h16 Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 (badurl) http://www.rtbf.be/info/societe/environnement/25-septembre-la-terre-ne-renouvelle-plus-ce-que-nous-consommons-144615 (badurl) la Terre ne renouvelle plus ce que nous consommonsDepuis ce vendredi, nous vivons au-dessus de nos moyens naturels. Ce 25 septembre, nous avons épuisé toutes les ressources que la Terre nous donne sur un an. On l'appelle l'Overshoot Day, le jour du dépassement. A partir d'aujourd'hui nous consommons donc plus que ce qui est disponible. Tout l'article est à l'avenant. Une pépite. Un joyau de connerie pure. C'est extraordinaire. Je me demande si je ne vais pas consacrer une heure de mon temps ce soir à faire un billet rien que sur cet article, et sur l'étude idiote du WWF. "L'humanité est un trou noir" …
Kevinz Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 Depuis ce vendredi, nous vivons au-dessus de nos moyens naturels. Ce 25 septembre, nous avons épuisé toutes les ressources que la Terre nous donne sur un an. On l'appelle l'Overshoot Day, le jour du dépassement. Happy Overshoot Day ! Oups pardon… Overshoot Day today
Skeggjöld Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 Encore une fois, les commentaires sont vraiment pitoyables : Ben oui, on le sait bien qu'on va tous finir par mourir à cause des erreurs qu'on fait. Mais la plupart des gens ne s'en préoccupent pas. Oh bien, sûr, quand ils regardent des reportages au JT, ils sont accablés par le réchauffement, la fonte des glaces, la surpopulation, la famine, la pollution, …la surconsommation. Mais au final, cette image apocalyptique semble venir d'un autre monde. Cela ne les concerne pas vraiment. Après, ils vont aller reconduire grand-mère, qui habite à 2 kilomètres, et prendront leur 4x4 bien polluant, tout en mettant la clim à fond. Ils jetteront la moitié du rôti qu'ils n'ont pas su manger à midi, et ils utiliseront 15 litres d'eau potable pour évacuer leurs excréments. J'aime bcp la remarque sur l'éducation des enfants car en pratique, ce sont les miens qui m'ont fait prendre conscience de mes mauvaises habitudes avec leurs remarques teintées d'innocence intelligente. En pratique, je me sens mal car cela aurait dû être mon rôle de père. Pris dans la tourmente quotidienne, on a beaucoup de mal à s'arrêter pour réfléchir et faire le point sur sa propre vie. C'est ce que j'ai fait suite à une discussion avec eux. Je m'octroie des soirées sans électricité, mes soirées bougies. J'achète des produits frais pour éviter d'utiliser mon congélateur et diminuer les emballages inutiles. J'ai arrêté la télévision pour me concentrer sur mes livres. Je vais à la laverie publique où je fais la connaissance de personnes. Je redécouvre les "joies" des douches froides qui me mettent en forme dès le matin etc… Tout cela peut sembler complètement fou mais je considère cela comme un entraînement pour affronter l'inévitable. Il n'y a rien de plus difficile que de faire changer les habitudes et les mentalités aux êtres humains à cause du phénomène d'inertie sociologique. C'est comme le titanique: on change le cap trop tard face à l'obstacle et il faudra un naufrage pour une plus grande conscientisation des masses. Et moi qui n'ai pas de voiture, qui utilise les transports en commun, le vélo et plus généralement mes jambes pour me déplacer, je culpabilise en lisant l'info parce que je me chauffe au gaz naturel (en attendant la baisse du prix des panneaux solaires) !
Brock Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 je culpabilise en lisant l'info lopette ce sont les miens qui m'ont fait prendre conscience de mes mauvaises habitudes avec leurs remarques teintées d'innocence intelligent tocard! deux claques, oui. la maitresse: alors mon petit paul, tu as parlé a ton papa des ampoules basse-consommation? petit paul: oui, mon papa il a dit qu'il emmerde les néconazis et que les poules basse consommation ils peuvent se les mettre au cutrle.
SilenT BoB Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 moi j'ai appris un simple truc de base au collège: "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Nous consommons des choses, on pourrait consommer d'autres choses, imaginez que l'on trouve le moyen de prendre le CO2 et l'utiliser en source d'énergie. Je suis persuader qu'après quelques années il faudra sauver le soldat CO2 et en produire! Si mes souvenirs sont bons aussi, il existe un truc intéressant: E=mc2, dans tout il y a de l'énergie, donc de toute façon pour nos amis les écolos il faudra toujours ne rien faire, ne rien transformer, or cela arrive en permanence dans la nature. Si on veut consommer plus d'arbre, ok on a qu'à en planter, il y a plus de forêts aujourd'hui en france qu'il y a un siècle. Ce sont des conneries monumentales, franchement qu'ils arrêtent de nous gonfler avec leur conneries, un jour c'est le CO2, un jour les CFC, un autre jour ce sera je sais pas quoi. L'activité humaine a besoin d'énergie, certaines sont gratuites d'autres pas, de toute façon elles polluent toutes, enfin polluent, elles produisent d'autres molécules par une opération. Faut arrêter les délire là.
Barem Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 J'ai remarqué que vous contestiez le réchauffement climatique (les causes de celui ci car on ne peut pas constater un phénomène naturel…) ainsi que de nombreuses thèses scientifiques relevant du domaine écologique. Pouvez vous me donner vos sources, histoire de m'informer ?
José Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 Pouvez vous me donner vos sources, histoire de m'informer ? Tu peux lire les 155 pages du fil : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29890 Sinon DoM P avait fait un premier petit topo : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry205016
Barem Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 Tu peux lire les 155 pages du fil : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29890Sinon DoM P avait fait un premier petit topo : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry205016 Mon Dieu, DoM P, voila un individu qui ne mache pas ses mots !
Kevinz Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 J'ai remarqué que vous contestiez le réchauffement climatique (les causes de celui ci car on ne peut pas constater un phénomène naturel…) ainsi que de nombreuses thèses scientifiques relevant du domaine écologique.Pouvez vous me donner vos sources, histoire de m'informer ? Par "vous" il ne faut pas oublier les 31000 scientifiques (dont + de 9000 PhDs) qui contestent le "dogme" du changement climatique. Et ne pas oublier Vaclav Klaus, président de la république Tchèque qui est le seul politicien courageux en Europe qui ose remettre en question ce "dogme".
Jesrad Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 Burt Rutan a aussi fait un topo clair, net et concis qui vaut d'être lu.
Brock Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 j'attends avec impatience qu'on interdise le paintball
Drake Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 Tout le monde aura complété : … pour tirer à balles réelles
Brock Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 non mais c'est parce qu'on relache du co2… joli: http://www.liberation.fr/terre/0101593361-…-pas-soutenable Que préconisez-vous?Il faut réinterroger profondément la libéralisation des marchés qui est le dogme actuel des négociations internationales. Cette libéralisation des marchés est orchestrée par le FMI, la Banque mondiale et l'OMC depuis les années 80. Elle est toujours en marche et est soutenue par les pays les plus puissants. La crise alimentaire mondiale nous a montré que cette libéralisation des marchés était destructrice pour l'agriculture vivrière, notamment des pays du sud, et qu'elle induit une très forte volatilité des prix qui fragilise les petites exploitations et sélectionne les plus compétitives. Ces petites exploitations paysannes, ultra majoritaires, sont directement concurrencées par l'agriculture industrielle des pays du Nord et l'agriculture ultra compétitive des grandes exploitations du Sud qui commettent des dégâts humains et environnementaux considérables. Alors, quel modèle adopter?Des centaines d'experts en agronomie de l'IAASTD, un organisme qui, pour faire vite, peut-être comparé au Giec pour le climat, mettent en avant l'agro-écologie, les connaissances indigènes, le lien de la production et des connaissances agricoles avec le fonctionnement des écosystèmes. oh oh oh
Nick de Cusa Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 L'expression Khmers Verts se vérifie de plus en plus.
Ash Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 Les connaissances indigènes… mais bien sur. Chauffons-nous au feu de bois, c'est tellement moins polluant.
Nirvana Posté 25 septembre 2009 Signaler Posté 25 septembre 2009 «Notre modèle de consommation alimentaire n'est pas soutenable»Aurélie Trouvé (sic), docteur en économie et ingénieur agronome, est enseignante-chercheuse à l'Agrosup Dijon et copréside la branche française d'Attac (sicsicsicsic). Elle réagit aux déclarations de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) selon laquelle il y aura 2,3 milliards de bouches de plus à nourrir en 2050 - soit 9 milliards d'être humains - et qu'en conséquence une hausse de 70% de la production agricole est nécessaire. Les chiffres fournis par la FAO vous étonnent-ils? Pour l'augmentation de la production agricole de 70%, non, il n'y a rien d'étonnant s'il n'y a pas de prise de conscience et de transformation de notre mode de consommation alimentaire, notamment dans les pays du Nord. Pour des néophytes de la question il est difficile de comprendre qu'une augmentation de la population mondiale d'environ un tiers nécessite d'augmenter la production agricole de 70% pour pouvoir nourrir tout le monde. Dans les pays du Sud, notamment en Asie et en Afrique, il y aura une augmentation des besoins pour des raisons démographiques et aussi parce qu'on assiste actuellement à une transformation du modèle alimentaire. Il tend notamment à imiter les pays du nord, notamment en ce qui concerne l'alimentation carnée. Et il ne faut pas oublier que pour produire une kilocalorie animale, il faut plusieurs plusieurs kilocalories végétales. C'est une des explications de la disproportion entre l'augmentation des besoins alimentaires de 70% et la hausse de la population qui n'est que d'un tiers. Une telle augmentation de la production agricole en si peu d'années vous semble-t-elle possible? C'est une question qui fait couler beaucoup de salive et d'encre parmi les agronomes et les scientifiques. Cela doit surtout amener à une prise de conscience, parce qu'aujourd'hui le modèle de consommation alimentaire des pays du nord est non soutenable à une échelle mondiale. Si toute la population planétaire se nourissait comme un habitant des Etats-Unis, on ne pourrait nourrir que 2 milliards d'être humains au lieu des 6 qui peuplent actuellement la Terre. Parmi les enjeux, il y a donc une question culturelle liée à la mondialisation, mais aussi des raisons politiques. Non? Evidemment, et ces raisons politiques ont induit des choix. Aujourd'hui, la plupart de la viande vient d'Amérique à des prix qui sont artificiellement très bas. Parce que cette viande provient de très grandes exploitations qui produisent massivement et qui, pour beaucoup, ont des coûts sociaux et environnementaux très faibles. Notre alimentation très carnée s'appuie aussi sur une production qui induit un accaparement de plus en plus important des terres dans ces pays et concurrence directement l'agriculture vivrière. Au Brésil, il y a ainsi des millions de paysans sans terre. L'UE est-t-elle aussi responsable de cette situation? En Europe, on a mis des droits de douane proches de zéro sur la question de l'alimentation animale. L'UE a donc avantagé l'importation alors que l'on aurait pu avoir une production locale liée à l'herbe. Plus globalement, l'UE a développé une logique exportatrice, à l'opposé d'une logique d'autonomie alimentaire et de relocalisation des activités. Résultat: nous ne sommes pas autosuffisants sur le plan alimentaire, puisque nous importons plus que nous n'exportons, malgré des conditions agronomiques très favorables. Que préconisez-vous? Il faut réinterroger profondément la libéralisation des marchés qui est le dogme actuel des négociations internationales. Cette libéralisation des marchés est orchestrée par le FMI, la Banque mondiale et l'OMC depuis les années 80. Elle est toujours en marche et est soutenue par les pays les plus puissants. La crise alimentaire mondiale nous a montré que cette libéralisation des marchés était destructrice pour l'agriculture vivrière, notamment des pays du sud, et qu'elle induit une très forte volatilité des prix qui fragilise les petites exploitations et sélectionne les plus compétitives. Ces petites exploitations paysannes, ultra majoritaires, sont directement concurrencées par l'agriculture industrielle des pays du Nord et l'agriculture ultra compétitive des grandes exploitations du Sud qui commettent des dégâts humains et environnementaux considérables. Pensez-vous qu'on puisse encore changer de modèle économique et politique agricole? Je pense surtout que c'est nécessaire et que nous n'avons pas d'autre choix. Un exemple instructif: pour l'année 2009, nous sommes en train d'exploser les chiffres de la faim dans le monde. Aujourd'hui, c'est davantage une question d'inégalités mondiales que de quantité, davantage un problème de juste répartition et de règles alimentaires. Faut-il, comme pour le climat, agir dès à présent? L'agriculture a une place dans la crise climatique: elle est à la fois victime (les régions qui souffrent déjà de la faim seront les plus touchées par le réchauffement, les régions tropicales et subtropicales vont voir leur potentiel agricole touché) et responsable (essentiellement le modèle agricole intensif et industriel des pays du nord). N'oublions pas par ailleurs que l'agriculture intensive est dépendante des ressources fossiles, qui sont en cours d'épuisement. En Asie et ailleurs, on a vu des stagnations des rendements agricoles, stagnations imputées au modèle intensif: à savoir, l'épuisement des sols et des ressources hydriques, la résistance aux maladies et aux ravageurs (animaux nuisibles aux cultures)… De même, sur les cultures OGM en Argentine, on a vu des retournements de rendements… Y a-t-il quand même de quoi garder un peu d'espoir ou tout est d'ores et déjà foutu, surtout pour les pays du Sud? Ce qui est certain, c'est qu'il va y avoir une tension de plus en plus forte sur les terres. Si on ne change pas de mode de développement et de consommation, on va avoir besoin de terres à l'extérieur pour les besoins alimentaires et aussi pour la production d'agrocarburants par des grandes entreprises privées et les pays. Mais si je suis une chercheuse engagée, c'est que j'ai de l'espoir, tout en sachant qu'il n'y a pas d'autre choix que de changer de modèle de développement et aussi les politiques qui les régulent. Il ne faut oublier qu'actuellement, trois quarts des personnes qui sont sous-nutries dans le monde sont des paysans. Alors, quel modèle adopter? Des centaines d'experts en agronomie de l'IAASTD, un organisme qui, pour faire vite, peut-être comparé au Giec pour le climat, mettent en avant l'agro-écologie, les connaissances indigènes, le lien de la production et des connaissances agricoles avec le fonctionnement des écosystèmes. (badurl) http://www.liberation.fr/terre/0101593361-notre-modele-de-consommation-alimentaire-n-est-pas-soutenable (badurl)
Dardanus Posté 26 septembre 2009 Signaler Posté 26 septembre 2009 Se dire Docteur en économie et écrire de telles inepties. Dire qu'importer plus qu'exporter est mauvais est un raisonnement absurde pour quelqu'un qui prétend avoir des connaissances en économie. Se plaindre que les Asiatiques aient un régime alimentaire plus diversifiée (et donc meilleur) qu'avant, pincez-moi je rêve. Attribuer la faim dans le monde à la libéralisation !!! C'est vraiment du grand n'importe quoi. Il ne faut oublier qu'actuellement, trois quarts des personnes qui sont sous-nutries dans le monde sont des paysans. Effectivement et c'est du à la persistance de ce qu'elle propose de renforcer : l'agro-écologie, les connaissances indigènes, le lien de la production et des connaissances agricoles avec le fonctionnement des écosystèmes. Le problème de la faim en Europe a disparu le jour où l'agro-écologie a été remplacé par l'agriculture moderne. N'importe quel élève de lycée l'apprend en classe.
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