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Devoir de propagande


Fëanor

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Je viens de sortir de mon cours d'anglais juridique. On a étudié Sicko, le film de Moore et on a donc parlé sur système de santé américain, assez nul je le reconnais sans problème. Mais quand la prof a vu ma tête et qu'elle m'a demandé ce qui me gênait dans ce film, je lui ai sorti mes quatre vérités sur toutes les bullshits de ce film, suscitant au passage le plus profond mépris de la part de toute la classe. Chose que je regrette.

Mais ce n'est pas fini. Pour la semaine prochaine nous devons écrire une lettre à un correspondant fictif et tenter de le convaincre d'adopter le système de "socialized medecine". Comment vais-je convaincre de ce dont je ne suis pas convaincu?! Des idées?

Posté
Mais ce n'est pas fini. Pour la semaine prochaine nous devons écrire une lettre à un correspondant fictif et tenter de le convaincre d'adopter le système de "socialized medecine". Comment vais-je convaincre de ce dont je ne suis pas convaincu?! Des idées?

Cela dépend, quel est le but de votre exercice ? Montrer votre maîtrise de l'anglais ou vérifier si vous êtes un petit troufion convenable ?

Posté

Eh bien tu y vas à fond : tu expliques que grâce à ce système, il va enfin pouvoir avoir accès à des soins pour pas un rond et qu'il va pouvoir en profiter comme un porc. Le déficit ? Mouaha haha ranapéter, c'est les générations suivantes qui paieront et de toute façon, ce qui appartient à tout le monde n'appartient à personne. En plus, j'ai le droit à ces médocs, à cet IRM pour une luxation du genou, à ce traitement du cancer alors que je suis en phase terminale et qu'il n'y a pas de cure ! Dans la réponse, il est facile d'introduire un principe de responsabilité (oui mais non tu peux pas stop, on va de toute façon empêcher les gens de faire ça car ils sont vilains, et de fil en aiguille, tu en arrives à "tu es trop vieux, désolé, je débranche").

Y'a des variantes, mais l'idée est là.

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Comment vais-je convaincre de ce dont je ne suis pas convaincu?! Des idées?

Prends n'importe quel membre du Parti Socialiste, il y arrive très bien.

A défaut, je suggère le plagiat : http://blogs.suntimes.com/ebert/2009/08/de…llent_phra.html

http://blogs.suntimes.com/ebert/2009/08/im…u_can_pull.html

Having read through some 600 comments about universal health care, I now realize I took the wrong approach in my previous blog entry. I discussed the Obama health plan in political, literal, logical terms. Most of my readers replied in the same vein. The comments, as always, have been helpful, informative and for the most part civil. My mistake was writing from the pragmatic side. I should have followed my heart and gone with a more emotional approach. I believe universal health care is, quite simply, right.

Et ça continue sur plusieurs pages.

Posté

tu peux essayer un compromis entre tes idées et une note convenable en exposant et valorisant les aspects apparents positifs d'un tel système (selon les valeurs d'egalité, d'entre aide… blablabla) et en même temps expliquer, en enrobant cela comme de la culture générale, que, parfois, des effets pervers auxquels on ne s'attend pas empêchent ce système aux si bonnes intentions de remplir ses objectifs de bisounours land et que vraiment c'est dommage et qu'il faudrait revoir cela pour sauver cet idéalisme salvateur…

le tout avec du vocabulaire soutenu (très important, surtout sur les passages un peu hérétiques), ce qui permet toujours, de mieux faire passer le fond (et la note)…

bon courage.

Tu nous enverra une copie ?

Posté
tu peux essayer un compromis entre tes idées et une note convenable en exposant et valorisant les aspects apparents positifs d'un tel système (selon les valeurs d'egalité, d'entre aide… blablabla) et en même temps expliquer, en enrobant cela comme de la culture générale, que, parfois, des effets pervers auxquels on ne s'attend pas empêchent ce système aux si bonnes intentions de remplir ses objectifs de bisounours land et que vraiment c'est dommage et qu'il faudrait revoir cela pour sauver cet idéalisme salvateur…

le tout avec du vocabulaire soutenu (très important, surtout sur les passages un peu hérétiques), ce qui permet toujours, de mieux faire passer le fond (et la note)…

bon courage.

Tu nous enverra une copie ?

Pas de souci.

Je suis en train de me repasser Is socialized medecine du Cato institute pour commencer m'entrainer juste au-cas-où :icon_up:

Vous pensez que je devrais venir armé?

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Plein. Mais tu n'auras pas une bonne note.

Pas sûr. Si le prof est intelligent, il notera la qualité de l'expression en anglais indépendamment des idées. Un de mes profs d'anglais était un gauchiste fini mais m'a toujours noté correctement, même quand je faisais l'éloge de Thatcher.

Posté
Pas sûr. Si le prof est intelligent, il notera la qualité de l'expression en anglais indépendamment des idées. Un de mes profs d'anglais était un gauchiste fini mais m'a toujours noté correctement, même quand je faisais l'éloge de Thatcher.

Certes. Ce qui est moins sympa c'est le regard des autres et le mépris qui peut résulter de ce genre de comming out. Et ne parlons pas de la mauvaise ambiance que cela crée.

Posté
Certes. Ce qui est moins sympa c'est le regard des autres et le mépris qui peut résulter de ce genre de comming out. Et ne parlons pas de la mauvaise ambiance que cela crée.

Ca te fait une belle jambe :icon_up:

Posté
Ce qui est moins sympa c'est le regard des autres et le mépris qui peut résulter de ce genre de comming out. Et ne parlons pas de la mauvaise ambiance que cela crée.

Ça forge le caractère. Et ça te permettra de détecter les vrais amis et les personnes intelligentes qui t'entourent, ce qui est toujours une connaissance utile

Posté
Certes. Ce qui est moins sympa c'est le regard des autres et le mépris qui peut résulter de ce genre de comming out. Et ne parlons pas de la mauvaise ambiance que cela crée.

Bof ça dépend. Chocking is fun.

Posté
Pas sûr. Si le prof est intelligent, il notera la qualité de l'expression en anglais indépendamment des idées. Un de mes profs d'anglais était un gauchiste fini mais m'a toujours noté correctement, même quand je faisais l'éloge de Thatcher.

+1

Je me rappellerai toujours d'un prof de français royaliste qui nous avait demandé un devoir sur royalisme vs démocratie (ça ne devait pas être formulé comme ça parce qu'il était loin d'être con, mais nous l'avons compris comme ça, parce que nous, non).

Tout le monde s'est contorsionné pour arriver à de se rentrer la tête dans l'anus en défense du royalisme pour se faire bien voir.

Moi j'ai défendu la démocratie, avec des bons arguments pour mon âge et mon inculture crasse et j'ai eu, non seulement la meilleur note, mais en plus une vraie bonne note, et en plus un commentaire favorable face à la classe.

Tu fais ton devoir en ton âme et conscience, mais tu soignes ton anglais. Prends ton temps, vérifie tes tournures, tes temps, etc.

Posté
Vous pensez que je devrais venir armé?

Il faut voir ça comme une chance unique d'ébranler les convictions de certains. Pour ce genre de choses, le mieux est d'adopter une attitude de discours politique :

- Ne surtout pas être agressif, surtout au départ, sinon le public se braque directement et n'est plus en état d'écouter quoi que ce soit. Un visage souriant (sincère, pas méprisant) est un atout de poids.

- Avoir l'air compétent : ne pas hésiter, ne pas bafouiller, prévoir les réactions dans la mesure du possible pour avoir toujours une réplique sous la main.

- Avoir l'air confiant : énoncer les idées avec force et conviction, comme si elles étaient triviales (faire comprendre subtilement qu'on s'excuse pour ceux qui trouveraient ça évident mais qu'on doit bien récapituler pour les autres est souvent payant car personne n'a envie de faire partie de ces "autres").

- Avoir l'air humble : ne pas prendre les gens de haut, accorder une attention polie aux questions, ne couper l'interlocuteur qu'en dernier recours car plus longtemps il parle, plus le risque qu'il fasse une erreur est élevé. Si il y a au moins une faille, la pointer respectueusement (mais sans ambiguïté) du doigt sans s'occuper du reste, une attaque plus précise a plus d'impact. L'important est d'avoir le dernier mot, pas de dresser la liste de toutes les incohérences.

- Avoir l'air exhaustif : ne pas hésiter à présenter les arguments adverses, si besoin est sous une forme affaiblie, pour les réfuter par avance et couper l'herbe sous le pied des contradicteurs. Si ils persistent à les utiliser, leur faire le reproche voilé de ne pas avoir suffisamment écouté et les renvoyer à l'exposé sous prétexte de manque de temps.

- Si l'occasion se présente une pointe d'humour sera toujours la bienvenue pour mettre les auditeurs à l'aise et leur faire baisser leur garde. Attention : ce paramètre est très difficile à gérer et on prend le risque d'y perdre en amabilité ou en crédibilité.

- Diviser pour mieux régner : profiter de la moindre occasion pour former plusieurs camps (à l'aide de la technique éprouvée de la distribution de bons et mauvais points) pour détourner les critiques et l'agressivité de soi.

En bref, il faut du culot et de la diplomatie. Avec ça, sans même s'occuper du fond du discours, on part gagnant. En tout cas, plus gagnant qu'en venant avec un flingue avec l'objectif de choquer des crétins d'infidèles.

Posté
+1

Je me rappellerai toujours d'un prof de français royaliste qui nous avait demandé un devoir sur royalisme vs démocratie (ça ne devait pas être formulé comme ça parce qu'il était loin d'être con, mais nous l'avons compris comme ça, parce que nous, non).

Tout le monde s'est contorsionné pour arriver à de se rentrer la tête dans l'anus en défense du royalisme pour se faire bien voir.

Moi j'ai défendu la démocratie, avec des bons arguments pour mon âge et mon inculture crasse et j'ai eu, non seulement la meilleur note, mais en plus une vraie bonne note, et en plus un commentaire favorable face à la classe.

Tu fais ton devoir en ton âme et conscience, mais tu soignes ton anglais. Prends ton temps, vérifie tes tournures, tes temps, etc.

Très bon conseil merci :icon_up:

Seulement l'exercice n'est même pas de donner son avis. Non il faut convaincre un américain du bien fondé de ce système, chose que je suis incapable de faire. Ceci dit, apprendre à défendre sans être soi-même convaincu peut être un bon exercice.

Posté
Il faut voir ça comme une chance unique d'ébranler les convictions de certains. Pour ce genre de choses, le mieux est d'adopter une attitude de discours politique :

- Ne surtout pas être agressif, surtout au départ, sinon le public se braque directement et n'est plus en état d'écouter quoi que ce soit. Un visage souriant (sincère, pas méprisant) est un atout de poids.

- Avoir l'air compétent : ne pas hésiter, ne pas bafouiller, prévoir les réactions dans la mesure du possible pour avoir toujours une réplique sous la main.

- Avoir l'air confiant : énoncer les idées avec force et conviction, comme si elles étaient triviales (faire comprendre subtilement qu'on s'excuse pour ceux qui trouveraient ça évident mais qu'on doit bien récapituler pour les autres est souvent payant car personne n'a envie de faire partie de ces "autres").

- Avoir l'air humble : ne pas prendre les gens de haut, accorder une attention polie aux questions, ne couper l'interlocuteur qu'en dernier recours car plus longtemps il parle, plus le risque qu'il fasse une erreur est élevé. Si il y a au moins une faille, la pointer respectueusement (mais sans ambiguïté) du doigt sans s'occuper du reste, une attaque plus précise a plus d'impact. L'important est d'avoir le dernier mot, pas de dresser la liste de toutes les incohérences.

- Avoir l'air exhaustif : ne pas hésiter à présenter les arguments adverses, si besoin est sous une forme affaiblie, pour les réfuter par avance et couper l'herbe sous le pied des contradicteurs. Si ils persistent à les utiliser, leur faire le reproche voilé de ne pas avoir suffisamment écouté et les renvoyer à l'exposé sous prétexte de manque de temps.

- Si l'occasion se présente une pointe d'humour sera toujours la bienvenue pour mettre les auditeurs à l'aise et leur faire baisser leur garde. Attention : ce paramètre est très difficile à gérer et on prend le risque d'y perdre en amabilité ou en crédibilité.

- Diviser pour mieux régner : profiter de la moindre occasion pour former plusieurs camps (à l'aide de la technique éprouvée de la distribution de bons et mauvais points) pour détourner les critiques et l'agressivité de soi.

En bref, il faut du culot et de la diplomatie. Avec ça, sans même s'occuper du fond du discours, on part gagnant. En tout cas, plus gagnant qu'en venant avec un flingue avec l'objectif de choquer des crétins d'infidèles.

Waw, ceci doit être le fruit de longues séances de déchirement et de tarte dans la face pendant des années. Mais ce sont de très judicieux conseils pour quiconque doit défendre des idées mal perçues ou impopulaires. Personnellement j'ai maintenant tendance à contourner les débats parce que je trouve que ça a tendance à créer de la polémique dans le vent. Je crois que la cause est perdue d'avance.

Vous n'avez jamais l'impression que quoi que vous disiez, c'est comme si le débat avait déjà eu lieu avant et que même avant de commencer, il est déjà trop tard?

En tout il va falloir que je potasse tout ça avec attention. Le plus difficile étant de tenir le rythme … en anglais.

Posté

Tout ce qu'il faut comprendre, c'est que lors d'un débat tu ne cherches pas à convaincre ton interlocuteur mais les gens autour qui ne disent rien. Et les débats c'est génial, c'est d'autant plus intéressant qu'étant donné la marginalité des idées libérales en France tu peux polémiquer à propos de tout et n'importe quoi, et pas forcément des sujets sensibles/impopulaires/barbants. Après évidemment si tu t'obstines sur des sujets comme l'avortement, les subventions aux personnes handicapées ou la vente d'organes…

Le plus drôle, c'est de répondre à un problème par une réponse humoristique rapide et caricaturale. Au début, tu seras typiquement classé extrême-gauche ou Front National selon le sujet. Mais les gens te demanderont d'expliciter, et quand ça vient d'eux ils sont tout ouïs.

Posté
Waw, ceci doit être le fruit de longues séances de déchirement et de tarte dans la face pendant des années.

Il y a de ça, et puis j'émerge tout juste d'un manuel de psychologie sociale.

Vous n'avez jamais l'impression que quoi que vous disiez, c'est comme si le débat avait déjà eu lieu avant et que même avant de commencer, il est déjà trop tard?

C'est dans ces conditions que c'est le plus efficace. Tout le monde attend la première occasion pour te sauter dessus et puis… ça ne vient pas. Au contraire, le discours est agréable et pas spécialement choquant. A ce stade, ils sont déstabilisés et prêts à se faire manger. Seuls ceux qui maitrisent le fond pourront trouver à y redire, et il sera facile de leur faire porter le rôle des intolérants dogmatiques et barbants.

En fait, tout se résume à ça : il y a toujours un type raisonnable, ouvert et spirituel contre un intolérant dogmatique barbant, et il faut s'arranger pour être celui qui distribue les rôles.

Posté
Après évidemment si tu t'obstines sur des sujets comme l'avortement, les subventions aux personnes handicapées ou la vente d'organes…

Comment ? Tu ne tentes pas les trois ensemble à table entre le poulet-frite et le dessert ?

Allons. Un peu de nerf, que diable !

Posté
En parlant de ça, qu'est-ce que tu appelles "distribuer les bons points"? Ca m'intéresse…

Il s'agit d'utiliser le grand avantage d'être tout seul face à plusieurs contradicteurs : tu as une position bien définie, pas eux. Il suffit de quelques remarques innocentes du genre "Oui, c'est une remarque intéressante, visiblement TOI tu as compris une partie de ce que je voulais dire" ou "Alors toi tu n'as aucune chance de tomber d'accord avec moi contrairement aux autres" pour faire des ravages dans leurs rangs. Chose amusante : plus deux personnes ont une opinion proche sur un sujet donné, plus elles se focaliseront sur ce qui les sépare malgré tout et s'entredéchireront violemment (merci à Simmel pour avoir théorisé tout ça).

Posté

Un peu comme Nick, tu ferras largement un meilleur travail à te fiant à tes convictions et à l'argumentation autour, plutot qu'à faire un devoir baclé et qui ne tient pas debout.

Pour ceux de ta classe, tu les emmerdes et ca te permettra de faire le tri ou même de "réveiller", ou du moins de reveler, des personnes proches de tes idées.

Posté
Il s'agit d'utiliser le grand avantage d'être tout seul face à plusieurs contradicteurs : tu as une position bien définie, pas eux. Il suffit de quelques remarques innocentes du genre "Oui, c'est une remarque intéressante, visiblement TOI tu as compris une partie de ce que je voulais dire" ou "Alors toi tu n'as aucune chance de tomber d'accord avec moi contrairement aux autres" pour faire des ravages dans leurs rangs. Chose amusante : plus deux personnes ont une opinion proche sur un sujet donné, plus elles se focaliseront sur ce qui les sépare malgré tout et s'entredéchireront violemment (merci à Simmel pour avoir théorisé tout ça).

Ah oui, tiens genre… ici :icon_up:

(Simmel a raison, évidemment)

Posté
Il faut voir ça comme une chance unique d'ébranler les convictions de certains. Pour ce genre de choses, le mieux est d'adopter une attitude de discours politique :

- Ne surtout pas être agressif, surtout au départ, sinon le public se braque directement et n'est plus en état d'écouter quoi que ce soit. Un visage souriant (sincère, pas méprisant) est un atout de poids.

- Avoir l'air compétent : ne pas hésiter, ne pas bafouiller, prévoir les réactions dans la mesure du possible pour avoir toujours une réplique sous la main.

- Avoir l'air confiant : énoncer les idées avec force et conviction, comme si elles étaient triviales (faire comprendre subtilement qu'on s'excuse pour ceux qui trouveraient ça évident mais qu'on doit bien récapituler pour les autres est souvent payant car personne n'a envie de faire partie de ces "autres").

- Avoir l'air humble : ne pas prendre les gens de haut, accorder une attention polie aux questions, ne couper l'interlocuteur qu'en dernier recours car plus longtemps il parle, plus le risque qu'il fasse une erreur est élevé. Si il y a au moins une faille, la pointer respectueusement (mais sans ambiguïté) du doigt sans s'occuper du reste, une attaque plus précise a plus d'impact. L'important est d'avoir le dernier mot, pas de dresser la liste de toutes les incohérences.

- Avoir l'air exhaustif : ne pas hésiter à présenter les arguments adverses, si besoin est sous une forme affaiblie, pour les réfuter par avance et couper l'herbe sous le pied des contradicteurs. Si ils persistent à les utiliser, leur faire le reproche voilé de ne pas avoir suffisamment écouté et les renvoyer à l'exposé sous prétexte de manque de temps.

- Si l'occasion se présente une pointe d'humour sera toujours la bienvenue pour mettre les auditeurs à l'aise et leur faire baisser leur garde. Attention : ce paramètre est très difficile à gérer et on prend le risque d'y perdre en amabilité ou en crédibilité.

- Diviser pour mieux régner : profiter de la moindre occasion pour former plusieurs camps (à l'aide de la technique éprouvée de la distribution de bons et mauvais points) pour détourner les critiques et l'agressivité de soi.

En bref, il faut du culot et de la diplomatie. Avec ça, sans même s'occuper du fond du discours, on part gagnant. En tout cas, plus gagnant qu'en venant avec un flingue avec l'objectif de choquer des crétins d'infidèles.

en résumé il faut avoir un talent exceptionnel et bosser énormément.

ça fait beaucoup

Posté
Très bon conseil merci :icon_up:

Seulement l'exercice n'est même pas de donner son avis. Non il faut convaincre un américain du bien fondé de ce système, chose que je suis incapable de faire. Ceci dit, apprendre à défendre sans être soi-même convaincu peut être un bon exercice.

C'est pas compliqué,tu part sur un truc du genre :

- C'est mieux quand ce sont les générations futures qui paierons car cela permet à tous d'être en bonne santé maintenant.

C'est pragmatique.

En gros hein.

Si tu es taquin tu peut même rajouter

-Et comme nous seront en bonne santé,nous feront des enfants et la boucle sera bouclé.

Que ce soit débile ou pas n'est pas la question :doigt:

Posté
Je viens de sortir de mon cours d'anglais juridique. On a étudié Sicko, le film de Moore et on a donc parlé sur système de santé américain, assez nul je le reconnais sans problème. Mais quand la prof a vu ma tête et qu'elle m'a demandé ce qui me gênait dans ce film, je lui ai sorti mes quatre vérités sur toutes les bullshits de ce film, suscitant au passage le plus profond mépris de la part de toute la classe. Chose que je regrette.

Pour la semaine prochaine nous devons écrire une lettre à un correspondant fictif et tenter de le convaincre d'adopter le système de "socialized medecine".

:icon_up:

Ah quand même..

Personnellement, je ne pourrais pas.

Forcément j'aurais fait le contraire.

Même si certains m'auraient sûrement dit, peut-être à raison, d'attendre d'avoir d'abord mon diplôme.

Bon courage :doigt:

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