Invité rogermila Posté 4 décembre 2009 Signaler Posté 4 décembre 2009 Je viens d'entendre une histoire authentique mais incroyable qui s'est passé dans une boite où le patron a dépensé quelques milliers d'euros pour payer un stage de reconversion à une salariée (35 ans) , qui ensuite , avec une totale ingratitude veut le "prendre en otage". Il s'agissait pour la PME, de s'adapter à une directive européenne, qui obligera, bientôt, à dematérialiser totalement les réponses aux appels d'offres des marchés publics. Tout ce qui se faisait sur papier et par courrier postal, devra passer par fichier crypté et par internet. Bref, le chef d'entreprise dépense quelques milliers d'euros pour une formation sur un logiciel spécifique au benefice d'une salariée. Mais, à la fin de la formation, celle-ci, lui réclame une revalorisation de son salaire pour accepter ce travail "nouveau" qui ne faisait pas partie du champ de ses compétences ! Ou alors, elle lui demande d'embaucher quelqu'un d'autre pour faire ce boulot. Je ne vois pas pourquoi il ne la vire pas sur le champ . Qu'en pensez-vous ?
E.T. bleu Posté 4 décembre 2009 Signaler Posté 4 décembre 2009 Ce n'est pas un cadeau fait au salarié, c'est une adaptation de l'entreprise à une règlementation. Il faut voir le contrat de travail, mais ca m'étonnerait que ce "nouveau" travail soit hors contrat. Bref 5% d'augmentation et on en parle plus PS : Il manque l'age de la bureaucrate. PS2 : Avec un vrai bon logiciel, par besoin de formation.
Invité jabial Posté 4 décembre 2009 Signaler Posté 4 décembre 2009 Le plus simple est de céder… dans l'immédiat. Si un jour il y a besoin de virer, alors à ce moment là les chieurs sont les premiers sur les plans sociaux.
Calembredaine Posté 5 décembre 2009 Signaler Posté 5 décembre 2009 Le plus simple est de céder… dans l'immédiat. Si un jour il y a besoin de virer, alors à ce moment là les chieurs sont les premiers sur les plans sociaux. +1
Invité rogermila Posté 6 décembre 2009 Signaler Posté 6 décembre 2009 Si un jour il y a besoin de virer, alors à ce moment là les chieurs sont les premiers sur les plans sociaux. C'est ce qu'il font chez Pimkie. Entre 100 et 200 salariés de l'enseigne française de prêt-à-porter féminin Pimkie (detenue en majorité par l'association de la famille Mulliez), frappée par une baisse de ses bénéfices, ont manifesté cet après-midi contre un plan social prévoyant 190 suppressions d'emplois."On n'est pas dans la logique d'un licenciement économique: les salariés licenciés ont déjà été choisis. Les plus productif restent, les autres s'en vont", a souligné Malley Upravan, déléguée FO. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/…manifestent.php
Winston Posté 11 décembre 2009 Signaler Posté 11 décembre 2009 Heu… Il y a que moi qui trouve ça normal ? Je bosse avec un integrateur de solutions normées EDI. Qui est visiblement l'ensemble des normes dont il est question ici. Engager un consultant coûterai probablement très très cher à l'entreprise. D'autre part, si l'employée est maintenant certifiée sur une norme et un programme, elle doit pouvoir très bien monnayer ses connaissances à d'autres entreprises (la demande est forte en ce moment). Enfin, le patron n'est pas très prévoyant, les échanges normés sont un secteur stratégique (surtout s'il y est obligé par la loi), il aurai du se former lui-même (surtout dans une PME), ou prendre une personne digne de confiance. Gérer c'est prévoir, et demander une augmentation après une formation c'est assez classique. Quand on est engagé, on l'est avec certaines attributions. Quand ces attributions changent, encore heureux qu'on puisse renégocier son contrat.
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