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Livre à la demande


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Livre à la demande : éditer votre livre et vendez-le

Imprimer et publier son livre, c'est aujourd'hui possible grâce à des sites comme Unibook.com, Thebookedition ou bien encore Lulu.com. La micro-édition permet aussi de continuer à faire vivre des livres sortis du circuit traditionnel. Grâce à Internet, faites imprimer votre journal intime, vos recettes de cuisine ou votre voyage au Népal en toute simplicité.

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S'autopublier, un rêve secret que l'on n'imaginait même pas transformer en acte il y a de cela quelques années. Mais Internet a changé la donne, et certaines plate-formes permettent aujourd'hui de publier son livre tout en conservant un contrôle total sur ses mots puisque l'intermédiaire maison d'édition n'existe pas dans ce schéma. Les solutions numériques permettent donc, de chez soi, de produire un livre physique traditionnel. Un point qui diffère du livre électronique qui, lui, sort le papier du jeu. Comme les ebooks, les livres à la demande représentent une alternative à l'édition classique.

Auto-édition : la solution pour devenir son propre éditeur en définissant soi-même sa marge

Le microcosme de l'édition n'est pas réputé pour son ouverture et préfère la plupart du temps les manuscrits présumés à succès -- avec un nom qui va bien en bas de page -- que les histoires de M. Personne. Nombre de postulants ont fait les frais de l'inaccessibilité de certaines maisons d'édition. Et puis, plus simplement, certains écrivains du soir ne se sont même jamais posés la question de savoir si leur livre pouvait intéresser un éditeur, pour la simple et bonne raison que leur récit ne concerne qu'un cercle d'initiés, ou quelques personnes de leur entourage proche. Dès lors, faire appel à un site d'édition à la demande peut être une solution efficace. C'est simple, pratique, économique et surtout, le résultat est là : vous recevez un "vrai" livre.

Comment ça marche ? Rien de plus facile. Après s'être inscrit sur le site, il suffit de cinq étapes pour lancer l'impression de son livre. Ecrivez, créez, gérez l'allure de votre livre (couverture souple ou rigide, format, nombre d'exemplaires…) grâce à différents modules de mises en page. Il vous reste ensuite à définir le prix de vente de son livre, pour qui souhaite le commercialiser, et de patienter entre cinq et dix jours pour recevoir le produit fini. Le prix du livre inclut tous les frais (de la fabrication à l'impression) ainsi que la marge définie par l'auteur/éditeur. Unibook, dont nous avons visité les locaux en Belgique, n'a pas souhaité nous dire ce qui lui revenait en poche si ce n'est "un retour sur investissement tout à fait acceptable pour nous".

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S'appuyer sur un réseau de distribution

Selon Unibook, 70% de livres créés sur sa plateforme auraient une portée non-commerciale, ils seraient plutôt destinés à un petit groupe de personnes proches de l'auteur. Toutefois, dans le cas où votre ouvrage pourrait convenir à un cercle de lecteurs plus large que votre famille, ou votre amicale de jazz de quartier, il est possible de le pousser dans un réseau de distribution spécialisé. Unibook, depuis son site, permet de mettre en vente en ligne votre livre imprimé. En tant qu'éditeur, vous pouvez choisir de le placer dans une rubrique personnelle (avec un code d'accès), soit le rendre accessible au grand public. D'un point de vue juridique, vous pouvez éditer ce qu'il vous plaira : "nous sommes un peu comme un Youtube, nous n'avons pas de contrôle sur la publication, mais nous avons le droit de retirer un contenu qui ne nous conviendrait pas".

Pour aller plus loin dans le réseau de distribution, l'Allemand BoD (Books on Demand) va plus loin dans l'offre de services puisqu'il propose aussi bien la production que la distribution de livres dans des réseaux tels que Amazon.fr ou Alapage.com, moyennant finance et un contrat de droits d'auteur, bien entendu. Pour ce faire, les ouvrages à la demande publiés sur ce site reçoivent un numéro ISBN (gratuit), nécessaire pour atterrir dans les linéaires des librairies. Le site allemand est même parvenu, de l'autre coté du Rhin, à pousser des livres dans des librairies physiques.

(Ré)Edition à la demande, une solution flexible pour les éditeurs

L'impression à la demande c'est aussi prolonger le cycle de vie des livres traditionnels. Certains livres ne sont aujourd'hui pas réédités faute de demande. S'il paraît difficile de relancer une rotative pour imprimer un livre que l'on souhaite imprimer à une cinquantaine d'exemplaires (coût trop élevé), dans le cadre d'un ouvrage professionnel par exemple, la formule de l'impression à la demande peut être une solution intéressante pour les éditeurs, qui ne peuvent, ni ne veulent, supporter certains livres en stock.

C'est ce que propose l'éditeur anglais Faber Finds (qui vient de signer un accord avec Amazon pour proposer ses ouvrages à un plus large public), qui réédite à la demande des ouvrages classiques oubliés, devenus par là-même introuvables en librairie. Un projet mené aussi par l'édition numérique (n'est-ce pas Google ?), un autre business à l'avenir prometteur, sans aucun doute.

Les éditeurs classiques et leurs craintes, parfois légitimes (le livre électronique est soumis à une TVA à 19,6% contre 5,5% pour le papier), souvent légitimées par la petite sphère de l'édition classique elle-même, ont-ils du mouron à se faire ? Peut-être, si on part du principe que chaque livre, grâce au numérique, peut avoir droit d'exister et ce, à peu de frais et peu de risques pour l'auteur, devenu dans le même temps éditeur. Editeur, un métier en passe de disparaître ? Certainement pas, non, l'éditeur demeure un professionnel important qui apporte son oeil et ses conseils. Mais à l'avenir, il devra faire preuve de plus de souplesse et d'ouverture sur le numérique, qui, question souplesse, se pose là.

http://www.lesnumeriques.com/news_id-11454.html

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Le fabricant de l'Espresso Book Machine, outil fantastique en matière d'impression à la demande, a permis à quelques libraires et autres bibliothèques universitaires de proposer des milliers de livres épuisés.

Aujourd'hui, l'accord passé avec Google books vient compléter l'offre faite à Sony que de lui donner accès à son catalogue de livres numériques en format ePub. D'un côté, l'ebook, de l'autre… deux millions d'ouvrages tombés dans le domaine public qui seront mis à disposition des imprimantes EBM, qui les ajouteront au 1,8 million de titres déjà disponibles à partir d'autres sources.

Pour le président de On Demand Books, Jason Epstein, qui est à l'origine de l'EBM, c'est l'accès à des millions de livres épuisés, rares dans différentes langues. Chacune des machines coûte 100.000 $ pièce, mais peut également être simplement louée, et met quelques minutes à créer un livre, avec une couverture en couleur. Le prix moyen recommandé est alors de 8 $ par ouvrage, avec un coût de revient de 1 cent par page. (retrouver le reportage à la librairie Blackwell de Londres)

« Ce qui est génial, c'est qu'on peut accéder aux classiques et aux auteurs obscurs, et tout ce qu'il y a entre les deux : Shakespeare, Dickens, Twain, Rousseau, Hugo, Balzac… hier on a imprimé un livre sur les feuilles, un autre sur la fabrication des bonbons au début du 20e siècle : c'est ça qui est bien, c'est riche sur tous les sujets… », explique Dane Neller, directeur général à l'AFP.

Grâce au catalogue de Google, l'EBM va devenir un outil incontournable et bien évidemment, renforcer la position dominante de la firme dans le secteur, autant que conforter le monopole qui s'établit pour Google. Aujourd'hui, plusieurs machines sont réparties un peu partout dans le monde, jusqu'en Australie.

http://www.actualitte.com/actualite/13541-…oogle-books.htm

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