Joch Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Bouclier fiscal : assez de balivernes sur le poids de l'impôt Par Jean Matouk | Economiste | 03/04/2010 | 16H26 "Pour justifier les baisses des impôts sur le revenu, et le bouclier fiscal, les gouvernements successifs claironnent que les Français sont excessivement imposés sur le revenu, que cela freine l'activité et que si l'on baisse la pression fiscale, les capitaux français expatriés pour fuir cette surimposition vont revenir et se transformer en investissements. Une cascade de contre-vérités. " "L'impôt, la cotisation, c'est la trame du lien social. Sans lui, pas de société ! " http://www.rue89.com/2010/04/02/bouclier-f…e-limpot-145861
Hobbart Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Par Jean Matouk | Economiste | 03/04/2010 | 16H26 Jean Matouk est Professeur à l’Université de MONTPELLIERIl est l'auteur de nombreux ouvrages et plus particulièrement en anthropologie économique: 1978 "La gauche peut sauver l'entreprise" Ramsay 1987 "Le socialisme libéral" - Albin Michel La croissance mondiale, au lieu de 5%, ne devrait pas dépasser 2 ou 3%. Il faudrait que cela se fasse aussi dans les pays en développement. Mais on ne peut, bien sûr, leur imposer un tel frein. Il faudrait un accord asymétrique, qui laisse à la Chine et à l’Inde la possibilité de faire 6% de croissance, quand nous nous limiterions à 1,5%. Pour faire ralentir la croissance, il faut réduire la consommation.(…) C’est la consommation des plus aisés qui doit être freinée sensiblement, il faudrait que le cadre s’achète, par exemple, une Clio au lieu d’un 4x4. Je crois, comme tout un courant de pensée actuellement, que les riches des pays riches épuisent la planète. Certes, il ne s’agit pas de freiner l’investissement. Mais il faudrait que les riches épargnent et consomment moins. Et que le système financier utilise cette épargne pour prêter aux pays pauvres. (badurl) http://contreinfo.info/article.php3?id_article=485 (badurl)
pataub Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Bouclier fiscal : assez de balivernes sur le poids de l'impôtPar Jean Matouk | Economiste | 03/04/2010 | 16H26 "Pour justifier les baisses des impôts sur le revenu, et le bouclier fiscal, les gouvernements successifs claironnent que les Français sont excessivement imposés sur le revenu, que cela freine l'activité et que si l'on baisse la pression fiscale, les capitaux français expatriés pour fuir cette surimposition vont revenir et se transformer en investissements. Une cascade de contre-vérités. " "L'impôt, la cotisation, c'est la trame du lien social. Sans lui, pas de société ! " http://www.rue89.com/2010/04/02/bouclier-f…e-limpot-145861 Oui, l'impôt est un mal nécessaire, mais la sur-fiscalisation est tout autant un destructeur de lien social…elle nuit au développement économique et elle conduit au sur-endettement collectif…alors que le même niveau de recettes peut-être collecté avec une économie plus libre et dégagé d'une fiscalité pesante!!! Je crains que nous en ayons, au stade où vous en êtes, à devoir écrire un roman, pour vous expliquer que pas assez d'état, c'est effectivement une hérésie, mais que trop d'état c'est tout autant une absurdité, et qu'il faut rechercher un point d'équilibre. Or pour faire court, ce point d'équilibre se trouve dans le fait que l'État se doit uniquement de faire économiquement ce que la déclaration des droits de l'homme demande. Par exemple, nous pourrions vous expliquer pourquoi un réseau de transport pour qu'il soit efficace, à la fois sur la qualité mais aussi sur le plan économique, se doit d'être privé sous une délégation de service public (L'État devant édicté les règles à atteindre et à éviter par la loi les situations de monopole en faisant appel à la concurrence), et non soit un système exclusivement privé (ultra-libéral) ou exclusivement public (collectivisme) qui conduisent à 2 situations monopolistiques ? Il en est de même pour le système social, le système éducatif, le système de santé,etc…en fait tout ce qui est de nature de service public…choquant??? Réfléchissez-y…
Joch Posté 4 avril 2010 Auteur Signaler Posté 4 avril 2010 Oui, l'impôt est un mal nécessaire, mais la sur-fiscalisation est tout autant un destructeur de lien social…elle nuit au développement économique et elle conduit au sur-endettement collectif…alors que le même niveau de recettes peut-être collecté avec une économie plus libre et dégagé d'une fiscalité pesante!!! Je crains que nous en ayons, au stade où vous en êtes, à devoir écrire un roman, pour vous expliquer que pas assez d'état, c'est effectivement une hérésie, mais que trop d'état c'est tout autant une absurdité, et qu'il faut rechercher un point d'équilibre. Or pour faire court, ce point d'équilibre se trouve dans le fait que l'État se doit uniquement de faire économiquement ce que la déclaration des droits de l'homme demande.Par exemple, nous pourrions vous expliquer pourquoi un réseau de transport pour qu'il soit efficace, à la fois sur la qualité mais aussi sur le plan économique, se doit d'être privé sous une délégation de service public (L'État devant édicté les règles à atteindre et à éviter par la loi les situations de monopole en faisant appel à la concurrence), et non soit un système exclusivement privé (ultra-libéral) ou exclusivement public (collectivisme) qui conduisent à 2 situations monopolistiques ? Il en est de même pour le système social, le système éducatif, le système de santé,etc…en fait tout ce qui est de nature de service public…choquant??? Réfléchissez-y… Ah mais je suis libéral, moi J'ai été classé dans "Yabon Nonosse" suite à une erreur de compréhension. Pour moi, l'impôt n'est pas un mal nécessaire puisqu'il ne devrait même pas exister.
F. mas Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Ou se fait l'équilibre entre le trop et le pas assez d'Etat ? Qui en juge ? La ddhc de 1789 ou avec ses modifs celle de 48 ? Tous les monopoles sont-ils condamnables ? Une concession de sévices publics, c'est plus moral parce que l'Etat gagne des sous ? Effectivement, il existe une tonne de littérature absurde sur la domanialité publique, sur les services publics (depuis Léon Duguit et Momo Hauriou au moins) et la nécessité de biens publics à la charge de tous et à l'usage de quelques uns qui pourrit le débat public français depuis la fin du 19e siècle. ce que je trouve choquant, c'est qu'on puisse crânement affirmer que les services de santé, d'éducation etc parce qu'ils sont jugés comme des biens publics, se doivent forcément d'être pris en charges par des services publics. Ca visiblement, vous n'y avez pas réfléchi vous même.
Hank Rearden Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Oui, l'impôt est un mal nécessaire, mais la sur-fiscalisation est tout autant un destructeur de lien social…elle nuit au développement économique et elle conduit au sur-endettement collectif…alors que le même niveau de recettes peut-être collecté avec une économie plus libre et dégagé d'une fiscalité pesante!!! Je crains que nous en ayons, au stade où vous en êtes, à devoir écrire un roman, pour vous expliquer que pas assez d'état, c'est effectivement une hérésie, mais que trop d'état c'est tout autant une absurdité, et qu'il faut rechercher un point d'équilibre. Or pour faire court, ce point d'équilibre se trouve dans le fait que l'État se doit uniquement de faire économiquement ce que la déclaration des droits de l'homme demande.Par exemple, nous pourrions vous expliquer pourquoi un réseau de transport pour qu'il soit efficace, à la fois sur la qualité mais aussi sur le plan économique, se doit d'être privé sous une délégation de service public (L'État devant édicté les règles à atteindre et à éviter par la loi les situations de monopole en faisant appel à la concurrence), et non soit un système exclusivement privé (ultra-libéral) ou exclusivement public (collectivisme) qui conduisent à 2 situations monopolistiques ? Il en est de même pour le système social, le système éducatif, le système de santé,etc…en fait tout ce qui est de nature de service public…choquant??? Réfléchissez-y… Je ne crois pas qu'un système exclusivement libéral conduit à des situations monopolistiques. C'est plutôt un système mixte libéral et étatique ( une social-démocratie donc) qui conduit à cet état des choses dans lequel l'état se mêle d'aspects privés et favorise la position de monopole d'un acteur économique plutôt que d'un autre. Dés lors qu'il y a une délégation de service public, l'entreprise est pieds et poings liés. C'est un marché de dupe qui fait qu'elle accepte les inconvénients de la libre-entreprise en renonçant à sa liberté sous prétexte de subventions, de privilèges qui l'aliènent. Et si on regarde l'histoire des USA par exemple qui sont passés d'une quasi-minarchie à leurs origines à une social-démocratie classique occidentale aujourd'hui où le welfare state se fait de plus en plus pressant (réforme obamienne de la santé), on s'aperçoit que l'état a tendance à grossir seul et à devenir énorme. Normal, les élus dont la seule préoccupation est leur réélection, renforcent l'outil qu'on leur a prêté toujours à cette même fin. Aujourd'hui, d'ailleurs, les seules réponses que proposent les politiques sont soit une nouvelle législation, soit un nouvel impôt. Ils sont incapables d'avoir une autre réponse, une autre vision des choses qui ne soit pas étatiste.
Invité jabial Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Ah mais je suis libéral, moi J'ai été classé dans "Yabon Nonosse" suite à une erreur de compréhension. Pour moi, l'impôt n'est pas un mal nécessaire puisqu'il ne devrait même pas exister. Tu n'es clairement pas de gauche, ça c'est sûr. Mais ça ne suffit pas pour être considéré comme libéral. Ceci dit, on verra à l'usage, la qualité de nonosse peut se perdre aussi.
Chitah Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 en fait tout ce qui est de nature de service public…choquant??? Réfléchissez-y… Donnez une définition de "service public". La seule définition valable est "un service est dit public lorsqu'il est décrété comme tel". Et j'ai eu la confirmation personnelle de cette définition par un des rédacteurs du Programme Commun de la gauche des années 1970, et du bout des lèvres par le fondateur d'un hebdo plutôt classé à gauche, c'est dire si elle est correcte.
Nick de Cusa Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Donnez une définition de "service public".La seule définition valable est "un service est dit public lorsqu'il est décrété comme tel". Et j'ai eu la confirmation personnelle de cette définition par un des rédacteurs du Programme Commun de la gauche des années 1970, et du bout des lèvres par le fondateur d'un hebdo plutôt classé à gauche, c'est dire si elle est correcte. J'ai entendu la même chose sur France Culture, un service public, donc il est largement admis que cette notion est bidon.
Chitah Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 J'ai entendu la même chose sur France Culture, un service public, donc il est largement admis que cette notion est bidon. Oui mais moi c'était il y a 5 ans que j'ai parlé à ces deux messieurs, précisément dans le cadre d'une émission de… France Culture! Néanmoins, je ne suis pas complètement sûr que cette notion, si elle est admise comme bidon par des spécialistes, soit considérée de même par les hommes politiques et journalistes. Je suis même persuadé du contraire.
philippulus Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Par Jean Matouk | Economiste | 03/04/2010 | 16H26 C'est un pseudonyme, son vrai nom c'est : Touka J'Mean
h16 Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Heu, et ça change quelque chose ? C'était une blagounette et tu es passé à côté.
Fuego Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 C'est un pseudonyme, son vrai nom c'est :Touka J'Mean
Fenster Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Bouclier fiscal : assez de balivernes sur le poids de l'impôtPar Jean Matouk | Economiste | 03/04/2010 | 16H26 "Pour justifier les baisses des impôts sur le revenu, et le bouclier fiscal, les gouvernements successifs claironnent que les Français sont excessivement imposés sur le revenu, que cela freine l'activité et que si l'on baisse la pression fiscale, les capitaux français expatriés pour fuir cette surimposition vont revenir et se transformer en investissements. Une cascade de contre-vérités. " "L'impôt, la cotisation, c'est la trame du lien social. Sans lui, pas de société ! " http://www.rue89.com/2010/04/02/bouclier-f…e-limpot-145861
Retour-Arrière Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Si ça intéresse quelqu'un, l'Institut Constant de Rebecque avait publié en 2007 une étude sur Le mythe du service public Le « service public » sert de slogan pratique à bon nombre de politiciens, au point de devenir un mantra incontestable, alors qu’en réalité les services publics consistent en des monopoles étatiques qui servent surtout à maintenir des privilèges pour certains, au détriment de la grande majorité des consommateurs. De manière significative, alors que pour les produits du marché une croissance de la demande est vue comme une aubaine permettant d’accroître les ventes et les profits, pour les services publics elle est perçue comme un reproche à adresser aux « usagers ». Les pénuries, les rationnements et les listes d’attente, d’autant plus nombreux que l’économie est collectivisée, apparaissent alors comme symptômes de l’incapacité endémique de l’État à répondre aux attentes des consommateurs : une entreprise privée propose rarement de résoudre la pénurie d’un produit en suggérant à ses clients d’en consommer moins. C’est pourtant bien ce que l’État fait souvent, que ce soit dans des domaines comme la circulation routière, la santé ou l’énergie.
José Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Si ça intéresse quelqu'un… Merci. Je relaie sur Contrepoints.
Bastiat Posté 5 avril 2010 Signaler Posté 5 avril 2010 Oui, l'impôt est un mal nécessaire, mais la sur-fiscalisation est tout autant un destructeur de lien social…elle nuit au développement économique et elle conduit au sur-endettement collectif…alors que le même niveau de recettes peut-être collecté avec une économie plus libre et dégagé d'une fiscalité pesante!!! Je crains que nous en ayons, au stade où vous en êtes, à devoir écrire un roman, pour vous expliquer que pas assez d'état, c'est effectivement une hérésie, mais que trop d'état c'est tout autant une absurdité, et qu'il faut rechercher un point d'équilibre. Or pour faire court, ce point d'équilibre se trouve dans le fait que l'État se doit uniquement de faire économiquement ce que la déclaration des droits de l'homme demande. Nan ! Ce qui est nécessaire, ce sont les "contributions" pas l'impôt, il convient d'utiliser deux mots différents pour deux choses différentes. Le premier et l'équivalent de la charge de copropriété ou de la cotisation à une association, elle sert à faire en commun ce qui à été décidé en commun selon des modalités décidées en commun. Elle se fait nécessairement à une échelle ou les dites décisions peuvent être prise de manière efficace, c-a-d à une échelle déterminée par la CONCURENCE. Donc à une échelle PETITE (celle des copropriété/communes, des associations ,des entreprises) qui empêche de surcroit les représentant de s'attribuer un pouvoir indu, des moyens importants. L'impôt lui apparait dés lors qu"ils n'y a plus de contrôle possible de ce pouvoir, on a alors des administrations obèses, inefficaces, irréformables qui prélèvent l'impôt (et non plus la contribution), qui lui même, facilite la corruption, le vol, cause la destruction de l'économie et du droit, etc. La "politique" doit donc se faire à une échelle ou la concurence doit pouvoir être maintenue, celle des collectivités locales, pour que tout un chacun puissent le plus aisément du monde voter avec ses pieds contre une mauvaise administration en déménageant de quelques centaines de mètres/maîtres. Ainsi il y a des pays où il n'y a que des impôts (faibles ou forts) mais pas de contributions, vous n'aurez pas de mal à en trouver dans la liste rouge ci-dessous http://www.heritage.org/index/Ranking.aspx comme l'Uzbekistan qui tourne surement à prés de 20% d'impôts. Il y a des pays (rares) ou les contributions sont une large partie des prélèvements Switzerland . L'heritage fondation ne semble pas faire cette distinction en pointant les prélèvements cantonaux supérieurs aux prélèvements fédéraux. "Taxation is more burdensome at the cantonal levels than it is at the federal level." La France où il y a probablement 2/3 d'impôts sur l'ensemble des prélèvements.
Sloonz Posté 5 avril 2010 Signaler Posté 5 avril 2010 Donnez une définition de "service public". Ben… un service fourni par l’état (ou une collectivité locale), non ?
Serge_de_Libourne Posté 5 avril 2010 Signaler Posté 5 avril 2010 Ben… un service fourni par l’état (ou une collectivité locale), non ? Pour ma part, sans trop réfléchir je préciserai :attribué un service fourni ou attribué par l’état (ou une collectivité locale), non ? C'est le cas par exemple pour la fourniture d'eau dans certaines communes. Ce n'est certainement pas la meilleure définition car tous les services fournis par l'Etat ou les collectivités locales ne sont pas forcément des services publics.
Serge_de_Libourne Posté 5 avril 2010 Signaler Posté 5 avril 2010 un système exclusivement privé (ultra-libéral) ultra est un mot qui exprime l'excès, l'exagération. Il me semble incorrect de le mettre avant le mot libéral. A partir du moment où il y a une seule contrainte étatique peut-on parler de système libéral ? Un système exclusivement privé peut ne pas être libéral même si l'Etat ne prélève aucun impôt. Par exemple dire que les médecins en cabinet exercent une profession libérale ne me semble pas juste. Ils ne peuvent pas fixer librement le prix de leurs consultations, ils ne peuvent pas faire de publicité… Là nous n'avons pas parlé d'impôt mais de contraintes fixées par l'Etat.
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