret. Aujourd'hui, l'amendement est repris - et amélioré en vue d'une application effective - dans le cadre de la loi Hôpital, votée par les députés le 5 mars dernier et en cours d'examen au Sénat. Selon Georges Fenech, il fixe "les conditions d'attribution du diplôme de psychothérapeute", terme qui recouvre à la fois la psychiatrie, la psychologie, la psychanalyse et la psychothérapie. "Une très bonne nouvelle", selon le président de la Miviludes.

*Au moyen d'un test musculaire, la kinésiologie décèle les douleurs psychologiques

**Médecine non conventionnelle d'origine japonaise basée sur des soins énergétique par imposition des mains

***Emprisonné à deux reprises, en Allemagne, puis en France, le Docteur Hamer fait du cancer la conséquence d'un choc psychologique

http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200921/la-…sys_210267.html

Georges Fenech : “Il faut faire le tri entre psychothérapeutes et charlatans”

Propos recueillis par Sandrine Briclot, le mardi 19 mai 2009 à 04:00

Georges Fenech préside, depuis septembre 2008, la Mission de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Dans un entretien à France-Soir, l’ancien juge d’instruction lyonnais dit son inquiétude face à l’entrisme des organisations sectaires dans la « bulle psy ».

(…)

En février 2009 a été créé un « groupe d’appui technique » destiné à recenser les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique. Qu’en est-il ?

C’était une vieille revendication. Enfin, ce groupe d’appui technique a vu le jour. Il va commencer un travail de longue haleine pour repérer et classer les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique dangereuses ou non dangereuses, car il existe des psychothérapies non conventionnelles qui ne sont pas forcément nuisibles. Mais il faut savoir faire le tri entre ce qui relève de la psychothérapie, installée et acceptable, dispensée par des gens de bonne foi et compétents, et des méthodes charlatanesques dans lesquelles s’engouffrent des organisations à caractère sectaire et un grand nombre d’individus mal intentionnés.

Peut-on chiffrer le nombre de ces « charlatans » ?

Il y environ 15.000 praticiens psychothérapeutes en France. Sur ces 15.000, 10 à 15 % ont un diplôme de docteur en médecine, notamment dans la spécialité psychiatrie, 25 à 30 % sont des psychologues formés dans des facultés de sciences humaines, 15 à 20 % sont des psychanalystes formés par leurs pairs et 25 à 30 % – ce qui n’est pas négligeable – se déclarent psychothérapeutes de disciplines diverses. C’est là que le danger apparaît. D’où la très grande utilité de ce groupe d’appui technique qui est composée de grandes institutions : Miviludes, Direction générale de la santé (DGS), ordre des médecins, ministères de la Justice, de l’Intérieur et de l’Education nationale, Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, Igas…

Quelle sera son action, à terme ?

L’idée, c’est, à travers ce recensement qui sera disponible sur Internet, d’informer le public des dangers de telle ou telle pratique. Et, également, de créer des incriminations en exercice illégal de la médecine pour des pratiques dangereuses qui seraient interdites. Car, aujourd’hui, nous sommes dans un flou qui permet aux sectes de proliférer.

Dans le collimateur de la Miviludes donc, les médecines parallèles ?

Nous ne sommes pas contre les médecines alternatives ! Les médecines douces, psychothérapies, traitements de la personnalité, etc., font partie désormais de notre société et prennent le relais de la médecine traditionnelle. Elles ne présentent pas de danger à condition qu’elles soient bien appliquées. Mais il existe aussi des techniques dangereuses qu’utilisent les organisations à caractère sectaire, comme la méthode Hamer par exemple, qui viennent de la mouvance new age et qui prônent l’autothérapie. Elles convainquent les patients que la maladie grave dont ils souffrent n’est pas d’origine biologique ou environnementale, mais qu’elle est exclusivement d’origine conflictuelle : elle provient d’un choc qu’il faut identifier et on doit se guérir soi-même.

Les formations professionnelles sont-elles, cette année encore, sous surveillance de la mission ?

La formation professionnelle est le deuxième moyen utilisé par les organisations à caractère sectaire pour faire du prosélytisme. Nous participons auprès du ministère du Travail à la réforme du système de formation professionnelle. Il faut plus de garanties sur le contenu des formations et sur les responsables de ces enseignements, de façon à éviter les pièges. Le ministère s’est également fixé comme objectif important de demander aux inspecteurs du travail d’aller constater d’éventuels travaux dissimulés ou faussement bénévoles dans les organisations à caractère sectaire.

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A mon avis, et sous toutes réserves, les étiquettes ne mènent qu'à déplacer le problème.

D'une part, en général, des linguistes chevronnés ont abordé la question de manière plus intelligente et construite que moi (pour ceux qui souhaiteraient creuser ce domaine) : on passe de "bamboula" et "négro" à "gens de couleurs" et "noirs" pour ensuite déplacer vers "blacks", "afro-américain", "issu de la diversité" ou "jeunes (des cités)". Ce qui reflète certes des modifications dans l'attitude des gens envers les Noirs mais la question demeure en suspens sur les problématiques de fond : les relations entre gens d'origines différentes avec positionnement individuel ou social. Changer les étiquettes ne modifie pas la réalité.

Réserver le terme "médecine" à une profession produirait un effet prévisible : les gens emploieraient un autre terme à connotation médicale, et ainsi de suite. Jeu de cache-cache sans solution puisque c'est la réalité, le fait des "thérapies" non prouvées qui est visé.

D'autre part, sachant que le mental et les interactions sociales comptent dans le confort psychologique voire l'amélioration physique du patient, le terrain demeure flou de toute façon. Y compris si ce confort psychologique passe par des supports plus ou moins symboliques, depuis la distraction ludique du patient jusqu'aux habitudes individuelles en passant par les coutumes de son entourage. Cf effets du stress sur les maladies. La médecine ne correspond pas forcément à une définition stricte et figée, puisque le champ des connaissances en matière de santé s'élargit sans cesse, avec des réponses et aussi de nouvelles questions.

Hé bien, le jeu de cache cache est somme toute assez légitime. Cela permet une certaine concurrence. Néanmoins, je maintiens que la médecine est pratiquée par un médecin, avec toutes les conditions qui vont avec. Je ne vois pas ce qui justifierait qu'on devoie le terme de médecin, qui est chargé d'une longue tradition, bien plus légitime que les nouveaux charlatans des temps modernes.

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Je ne vois pas ce qui justifierait qu'on devoie le terme de médecin, qui est chargé d'une longue tradition, bien plus légitime que les nouveaux charlatans des temps modernes.

Je suis d’accord, la ou je ne te suis pas, c’est que pour moi, la majorité des médecins des temps modernes n’en sont tout simplement pas non plus (et j’ai des doutes sur l’existence plus ancienne de ce médecin au sens noble…), si ils se faisaient radier quand ils violent le serment d’Hippocrate, ca se saurait… Donc le terme de medecin, il est dévoyé tous les jours.

Je pense que seule la libre concurrence des labels professionnels a la moindre chance de créer un ordre des médecins qui ne soit pas bassement corporatiste et qui fasse respecter une déontologie.

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Je suis d’accord, la ou je ne te suis pas, c’est que pour moi, la majorité des médecins des temps modernes n’en sont tout simplement pas non plus (et j’ai des doutes sur l’existence plus ancienne de ce médecin au sens noble…), si ils se faisaient radier quand ils violent le serment d’Hippocrate, ca se saurait… Donc le terme de medecin, il est dévoyé tous les jours.

Je pense que seule la libre concurrence des labels professionnels a la moindre chance de créer un ordre des médecins qui ne soit pas bassement corporatiste et qui fasse respecter une déontologie.

Je crois que tu es un peu dur avec les médecins. La plupart sont tout à fait honnêtes et dignes de leur fonction. Le problème se situe plutôt au niveau de l'Ordre… Sur ce point, je te rejoins, il faut une libre concurrence des labels professionnels pour que l'intégrité des médecins devienne réellement une préoccupation de l'Ordre. Je voulais surtout insister qu'on ne peut pas laisser le terme de médecin en libre utilisation. Ce terme est attaché à de nombreuses conditions, qui certes sont plutôt idéales que pratiques mais qui gardent une importance régulatrice forte. Quiconque ne tend pas cet idéal du médecin ne peut pas en revendiquer le titre.

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Je ne vois pas ce qui justifierait qu'on devoie le terme de médecin, qui est chargé d'une longue tradition, bien plus légitime que les nouveaux charlatans des temps modernes.

Il ne s'agit pas de le dévoyer. Si les gens emploient le terme "médecine" pour désigner des actes atypiques, personne ne peut aller à l'encontre de ce phénomène. Les "promoteurs" de la langue fr s'en arrachent les cheveux du matin au soir : les gens s'en tapent d'utiliser anglicismes et impropriétés et d'inventer des mots sans demander l'autorisation de la sainte académie… jusqu'au jour où c'est l'erreur qui devient norme. Ce sont les mentalités des gens eux-mêmes qui assimilent les petites aiguilles ou les poupées vaudou à de la médecine. Les mentalités des gens, pas l'académie.

Posté
Il ne s'agit pas de le dévoyer. Si les gens emploient le terme "médecine" pour désigner des actes atypiques, personne ne peut aller à l'encontre de ce phénomène. Les "promoteurs" de la langue fr s'en arrachent les cheveux du matin au soir : les gens s'en tapent d'utiliser anglicismes et impropriétés et d'inventer des mots sans demander l'autorisation de la sainte académie… jusqu'au jour où c'est l'erreur qui devient norme. Ce sont les mentalités des gens eux-mêmes qui assimilent les petites aiguilles ou les poupées vaudou à de la médecine. Les mentalités des gens, pas l'académie.

L'académie n'a rien à voir là dedans. Je considère que le terme médecine est un label qui est associé à certaines caractéristiques. Si quelqu'un utilise ce terme sans en respecter la teneur, c'est un escroc… Après quelques condamnations, le terme rentrera dans le droit chemin.

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L'académie n'a rien à voir là dedans. Je considère que le terme médecine est un label qui est associé à certaines caractéristiques. Si quelqu'un utilise ce terme sans en respecter la teneur, c'est un escroc… Après quelques condamnations, le terme rentrera dans le droit chemin.

1. L'académie renvoie à toute instance normative de la langue avec des termes associés. Je pourrais également citer l'AFNOR ou les innombrables commissions terminologiques et autres offices de la langue française cherchant à organiser les mots.

Ils essaient hein. Juste, ça marche pas des masses. :icon_up:

2. Ca filtrerait peut-être au niveau des comiques quand eux-mêmes se déclarent médecins, mais pas chez les usagers de la langue, sauf à éplucher la tonne de documents internet & papier & les échanges oraux dans tous les sens pour traquer les gens qui appellent "médecine" ou "médecin" les rigolos de service. La censure, tu peux pas test.

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1. L'académie renvoie à toute instance normative de la langue avec des termes associés. Je pourrais également citer l'AFNOR ou les innombrables commissions terminologiques et autres offices de la langue française cherchant à organiser les mots.

Ils essaient hein. Juste, ça marche pas des masses. :icon_up:

2. Ca filtrerait peut-être au niveau des comiques quand eux-mêmes se déclarent médecins, mais pas chez les usagers de la langue, sauf à éplucher la tonne de documents internet & papier & les échanges oraux dans tous les sens pour traquer les gens qui appellent "médecine" ou "médecin" les rigolos de service. La censure, tu peux pas test.

L'académie s'occupe de considérations purement sémantiques, je me concentre moi sur des considérations pratiques d'informations du patient sur le service qu'il paie. Ce qui m'intéresse, c'est uniquement les comiques qui veulent faire de la pub en prétendant pratiquer la médecine, peu importe le vocabulaire du language courant, puisque comme tu le soulignes on ne peut rien y faire.

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