ЄutΞrpЭ Posté 28 janvier 2010 Signaler Posté 28 janvier 2010 Bonsoir librekom, […] Ce que j'ai compris me vexe beaucoup […].voici ce que j'ai compris : - faut être tarré pour croire que c'est une tarre d'etre homo ou que c'est inné, c'est pas claire. - j'ai délibérément choisi ma sexualité - faut être un peu idiot pour sortir une évidence comme "chaque cas est différent" et ne pas envisager de causes communes Ma réponse : - si tu viens de me traiter de tarré : espèce de cyber zigomar à roller, tu te crois mieux peut être ? - si tu pense que c'est pas une tarre d'être pédé, ça dépend de quel point de vue. C'est difficile à vivre, surtout à accepter et ça reste aujourd'hui sujet à moquerie, mais enfin pas plus que l'obésité ou le strabisme. Et meme si c'est socialement de plus en plus accepté j'ai des témoignage qui donnent la nausées, qu'on récolte à travers tout le globe, meme dans certaines régions occidentales et meme parfois en france (j'ai un ami homo fils de témoins de geova et bien c'est pas rose pour lui et je ne te parle pas des fils de méditéranéens surtout musulman imagine toi une seconde fils de musulman, muslman toi même, vivant dans une cité et homo) - si tu penses que c'est un choix bien conscient, délibéré ou ce que tu veux. Je suis convaincu du contraire, mais ce ne vaut rien de plus que le témoignage du parfait ignorant en psychologie que je suis. - si tu penses que ce n'est pas inné, franchement je ne sais pas et je m'en contrefou, mais tout de même, quand j'entend des témoignages de transexuels qui parlent de s'être senti de l'autre sexe depuis leur plus tendre enfance, je me pause des questions. Ce dont je suis sûr, c'est que si c'est determinable (c'est français ce mot ?) à l'époque j'aurais péféré devenir "comme tout le monde", je le voulais même plus que tout au monde, mais aujourd'hui je ne voudrais plus changer. - si tu penses qu'il y a des causes communes, je suis là aussi convaincu qu'elles doivent être faibles et qu'il y a des personnes qui naissent comme ça et d'autres qui le deviennent, mais ce n'est qu'une conviction. […] Si l'homosexualité était innée, elle serait inscrite dès avant la naissance dans la "carte" génétique des personnes qui sont homosexuelles. Je ne crois pas au prédéterminisme en cette matière. Il me semble de bon sens de considérer que l'homosexualité est exclusivement liée à des circonstances personnelles. En conséquence de quoi elle ne peut être considérée comme une tare, une infirmité ou tout ce qu'on voudra. L'affirmer me paraît relever à la fois d'une ignorance grave, d'une bêtise incurable et d'un mépris impardonnable, car cela revient à nier purement et simplement l'humanité même des homosexuels (et dieu sait si j'en compte beaucoup parmi mes amis, qui en ont ras le bol des insinuations malsaines qui se disent autour d'eux). Bref, on ne naît pas président, on ne naît pas fou ni génial, on ne naît pas stupide, on ne naît pas camionneur, etc. : on le devient. Mais le devenir ne signifie pas ipso facto qu'on choisit purement et simplement sa sexualité comme on choisit un playmobil dans le rayon d'un supermarché. Je dis que le choix, dont tu témoignes toi-même de la difficulté, n'est ni complètement inconscient (on ne se réveille pas un matin dans la stupéfaction de découvrir une sexualité insoupçonnée comme on sortirait le lapin d'un chapeau), ni complètement conscient au moment où ça se passe. (Et le témoignage des transsexuels n'est pas nécessairement fiable : c'est quoi, se souvenir de sa plus tendre enfance quand on a atteint l'âge adulte. Les souvenirs ne sont pas enregistrés comme on enregistre un fichier informatique. Ils sont peu fiables quand on remonte loin dans son enfance.) On ne m'avait jamais traité de "cyber zigomar à roller". Je trouve ça plutôt rigolo. Enfin, j'espère que tu auras donc compris qui sont les tarés à mes yeux. Bonne nuit
Rincevent Posté 29 janvier 2010 Signaler Posté 29 janvier 2010 - si tu penses que c'est un choix bien conscient, délibéré ou ce que tu veux. Je suis convaincu du contraire, mais ce ne vaut rien de plus que le témoignage du parfait ignorant en psychologie que je suis. Je pense que c'est plutôt un goût, une préférence, comme apprécier les épinards ou être rebuté par l'idée de dormir à la belle étoile. Ca peut se surmonter, mais au prix d'un très grand effort (du même ordre que celui qu'il faudrait à une femme hétéro pour coucher avec une femme, ou qu'il me faudrait pour manger une plâtrée de lentilles).
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