free jazz Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Ce qui prouve bien qu'il faut repenser tout le système carcéral. Cette réforme du système carcéral dans le sens que vous décrivez fut déjà entièrement dessinée par les libéraux benthamites; et ô surprise, ces plans ont abouti à un projet totalitaire, où les criminels étaient rééduqués par le travail et finançaient eux-mêmes ce système grâce à une architecture ingénieuse. « La morale réformée, la santé préservée, l'industrie revigorée, l'instruction diffusée, les charges publiques allégées, l'économie fortifiée - le Nœud Gordien des lois sur les pauvres non pas tranché, mais dénoué - tout cela par une simple idée architecturale. »Jeremy Bentham, Le Panoptique, 1780. http://cartome.org/panopticon2.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Panoptique Comme quoi, les utopies, socialistes ou libérales, conduisent curieusement à des résultats similaires.
Invité Arn0 Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Ce qui prouve bien qu'il faut repenser tout le système carcéral. Il y a quelque chose qui s'appelle la réalité économique. Un type enfermé et généralement sans qualification n'est pas un bon travailleur et ne peut pas l'être. Certain projet sont irréaliste non pas parce que les hommes seraient de mauvaise volonté mais parce que ça marche pas tout simplement.Aux USA on fait tout ce qu'on peut pour faire payer aux prisonniers leur incarcération (on les faits plus travailler et on leur présente la facture à la sortie) le tout sans aucun résultat concret (un prisonnier américain coute plus cher aux contribuables qu'un français, et en plus ils sont beaucoup plus nombreux).
john_ross Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 En même temps je ne sais pas quel est le taux d'occupation des prisons aux USA mais en France c'est 125%, donc peut être que ça joue sur les couts. Pour ce qui concerne le travail en prison j'avais vu un programme inetrressant ou les prisonniers volontaires préparaient les reaps pour les hospices de la région. Après c'est certainement plus compliqué d'encadrer des travailleurs non volontaires mais pas impossible. De plus je persiste à dire que les prisons sont remplis de gens qui n'ont rien à y faire.
neuneu2k Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Après c'est certainement plus compliqué d'encadrer des travailleurs non volontaires mais pas impossible. Là pour le coup, le mot c’est esclave.
Invité Arn0 Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 En même temps je ne sais pas quel est le taux d'occupation des prisons aux USA mais en France c'est 125%, donc peut être que ça joue sur les couts. Oui : à la baisse ! Il est évident que ca coute moins cher d'entasser les gens, et de sous-encadrer les prisonniers, que de construire de nouvelle prison.
john_ross Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Là pour le coup, le mot c’est esclave. Oui. Oui : à la baisse ! Il est évident que ca coute moins cher d'entasser les gens, et de sous-encadrer les prisonniers, que de construire de nouvelle prison. Si le taux est comparable aux USA cela ne joue pas voilà ce que je voulais dire.
Invité Arn0 Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Pour ce qui concerne le travail en prison j'avais vu un programme inetrressant ou les prisonniers volontaires préparaient les reaps pour les hospices de la région. Mais généralement ce genre de travail n'est pas rentable. Si on a recours à des prisonniers c'est plus souvent pour faire de la réinsertion que pour faire des économies. Un prisonnier qui travaille peut souvent couter plus cher qu'un prisonnier qui travaille pas !Si le taux est comparable aux USA cela ne joue pas voilà ce que je voulais dire.Le seul taux que je connais c'est celui de la Californie et il est supérieur.
LaFéeC Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 De plus je persiste à dire que les prisons sont remplis de gens qui n'ont rien à y faire. +1
Johnnieboy Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 Bien vu, je n'y avais pas pensé. Autrement dit l'usage systématique du glaive et l'absence de compassion sont justifiés par la compassion affichée envers les victimes et le progrès d'une justice réparatrice. Le mode de justification réactionnaire (le criminel nuit à la société, la sévérité du châtiment doit servir d'exemple) est autrement plus solide - et j'assume celui-là en ce qui me concerne. Comment ça ? Tu n'es pas sans savoir que dans beaucoup de régions en France au moyen-âge, le droit coutumier prévoyait principalement des dédommagements à la famille pour la plupart des crimes, mêmes des homicides.
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