Calembredaine Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Il faut dire que vu de l'exterieur c'est pas facile a comprendre. L'extérieur ferait mieux de s'occuper de ses fesses C'est au contraire très facile à comprendre pour peu qu'on lise les textes à la source et non de manière biaisée, dans les média. Finalement, c'est un peu comme le libéralisme: pour certains, c'est une secte satanique.
Esperluette Posté 9 mars 2010 Auteur Signaler Posté 9 mars 2010 L'extérieur ferait mieux de s'occuper de ses fesses Mais non, on peut juste chercher sincèrement à comprendre et à savoir. Cette démarche néanmoins ne fonctionne qu'à la condition de garder pour soi les commentaires.
john_ross Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 L'opposition a la contraception par exemple, au premier abord semble etre une opposition au plaisir sexuel. Il n'y a pas d'opposition de l'église catholique à la contraception, il y a opposition à toutes méthodes non naturelle. catéchisme de l’Église catholique :« la continence périodique, les méthodes de régulation naturelle des naissances fondées sur l’auto observation et le recours aux périodes infécondes sont conformes aux critères objectifs de la moralité. Ces méthodes respectent le corps des époux, encouragent la tendresse entre eux et favorisent l’éducation d’une liberté authentique. En revanche, est intrinsèquement mauvaise « toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation ».
Nono Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Il n'y a pas d'opposition de l'église catholique à la contraception, il y a opposition à toutes méthodes non naturelle. Pour être exact, il y a opposition de l'Eglise à la contraception, pour la raison donnée par Ash. Si les méthodes que vous donnez ne sont pas refusées par l'Eglise comme méthodes d'espacement des naissances, c'est parce qu'elles ne sont pas contraceptives. Voilà qui va simplifier les affaires de Jubal Mais non, on peut juste chercher sincèrement à comprendre et à savoir. Cette démarche néanmoins ne fonctionne qu'à la condition de garder pour soi les commentaires. Pourquoi ? Laisser de coté ses préjugés et garder ses commentaires pour soi, c'est deux choses différente, non ?
john_ross Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Pour être exact, il y a opposition de l'Eglise à la contraception, pour la raison donnée par Ash. En 1951 l'église catholique approuve officiellement la méthode Ogino. De plus sur la contraception je tiens à rappeler que sur la contraception chimique avait été approuvée par le Concile Vatican II. Et que Paul VI retira la question du concile.
Nono Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 En 1951 l'église catholique approuve officiellement la méthode Ogino. Parce qu'elle considère que ce n'est pas une méthode contraceptive. De plus sur la contraception je tiens à rappeler que sur la contraception chimique avait été approuvée par le Concile Vatican II.Et que Paul VI retira la question du concile. You make my point. L'Eglise n'approuve donc pas la contraception.
john_ross Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Parce qu'elle considère que ce n'est pas une méthode contraceptive. Non. You make my point. L'Eglise n'approuve donc pas la contraception. L'église n'approuve pas la contraception chimique.
Nono Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Non. Désolé mais si. La contraception n'est pas la même chose que la régulation des naissances. L'église n'approuve pas la contraception chimique. L'Eglise n'est pas puritaine, et se préoccupe peu du fait que la contraception soit chimique, naturelle ou que-sais-je. Elle n'approuve pas la contraception, mais n'est pas opposée par principe à la régulation des naissances. Si quelqu'un utilise une méthode de régulation des naissances à des fins contraceptives, il ne l'utilise pas à une fin autorisée par l'Eglise.
john_ross Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Contraception : Moyen employé pour éviter que des rapports sexuels n’aboutissent à une grossesse. Donc employer des méthodes qui permettent d'avoir des relations sexuelles sans but procréatif ce n'est pas de la contraception? Mais c'est quoi alors?
Esperluette Posté 9 mars 2010 Auteur Signaler Posté 9 mars 2010 Pourquoi ? Laisser de coté ses préjugés et garder ses commentaires pour soi, c'est deux choses différente, non ? Tout à fait. Les deux stratégies sont possibles. Il faut juste mesurer l'objectif recherché. Le risque avec les commentaires, c'est d'égratiner la susceptibilité. Rien de grave bien entendu : le thème pourrait déraper vers un champ de moindre intérêt ; l'interlocuteur pourrait s'énerver ou se retirer de la discussion (ce qui peut être amusant, après tout ). Néanmoins, la démarche d'information se trouve alors coupée, couic. Enfin, "laisser ses préjugés de côté" s'avère bien difficile puisque nos questions et nos commentaires émanent aussi d'une grille de lecture donnée, même non repérée. Grille de lecture fondée aussi sur… des préjugés. Même certaines questions peuvent devenir malvenues et gâcher la démarche d'information. Une affaire de diplomatie en somme.
Nono Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Contraception : Moyen employé pour éviter que des rapports sexuels n’aboutissent à une grossesse.Donc employer des méthodes qui permettent d'avoir des relations sexuelles sans but procréatif ce n'est pas de la contraception? Mais c'est quoi alors? Votre deuxième phrase n'a pas de sens. Ce ne sont pas les méthodes naturelles qui permettent d'avoir des relations sexuelles sans but procréatif, c'est l'anatomie féminine qui veut que madame ne soit pas féconde 365 jours par an. Sinon, Ash a répondu a votre question au début de la discussion : pour ce qui est des "méthodes naturelles", la distinction "contraception/non-contraception" est essentiellement uen distinction d'intention. Par ailleurs, avoir des relations sans but procréatif, ce n'est pas la même chose qu'avoir une relation où le but procréatif est explicitement exclu.
jubal Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Voilà qui va simplifier les affaires de Jubal J'avoue qu'apres votre discussion je n'y comprend rien du tout. Ce qui est toujours mieux que la situation precedente, ou je croyais avoir compris. Je vais juste retenir que ce n'est pas un rejet du plaisir sexuel. Dans un prochain fil je tenterai de comprendre la position de l'eglise sur la masturbation Roucou: desole si ma question t'as heurte, elle correspondait juste a l'etat de mes connaissance et de mon experience. Je me basais par exemple sur ma tante tres croyante, ancienne bonne soeur, pour qui le plaisir sexuel est clairement l'oeuvre du diable. Et sur le temoignage de ma grand mere, a qui on a explique etant jeune qu'il ne fallait sutout prendre aucun plaisir.
john_ross Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Par ailleurs, avoir des relations sans but procréatif, ce n'est pas la même chose qu'avoir une relation où le but procréatif est explicitement exclu. Dans la définition de contraception il y a le verbe EVITER pas EMPECHER.
Nono Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 Dans la définition de contraception il y a le verbe EVITER pas EMPECHER. Soyons plus simple : la contraception vise à dissocier l'acte sexuel de la reproduction. Pour le reste, je crois qu'on a fait le tour de la question.
Ash Posté 9 mars 2010 Signaler Posté 9 mars 2010 J'avoue qu'apres votre discussion je n'y comprend rien du tout. Ce qui est toujours mieux que la situation precedente, ou je croyais avoir compris.Je vais juste retenir que ce n'est pas un rejet du plaisir sexuel. Dans un prochain fil je tenterai de comprendre la position de l'eglise sur la masturbation L'activité masturbatoire est un renfermement sur soi-même.
Calembredaine Posté 10 mars 2010 Signaler Posté 10 mars 2010 Roucou: desole si ma question t'as heurte, elle correspondait juste a l'etat de mes connaissance et de mon experience. Je me basais par exemple sur ma tante tres croyante, ancienne bonne soeur, pour qui le plaisir sexuel est clairement l'oeuvre du diable. Et sur le temoignage de ma grand mere, a qui on a explique etant jeune qu'il ne fallait sutout prendre aucun plaisir. Qui est Roucou? Concernant ta tante, chacun suit son chemin; si elle estimait que le plaisir nuisait à sa spiritualité, à sa foi, alors peut-être a-t-elle bien fait de le rejeter, surtout étant bonne soeur où l'abstinence est une règle (puisqu'une soeur est censée être mariée à Dieu).
Esperluette Posté 11 mars 2010 Auteur Signaler Posté 11 mars 2010 L’université catholique de Louvain, prestigieuse université, lance un appel à candidature pour une thèse sur le halal. Nous vous transmettons le texte reçu aujourd’hui. Des candidat(e)s parmi nos lectrices/lecteurs ? http://www.al-kanz.org/2010/03/09/doctorat-halal/
Invité Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 Il y a deux université de Louvain, la flamande à Leuven http://www.google.com/search?hl=fr&q=k…mp;aq=f&oq= et Louvain la neuve, à Ottignies, francophone, fruit de la quasi expulsion des francophones http://www.google.com/search?hl=fr&q=l…mp;aq=f&oq=
Ventura Posté 12 mars 2010 Signaler Posté 12 mars 2010 Grande-Bretagne d'Après http://www.causeur.fr/goodbye-londonistan,5943
Chitah Posté 12 mars 2010 Signaler Posté 12 mars 2010 85 tribunaux appliquant la charia Rien que cela montre que l'article est orienté. Son but est clairement de faire flipper les gens, il suffit de voir les "vous avez reçu un coup sur la tête?" absolument ahurissant pour quelqu'un qui se dit journaliste. Boubou, tu pourrais expliquer exactement ce que signifie la phrase que je quote ci-dessus? Ca veut dire quoi exactement "appliquer la charia"?
José Posté 12 mars 2010 Signaler Posté 12 mars 2010 85 tribunaux appliquant la charia Et sans doute 1.035 autres "appliquent" les prescription hébraïques.
Esperluette Posté 16 mars 2010 Auteur Signaler Posté 16 mars 2010 La multiplication des médias musulmans est une bonne chose, tant la voix des musulmans est, sinon absente, à tout le moins très discrète. Nous avons la possibilité de faire entendre notre opinion, pourquoi ne pas en profiter ? http://www.al-kanz.org/2010/03/15/muslimsphere/ Et un blog fréquenté, ce sont des pubs / relais pour indiquer des commerces, des clients, des contractants… parmi les muslims. Ensuite, démontrer ses qualités pro pour attirer puis fidéliser une clientèle et hop : travail à distance, sousous, autonomie financière, facilité de pratique religieuse, emploi du temps malléable. Si monsieur ou madame bosse depuis son domicile, c'est le win. Le ouaibe, saycoule.
Ventura Posté 18 mars 2010 Signaler Posté 18 mars 2010 Ca a l'air super sympa lefigaro.fr/international/2010/03/18/01003-20100318ARTFIG00464-peace-village-enclave-islamique-au-canada-.phpPeace Village, enclave islamique au Canada À une cinquantaine de kilomètres au nord de Toronto, des musulmans ahmadis bâtissent leur ville depuis dix ans, à l'écart des banlieues traditionnelles. L'appel à la prière tombe sur Peace Village, terre d'islam en plein Canada. Les 3 000 habitants y sont tous musulmans. Des Pakistanais pour la plupart, mais aussi des Bengalis ou des Nigériens. Comme tous les vendredis, à 13h30 tapantes, la foi transporte ce petit peuple voilé ou moustachu de l'avenue Abdus Salam vers une immense mosquée blanche. Les dômes d'acier de Bait'ul Al Islam dominent l'horizon. Des croyantes, vêtues du niqab noir ou de voiles aux couleurs chatoyantes, se pressent vers la mosquée. Journaux en ourdou sous le bras, les hommes vêtus du salwar kameez, longue chemise traditionnelle pakistanaise, entrent par une porte séparée. La mosquée fait salle comble. Un millier de fidèles se tourne vers La Mecque. Tous sont des ahmadis, pratiquant une version eschatologique de l'islam. Le secrétaire de l'association ahmadie du Canada, Ahmed Dildar, est un ancien colonel de l'armée pakistanaise. Le vieillard à la peau parcheminée s'enflamme : «Nous ne pouvions pas pratiquer notre religion au Pakistan. Certains d'entre nous ont été tués par les autorités. Ici, nous sommes libres.» À deux pas de la station de télévision musulmane locale et de la mosquée, une gigantesque inscription : «Ahmadiya, le vrai islam.» Face à la salle de prière, un libraire vend Le Djihad des Britanniques ou La Place de la femme dans l'islam, en version arabe, ourdoue et anglaise. Cette vague coranique au pays des caribous a commencé il y a vingt-cinq ans par la croisade d'un immigré pakistanais, Naseer Ahmad, devenu à 56 ans un homme d'affaires prospère. «En 1985, il n'y avait que de la friche à des kilomètres à la ronde. Notre communauté a acheté de grands terrains et fait transformer cela en zone constructible. Sept ans plus tard, nous avons construit - pour 4,5 millions de dollars cash - ce qui était alors la plus grosse mosquée d'Amérique. C'est cher, mais c'est le rêve de toute une communauté.» Le fondateur de Peace Village vante aussi sa cité islamique de 330 pavillons, construite entre 1998 et 2008 et dont toutes les rues mènent à la mosquée. Des cloisons pour séparer hommes et femmes Un ghetto ? Non, «une success story musulmane», objecte le promoteur immobilier. L'homme tapote son ventre, satisfait : «Ces maisons respectent les préceptes de l'islam. Grâce à des portes coulissantes, le salon sépare les hommes des femmes. Mais nous sommes ouverts à toutes les communautés.» Peace Village n'en est pas moins à 100 % musulman. Au coin de Mosque Avenue, une jeune fille et sa mère, toutes deux voilées, se dirigent vers leur maison. À la vue d'un étranger, la plus jeune s'affole. Elle tourne son joli voile bordeaux. «Je suis ici depuis trois mois. C'est très bien le Canada. Très bien.» Sa mère ne souffle mot, elle ne parle pas anglais. Aussitôt deux gaillards, version orientale de Laurel et Hardy, surgissent : «Il faut demander la permission pour parler aux gens et se promener.» Heureusement, il y a aussi Moen, ancien agent de voyages volubile. Il explique que tous les foyers ont une vue imprenable sur la mosquée. «Ici, les femmes ont tous les droits, assure-t-il. J'ai divorcé de ma femme et j'ai perdu beaucoup d'argent. Elle a tout pris. Mais nous sommes au Canada, il faut respecter la loi.» Début mars, une enquête de l'Institut national statistique du Canada a révélé que, dans vingt ans, les minorités visibles représenteraient 63 % de la population de Toronto. À cette idée, Naseer Ahmad jubile : «Ce pays a été fondé par les Français et les Anglais. Maintenant, il y a une troisième force, c'est nous. Au Canada, il faudra qu'il y ait un premier ministre pakistanais !» Dans le discours du promoteur immobilier, Allah n'est jamais loin. Son regard se durcit lorsqu'il évoque «cette France qui ne comprend rien à l'islam». Ahmad balaie la question de l'intégration : «Nous sommes très bien intégrés au Canada. Nous ne cherchons même pas à avoir notre propre école. Nos enfants vont à l'école publique.» Cette école primaire se trouve à quelques centaines de mètres de Peace Village. La secrétaire de la Teston Village Public School explique que 80 % des élèves sont originaires de l'enclave musulmane. Les enfants s'expriment entre eux en ourdou. Beaucoup ont des difficultés en anglais. Le midi, ils mangent des pizzas halal que prépare le personnel. Toujours pétris de politiquement correct, mais aussi d'une grande tolérance, les Canadiens anglais refusent d'émettre une opinion défavorable. «Ce sont des gens charmants, très polis et très calmes. Ils ont parfois peur de parler, car ils s'expriment très mal en anglais», explique une chauffeuse de bus. La critique vient des autres immigrants. Barry Holmes, un agent immobilier d'origine sri-lankaise, s'indigne : «Le multiculturalisme c'est bien beau, mais les gens ne se parlent pas. Ce sont toujours des rapports de forces entre communautés. Ma communauté est petite. Nous n'obtenons pas grand-chose.» Naseer Ahmad a l'esprit ailleurs. Il montre le Peace Plazza, son centre commercial. «Il y a plusieurs restaurants halal. Je contrôle tout ici. J'ai même créé un cimetière musulman. Peace Village est une expérience unique, qui jette les bases d'autres villages.» Il balaie l'horizon, désignant une large étendue près de la mosquée : «Nous y ferons un vaste centre islamique.»
Chitah Posté 18 mars 2010 Signaler Posté 18 mars 2010 C'est pas beau de pas citer ses sources boubou : http://www.fdesouche.com/articles/104648
jubal Posté 18 mars 2010 Signaler Posté 18 mars 2010 Ca a l'air super sympa Tu n'es pas oblige d'aller y vivre. Note qu'ils semblent respecter la loi canadienne, et qu'ils n'emmerdent personne. Finalement ca marche bien le multiculturalisme, toujours mieux que l'integration a la francaise en tout cas.
Chitah Posté 18 mars 2010 Signaler Posté 18 mars 2010 Surtout que si il y a bien un mauvais exemple, c'est celui de l'Amérique du Nord. A ma connaissance, les populations largement majoritaires dans ces pays ne l'étaient pas il y a 400 ans.
jubal Posté 18 mars 2010 Signaler Posté 18 mars 2010 C'est pas beau de pas citer ses sources boubou : http://www.fdesouche.com/articles/104648 Ce qui est interessant, c'est que certain participants a fdsouche developpent un projet semblable a "peace village": (badurl) http://ladesouchiere.blogspot.com (badurl) Il y a meme des commentaires plutot positifs concernant "peace village" sur fdsouche: (badurl) http://www.fdesouche.com/articles/104648/comment-page-1%23comment-1019035 (badurl)
Esperluette Posté 18 mars 2010 Auteur Signaler Posté 18 mars 2010 Ouais, on commence par vendre du casher à Franprix pis ouvrir un hypercasher dans le XVIè, et puis ensuite, on voit des Juifs réclamer un mini-Etat d'Israël en France… … ah ben non en fait.
free jazz Posté 18 mars 2010 Signaler Posté 18 mars 2010 Tu n'es pas oblige d'aller y vivre.Note qu'ils semblent respecter la loi canadienne, et qu'ils n'emmerdent personne. Finalement ca marche bien le multiculturalisme, toujours mieux que l'integration a la francaise en tout cas. Ton angélisme suinte les bons sentiments et refuse de se coltiner la réalité. Les politiques multiculturalistes comme celle des accomodements raisonnables posent d'autres problèmes redoutables au Canada, qui sont simplement moins visibles du fait que la population y est moitié moindre qu'en France sur une superficie 15 fois plus grande. ÉTHIQUE ET CULTURE RELIGIEUSE: LA PROPAGANDE NOUVEL-ÂGE DANS LES ÉCOLESpar Patrick Andries Les premiers manuels pour le nouveau cours obligatoire d’éthique et de culture religieuse (ECR) agréés par le ministère de l’Éducation (MELS) viennent de paraître. S’il est légitime d’étudier à l’école plusieurs traditions religieuses, probablement vers la fin du secondaire, il est, en revanche, naïf de croire que la connaissance intellectuelle de ces traditions assurera l’harmonie des rapports entre communautés comme le MELS semble vouloir nous le faire croire. Il suffit de songer aux luttes fratricides qui opposent des communautés qui connaissent pourtant bien leurs doctrines respectives (les schismes existent!) et aux troubles récents à Montréal-Nord qui n’avaient aucune dimension religieuse. La manière dont l’étude de l’ensemble de ces traditions religieuses est abordée dans sept manuels agréés publiés par Modulo et ERPI apparaît contestable pour au moins cinq raisons: la prématurité, la confusion, la non-représentativité, la partialité et la superficialité. Dès six ans, les enfants se voient imposer l’étude de plusieurs religions alors qu’ils comprennent à peine la leur, s’ils en ont une. Mieux vaudrait apprendre d’abord une langue spirituelle ou philosophique avant de vouloir devenir polyglotte. Il paraît plus sage que les enfants soient d’abord formés dans leur tradition religieuse ou philosophique, avant d’en étudier d’autres. Or ce cours semble précisément vouloir éviter cela: il faut une table rase, jeune et malléable aux pédagogues. (…) La tradition religieuse de près de 90% des Québécois est bien mal représentée. C’est ainsi que dans les manuels du premier cycle du primaire de Modulo, seuls 52,3% des pages à contenu religieux peuvent être considérées comme parlant du christianisme alors que 20% des pages ont pour thème la spiritualité autochtone dont les adeptes, selon le recensement de 2001, représentaient moins de 0,1% de la population québécoise! On déplorera également l’absence quasi systématique de l’orthodoxie grecque ou copte dans les manuels agréés alors que l’hindouisme, le sikhisme, le judaïsme, l’islam, le bouddhisme et la spiritualité autochtone, chacun d’un poids égal ou fortement inférieur à l’orthodoxie dans la population québécoise, sont bien décrits! La partialité n’est pas absente des manuels étudiés. Prenons le cas, parmi d’autres, du manuel Modulo de 2e primaire. Alors que les « récits religieux » consacrés aux autres religions, que ce soit le rêve de la reine Maya ou la révélation à Mahomet, y sont toujours à l’indicatif ou à l’impératif (« Dieu révéla à Muhammad le message divin »), la résurrection de Jésus y est relatée au conditionnel: « Ils l’auraient plutôt rencontré bien vivant »! Ailleurs [ERPI] au secondaire, le rôle de la femme dans la spiritualité autochtone est traité avec lyrisme: « La femme représente la Terre-Mère et incarne la fécondité. Elle veille à la croissance et à la socialisation des enfants. Toutes les activités des femmes feront d’elles des Gardiennes de la vie. » Pas d’envolée pour les chrétiens. ERPI se concentre sur la non-ordination des femmes chez les catholiques, sujet dont on ne dira pas un mot quand il s’agira des femmes en Islam, mais où l’on affirme que leur sort s’est amélioré avec la venue de Mahomet! En quoi le sort des femmes chrétiennes et juives en Arabie et au Proche-Orient s’est-il amélioré avec la venue de l’Islam? Le manuel n’en dit mot. http://www.quebecoislibre.org/08/080915-13.htm Encore des fausses questions sur les accommodements raisonnablespar Martin Masse La Presse publiait récemment un dossier sur la question des accommodements raisonnables visant à démontrer qu'un an et demi après la publication du rapport Bouchard-Taylor, la question n'est toujours pas résolue. Un sondage indique que 72% des Québécois considèrent que le rapport n'a rien clarifié. Selon le même sondage, une forte majorité s'oppose à la plupart des accommodements qui sont proposés et 68% estiment qu'il y a trop d'accommodements, même s'ils admettent n'être que rarement ou même jamais exposés dans la vraie vie à une telle situation. Pas étonnant que la confusion règne, puisqu'on leur demande en fait de donner leur opinion sur une situation qu'ils préfèrent de manière abstraite, même si ça ne les concerne pas. Comme c'est le cas de la presque totalité de nos grands « débats de société », on a nationalisé une problématique qui relève en grande partie de la sphère privée. (…) Il est clair qu'une forte majorité des Québécois ne veulent pas faire de compromis sur certaines questions pour s'adapter à leurs concitoyens, surtout des immigrants, qui souhaiteraient qu'on les accommode. Ce qui est tout à fait légitime. Nous avons tous nos limites et nous estimons à juste titre que ce sont les nouveaux arrivants qui doivent d'abord s'adapter à nous, et non le contraire. Personnellement, je ne suis prêt à faire aucun compromis dans ma vie pour accommoder une femme portant une burqa et je n'ai même pas envie de simplement voir des personnes costumées de la sorte dans mon environnement. La question est plutôt de savoir si la volonté des uns doit être imposée à tous, et la réponse est – dans une société libre – évidemment non. Pour prendre un exemple caricatural, même si 99% des Québécois pensent qu'on ne devrait pas laisser des musulmans exiger le retrait de tous les crucifix sur les murs avant d'entrer dans une maison, si moi je veux me plier à cette demande en recevant des visiteurs musulmans chez moi, c'est mon affaire. Et ce qui se passe chez moi ne regarde absolument pas les 99% de mes concitoyens qui ne sont pas d'accord. La même règle s'applique à tous les endroits privés. On se souviendra que dans la fameuse histoire des cabanes à sucre servant de la soupe aux pois sans jambon et permettant à leurs clients musulmans de prier sur la piste de danse, qui avait lancé toute une controverse il y a deux ans, il n'y avait eu en fait aucun conflit. Les propriétaires des établissements avaient volontiers accepté de répondre aux demandes spéciales de leurs clients. Tous les xénophobes professionnels de la province en avaient malgré tout fait tout un plat. Plus fondamentalement, on en revient au débat de fond sur l'immigration. Pourquoi laisse-t-on entrer sur ce territoire, avec tous les « privilèges » dont peuvent se prévaloir les citoyens (en particulier des services publics gratuits), des étrangers dont les valeurs et les coutumes sont si différentes de celles de la majorité? Les libertariens sont évidemment en faveur de la liberté de circuler et ne proposent pas l'adoption d'une politique d'immigration plus restrictive. Sauf que dans une société libertarienne, où l'État ne contrôlerait plus l'entrée et les sorties sur un territoire national, il y aurait d'autres formes de contrôle reflétant non pas des critères politiques et bureaucratiques, mais la volonté de la population s'exprimant dans un marché libre. L'une de ces formes de contrôle serait le droit de décider quoi faire avec sa personne et sa propriété et donc de pratiquer une discrimination envers certaines personnes. Ce droit fondamental – qu'on nous a enlevé dans de nombreuses situations – enverrait un message clair à ceux qui ne sont pas les bienvenus ici. On ne devrait pas pouvoir expulser une femme portant une burqa, ni la forcer à l'enlever. Sauf que si personne ne souhaite transiger avec elle – ni lui acheter ou lui vendre quelque chose, ni la soigner, ni éduquer ses enfants (la santé et l'éducation sont devenus des services privés), ni lui louer un appartement, ni l'embaucher – eh bien, cette femme aura le choix de s'habiller comme une personne civilisée ou bien de retourner vivre dans sa société d'origine. On verra également si un simple hijab – qui, personnellement, ne me cause pas plus de problème qu'un chapeau dans la majorité des situations – provoquent les mêmes réactions et comment les gens et les institutions s'y adaptent ou non. Ceux qui le veulent le feront, les autres ne seront pas forcés de le faire. Les femmes portant des hijabs décideront alors si elles peuvent vivre d'une façon qui leur convient compte tenu des restrictions auxquelles elles doivent se conformer dans leurs rapports avec les autres membres de la société. Cela obligerait tout les personnes concernées (et il n'y en a pas tant que ça) à s'adapter et à évaluer chaque situation au lieu de s'en remettre à des règles édictées par l'État. Mais la liberté, c'est justement de laisser chacun faire ses propres choix dans le respect des droits fondamentaux des autres, même si le portrait collectif que ça donne est plus embrouillé, au lieu d'imposer à tous les règles de la majorité – ou de la minorité qui crie le plus fort. Comme ce n'est pas demain la veille que ces principes libertariens seront appliqués, on peut prévoir que bien d'autres reportages nous annonceront que la question des accommodements raisonnables n'est toujours pas réglée au cours des années à venir… http://www.quebecoislibre.org/09/091115-3.htm
Chitah Posté 18 mars 2010 Signaler Posté 18 mars 2010 Ton angélisme suinte les bons sentiments et refuse de se coltiner la réalité. Les politiques multiculturalistes comme celle des accomodements raisonnables posent d'autres problèmes redoutables au Canada, qui sont simplement moins visibles du fait que la population y est moitié moindre qu'en France sur une superficie 15 fois plus grande. Des problèmes redoutables, lesquels?
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