xavdr Posté 10 mars 2010 Signaler Posté 10 mars 2010 Samedi 20 mars 9h30 20h : Découvrir la réflexion morale de l'Eglise sur l'économie et l'entreprise Organisé par le Mouvement Chrétiens des Cadres et Dirigieants avec le soutien du Cercle du Vieux Colombier Inscriptions : www.mcc.asso.fr - lieu : collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 Paris http://www.mcc.asso.fr/JP-20-mars-2010 PROGRAMME 9h30-10h Accueil – café 10h-12h Découvrir ce qu’est la Doctrine Sociale de l’Église " Introduction à la doctrine sociale de l’Église en matière économique " — Frère Romaric Morin, o.p., Normalien, agrégé d’Économie, enseignant en morale sociale économique " Portée et enjeux spirituels dans l’économie " — Père Baudoin Roger, enseignant-chercheur au Collège des Bernardins 12h15-13h30 Buffet - déjeuner 13h45-16h15 Réfléchir et échanger avec des spécialistes autour d’un thème 6 forums au choix (Cliquer sur le forum choisi) — L’entreprise et les actionnaires — La place de l’État dans l’économie — Le secteur financier et la crise — L’entreprise dans la mondialisation — Notre responsabilité face aux défis écologiques — L’homme et les valeurs humaines dans l’entreprise 17h-19h Partager l’expérience de dirigeants chrétiens de grandes entreprises " La Doctrine sociale de l’Église entre pratique et utopie " Table ronde et débat avec : — Emmanuel Faber, Directeur Général Délégué du groupe Danone — Laurence Debroux, Membre du comité exécutif d’un groupe international 19h-20h Apéritif Je ne mentionne pas cet événement parcequ'il serait libéral en soi, malgré le soutien apporté par le Cercle du Vieux Colombier. Je suppose que cette journée sera contrastée en matière de regard porté sur le libéralisme. En effet mes récentes discussions avec des catholiques pratiquants montre que nombredentre eux sont totalement à coté de la plaque concernant l'interprétation de la crise financière ce qui montre une absence d'anticorps de l'institution catholique sur le sujet et une perméabilité à l'intoxication anti libérale propagée par les médias ordinaires et le monde de l'enseignement dominé par la gauche jacobine intolérante jusque dans les établissements catholiques sous contrat depuis les réformes de la dernière décennie. Il me semble qu'à l'occasion de journées telles que celle-ci les libéraux notamment ceux proches de l'école autrichienne d'économie peuvent apporter à la réflexion d'institutions porteuses de doctrines économiques ou sociales, notamment l'église catholique, une clareté économique, une interprétation de la crise et une vision prospective salutaires, loin de la pataugeoire démocrate sociale et de sa confusion permanente aux liberticides "solutions" spagetthiformes. En outre je suis curieux du stade de réflexion de l'institution catholique sur certains points et c'est l'occasion de remettre à jour ma connaissance de ses positions en la matière. Aussi j'envisage sérieusement d'aller à cette journée. Je suppose que ces journées sont ouvertes à tous, même si dialoguer avec le monde catholique pratiquant sera plus naturel pour les libéraux catholiques. Pour info je suis catholique non pratiquant et j'ai fréquenté des établissements scolaires catholiques dont je garde un très bon souvenir. Cela intéresserait-il certains d'entre vous ?
alex6 Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 S'il y a bien une chose completement a la rue chez les catholiques c'est bien cette fameuse doctrine sociale. C'est bourre de contre-sens economique, il faudrait tout reprendre depuis le debut tant c'est ridicule. Je n'ose imaginer ce que cela peut donner chez les catholiques francais, massivement infestes par la vermine communiste (enfin comme partout) Les catholiques anglo-saxons ont en revanche une approche bien plus liberale des evenements, beaucoup plus dans la ligne de certains discours du pape. Je discute frequemment avec des pretres, des maitres de conf' en universites catho et le niveau est tres bon, tres peu ideologique et tres mefiant vis-a-vis de l'etat et du pouvoir en general. Il y avait recemment une conference que j'ai rate donne par un pretre-enseignant expliquant en quoi augmenter l'interventionisme etait une erreur dans la crise actuelle. Aucune chance de voir cela en France tant les pretres sont incultes en economie.
xavdr Posté 11 mars 2010 Auteur Signaler Posté 11 mars 2010 Dans ma mémoire la doctrine sociale de l'église catholique est plutôt libérale. Les précautions et distances avec le libéralisme y sont hélas ce dont on entend le plus parler ; c'est une récupération sous la pression extérieure qui a été de pair avec l'affirmation des chrétiens de gauche, variantes de bobos. Le règne de Jean Paul II avait raffermi le libéralisme en la matière, même si le bas clergé était de plus en plus souvent perméable au boboïsme. En revanche Le discours tenu à l'occasion de la crise actuelle est encore moins libéral et plus soudain que cette lente montée du boboïsme ambiant.
Invité jabial Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 Pour avoir été lire à la source, c'est loin du communisme français mais ça reste franchement socdem. Et ça ignore totalement les effets pervers de la redistribution, ça voit la société comme une famille où tout le monde est solidaire et où, si tu aides quelqu'un, il va dire merci et améliorer sa vie. Rien à voir avec l'ancienne version pré-Vatican 2. De ce point de vue-là, j'espère que les cathos tradis reprendront la main. Au passage, j'ai trouvé dans mon courrier hier matin les programmes électoraux. Parmi eux, une liste catholique liée à (badurl) http://amen-net.org (badurl). Ils ont même un sacré cœur comme symbole. Le sigle annonce la couleur de l'essentiel de leur programme : Arrétons le Massacre des Enfants à Naître… En tout cas, si des gens du Conservatoire ne sont pas encore au courant, il faudrait leur transmettre.
G7H+ Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 En effet mes récentes discussions avec des catholiques pratiquants montre que nombredentre eux sont totalement à coté de la plaque concernant l'interprétation de la crise financière ce qui montre une absence d'anticorps de l'institution catholique sur le sujet et une perméabilité à l'intoxication anti libérale propagée par les médias ordinaires et le monde de l'enseignement dominé par la gauche jacobine intolérante jusque dans les établissements catholiques sous contrat depuis les réformes de la dernière décennie. S'il y a bien une chose completement a la rue chez les catholiques c'est bien cette fameuse doctrine sociale. C'est bourre de contre-sens economique, il faudrait tout reprendre depuis le debut tant c'est ridicule.Je n'ose imaginer ce que cela peut donner chez les catholiques francais, massivement infestes par la vermine communiste (enfin comme partout) Pour avoir fréquenté des catholiques français "engagés" sur un temps court mais intense, vous avez complètement raison. Ils sont plus anti-libéraux que le PS. Les catholiques anglo-saxons ont en revanche une approche bien plus liberale des evenements, beaucoup plus dans la ligne de certains discours du pape. Je discute frequemment avec des pretres, des maitres de conf' en universites catho et le niveau est tres bon, tres peu ideologique et tres mefiant vis-a-vis de l'etat et du pouvoir en general.Il y avait recemment une conference que j'ai rate donne par un pretre-enseignant expliquant en quoi augmenter l'interventionisme etait une erreur dans la crise actuelle. Aucune chance de voir cela en France tant les pretres sont incultes en economie. Il me semble qu'à l'occasion de journées telles que celle-ci les libéraux notamment ceux proches de l'école autrichienne d'économie peuvent apporter à la réflexion d'institutions porteuses de doctrines économiques ou sociales, notamment l'église catholique, une clareté économique, une interprétation de la crise et une vision prospective salutaires, loin de la pataugeoire démocrate sociale et de sa confusion permanente aux liberticides "solutions" spagetthiformes. Le Acton Institute for the study of religion and liberty est un think tank américain (managé de manière exemplaire) chrétien (plutôt catholique) qui est spécialisé dans la promotion des principes économiques libéraux auprès des ministres du culte. Vous trouverez sur leur site des analyses nombreuses, pertinentes et fouillées sur tous les thèmes qui seront abordés lors du séminaire (La doctrine sociale de l'Eglise, L’entreprise et les actionnaires, La place de l’État dans l’économie, Le secteur financier et la crise, L’entreprise dans la mondialisation, Notre responsabilité face aux défis écologiques, L’homme et les valeurs humaines dans l’entreprise).
Calembredaine Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 Dans ma mémoire la doctrine sociale de l'église catholique est plutôt libérale. Les précautions et distances avec le libéralisme y sont hélas ce dont on entend le plus parler ; c'est une récupération sous la pression extérieure qui a été de pair avec l'affirmation des chrétiens de gauche, variantes de bobos. Le règne de Jean Paul II avait raffermi le libéralisme en la matière, même si le bas clergé était de plus en plus souvent perméable au boboïsme. En revanche Le discours tenu à l'occasion de la crise actuelle est encore moins libéral et plus soudain que cette lente montée du boboïsme ambiant. Oui, c'est exactement cela. La doctrine officielle est libérale, l'interprétation (en France) en fait un fer de lance anticapitaliste.
Invité jabial Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 Non, la doctrine officielle n'est plus libérale depuis un moment. Mais c'est sûr que par rapport à ce qu'on a en France, ça ressemble à du capitalisme sauvage et effréné.
ernest Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 Oui, c'est exactement cela. La doctrine officielle est libérale, l'interprétation (en France) en fait un fer de lance anticapitaliste. Ce qu'on appelle la doctrine officielle c'est les évangiles ou le Vatican ?
Nono Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 Ce qu'on appelle la doctrine officielle c'est les évangiles ou le Vatican ? C'est la Doctrine sociale de l'Eglise, donc l'ensemble du magistère sur le sujet, résumé dans le Compendium de la Doctrine Sociale de l'Eglise, disponible gratuitement sur Internet et en vente chez le libraire.
pierreyves Posté 11 mars 2010 Signaler Posté 11 mars 2010 Non, la doctrine officielle n'est plus libérale depuis un moment. Mais c'est sûr que par rapport à ce qu'on a en France, ça ressemble à du capitalisme sauvage et effréné. Quand places-tu le changement ? De mon côté, je trouvais les années JPII (hormis peut être les toutes dernières) assez libérales, mais les écrits de BXVI me semblent bien plus difficiles à interpréter dans un sens libéral (cela dit je félicite ceux qui s'y essaient).
Calembredaine Posté 12 mars 2010 Signaler Posté 12 mars 2010 Quand places-tu le changement ?De mon côté, je trouvais les années JPII (hormis peut être les toutes dernières) assez libérales, mais les écrits de BXVI me semblent bien plus difficiles à interpréter dans un sens libéral (cela dit je félicite ceux qui s'y essaient). ça doit être lié au passé national-socialiste de Benoit XVI
José Posté 12 mars 2010 Signaler Posté 12 mars 2010 …les écrits de BXVI me semblent bien plus difficiles à interpréter dans un sens libéral… Il n'est pas anarcap, c'est sûr, mais il a des trucs kasher pour un libéral classique : L’État qui veut pourvoir à tout, qui absorbe tout en lui, devient en définitive une instance bureaucratique qui ne peut assurer l’essentiel dont l’homme souffrant – tout homme – a besoin : le dévouement personnel plein d’amour. Nous n’avons pas besoin d’un État qui régente et domine tout, mais au contraire d’un État qui reconnaisse généreusement et qui soutienne, dans la ligne du principe de subsidiarité, les initiatives qui naissent des différentes forces sociales et qui associent spontanéité et proximité avec les hommes ayant besoin d’aide.
Invité jabial Posté 12 mars 2010 Signaler Posté 12 mars 2010 Quand places-tu le changement ? Je dirais Vatican 1. De mon côté, je trouvais les années JPII (hormis peut être les toutes dernières) assez libérales, mais les écrits de BXVI me semblent bien plus difficiles à interpréter dans un sens libéral (cela dit je félicite ceux qui s'y essaient). Normal, Jean Paul 2 a lutté contre le cancer bolchevique. ça doit être lié au passé national-socialiste de Benoit XVI
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