Esperluette Posté 8 février 2010 Signaler Posté 8 février 2010 Oh, ah, merci vinc ! Vais lire ça quand mon cerveau voudra bien s'allumer.
eclipse Posté 8 février 2010 Signaler Posté 8 février 2010 Les millions de logements vacants sont un mythe. cela inclut les ruines en zone rurale désertée, les logements interdits à la location du fait de leur taille / insalubrité, les logements en travaux, et ceux bloqués, en cours de résolution de succession, de plus, l'insee, la source de cette stat, se base sur un échantillon de 0.1% du parc tous les 5 ans avec un type qui vient sonner à la porte pour voir si lelogement est vacant, il suffit que vous soyez parti faire vos courses et votre logement est vacant, etc…Un article que j'avais piloté en 2007 http://www.liberte-cherie.com/a2645-Le_men…ts_vacants.html De même, sur les immeubles vacants en centre ville, appartenant aux assureurs, qui les gardent vide pour spéculer http://www.liberte-cherie.com/a2642-Les_as…on_le_dit_.html Grand merci pour ces articles !
Invité jabial Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 Le logement socialiste est encore un vecteur supplémentaire de dépendance à l'État. C'est encore le phénomène de la boulangerie soviétique dont j'avais parlé : les gens commencent déjà à croire qu'avant les HLM, les ouvriers dormaient dans la rue.
Lexington Posté 9 février 2010 Auteur Signaler Posté 9 février 2010 Les français favorables aux réquisitions selon l'Humanité, repris par Vincent Bénard ou des revues de presse immobilières
vincponcet Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 Les français favorables aux réquisitions selon l'Humanité, repris par Vincent Bénard ou des revues de presse immobilières hey, lexington, ça aurait été quand même un peu fair de faire référence à l'article de LC, parce que bon, on voit largement l'inspiration, ya quasi les mêmes sources, graphs, tableaux, tu as pris la dernière édition des chiffres insee, il est vrai, mais bon, sauf si tu me dis que tu avais déjà écrit l'article avant mes posts et/ou sans avoir vu l'article sur le site de LC.
Lexington Posté 10 février 2010 Auteur Signaler Posté 10 février 2010 hey, lexington, ça aurait été quand même un peu fair de faire référence à l'article de LC, parce que bon, on voit largement l'inspiration, ya quasi les mêmes sources, graphs, tableaux, tu as pris la dernière édition des chiffres insee, il est vrai, mais bon, sauf si tu me dis que tu avais déjà écrit l'article avant mes posts et/ou sans avoir vu l'article sur le site de LC. La non mention est volontaire: citer comme référence une association engagée aurait, imho, été moins convaincant pour le lecteur lambda. Mais il va sans dire que effectivement les graphes sont repris de ton article et je te remercie de sa qualité D'autres sources de l'article concerné sont Wikibéral, article Crise du logement, ou recherches perso (mise à jour de tes chiffres, etc.)
Esperluette Posté 26 février 2010 Signaler Posté 26 février 2010 Ile de France : La chute de la pierre est endiguée IMMOBILIER - La chambre des notaires de paris a présenté jeudi le bilan de l'année 2009… «Après avoir connu un trou d'air, le marché se normalise. Il y a même eu un effet de rattrapage à l'automne, car ceux qui avaient différé leur achat se sont lancés.» Jean-François Humbert, président de la Chambre des notaires Paris Ile-de-France, s'est montré optimiste, jeudi, en présentant le bilan immobilier de 2009. L'effondrement annoncé n'a pas eu lieu: au 4e trimestre, les ventes ont augmenté de 44% par rapport à la même période de 2008, notamment grâce aux aides fiscales et au prêt à taux zéro doublé. Première baisse en douze ans Les prix de l'ancien ont baissé pour la première fois depuis 1997 de 5,6% sur l'année. «Depuis dix ans, la hausse était sans commune mesure avec celle des salaires, reconnaît Me Humbert. Cette baisse combinée à celle des taux d'intérêt a augmenté le pouvoir d'achat de 20%.» L'évolution des prix varie selon les quartiers: la Madeleine a grimpé de 12,1 % quand Massy (Essonne) plongeait de 14%. «A Paris, des spéculateurs se sont repliés sur l'immobilier. Comme il y a une pénurie de biens à vendre, les prix résistent», note Me Frédéric Dumont. Inversement, en grande couronne, les logements à plus de 700.000 € ne trouvent plus preneur. «C'est l'effet escargot, explique Me Humbert. Fin 2008, les prix ont d'abord baissé en grande couronne. La reprise a commencé par Paris avant de gagner la banlieue.» Hélène Colau Indicateur Le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, veut mettre en place un indicateur de prix fiable et plus réactif. Il a commandé un rapport sur la question, qui sera remis au plus tard à la fin mars. http://www.20minutes.fr/article/387354/Par…st-endiguee.php
vincponcet Posté 26 février 2010 Signaler Posté 26 février 2010 Ile de France : La chute de la pierre est endiguéeIMMOBILIER - La chambre des notaires de paris a présenté jeudi le bilan de l'année 2009… «Après avoir connu un trou d'air, le marché se normalise. Il y a même eu un effet de rattrapage à l'automne, car ceux qui avaient différé leur achat se sont lancés.» Jean-François Humbert, président de la Chambre des notaires Paris Ile-de-France, s'est montré optimiste, jeudi, en présentant le bilan immobilier de 2009. L'effondrement annoncé n'a pas eu lieu: au 4e trimestre, les ventes ont augmenté de 44% par rapport à la même période de 2008, notamment grâce aux aides fiscales et au prêt à taux zéro doublé. Première baisse en douze ans Les prix de l'ancien ont baissé pour la première fois depuis 1997 de 5,6% sur l'année. «Depuis dix ans, la hausse était sans commune mesure avec celle des salaires, reconnaît Me Humbert. Cette baisse combinée à celle des taux d'intérêt a augmenté le pouvoir d'achat de 20%.» L'évolution des prix varie selon les quartiers: la Madeleine a grimpé de 12,1 % quand Massy (Essonne) plongeait de 14%. «A Paris, des spéculateurs se sont repliés sur l'immobilier. Comme il y a une pénurie de biens à vendre, les prix résistent», note Me Frédéric Dumont. Inversement, en grande couronne, les logements à plus de 700.000 € ne trouvent plus preneur. «C'est l'effet escargot, explique Me Humbert. Fin 2008, les prix ont d'abord baissé en grande couronne. La reprise a commencé par Paris avant de gagner la banlieue.» Hélène Colau Indicateur Le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, veut mettre en place un indicateur de prix fiable et plus réactif. Il a commandé un rapport sur la question, qui sera remis au plus tard à la fin mars. http://www.20minutes.fr/article/387354/Par…st-endiguee.php L'Etat soutient l'exclusion des classes moyennes (voire plus, car ajd à Paris, même quelqu'un de niveau ingé sans apport venant des parents, il ne peut pas acheter grand chose).
Invité rogermila Posté 26 février 2010 Signaler Posté 26 février 2010 ajd à Paris, même quelqu'un de niveau ingé sans apport venant des parents, il ne peut pas acheter grand chose. Cette semaine j'ai vu dans une agence la vente d'un appart de trois pièces dans un immeuble récent avec balcon et sans vis-à vis, mais dans une ville de banlieue de petite couronne (94) donc situation pas vraiment exceptionnelle, affiché à 742 000 Euros. Même avec un prêt à taux zero sur 15 ans, sans apport il faudrait rembourser plus de 4000 euros par mois. C'est complètement de la folie.
h16 Posté 26 février 2010 Signaler Posté 26 février 2010 742.000 euros ah ah ah ah mdr ptdr lol et tout ça comme disent les jeunes. La dégringolade dans l'immobilier va être très très douloureuse.
vincponcet Posté 26 février 2010 Signaler Posté 26 février 2010 http://droit-finances.commentcamarche.net/…ancais-sur-deux Les dépenses de logement, une lourde charge pour près d'un Français sur deuxRelax News le jeudi 25 février 2010 à 10:45:00 Les dépenses de logement, une lourde charge pour près d'un Français sur deux Pour 49% des Français, les dépenses de logement représentent une lourde charge, ne pouvant parfois pas y faire face, selon une étude du Credoc publiée dans la lettre de Consommation et modes de vie de février. Il y a vingt ans, ce problème ne concernait que 34% des consommateurs. Aujourd'hui, le logement constitue le premier poste de consommation, représentant 22% du budget des Français, loin devant l'alimentation, les transports, les loisirs et la santé. Depuis cinquante ans, le poste de dépenses pour le logement n'a cessé d'augmenter, remarque le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie. Il représente désormais 22% du budget des Français contre 9% en 1959. La raison : les prix d'achats qui ont été multipliés par 2,5 au cours des quinze dernières années en France. Le poids des dépenses du logement s'est surtout alourdi pour les catégories modestes (+17 points), qui gagnent entre 780 et 1.120 euros par mois, ainsi que pour les classes moyennes inférieures, dont les revenus se situent entre 1.120 et 1.750 euros. L'aspect financier du poste "logement" n'est pas le seul souci pour certains consommateurs. 32% des Français vivent dans un logement avec des "défauts majeurs de qualité". Par exemple, 14% signalent un toit percé, de l'humidité ou des moisissures sur les montants de fenêtres. La même proportion indique que leur installation de plomberie est inadéquate et 11% ne bénéficient pas d'une installation électrique adaptée. A ce sujet, la France se situe en dessous de la moyenne européenne (26%), se rapprochant plutôt du sentiment des Italiens (33%), des Chypriotes (37%) et des Estoniens (40%). Aujourd'hui, seuls 37,5% des Français sont propriétaires de leur logement et non plus d'emprunt à rembourser. Logiquement, leur budget consacré à ce poste est de moins en moins important ; il s'établissait à 10% en 2006 contre 13% en 1984. Le nombre d'accédants à la propriété ne s'inscrit pas dans une tendance à la hausse, au contraire. Depuis une quinzaine d'années, 19,6% des consommateurs sont devenus propriétaires d'un bien immobilier en 2005 contre 25% à la fin des années 1980.
Invité rogermila Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 ainsi que pour les classes moyennes inférieures, dont les revenus se situent entre 1.120 et 1.750 euros. Normalement pour ne pas se trouver dans une situation d'endettement difficile à surmonter, le montant à rembourser d'un emprunt de longue durée (20 ans) ne doit pas dépasser 33% des revenus. ça voudrait dire que, pour ceux que le rapport qualifie de "classe moyennes inferieures" , un montant de remboursement maximum de 600 euros mensuel est permis. Donc compte tenu d'un taux à 3% et même avec un apport au comptant de 10% de la valeur du bien, un primo-accédant ne peut envisager s'offrir sur 20 ans qu'un logement qui ne dépasse pas 100 000 euros. Ce qui est introuvable sur le marché, dans les agglomérations, actuellement .
h16 Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Normalement pour ne pas se trouver dans une situation d'endettement difficile à surmonter, le montant à rembourser d'un emprunt de longue durée (20 ans) ne doit pas dépasser 33% des revenus. ça voudrait dire que, pour ceux que le rapport qualifie de "classe moyennes inferieures" , un montant de remboursement maximum de 600 euros mensuel est permis. Donc compte tenu d'un taux à 3% et même avec un apport au comptant de 10% de la valeur du bien un primo-accédant ne peut envisager s'offrir sur 20 ans qu'un logement qui ne dépasse pas 100 000 euros .(Ce qui est introuvable sur le marché, dans les agglomérations, actuellement ). Exactement. Et ce qui se passe en réalité, c'est un allongement de la durée (30 ans), et pour des constructions de plus en plus mal faites… Je pense que l'autre grosse partie des ménages en difficultés est constituée de ceux qui sont en plein milieu d'un changement (déménagement, agrandissement) de propriété et qui ont souscrit des prêts relais, evt. à taux variable, avec tous les problèmes que ça peut poser quand on n'arrive pas à vendre la maison qu'on quitte. L'horreur économique, quoi.
vincponcet Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Normalement pour ne pas se trouver dans une situation d'endettement difficile à surmonter, le montant à rembourser d'un emprunt de longue durée (20 ans) ne doit pas dépasser 33% des revenus. ça voudrait dire que, pour ceux que le rapport qualifie de "classe moyennes inferieures" , un montant de remboursement maximum de 600 euros mensuel est permis. Donc compte tenu d'un taux à 3% et même avec un apport au comptant de 10% de la valeur du bien, un primo-accédant ne peut envisager s'offrir sur 20 ans qu'un logement qui ne dépasse pas 100 000 euros. Ce qui est introuvable sur le marché, dans les agglomérations, actuellement . *2, il y a généralement 2 personnes touchant un salaire dans un foyer accédant à la propriété. Donc bien à 200ke.
Invité rogermila Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 *2, il y a généralement 2 personnes touchant un salaire dans un foyer accédant à la propriété.Donc bien à 200ke. Il y a aussi beaucoup de personnes qui habitent seules et ne peuvent compter (avec certitude) que sur un seul salaire, le leur . Je ne sais pas comment a été pensé le rapport que vous citez car il parle de revenus inférieurs à 1750 euros pour être classé dans les "classes moyennes inférieures". Donc il faudrait savoir si deux personnes prises individuellement et gagnant ce salaire sont bien dans cette catégorie, mais si elles vivent ensemble elles passent brusquement dans une catégorie plus enviable: "classes moyennes supérieures" ?
vincponcet Posté 27 février 2010 Signaler Posté 27 février 2010 Il y a aussi beaucoup de personnes qui habitent seules et ne peuvent compter (avec certitude) que sur un seul salaire, le leur .Je ne sais pas comment a été pensé le rapport que vous citez car il parle de revenus inférieurs à 1750 euros pour être classé dans les "classes moyennes inférieures". Donc il faudrait savoir si deux personnes prises individuellement et gagnant ce salaire sont bien dans cette catégorie, mais si elles vivent ensemble elles passent brusquement dans une catégorie plus enviable: "classes moyennes supérieures" ? Le revenu médian est à 1800euros. Le chiffre est par personne. J'ai regardé les documents du CREDOC, et il parle en quintile, mais ne donne pas les bornes de ces quintiles.
DiabloSwing Posté 28 février 2010 Signaler Posté 28 février 2010 Le revenu médian est à 1800euros. Le chiffre est par personne.J'ai regardé les documents du CREDOC, et il parle en quintile, mais ne donne pas les bornes de ces quintiles. 1500/1600 1800 c'est plutôt le revenu moyen.
Esperluette Posté 15 mars 2010 Signaler Posté 15 mars 2010 Benoist Apparu: «Je n'oublie jamais qu'entre les préfets et les locataires, il y a les propriétaires» http://www.20minutes.fr/article/390760/Fra…oprietaires.php INTERVIEW - Le secrétaire d'Etat au Logement répond aux questions de 20minutes.fr concernant la fin de la trêve hivernale sur les expulsions locatives… Samedi, plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour réclamer la mise en place d’un moratoire sur les expulsions locatives. Pourquoi êtes-vous contre cette idée? Pour une raison de pur pragmatisme. Il faut respecter le droit de propriété. C’est un droit constitutionnel. Comment réagiraient, demain, les propriétaires si on leur interdisait le droit d’expulsion? Ils diraient : «OK. Je prends moins de risque. Je ne loue plus mon bien à des foyers modestes». Cette décision serait contre-productive dans la politique du logement. Et puis, il y aurait un effet d’aubaine. Je pense que certaines locataires arrêteraient directement de payer leur loyer, s’il n’y a plus la menace de l’expulsion. Mais trouvez-vous logique qu’on puisse expulser des locataires alors qu’ils sont éligibles au droit au logement opposable? Je comprends le côté absurde de la chose. On risque d’expulser un locataire qui ne paye pas alors que le préfet doit lui trouver un logement d’urgence. Mais là aussi, si on interdit les expulsions, il y aura un effet d’aubaine. Tous les locataires entameraient une procédure de droit au logement opposable afin de ne pas être expulsé. Je n’oublie jamais qu’entre les préfets et les locataires, il y a les propriétaires. Ce n’est pas illogique qu’un propriétaire veuille récupérer son bien pour loger sa fille, ou son fils… Les associations estiment à 100.000 le nombre d’expulsions par an. Etes-vous d’accord avec ce chiffre? Non, pas exactement. Il y a en effet 100.000 décisions de justice pour des expulsions chaque année. Mais sur ce chiffre, seules 40.000 demandes de recours à la force publique sont formulées par les propriétaires. Seules 20.000 sont accordées par les préfectures. Et seules 10.000 sont effectives. Il n’y a donc que 10.000 expulsions par la force. Trouvez -vous les critiques des associations injustes? Non. Il y a une vraie différence de fond sur ce sujet. C’est classique. En revanche, on est tous d’accord pour améliorer la prévention du risque d’expulsion locative. Nous venons de lancer la Garantie du risque locatif. Les propriétaires seront assurés contre les risques d’impayés. Quant aux assureurs, on leur demande de signaler tout problème au bout de deux mois d’impayés. De cette manière, on peut envoyer un travailleur social pour tenter de résoudre le problème. Aujourd’hui, certains travailleurs sociaux découvrent les problèmes au bout de dix-huit mois d’impayés. Que voulez-vous qu’ils fassent? Propos recueillis par Vincent Vantighem
Esperluette Posté 24 mars 2010 Signaler Posté 24 mars 2010 Les vidéos de la Fondation sont poignantes. http://www.20minutes.fr/article/393180/Fra…ur-Internet.php
Librekom Posté 24 mars 2010 Signaler Posté 24 mars 2010 Benoist Apparu: «Je n'oublie jamais qu'entre les préfets et les locataires, il y a les propriétaires»http://www.20minutes.fr/article/390760/Fra…oprietaires.php INTERVIEW - Le secrétaire d'Etat au Logement répond aux questions de 20minutes.fr concernant la fin de la trêve hivernale sur les expulsions locatives… Samedi, plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour réclamer la mise en place d’un moratoire sur les expulsions locatives. Pourquoi êtes-vous contre cette idée? Pour une raison de pur pragmatisme. Il faut respecter le droit de propriété. C’est un droit constitutionnel. Comment réagiraient, demain, les propriétaires si on leur interdisait le droit d’expulsion? Ils diraient : «OK. Je prends moins de risque. Je ne loue plus mon bien à des foyers modestes». Cette décision serait contre-productive dans la politique du logement. Et puis, il y aurait un effet d’aubaine. Je pense que certaines locataires arrêteraient directement de payer leur loyer, s’il n’y a plus la menace de l’expulsion. Mais trouvez-vous logique qu’on puisse expulser des locataires alors qu’ils sont éligibles au droit au logement opposable? Je comprends le côté absurde de la chose. On risque d’expulser un locataire qui ne paye pas alors que le préfet doit lui trouver un logement d’urgence. Mais là aussi, si on interdit les expulsions, il y aura un effet d’aubaine. Tous les locataires entameraient une procédure de droit au logement opposable afin de ne pas être expulsé. Je n’oublie jamais qu’entre les préfets et les locataires, il y a les propriétaires. Ce n’est pas illogique qu’un propriétaire veuille récupérer son bien pour loger sa fille, ou son fils… Les associations estiment à 100.000 le nombre d’expulsions par an. Etes-vous d’accord avec ce chiffre? Non, pas exactement. Il y a en effet 100.000 décisions de justice pour des expulsions chaque année. Mais sur ce chiffre, seules 40.000 demandes de recours à la force publique sont formulées par les propriétaires. Seules 20.000 sont accordées par les préfectures. Et seules 10.000 sont effectives. Il n’y a donc que 10.000 expulsions par la force. Trouvez -vous les critiques des associations injustes? Non. Il y a une vraie différence de fond sur ce sujet. C’est classique. En revanche, on est tous d’accord pour améliorer la prévention du risque d’expulsion locative. Nous venons de lancer la Garantie du risque locatif. Les propriétaires seront assurés contre les risques d’impayés. Quant aux assureurs, on leur demande de signaler tout problème au bout de deux mois d’impayés. De cette manière, on peut envoyer un travailleur social pour tenter de résoudre le problème. Aujourd’hui, certains travailleurs sociaux découvrent les problèmes au bout de dix-huit mois d’impayés. Que voulez-vous qu’ils fassent? Propos recueillis par Vincent Vantighem Moi je connais un système génial. tu pays ton loyer par semaine ou par mois. tu donne un mois de caution et le proprio peut te foutre dehors quand il veut et toi tu peu partir quand tu veux. Du coup, si t'es propriétaire t'as pas peur de louer parce que tu sais que si ça va pas tu peux le foutre dehors illico. (ou disons avec un préavis d'un loyer (donc une semaine ou un moi, c'est selon) et puis en fait c'est le genre de truc qui se négocie au Bail)) Et si t'es locataire, ben c'est pas un drame si tu te fait expulser parce que tu retrouveras un logement dans la semaine sans problème. En Irlande j'ai cru comprendre que le système ressemble à ça, mais je peux me tromper.
Esperluette Posté 24 mars 2010 Signaler Posté 24 mars 2010 En Irlande j'ai cru comprendre que le système ressemble à ça, mais je peux me tromper. Oui. En 2009, j'ai déniché mon logement à Dublin depuis Paris par le ouaibe et le contrat s'est conclu par mél. En arrivant sur place, j'ai dû filer 1 semaine de caution puis je réglais le loyer chaque semaine. Le préavis pour (se faire) dégager était de 2 semaines. Bref, c'était facile de bouger d'appart' pratiquement d'une semaine sur l'autre, une immense fluidité. En revanche, un bémol, et un gros. Les loyers étaient prohibitifs, un véritable truc de malade. La coloc est pratiquement obligée, même avec des revenus relativement confortables. Or, si à la base tu choisis un coloc sympa, il risque de se tirer pratiquement du jour au lendemain. Là, déjà, tu as un maousse problème financier. Par-dessus le marché, dans l'urgence, tu déniches un coloc remplaçant et il n'est pas dit qu'il te plaira autant que le précédent. Et puis bon, la coloc, j'imagine que tu sais ce que ça donne… **** Avant ça, j'avais utilisé ce système de coloc avec règlement hebdomadaire (si je me souviens bien) à Pérouse. Mais comme c'était du magouillage, je pouvais retrouver mes affaires sur le palier d'un jour à l'autre…
Librekom Posté 24 mars 2010 Signaler Posté 24 mars 2010 Oui. En 2009, j'ai déniché mon logement à Dublin depuis Paris par le ouaibe et le contrat s'est conclu par mél. En arrivant sur place, j'ai dû filer 1 semaine de caution puis je réglais le loyer chaque semaine. Le préavis pour (se faire) dégager était de 2 semaines. Bref, c'était facile de bouger d'appart' pratiquement d'une semaine sur l'autre, une immense fluidité. En revanche, un bémol, et un gros. Les loyers étaient prohibitifs, un véritable truc de malade. La coloc est pratiquement obligée, même avec des revenus relativement confortables. Or, si à la base tu choisis un coloc sympa, il risque de se tirer pratiquement du jour au lendemain. Là, déjà, tu as un maousse problème financier. Par-dessus le marché, dans l'urgence, tu déniches un coloc remplaçant et il n'est pas dit qu'il te plaira autant que le précédent. Et puis bon, la coloc, j'imagine que tu sais ce que ça donne… **** Avant ça, j'avais utilisé ce système de coloc avec règlement hebdomadaire (si je me souviens bien) à Pérouse. Mais comme c'était du magouillage, je pouvais retrouver mes affaires sur le palier d'un jour à l'autre… ok ok, j'écoute attentivement parce qu'il est fort probable que j'aille y vivre tout prochainement. Dublin fait peur de ce point de vue. je préfèrerait Cork, mais ce n'est pas vraiment moi qui décide. Disons que c'est mon CV. Ma grosse inquiétude avec le logement c'est que j'ai 2 chats, qui ont besoins de pouvoir sortir et j'ai peur des collocs à ce propos. Parce que si je trouve des collocs qui acceptent mes chats, dans un appart avec accès à un jardin ou un park ce qui n'est déjà pas évident et q'un jour un autre colloc se ramène avec un chien, c'est la grosse merde en perspective.
Esperluette Posté 24 mars 2010 Signaler Posté 24 mars 2010 ok ok, j'écoute attentivement parce qu'il est fort probable que j'aille y vivre tout prochainement. Perso j'ai bien aimé. Ma grosse inquiétude avec le logement c'est que j'ai 2 chats, qui ont besoins de pouvoir sortir et j'ai peur des collocs à ce propos. Parce que si je trouve des collocs qui acceptent mes chats, dans un appart avec accès à un jardin ou un park ce qui n'est déjà pas évident et q'un jour un autre colloc se ramène avec un chien, c'est la grosse merde en perspective. En fait, Dublin ressemble pas mal à une ville de province très, très étalée : le périmètre assez restreint du centre commercial, financier & administratif comporte des immeubles élevés et denses. En gros, c'est le voisinage de St Stephen's Green. Quand tu t'en éloignes, le schéma typique c'est : un alignement de maisons identiques, plutôt petites (2 étages, max 4) avec, souvent, un mini-jardin devant la façade. Faut aimer le style pavillonnaire qu'on retrouve dans pas mal de coins à Londres. J'ai croisé des foultitudes de matous en balade ou en guet à Dublin dans le centre-ville, situation rarissime à Paris. Ils n'étaient guère farouches, ce qui me laisse augurer que la majorité des gens fichent la paix aux félins. Bref, pour un jardinet, t'inquiète pas, c'est courant à souhait. Reste à trouver un proprio & coloc acceptant tes bestioles, ça c'est peut-être moins évident. Et je te souhaite surtout de ne pas voir débouler un coloc avec un chat. Le chat possède un sens du territoire encore plus féroce que le chien. Si, si.
Chitah Posté 24 mars 2010 Signaler Posté 24 mars 2010 Oui. En 2009, j'ai déniché mon logement à Dublin depuis Paris par le ouaibe et le contrat s'est conclu par mél. En arrivant sur place, j'ai dû filer 1 semaine de caution puis je réglais le loyer chaque semaine. Le préavis pour (se faire) dégager était de 2 semaines. Bref, c'était facile de bouger d'appart' pratiquement d'une semaine sur l'autre, une immense fluidité. En revanche, un bémol, et un gros. Les loyers étaient prohibitifs, un véritable truc de malade. La coloc est pratiquement obligée, même avec des revenus relativement confortables. Or, si à la base tu choisis un coloc sympa, il risque de se tirer pratiquement du jour au lendemain. Là, déjà, tu as un maousse problème financier. Par-dessus le marché, dans l'urgence, tu déniches un coloc remplaçant et il n'est pas dit qu'il te plaira autant que le précédent. Et puis bon, la coloc, j'imagine que tu sais ce que ça donne… **** Avant ça, j'avais utilisé ce système de coloc avec règlement hebdomadaire (si je me souviens bien) à Pérouse. Mais comme c'était du magouillage, je pouvais retrouver mes affaires sur le palier d'un jour à l'autre… Ce genre d'apparts existe à Paris aussi. Mais il n'existe pas à Dublin le moyen de prendre un bail d'un an? Car en effet, c'est le fait de n'être pas sûr pour le propriétaire de louer toutes les semaines qui fait que les appart à la semaine coûtent si cher!
Esperluette Posté 24 mars 2010 Signaler Posté 24 mars 2010 Mais il n'existe pas à Dublin le moyen de prendre un bail d'un an? Car en effet, c'est le fait de n'être pas sûr pour le propriétaire de louer toutes les semaines qui fait que les appart à la semaine coûtent si cher! Je ne sais pas, j'imagine que c'est faisable mais qu'alors les procédures deviennent plus lourdes. En fait, je crois qu'il y avait une bulle immobilière assez redoutable, d'où les tarifs.
Librekom Posté 25 mars 2010 Signaler Posté 25 mars 2010 Ce genre d'apparts existe à Paris aussi.Mais il n'existe pas à Dublin le moyen de prendre un bail d'un an? Car en effet, c'est le fait de n'être pas sûr pour le propriétaire de louer toutes les semaines qui fait que les appart à la semaine coûtent si cher! Si si, il y en a plein. Par contre les bailles de plus d'un an sont rarissimes.
Esperluette Posté 31 mars 2010 Signaler Posté 31 mars 2010 SDF: Après l'urgence, une étape vers la réinsertion http://www.20minutes.fr/article/394676/Par…reinsertion.php «Ça permet de poser les valises, de rebondir», explique Fabrice, 42 ans, qui a vécu dans la rue pendant des années. Il raconte ses nuits passées dans les hébergements d'urgence. Le départ forcé tôt le matin, les vols, la saleté écœurante des sanitaires, les bagarres et le personnel submergé. «C'est impossible de trouver du boulot dans ces conditions, témoigne-t-il. On devient sale, il faut trouver de la nourriture et chercher une place pour la nuit suivante.» Olga Trostiansky: «Il faut des places pérennes» http://www.20minutes.fr/article/394678/Par…es-perennes.php Quelle est la solution, selon vous?Il faut des places pérennes, où les gens peuvent se poser et se reconstruire. Les personnes qui campent dans le bois de Vincennes, ça ne les intéresse pas, l'hébergement d'urgence. De plus, il faut que tous les départements de la région prennent leur part du travail. Paris a la moitié des places d'Ile-de-France, je serais intéressée de savoir ce que les Hauts-de-Seine proposent. Quel est le profil de ceux qui ont fréquenté ces places cet hiver ? Ce sont surtout des hommes isolés, il n'y a eu que quelques femmes. Il y a davantage de jeunes aussi. Et depuis cinq ans, nous voyons arriver des travailleurs pauvres, des personnes qui trouvent un travail à Paris, mais pas de logement. Avant, il n'y en avait pas.
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