Jussi Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 Bonjour Dans la carte politique, il y a une chose que je trouve relativement bizarre: Pourquoi le front national est consideré comme faisant partie de la droite. L'opinion veut que ce soit un courant de l'extrëme droite. Or pour moi il s'agit clairement d'un courant que je placerais à gauche. En effet, Le Pen et ses copains veulent limiter ou même carrement fermer les frontières pour empecher l'immigration, favoriser le travail "national" des français de "sang" et de "couleur" et l'industrie "nationale"….Toutes ces mesures stipulent une intervention croissante de papa Etat. Ainsi, tout comme le PCF, le parti socialiste, et les autres nullités de "gauche" la solution est toujours le même: Plus d'intervention étatique pour "imposer" ses conneries… Le Pen, je le placerais à côté de ce cretin de postier et de la dame Aubry: Même croyance en l'Etat comme étant la solution aux "problèmes" de la vie en collectivité, même vision pessimiste de la liberté et de l'action humaine…Il est national socialiste qui est une branche du socialisme et du dirigisme. Lire et relire "La route de la servitude" du bon Hayek. Qu'en pensez vous?
Invité Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 le FN, c'est un florilège de tout et surtout de n'importe quoi, il y a des royalistes dans ce mouvement. Mais, à l'extrême gauche, il peut se placer. Le FN est la première association de France pour la réinsertion des anciens communistes tout de même.
Glockinette Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 C'est vrai, l'extrême-droite et l'extrême-gauche se rejoignent sur bien des points. Les deux sont néfastes et dangereuses, autant l'une que l'autre à mon avis. Mais la façon dont ces 2 extrêmes sont traitées en France est radicalement opposée. La première est vilipendée, la seconde bénéficie de beaucoup d'indulgence. En conséquence, Le Pen a dû et su faire preuve d'une force de caractére et d'un charisme assez incroyables, alors que le faux-facteur-vrai-démagogue n'a jamais eu à le faire.
john_ross Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 Le FN n'est pas un parti extrémiste c'est un parti nationaliste comme son nom l'indique.
Nirvana Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Soral
Ash Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 BonjourDans la carte politique, il y a une chose que je trouve relativement bizarre: Pourquoi le front national est consideré comme faisant partie de la droite. L'opinion veut que ce soit un courant de l'extrëme droite. Or pour moi il s'agit clairement d'un courant que je placerais à gauche. En effet, Le Pen et ses copains veulent limiter ou même carrement fermer les frontières pour empecher l'immigration, favoriser le travail "national" des français de "sang" et de "couleur" et l'industrie "nationale"….Toutes ces mesures stipulent une intervention croissante de papa Etat. Ainsi, tout comme le PCF, le parti socialiste, et les autres nullités de "gauche" la solution est toujours le même: Plus d'intervention étatique pour "imposer" ses conneries… Le Pen, je le placerais à côté de ce cretin de postier et de la dame Aubry: Même croyance en l'Etat comme étant la solution aux "problèmes" de la vie en collectivité, même vision pessimiste de la liberté et de l'action humaine...Il est national socialiste qui est une branche du socialisme et du dirigisme. Lire et relire "La route de la servitude" du bon Hayek. Qu'en pensez vous? Si c'est la conclusion que tu en tires, il n'y aucune raison de ne pas y rajouter Sarkozy. Lui aussi est d'extrême-gauche, non ? Le FN est un parti d'extrême-droite tout ce qu'il y a de plus classique. Regardez chez nos voisins, à peu quelques différences locales près, c'est exactement le même programme. Ou alors expliquez moi ce qu'est un parti d'extrême-droite véritable.
Silhouette Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 Or pour moi il s'agit clairement d'un courant que je placerais à gauche. En effet, Le Pen et ses copains veulent limiter ou même carrement fermer les frontières pour empecher l'immigration, favoriser le travail "national" des français de "sang" et de "couleur" et l'industrie "nationale"….Toutes ces mesures stipulent une intervention croissante de papa Etat. Ainsi, tout comme le PCF, le parti socialiste, et les autres nullités de "gauche" la solution est toujours le même: Plus d'intervention étatique pour "imposer" ses conneries… Parce que pour la droite, "la solution est toujours la même: Mois d'intervention étatique pour "imposer" ses conneries" ? Si je vous entend bien : le clivage gauche / droite se fait sur le poids de l'état. Or, ce n'est pas le cas ; le clivage gauche droite se fait au contraire sur… ne se fait pas, en fait. Seul le marketing différencie la gauche d'avec la droite, de nos jours ; et les traditions perpétuées par papa / maman, naturellement.
NL1 Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 Bonjour, Je dirai que la ligne du FN est quand même assez claire et stable dans le temps. Alors que les cocos, eux, ont perdu la notion d'universalité du prolétariat et c'est pour cela que ce sont eux qui se sont rapprochés du FN. On le voit particulièrement sur le traitement des délocalisations (un ouvrier français au travail vaut plus qu'un ouvrier indien).
Ash Posté 31 juillet 2009 Signaler Posté 31 juillet 2009 La Gauche veut changer le système et l'ordre établi. La Droite proteste en argumentant que cela nuit à son bon fonctionnement. Et l'on décline cela à l'infini. Mais force est de constater que le glissement s'opère presque toujours in fine à gauche. Les moyens employés (Etat ou non) ne sont plus qu'anecdotiques. C'est donc une mauvaise ligne de fracture. Erreur habituelle chez les libéraux ce qui revient à cataloguer tout le monde comme national-socialiste. C'est une thérapie de groupe.
mementopratique Posté 1 août 2009 Signaler Posté 1 août 2009 Le FN est la première association de France pour la réinsertion des anciens communistes tout de même. Le FN, "premier parti ouvrier de France"… la préférence nationale était dans le programme du PC en 1981, mais il me semble que les verts concurrencent bien le FN pour ce qui est du recyclage d'activistes d'extreme gauche. Dans la carte politique, il y a une chose que je trouve relativement bizarre: Pourquoi le front national est consideré comme faisant partie de la droite. L'opinion veut que ce soit un courant de l'extrëme droite. Or pour moi il s'agit clairement d'un courant que je placerais à gauche. En effet, Le Pen et ses copains veulent limiter ou même carrement fermer les frontières pour empecher l'immigration, favoriser le travail "national" des français de "sang" et de "couleur" et l'industrie "nationale"….Toutes ces mesures stipulent une intervention croissante de papa Etat. Ainsi, tout comme le PCF, le parti socialiste, et les autres nullités de "gauche" la solution est toujours le même: Plus d'intervention étatique pour "imposer" ses conneries… Le Pen, je le placerais à côté de ce cretin de postier et de la dame Aubry: Même croyance en l'Etat comme étant la solution aux "problèmes" de la vie en collectivité, même vision pessimiste de la liberté et de l'action humaine…Il est national socialiste qui est une branche du socialisme et du dirigisme. Lire et relire "La route de la servitude" du bon Hayek. Qu'en pensez vous? Le champ politique n'est pas un segment avec le NPA à l'extreme gauche et le FN à l'extreme droite. Il vaudrait mieux voir les choses comme ça: De cette manière, les extrêmes se rejoignent. Pour ceux que ca amuse, le schéma provient d'un test facebook (lui même dérivé du diagramme de Nolan). Ce test n'est évidemment pas parfait, l'aire du libertarianisme devrait être bcp plus réduite et celle de l'étatisme bcp plus large. Enfin bref, c'est juste un schéma pour remettre en cause l'idée trop répandue du segment politique. Diagramme de Nolan (source: wikipedia ) :
alex6 Posté 1 août 2009 Signaler Posté 1 août 2009 Le FN est clairement a gauche economiquement (sauf peut-etre sur les taux d'imposition), franchement socialiste voir communiste. L'alliance avec Soral, pur produit marxiste n'est pas un hasard non plus. Maintenant il reste d'authentique hommes de droite au FN, le parti etant tres diversifie puisque nationaliste mais pas forcement a droite. Disons qu'en ce moment sa ligne est national-bolchevique, d'une stupidite incroyable.
Silhouette Posté 1 août 2009 Signaler Posté 1 août 2009 La Gauche veut changer le système et l'ordre établi. La Droite proteste en argumentant que cela nuit à son bon fonctionnement. Et l'on décline cela à l'infini. La gauche serait une bande de révolutionnaires ratés sempiternels, la droite une bande de réactionnaires. Cette vision, je la partageais il y a quelque temps encore, mais Sarkozy est clairement (vu comme) un réformateur, ce qui vient "bouleverser" cette conception. Sauf à prétendre que Sarkozy est un socialiste, naturellement . Le FN est clairement a gauche economiquement (sauf peut-etre sur les taux d'imposition), … Oui il faut faire attention à ça : le programme fiscal de Le Pen n'est pas sans intérêt pour un libéral. Si je me souviens bien, il propose la flat tax sans le dire.
Ash Posté 1 août 2009 Signaler Posté 1 août 2009 Justement, c'est en ça que le glissement vers la gauche est très marqué dans ce pays.
Invité jabial Posté 1 août 2009 Signaler Posté 1 août 2009 La droite c'est l'Etat-papa. La gauche c'est l'Etat-maman. Donc on peut dire que le FN est des deux à la fois. C'est un parti ultra-antilibéral, j'ai du mal à voir ce qu'on peut dire de plus. Bien sûr on le place traditionnellement à droite mais la droite et la gauche sont-elles si opposées que ça? Pas pour moi en tout cas.
Baltar Posté 1 août 2009 Signaler Posté 1 août 2009 La gauche de la gauche est truffée de contradictions. Le protectionnisme est une forme de préférence nationale. Et si on s'oppose au libre-échange/délocalisations au prétexte de la protection des emplois français, il est logique d'en faire autant avec l'immigration bon marché. En revanche des types comme Soral ont le mérite d'être cohérents au sein de leur erreur.
EcoGuy Posté 1 août 2009 Signaler Posté 1 août 2009 La gauche de la gauche est truffée de contradictions. Le protectionnisme est une forme de préférence nationale. Et si on s'oppose au libre-échange/délocalisations au prétexte de la protection des emplois français, il est logique d'en faire autant avec l'immigration bon marché. En revanche des types comme Soral ont le mérite d'être cohérents au sein de leur erreur. C'est Christian Michel (liberalia.org) qui dit que les nationaux socialistes sont des socialistes cohérents.
Invité jabial Posté 1 août 2009 Signaler Posté 1 août 2009 Et il a raison. Le socialisme ne peut survivre qu'en système fermé, et le nationalisme ne peut survivre à la liberté d'employer qui l'on veut. Nationalisme et socialisme sont indissociables. Ce sont des deux noms d'un même faux dieu.
kivars Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes Les torchons : Il y a une immense différence entre le communisme, et les idéologies fachisantes. Le premier a pour but de dépasser la démocratie considérée comme insufisante. Les secondes ont pour but de la détruire car elle serait un systeme politique dégénéré. Dans les faits les moyens se substituent a la fin , communisme et fachisme mènent tous deux a une société totalitaire. Mais il y a une différence théorique et idéologique impossible a nier. La serviette : Il y a quand meme démocratie dans social-démocratie. Certes , elle est innéficace, utopiste, technocrate mais elle se base sur des idéaux qui restent nobles. Un peu comme le communisme , le colbertisme est beau sur papier et moins beau en vrai. Si au final , le pouvoir etatiste et technocrate mène aux meme ecceuils, il faut quand meme reconnaitre que certaines idéologies sont plus nobles que d'autres.
Ash Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Le fascisme n'est pas un totalitarisme. Et il a plus à voir avec la sociale-démocratie qu'avec le Communisme ou le Nazisme.
Ash Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Et par expérience. Il suffit de comparer le régime de Mussolini à celui d'Hitler, Staline ou Mao.
Randian shithead Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Le fascisme n'est pas un totalitarisme. Tu peux appeler toutes les comparaisons que tu veux, le fascisme se définit comme totalitaire. On ne peut pas tordre les mots à volonté.
Rincevent Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Tu peux appeler toutes les comparaisons que tu veux, le fascisme se définit comme totalitaire. On ne peut pas tordre les mots à volonté. Hmmm, c'est pas certain. Le totalitarisme se targue toujours d'une base "scientifique"*, et compte imposer par la force son idée comme la seule sur le marché des idées. Ce que le fascisme impose par la force, c'est la volonté du chef, pas une idée ni la logique d'une idée. *Historiquement : les sciences humaines avec le marxisme, la biologie avec le nazisme, la théologie avec le wahhabisme, l'écologie avec le totalitarisme vert…
Randian shithead Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Hmmm, c'est pas certain. Le totalitarisme se targue toujours d'une base "scientifique"*, et compte imposer par la force son idée comme la seule sur le marché des idées. Ce que le fascisme impose par la force, c'est la volonté du chef, pas une idée ni la logique d'une idée.*Historiquement : les sciences humaines avec le marxisme, la biologie avec le nazisme, la théologie avec le wahhabisme, l'écologie avec le totalitarisme vert… Le fascisme est loin de se limiter à la seule autorité, et il me semble que le nationalisme sous-jacent est bel et bien une idée. Giovanni Gentile, théoricien du fascisme, mentionna le totalitarisme dans l'article « doctrine du fascisme » qu'il écrivit pour Enciclopedia Italiana et dans lequel il affirma que « … pour le fasciste tout est dans l'État et rien d'humain et de spirituel n'existe et il a encore moins de valeur hors de l'État. En ce sens le fascisme est totalitaire…[6] ». D'ailleurs le fascisme comptait bien imposer ses idées par la force, je ne vois donc pas en quoi il ne serait pas qualifié.
Rincevent Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Le fascisme est loin de se limiter à la seule autorité, et il me semble que le nationalisme sous-jacent est bel et bien une idée.D'ailleurs le fascisme comptait bien imposer ses idées par la force, je ne vois donc pas en quoi il ne serait pas qualifié. Fascisme et totalitarisme sont tout à fait voisins, ne me fait pas dire ce que je n'ai pas prétendu. Quant au nationalisme, il n'est ni typique du fascisme, ni relatif à une base "scientifique" comme je l'ai précisé plus haut, ni surtout n'a le caractère dévorant qui est typique des totalitarismes : l'idéologie officielle d'un Etat fasciste peut changer assez profondément, pas celle d'un Etat totalitaire. Enfin, l'omnipotence de l'Etat ("Tout dans l'État, rien contre l'État, rien hors de l'État") n'a pas non plus la caractéristique d'idée dévorante et unique (elle est en effet bien trop faible, car l'Etat est bien davantage un moyen qu'un but). En revanche, elle s'applique aussi aux totalitarisme. Le totalitarisme est un sous-ensemble du fascisme, d'une certaine manière.
john_ross Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 "Tout dans l'État, rien contre l'État, rien hors de l'État" Sauf l'église. Dans l'Italie fasciste l'église les universités et les paysans et la presse jouissent d'une bien plus grande liberté que dans les régimes totalitaires.
Nick de Cusa Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Attention, hein, ne négligez pas l'importance critique des notions de droite et de gauche pour bien comprendre tous les détails de la génèse de comment, aujourd'hui, presque tout le monde se retrouve néocollectiviste ultraétatiste hyperinterventioniste sauvage.
Invité jabial Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 On s'en fout un peu de savoir si le fascisme est totalitaire ou pas, non? C'est un peu comme décider si le stalinisme c'est du communisme ou pas. On s'en fout, ce sont des idéologies dégueulasses qu'il faut combattre.
Randian shithead Posté 3 août 2009 Signaler Posté 3 août 2009 Fascisme et totalitarisme sont tout à fait voisins, ne me fait pas dire ce que je n'ai pas prétendu. Quant au nationalisme, il n'est ni typique du fascisme, ni relatif à une base "scientifique" comme je l'ai précisé plus haut, ni surtout n'a le caractère dévorant qui est typique des totalitarismes : l'idéologie officielle d'un Etat fasciste peut changer assez profondément, pas celle d'un Etat totalitaire.Enfin, l'omnipotence de l'Etat ("Tout dans l'État, rien contre l'État, rien hors de l'État") n'a pas non plus la caractéristique d'idée dévorante et unique (elle est en effet bien trop faible, car l'Etat est bien davantage un moyen qu'un but). En revanche, elle s'applique aussi aux totalitarisme. Le totalitarisme est un sous-ensemble du fascisme, d'une certaine manière. Ce qui me gène dans cette définition, c'est qu'elle occulte complètement le fait que le mot totalitarisme a été inventé en Italie et employé par les fascistes, bien avant que Harendt ne le remette à la mode. "Tout dans l'État, rien contre l'État, rien hors de l'État"Sauf l'église. Dans l'Italie fasciste l'église les universités et les paysans et la presse jouissent d'une bien plus grande liberté que dans les régimes totalitaires. L'opposition n'avait aucune force réelle. Je sais bien que l'Italie était plus soft, ça n'empêche pas d'être un totalitarisme quand même, les buts et les méthodes sont là.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.