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Le frère de José Piñera bien parti pour devenir président du Chili

John Loque

Par John Loque
dans Europe et international

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John Loque

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http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/25850…tre-gauche.html

Elections au Chili: la droite favorite après 20 ans de centre-gauche

Mis en ligne le 13/12/2009 à 08h01

SANTIAGO (AFP)

Un entrepreneur multimillionaire de 60 ans, Sebastian Pinera, est

du premier tour de la présidentielle dimanche au Chili, où les sondages prédisent un retour de la droite au pouvoir après 20 ans de gouvernement de centre-gauche depuis la fin de la dictature.

Quelque 8,3 millions d'électeurs désignent leur Parlement et chef de l'Etat pour succéder à la socialiste Michelle Bachelet, première femme présidente du Chili, et aussi la plus populaire, avec un taux d'approbation historique en fin de mandat à 75-80%.

La Constitution interdit deux mandats consécutifs.

Pinera, un candidat de droite modérée battu en 2005 par Bachelet, mène les sondages depuis des mois, avec dernièrement 13 points d'avance (44% contre 31%) sur le démocrate-chrétien Eduardo Frei, 67 ans, déjà président de 1994 à 2000, et candidat de la Concertation, coalition de centre-gauche au pouvoir.

Sauf énorme surprise, Pinera et Frei se retrouveront au 2e tour le 17 janvier, avec un avantage prédit au candidat de droite, 49% contre 32%.

La clef sera le report des voix de l'indépendant Marco Enriquez-Ominami, ex-député socialiste de 36 ans, fils d'un militant d'extrême-gauche tué sous la dictature, et qui grandit en exil en France. Enriquez, qui a a bousculé en 2009 le paysage politique chilien, est crédité de 17%, un électorat mordant à gauche comme à droite.

Le communiste Jorge Arrate, crédité de 7% des voix, s'est engagé à un pacte avec Frei pour faire échec à la droite au 2e tour.

Pinera a axé son message sur la création d'emplois, Frei sur des droits sociaux approfondis, mais la campagne n'a pas écorné le consensus sur l'économie sociale de marché, ni sur la prudente ligne macro-économique de Bachelet, avec laquelle nul n'a annoncé de rupture.

Le

, vedette économique d'Amérique latine de la décennie 2000, sort groggy de 12 mois de récession, mais mise sur une reprise rapide en 2010 (4-5% de croissance) dopée par le regain du cuivre, dont il est premier producteur mondial.

Les bureaux de vote ouvrent à 7H00 locales (10H00 GMT) pour neuf heures. Des estimations officielles devraient être connues vers 19H00 (22H00 GMT).

Y-a-t'il un espoir ?

Lucilio ?

José

José

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Y-a-t'il un espoir ?

Ça dépend de ce que tu entends par "espoir". Élu, Piñera le sera très probablement. Pour ce qui est de sa politique, il a déclaré qu'il gardera les programmes sociaux que la gauche a installé. Pour ce que j'ai suivi de la campagne, quand j'étais là-bas au mois de juillet et depuis dans la presse, difficile de savoir quel était le programme des candidats : la campagne était surtout constituée de polémiques, d'arguments ad hominem et d'attaques sous la ceinture. Dernier coup en date : un juge qui inculpe une demi-douzaine de personnes en les accusant d'avoir, durant la dictature dePinochet, assassiné par empoisonnement l'ancien président Frei - le père du Frei qui est aujourd'hui candidat face à Piñera -, et cela, par zazard, juste 6 jours avant le vote d'aujourd'hui.

Mais bon, globalement, il semble que que les deux candidats principaux, Piñera et Frei semblent vouloir gouverner "au centre". Donc, par d'anarcapie en vue au Chili. :icon_up:

John Loque

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Donc, pas d'anarcapie en vue au Chili. :icon_up:

Je ne parlais pas d'anarcapie mais de réformes économiques libérales significatives.

On connaît mal le Chili alors que c'est un laboratoire important du libéralisme au moins en ce qui concerne les retraites et l'assurance chômage.

José

José

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Ses débuts à la Moneda (le palais présidentiel) ont été compliqués par un projet de l'équipe Lagos qui l'avait précédée : le Transantiago. Il s'agissait de réorganiser la circulation des transports en commun de la capitale chilienne. Une joyeuse anarchie régnait entre les bus et minibus qui transportaient chaque jour les millions d'habitants de Santiago. S'inspirant du Transmilenio de Bogotà, en Colombie, le système devait rendre la ville moins polluée et plus vivable.

Résultat : deux ans de galère pour les Chiliens et une popularité en berne pour la présidente.

Ou comment occulter que l'intervention de l'État et le Transantiago sont un échec lamentable : les gens (et les contribuables désormais) paieront plus pour un service de qualité inférieure.

Si la gauche perd le pouvoir au Chili, cette affaire y sera pour beaucoup.

Tremendo

Tremendo

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une loi prévoyait que les comptes de l'État dégagent 1 % de surplus fiscal. «Cette politique fiscale était destinée à redonner de la crédibilité au Chili, qui, en 1989, supportait une dette représentant 45 % du PIB, explique Jorge Marshall, économiste à l'université Diego-Portales. En 2007, cela ne se justifiait plus. Pourtant elle l'a maintenue.»

génial, comment faire passer Bachelet comme l'instigatrice de cette loi en loucedé, très fort le figaro.

La crise financière déclenchée en septembre 2008 va lui donner raison. Grâce au surplus fiscal, elle peut engager en 2009 une politique économique anticyclique forte, en mettant en place des aides aux couches de la population les plus exposées aux effets de la crise : personnes âgées démunies, familles monoparentales, etc. «La stimulation fiscale engagée en 2009 est d'une ampleur sans équivalent dans le monde, explique Jorge Marshall. Du coup la décroissance cette année devrait être limitée à 1,5 %. Et les instituts économiques prévoient que nous revenions à un niveau de croissance, en 2010, de plus de 4 %.»

Et comment dilapider l'héritage, le butin laissé par ses prédecesseurs, résultat : une décroissance à la clé, et un assistanat pour de longues années. Mais le brûlot préfère présenter la chose dune autre manière et dire que Bachelet avait raison de maintenir une loi qu'elle n'a pas fait voter, et d'estimer que la distribution de faux droits a été une bonne chose en soi et que c'est cela qui va faire repartir la croissance :icon_up:

Apollon

Apollon

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Je ne connais pas la situation politique chilienne, comment expliquer que la droite soit en tête alors que la socialiste Bachelet n'a jamais été aussi populaire ?

Elle n'a pas le droit de se représenter et donc l'opposition ne l'attaque pas et donc elle est populaire. ça n'explique pas tout mais ça suffit à rendre la situation logique.

Silhouette

Silhouette

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Elle n'a pas le droit de se représenter et donc l'opposition ne l'attaque pas et donc elle est populaire. ça n'explique pas tout mais ça suffit à rendre la situation logique.

C'est donc sa personnalité plutôt que son camp qui est apprécié ? Pourquoi les électeurs ne préfèrent-ils pas le candidat de la gauche ?

Apollon

Apollon

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C'est donc sa personnalité plutôt que son camp qui est apprécié ? Pourquoi les électeurs ne préfèrent-ils pas le candidat de la gauche ?

Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Bachelet est populaire sans doute à raison des même mécanismes que pour Chirac : l'aura du pouvoir sans les critiques de l'opposition, opposition qui n'a plus de raison de s'exprimer une fois l'impotence de la personnalité acquise. Evidemment ça n'explique pas tout.

Pour Frei : il se présente donc il est attaqué par l'opposition. En plus il n'a pas de charisme, il est contesté par un outsider et puis il y a l'usure du pouvoir : le centre-gauche dirige depuis 20 ans.

Silhouette

Silhouette

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Parce que du Frei, il en on déjà mangé. Et bof…

Et Pinera, miam ? Comment les réformes du frangin sont-elles vues ? J'imagine que les chiliens ne conservent pas un souvenir superbe de cette période, si ?

  • 1 month later...
José

José

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Premières projections, à 18h00, heure chilienne, avec 60,32% des votes dépouillés : 51,87% pour Piñera contre 48,12% pour Frei.

Bon, on va voir ce que va faire la droite chilienne au pouvoir. Pas évident car il n'y a aucune majorité parlementaire.

le dernier dino

le dernier dino

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Premières projections, à 18h00, heure chilienne, avec 60,32% des votes dépouillés : 51,87% pour Piñera contre 48,12% pour Frei.

Bon, on va voir ce que va faire la droite chilienne au pouvoir. Pas évident car il n'y a aucune majorité parlementaire.

Y'a pas de pouvoir de dissolution?

José

José

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Y'a pas de pouvoir de dissolution?

Non. Les réformes constitutionnelles de 1989 interdisent au président de dissoudre la chambre des députés.

Actuellement, à la chambre, sur 120 parlementaires, on a 55 de droite, 57 de gauche et 8 indépendants.

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